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Edwin Goldstein
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· follow you follow me (oceana) Ven 25 Mar - 11:04



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mars 2022 — w/@Oceana Brown

(outfit)  Le mot du jour : baisure, un sourcil qui s’arque, lisant la définition, tu souffles. L’impression que le mot du jour se moque de toi. Impression de déjà vu, tu te sens comme ce pain, ces vieux draps qui laissent leurs marques sur toi. Marques dont tu te passerais bien, tu donnerais tout pour récupérer ton lit, tes draps, cette petite bulle que t’avais construit. À ce moment précis, il est vrai que tu donnerais tout pour une séance chez le kiné, tu peux imaginer ses mains qui malaxent ton corps. Remettant ton corps comme il se doit, hélas il s’agit là d’un rêve… un formidable rêve qui n’est guère prêt de se réaliser. Un énième souffle s’échappe de tes lippes, tu contemples la vue, un bel hôtel, tu donnerais tout pour avoir une chambre ici, mais impossible. Tu t’imagines la chambre, les décorations, le luxe qui prône partout. Tu te sens à ta place ici, au milieu de ses belles choses, des jatte un peu partout, des ornements en or, le prestige de ce lieu te donne le sourire. Tu sais que tu mérites ta place ici, tu te sens un peu comme un sphinge, sauf que tu n’as rien de féminin, mais tu peux sentir les regards sur toi. Tu espères des regards envieux, des regards que tu connais trop bien. Oui, tu te sens parfaitement à ta place, mains dans les poches, tu longes les couloirs sans perdre ton fabuleux sourire. Ce que tu fais ici ? Un simple rendez-vous avec ton avocat, ce bougre a la chance de loger ici, à l’inverse de toi, il voulait te parler de ton dossier. Parler business dans un lieu comme ça, ça te plaît, ça te ramène à ta vie d’avant. À ce toi qui ne demande qu’à renaître, à revivre, mais chaque chose en son temps. Le phoenix que tu es, ne demande qu’à sortir, mais tu ne peux pas. Tu n’es pas prêt, d’après ton avocat, y a encore beaucoup de choses à régler. Il essaie, il fait son maximum pour débloquer tes comptes, pour expliquer aux gilets bleus, que tu n’y es pour rien dans les magouilles de ton père. Il essaie par tous les moyens, mais le petit doute s’installe en toi. Est-ce qu’il le fait exprès ? Est- ce qu’il prend plaisir à te laisser patauger dans ce monde qui n’est pas le tien ? Par moment tu as l’impression, surtout quand tu viens dans ces lieux, qu’il se délecte de cette luxure, celle que tu ne peux qu’admirer. Celle qui te fait envie.. tu soupires, essayant de penser à autre chose. Essayant par tous les moyens de te dire qu’il fait son travail, mais une petite voix te dit autre chose. Parce que tu connais ce monde, ces magouilles, ces phrases bateaux… seulement tu ne peux rien faire, tu n’as pas les moyens de te payer un autre avocat. Une chance que celui  là continue de te suivre, un geste amical paraît-il, mais bon.. tu doutes clairement de son honnête. Tu n’as pas d’autre choix que d’attendre et d’espérer, en attendant tu admires ce temple de luxure, ici tu n’entends pas les chiens qui aboient au loin comme dans ton cottage. Ton sourire ne s’estompe pas, tu entends au loin une discussion qui te charme, ça parle de tuple, un mot que tu n’es pas prêt d’entendre au cottage. Oh que non. En partant pour ton rendez-vous, tu as entendu ton voisin, expliquer à ta sœur ce qu’était un ébuard, ce qui t’a fait lever les yeux au ciel. Non tu préfères entendre ce genre de conversation, plus raffiné, plus élégant, plus toi. Ici les nanoparticules sentent bon la richesse, l’élégance. Malgré tout tes pas s’avancent vers la sortie, tristesse qui s’élance dans ton corps. Parce que tu n’as pas envie de quitter ses lieux, que tu te sens à ta place parmi ces gens. Une petite voix te ramène à la réalité, tu te stoppes, cherchant d’où venait cette voix, un pas à droite, une petite silhouette mains sur les hanches, voix qui s’acharnent sur le téléphone. Sourire qui ne s’estompe pas, tu t’amuses de cette situation. Pas d’hésitation tu te rends vers elle, gardant ton allure. Oceana est comme le magnifique glaçage sur un succulent dessert, la cerise sur le gâteau. La touche exquise sur cette après-midi. Tellement de terme pour définir la satisfaction en toi de la trouver ici. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu prends plaisir à la voir ici, peut-être parce que tu es chez toi ici, ton milieu, l'inverse d'elle. Tu te demandes ce qu’elle fait là, parce que ce n’est pas son habitude de traîner dans le coin. Tu le sais car depuis le temps que vous travaillez ensemble, tu as compris que cet univers n’est guère le sien. « Well, well, qui vois-je ? Ma chère patronne ici, ne serait-elle pas perdue ? » ton sourire ne quitte pas ton visage, tu es bien trop heureux de cette situation, même si elle est de mauvaise humeur. Tous les traits de son visage l’indiquent, mais tu t’en fiches. Son regard qui se porte sur le tien, loin de te douter du pourquoi elle est là et surtout de ce qui vous attend.. pour l’instant tu savoures l’instant plus qu’autre chose.
