andrea lewis
ft. charles leclerc | let it betrigger warning : accident. amputation. abandon d'enfant. âge, lieu de naissance : 22 petites années au compteur, ce n’est pas encore beaucoup. Il a poussé son premier cri à Bournemouth, ville dans laquelle il a toujours vécu jusqu’à l’année dernière.
origines, nationalité : On répète souvent à Andrea qu’il a une tête d’italien. En vérité, ses origines doivent sûrement descendre de son père ou d’un vieil ancêtre de sa mère, car celle-ci possède majoritairement des origines anglaises et américaines. Il est de nationalité anglaise.
occupation, situation financière : £££££, Juste avant son accident, Andrea avait fait des études de comédien afin de devenir acteur. Après maintes déceptions et une situation actuelle délicate, il est revenu gentiment chez sa mère et dépend aujourd’hui beaucoup d’elle, de quoi l’agacer au plus haut point. Mais, peu de temps après, désirant une vraie indépendance, il est retourné vivre auprès de ses colocataires, malgré sa situation physique & financière particulière.
statut civil, orientation : célibataire et bisexuel qui n’a jamais eu aucun mal à s’assumer et qui en a déjà parlé très ouvertement avec sa mère.
situation familiale : Un père inconnu, auquel il essaye de ne pas songer. Il a été élevé par une mère célibataire qui a fait de lui le gamin le plus heureux du monde, même s’il sait qu’il ne lui rend pas tous les jours. Leur relation fusionnelle tient à cœur à Andrea, qui ne cesse de faire des farces à sa mère mais qui lui répète aussi sans arrêt qu’il l’aime.
péché mignon : Faut avouer que gamin, il dévorait toujours ses pâtes. Mais en grandissant, il est même devenu un expert en pâtes et il raffole désormais des véritables pâtes italiennes qu’on trouve dans les restaurants natifs. Son deuxième péché mignon : le carpaccio. Depuis qu’il a goûté il y a quelques années, il ne jure plus que par ça.
saison préférée : L’hiver. Même s’il fait froid, c’est la magie des jours de cette saison qui lui met des étoiles dans les yeux. Grand enfant, les batailles de neige le rendent fou, tout comme les fêtes de fin d’années qui sont sacrées à ses yeux.
endroit favori : Il y avait ces plages à perte de vue à Bournemouth et quelque part sur cette jetée, une attraction historique a été reconvertie. Autrefois, lorsqu’il ne se sentait pas bien, il passait par-dessus les rambardes fermées, tard le soir, pour venir s’asseoir au bord de la jetée, pour savourer la nuit étoilée et se recentrer sur lui-même. Ces moments de solitude l’ont beaucoup aidé par le passé. Aujourd’hui, il ressent légèrement le mal du pays parce que cet endroit lui manque énormément.
à Weymouth depuis : presque quatre ans. Je suis arrivé ici pour les études, et je suis reparti quelques mois après mon accident pour revenir à Bourne mouth. Je suis de retour depuis presque 1 an maintenant.
traits de caractère : taquin - généreux - drôle - impulsif - distrait - facilement ennuyé - fuit les conflits - sensible - sociable - éloquent - audacieux - observateur - pragmatique - entêté
| can't say how the days will unfold
quelle est votre définition du bonheur ? dans votre vie, vous considérez-vous actuellement comme heureux ?Une vie simple est la plus heureuse. La santé, la famille, c’est tout ce qui compte, peu importe la famille choisie. Mais entre le changement récent de lieu de vie, et l’accident récent subi, les choses ne sont pas au beau fixe. J’essaye de continuer de sourire pour ma mère, malgré tout, il y a ce manque affectif et une santé pas tout à fait parfaite - après tout, j’ai initié cet accident avec mon entêtement. Je dirais donc que je suis plus ou moins heureux aujourd’hui.
que représente Weymouth à vos yeux ? pensez-vous quitter un jour la ville ou y rester jusqu'à la fin ? Weymouth a eu deux visages dans ma vie. La première fois que je suis venue, y'a trois/quatre ans, elle était synonyme de nouveauté, de liberté, d'indépendance. J'ai appris à découvrir la ville, à avoir un train-train quotidien et une belle vie.
Puis, après mon accident, il a fallu revenir chez ma mère, à Bournemouth, pendant quelques mois. Dans ma ville de naissance, avec tous mes repères d'enfance. Je me suis rappelé de l'importance de la vie et j'ai été longuement nostalgique pendant mon passage à Bournemouth. J'y avais connu toutes mes premières fois là-bas.