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· Re: follow you follow me (oceana) Mar 12 Avr - 3:11

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Ça fait des heures qu’elle est à la poissonnerie, Oceana.
Depuis les petites heures du matin, bien avant que son réveil sonne, bien avant de voir le lever du soleil. D’abord, son plan était de rester sous la chaleur de la couverture, de profiter de la chaleur qui s’émane de son fiancé, mais à force de constamment tourner à droite et à gauche et de ne pas savoir quelle position est la plus confortable pour lui permettre de se rendormir et se réveiller à une heure normale. Mais force est de constater que cela n’est pas arrivé ; qu’elle n’arriverait pas à retrouver les bras de Morphée alors Oceana s’est lentement retirée de ce lit chaud, marchant sur la pointe des pieds, attrapant les premiers morceaux de vêtements qui traînent sur la chaise de la chambre. Se moque royalement que ce sont les mêmes vêtements que la veille, se moque s’ils sentent la poissonnerie. Tout ça, Oceana s’en moque car la sirène est habituée à cette odeur et en vérité, elle ne s’est jamais plainte de sentir ainsi. Peut-être trop habituée par le fait que celle-ci règne dans l’air depuis son enfance. Quant aux autres, Oceana s’en fout également. Tant pis pour eux qu’elle se dit au fond. Et sur la pointe des pieds, Oceana a quitté l’appartement partagé avec Flynn, celui où les nuages gris traînent toujours au-dessus de leurs têtes, où les conversations se font de plus en plus rares, où les voix ne s’élèvent plus autant qu’auparavant maintenant.
Par habitude, Oceana prend le chemin jusqu’à la marina où elle s’installe sur un banc et son regard se porte sur les bateaux présents, ce n’est pas la même chose que regarder l’horizon, mais pour le moment, ça ira car Oceana commence à se calmer et détendre. Juste être présente dans le moment présent semble lui suffire pour le moment. Elle reste des heures sur ce banc, commence à voir le va-et-vient des pêcheurs, les bateaux partir — offre des sourires et quelques brides de conversation aux visages qu’elle reconnaît. Puis l’alarme lui indiquant de se réveiller en temps normal la sort de de ses rêveries, prend la décision d’aller préparer du café maintenant, bien trop à l’avance dans ses tâches régulières, mais Oceana a besoin d’une tasse de café qui n’est pas… exceptionnel. Et la journée débute ; sa mère arrive, les quelques clients réguliers, les quelques fournisseurs réguliers. La journée défile jusqu’à la notification qui s’affiche sur son téléphone qui lui indique un rendez-vous à l’hôtel Davis. Un oubli complet de sa part ; un rendez-vous pris qui remonte à quelques mois maintenant. Rapidement, Oceana hésite à annuler le rendez-vous, mais décide de ne pas le faire et embrasse rapidement sa mère sur la joue lui indiquant qu’elle doit partir maintenant.