Aujourd'hui, revenu à Weymouth depuis un an, j'ai la sensation d'être dans un nouveau monde dans lequel je ne suis absolument pas adapté. Je suis un étranger, incapable de se fondre dans la masse, comme autrefois.
Pour le moment, je n’ai qu’une envie : m’enfuir. Partir loin, au milieu de nulle part et hurler mes frustrations. Mais je suis bloqué ici et il va bien falloir que je m’y fasse. Peut-être qu’un jour, Weymouth deviendra ma nouvelle Bournemouth.
| before the dawn in the swelling of this storm
Il y a des fois où l’on se demande ce qu’il se passe dans la tête d’une personne lorsque l’on regarde une erreur monumentale d’un œil extérieur. On possède, entre les mains, la lucidité d’un individu qui n’a pas été affecté par tous les facteurs de l’histoire mais au fond, savons-nous si, dans cette même situation, nous n’aurions pas fait la même chose ?
Les événements vécus au cours de la vie influencent beaucoup le jugement de chaque décision et ceux-ci expliqueront probablement les raisons pour lesquelles Andrea aura fait la plus grosse erreur de sa vie.
On pourrait remonter jusqu’à sa naissance, en débutant l’histoire par un petit « il était une fois ». Seulement, la vie d’Andrea n’a rien d’une histoire pour enfants. Elle ne finira pas non plus par « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». En revanche, elle possède une finalité actuelle qui fait réfléchir deux fois avant de prendre une décision.
Pour une simple mise en contexte, Andrea Flynn Lewis, qui tient son prénom d’un ancêtre italien, est né à Bournemouth, une petite ville tranquille d’Angleterre. Là-bas, il avait pour habitude par exemple de se rendre sur l’immense jetée et de s’amuser sur les bords de plage avec sa mère, Fanny. Dans le décor, il n’y avait qu’elle, se battant pour donner tout son cœur et tout son amour à cet enfant.
Andrea ne lui a jamais reproché l’absence de son père. Néanmoins, il aura posé de nombreuses questions à propos de cet inconnu au cours de sa vie. Finalement, il n’en aura tiré que deux informations importantes : il les a abandonnées quand Fanny est tombée enceinte et il n’a jamais daigné montrer signe de vie, depuis vingt-deux ans désormais. Andrea s’est toujours demandé comment quelqu’un pouvait nous manquer quand on n’a jamais eu cette personne. Le manque ne se crée que lorsque nous ne possédons plus, mais qu’en est-il lorsque l’on a jamais possédé ?
Andrea a toujours été un gamin curieux durant son enfance, qui a eu toute l’attention de sa mère. Bien que rapidement autonome et d’une maturité étonnante pour son jeune âge, il n’a jamais cessé de jouer le gamin immature à enchaîner les bêtises dans l’unique but de capturer entièrement l’attention de sa mère. Plus que tout au monde, il adorait faire des galipettes, jusqu’à se mettre à grimper partout et à faire du parkour en grandissant.
Mais plus que son attention, Andrea s’est rendu compte au fil des années qu’il était déterminé à faire briller les yeux de sa mère d’une fierté sans fin. C’est ainsi qu’il s’est donné l’objectif de devenir célèbre, de devenir un grand homme, reconnu de tous. Au fond de lui, il avait aussi cet espoir que sa célébrité l’amènerait à rencontrer son père un jour ou l’autre. Il s’est donc lancé dans l’humour d’abord puis dans le théâtre afin de faire une école pour devenir acteur. Il s’est émancipé, il a pris son indépendance, loin de sa mère, pendant presque trois ans. Il adorait ses études et s’amusait même fréquemment à faire des imitations à ses colocataires, qui, parfois, n’en pouvaient plus d’Andrea et de ses tirades grotesques. Mais ça le faisait rire, et il aimait ça.
Andrea n’a pourtant jamais vraiment percé dans l’industrie du cinéma. À cause de son comportement et de ses blagues répétitives, les scénaristes ont eu beaucoup de mal à le prendre au sérieux. Pourtant, un jour, Andrea a décidé de saisir sa chance lorsqu’un homme en tête d’affiche a attiré son œil. Dans sa tête, cet homme ne pouvait être qu’une personne : son père. Il avait commencé à faire des recherches à son sujet durant son adolescence, devenant sa petite obsession. Sa curiosité l’avait mené dans les pas de l’industrie du cinéma, tout l’avait poussé vers ce métier, jusqu’à ce qu’il arrive au casting et qu’il donne tout pour devenir acteur secondaire dans ce futur film.