Dans ces lieux, la sirène ne se sent pas à sa place comme si elle n’y appartenait pas et c’est peut-être le cas, elle n’y appartient pas. C’est beaucoup trop classe pour Oceana, beaucoup trop fancy et elle fait tache avec des vêtements usés sur le corps, des vêtements qui ne possèdent pas une odeur merveilleuse. Oceana fronce les sourcils et ne peut empêcher le soupir d’exaspération sortir de sa bouche. Exactement ce dont elle a besoin aujourd’hui. Croiser un employé de la poissonnerie et l’endurer. « Moi perdue ? Jamais de la vie. » Ce n’est même pas un mensonge, c’est la vérité. Oceana n’est pas perdue, elle ne se perd jamais dans sa ville natale, connaît tous les petits recoins par cœur maintenant. Mais surtout, elle est ici parce que c’était programmée dans son agenda depuis des semaines, des mois même, maintenant. « La question est plutôt qu’est-ce que toi tu fais ici. Tu te sens nostalgique du temps où tu appartenais à ce monde ? » Elle frappe et elle frappe fort. Là où ça peut faire mal.
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· Re: follow you follow me (oceana) Ven 6 Mai - 10:53



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mars 2022 — w/@Oceana Brown

Aujourd’hui c’est un bon jour, tu te sens bien, tu te sens presque renaître. Être dans ces lieux te procurent tellement de plaisir, un sentiment que tu ne pourrais expliquer. Tu te sens à ta place parmi eux, tu aimes entendre ces discussions distingués. Voir ces sourires en coin, ces regards qui se portent sur toi. Porter ton dernier costume de luxe, vestige de ton passé. Oui tu te sens bien, très bien même. Au fond, tu sais que tout ceci n’est que de courte durée, que tu vas devoir retourner dans le ‘vrai’ monde, celui auquel tu appartiens désormais.. grimaçant rien qu’en y songeant. Toi qui avait tout, toi qui a réussi, toi qui était en haut.. surplombant ces gens là.. tu es devenu un de ces gens là à présent.. soufflant, une main dans une poche, tu continues à avancer. Retardement le moment, celui de quitter ce lieu de prestige. Ce lieu qui est tien. Une silhouette que tu reconnais au loin, un sourire qui s’allonge sur ton visage. Surpris de la trouver ici, l’envie de taquiner, d’en savoir plus. Jour de repos pour toi. Tu ne perds pas ton sourire à sa remarque, elle ne perd pas le nord. Elle adore te remettre à ta place, elle s’en moque de qui tu étais, elle agit comme bon lui semble. Ça te plaît un peu, l’adversité qui règne dans son regard, ce que tu ressens. « Je pourrais te dire oui, mais j’avais un rendez-vous et puis dans le fond nous savons tous les deux que j’appartiens toujours à ce monde, bien plus que toi. » que tu lui rétorques. C’est petit, mais c’est vrai, vous le savez tous les deux, que vous venez de deux mondes bien différents. Deux façons de pensées bien à l’opposé, comme vos habitudes. Oceana c’est la douceur, la patience, l’authenticité, l’opposé de toi qui n’est absolument rien de tout ça. Authentique ne fait pas partie de ton vocabulaire, depuis ton plus jeune âge tu cherches à te changer, à te façonner à ton image. Et non celle que le patriarche veut pour toi. Lui cet homme puissant qui a fait les mauvais choix et qui a causé ta perte. Haine qui grandit en y songeant. Tu souffles intérieurement, ce n’est pas le moment. « Je dois bien reconnaître que c’est le dernier endroit ou j’aurais imaginé te croiser un jour, » Oui, elle a compris : tu es surpris de la trouver dans ces lieux. Edwin, tu ne connais que vanité et mesquinerie, pourquoi continuer ? Tu ne sais, c’est plus fort que toi. Tu t’apprêtes à continuer, l’empêchant de t’en balancer une, mais une voix au loin te fait taire d’un coup. Surpris par cette intonation, cette voix surtout. Tu te retournes, ne comprenant pas pourquoi quelqu’un vient vous déranger. Ce n’est pas le moment que tu as envie de lui dire, mais elle vous regarde tour à tour, tu es largué. « Enfin vous voilà, je suis désolée pour le retard. Vous êtes adorables, j’ai hâte de vous présentez le menu que le chef a préparé pour le repas. » un sourcil qui s’arque, tu regardes Oceana, ne comprenant pas tout. « Mlle Brown, je suis ravie d’enfin rencontré votre fiancé, » sourire qui s’agrandit, tout s’éclaire dans ta tête. « je suis tout autant ravie de faire votre connaissance, ma chère Oceana m’a tellement parlé de vous, en bien je vous rassure, que j’ai l’impression de tout savoir de vous. » Sourire de circonstance. Jouer et séduire les gens tu sais faire, « vous me suivez, » qu’elle continue dans sa lancée, tu regardes Oceana, amusé par la situation, « On y va ma douce ? J’ai hâte de goûter à tous ses délicieux mets. » Oh oui tu prends plaisir à cette situation, sûrement pas elle, mais tu t’en moques, tu vas pouvoir manger à l’œil. Bon tu risques de t’en prendre une à la fin de la journée, mais bon ça vaut bien un repas.
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· Re: follow you follow me (oceana) Dim 29 Mai - 15:40

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w/ @edwin goldstein
La sirène connait cet endroit seulement par le nom. Elle sait aussi que la poissonnerie de sa famille a déjà fourni des poissons pour la cuisine. Mais jamais n’est-elle venue passer une journée dans ces lieux bien trop immaculés à son goût. Oceana sait très bien que ce ne sera jamais son premier endroit où se rendre pour décompresser ou pour d’autres raisons. Elle sait qu’elle fait tache parmi les autres personnes et elle sent parfois les regards se poser sur elle. Pour son habit, peut-être pour l’odeur possible de poissons qui se dégagent d’elle. Peut-être pour d’autres raisons ; elle ne sait pas et ne veut pas savoir.
Edwin apparaît dans son champ de vision, elle pousse un long soupir qui fait ressentir son agacement. « Réellement ? Sont-ils au courant de ton nouvel emploi en tant que simple caissier dans une poissonnerie qui est sur le point de s’écrouler ? » La fatigue est maître d’elle maintenant et son ton n’est pas des plus agréables aujourd’hui parce qu’elle entend cette voix qui lui appartient aux teintes de sarcasme et un peu trop méchante à son goût. Oceana n’avait pas besoin de cela aujourd’hui, elle n’avait pas besoin que son chemin croise celui d’Edwin — déjà doit-elle l’endurer à la boutique, Oceana préfère ne pas avoir à supporter sa présence en dehors de cette même boutique. Ça lui suffit amplement. « C’est ce que je pensais. » Qu’elle ajoute sans une pointe de scrupules dans la voix.
Mais Edwin a raison. Il appartient à ce monde bien plus qu’elle. Il appartiendra toujours à ce monde qui lui semble si étrange, si différent du sien dont Oceana n’essaie pas d’appartenir au fond. Avec ces gens qui se pavanent sous une pluie de richesse ; qui n’ont pas besoin de se demander demain s’ils ont l’argent nécessaire pour payer leurs factures. Parce que parmi eux, Oceana est certaine d’être la seule prête à se salir les mains s’il le faut, elle le fait déjà sur une base régulière, parmi eux, elle est la seule qui ne porte pas des vêtements hors de prix, vêtue de vêtements utilisés et réutilisés jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible de les porter. Mais ça lui va à la sirène de ne pas être de ce monde, ça lui convient. Elle n’en veut pas de ce monde avec cette fausse perfection, ces faux semblants. « J’espère aussi que ce soit la dernière fois qu’on me voit dans un lieu comme ça. » Une fois, ça lui suffit à Oceana. Elle regrette même d’avoir pris le rendez-vous maintenant parce que ça n’a jamais été dans son plan de se marier dans un lieu comme celui-là, mais Flynn, lui a dit qu’ils ne perdaient rien à voir les options disponibles.