Néanmoins, une fois encore, Andrea n’a pas été pris au sérieux, et un autre a eu le rôle.
Mais il n’était pas un homme qui baissait les bras si facilement. Il n’avait qu’une idée en tête : entrer dans l’équipe, acteur ou pas. Alors, quand ils ont commencé à chercher des cascadeurs pour les scènes d’action, Andrea s’est jeté sur l’occasion. Ses capacités en parkour et sa faculté à baratiner lui ont permis de se glisser entre les mailles du filet afin d’être pris en tant que cascadeur. Pendant plusieurs semaines, Andrea a été spectateur d’un rapprochement digne d’une relation père-fils entre les deux acteurs qu’il enviait : l’homme en tête d’affiche qu’il pensait être son père et la personne qui avait été prise à sa place.
Lors d’une cascade, la maladresse d’Andrea, son obstination et une distraction telle que la main d’un père sur l’épaule d’un fils et des rires ont eu raison de lui. Il ne regardait pas vraiment devant lui, à bord d’une voiture de course, l’esprit ailleurs. La voiture dérive, sort de la route, et part en tonneau. Elle roule, roule, se détruit, s’écrase, jusqu’à s’arrêter. Andrea savait : il avait fait une grave erreur en prenant ce job. Il n’avait rien d’un cascadeur professionnel, au contraire. Et même s’il aimait le parkour et les voitures de course, ce n’était pas ça qui aurait fait de lui un pro. Il regrettait déjà d’avoir baratiner, la jambe coincée dans la voiture. Le temps qu’on le délivre, plusieurs heures se sont écoulées, assez pour qu’on finisse par l’amputer de sa jambe droite.
Le fils Lewis avait déjà une énième relation amoureuse qui commençait à battre de l’aile à Weymouth à l’époque, à cause de l'obsession qu’il avait commencé à développer pour ce fameux acteur qui pouvait être son père, mais son amputation n’a rien arrangé. Se dévalorisant et repoussant tous ceux qui tentaient de l’aider, Andrea a fini par couper court à cette relation amoureuse et n’en a d’ailleurs pas envisagé d’autres depuis.
Si Andrea avait commencé à s’émanciper, il est rapidement redevenu très dépendant de sa mère à cause de son amputation. Il a en effet dû revenir à Bournemouth pour la rééducation et de « nombreuses autres raisons ».
* * *
— Ce serait l’occasion de prendre un nouveau départ, Andrea, lui avait dit sa mère.
Le jeune homme en question, n’avait, à ce moment-là, aucune envie de quitter Bournemouth. Il avait même du mal à quitter la maison. Il s’inquiétait du regard des autres, de celui de ses anciens colocataires. Cela faisait pratiquement six mois qu’il repoussait tout le monde, refusant de voir ses amis, malgré le soutien qu’ils lui apportaient.
Mais à force de croiser son ex et d’avoir la sensation d’être impuissant à cause de son handicap, Andrea avait commencé à considérer la suggestion de sa mère.
Celle-ci avait prévu d’aller vivre à Weymouth afin d’aller s’occuper de sa sœur, Olivia.
— Un nouveau départ, hein, avait-il rétorqué, sans véritablement poursuivre son chemin de pensée.
Finalement, Andrea et Fanny avaient déménagé l’année dernière pour Weymouth. Il était retourné auprès des siens, qui l’avaient finalement accueilli à bras ouverts, au plus grand soulagement du jeune homme.
Andrea regrette encore amèrement son erreur aujourd’hui et il n’a toujours pas accepté sa condition. Beaucoup parlent dans son dos, beaucoup spéculent sur la raison de son amputation, à Weymouth.
Andrea se cache, Andrea n’a plus envie d’étudier le théâtre, il cherche de nouveaux loisirs, apprend à apprivoiser ce nouveau corps, à se reconstruire une identité, à revivre, tout simplement.
pseudo, prénom : teenspirit, callista âge, lieu de résidence : 21 ans, france. type de personnage : pré-lien de @Fanny Lewis & @Diego Alvez crédits : mushroomseb & gaslec (gifs) avis, autres : écoutez, pour moi c'est très cosy, c'est exactement ce que je cherchais