Elle sait, néanmoins, que cela n’arrivera pas. Mariage ou pas. Il est hors de question qu’elle se marie dans un lieu comme celui-là. Puis il y a cette voix, longtemps entendu au téléphone, jamais en personne, qu’elle reconnaît Oceana. Après tant de temps, elle a enfin la chance de mettre un visage sur cette voix particulière. Une voix bien trop enjouée qui ne semble pas avoir lu la situation. « Il n’y a pas de problème. » Se sent bête de ne pas avoir rebondit sur le vous êtes adorables sachant qu’elle parle d’Edwin et elle. Se sent bête de lui avoir pardonné ce retard tout en la maudissant parce qu’au fond, Oceana aurait peut-être préféré que cette dégustation ne se déroule pas. Peut-être attendait-elle qu’une porte s’ouvre quelque part lui permettant de s’enfuir. Elle fronce les sourcils lorsque la voix parle une nouvelle fois et là, Oceana est prête à rebondir et corriger la situation. La bouche ouverte, elle est sur le point de corriger la dame, mais l’herbe se coupe sous ses pieds lorsque la voix d’Edwin se fait entendre dans ses oreilles. Sous le choc, la sirène ne sait plus quoi faire ; ne sait plus ce qu’elle était sur le point de dire, les mots semblent s’être évaporés de sa tête. « À quoi tu joues Edwin ? T’as besoin tant d’attention que tu te dois prétendre être mon fiancé ? » Qu’elle lui demande en le prenant par le bras pour le stopper le temps qu’il lui donne des explications. Il y a tout de même cette pensée dans sa tête qui lui dit que c’est peut-être mieux ainsi, qu’admettre que son vrai fiancé n’est pas présent pour une raison quelconque. « Je te jure Edwin que si c’est un moyen de me faire chier plus tard, tu vas le regretter. » Et elle est sérieuse sur ce détail. Très sérieuse. Mais elle avance, essaie tout de même de rattraper la dame.
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· Re: follow you follow me (oceana) Lun 13 Juin - 12:51



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mars 2022 — w/@Oceana Brown

Le jeu te plaît, qu’importe l’enjeu, tu aimes jouer et pour gagner. Parce qu’il n’y a pas d’autres solutions à tes yeux que la gagne. Jouer est un verbe que tu utilises au quotidien. Tu as pris habitude de jouer avec les gens, te servir d’eux pour obtenir ce que tu désires plus que tout. Alors oui tu aimes jouer et là tu te sens revivre. Trouver ta ‘chef’ dans ces lieux est déjà un miracle à tes yeux. Elle ici. Elle dans ton monde. Enfin rectification : était ton monde. Tu as dû mal à te dire que tu ne fais plus partie de ces gens, même si rien n’a changé dans ton apparence, dans ta façon de parler. Le reste en revanche.. hélas non tu n’as rien dit sur ton nouveau métier, tu n’as pas retenu le sous entendu que tu peux aisément perdre cet emploi. Un emploi dont tu as grandement besoin, ta ressource financière pour quitter cette ville. Pour refaire ta vie, mieux : ta réputation. Tu as besoin de cette paye, aussi maigre soit-elle. Non tu n’as rien dit et non tu ne diras rien. La honte habite ton être lorsqu’il s’agit de dire ta situation. Seulement tu es ici pour ça, tu avais rendez-vous avec ton avocat. Tu as besoin que les choses avancent, qu’ils comprennent que tu n’es pas de mèche avec les combines de ton père. Que cet argent est le tien, que tu l’as ‘durement’ gagner, qu’il t’appartient. Sauf que pour l’heure, les autorités supérieurs ne veulent rien savoir. Tu es complice. Complice d’un être que tu méprises, quel ironie. Alors tu préfères mettre cela sous silence et jouer. Parce que la blonde t’offre une chance de t’amuser. Mieux encore : de vivre ton ancienne vie. De manger des plats qui te font saliver rien qu’en y songeant. Tu y vois là un moyen de continuer cette merveilleuse journée. Alors bien sûr y a un hic à tout cela, la présence d’Oceana, parce qu’entre vous ce n’est pas l’amour fou. Tu n’es pas le fameux fiancé et tu ne songes pas un instant à lui. Parce qu’il est perdant dans l’histoire. Qui n’est à l’heure pour une dégustation ? Surtout dans ces lieux ? Un pauvre idiot, voilà ce que tu songes. Là tu penses à toi, à ta petite personne, comme toujours. Ton estomac avide de ces délicieux mets, tu l’embarques dans ton jeu, un délire pour elle. Ce qu’elle te fait comprendre, te stoppant un instant dans cette course. Ton regard se plongeant dans le sien, sentant l’agacement dans sa voix. Tu continues de sourire, tel un amoureux transit. Parce que c’est le rôle que tu vas jouer aujourd’hui. Ne laissant rien paraître. « Je joue le rôle de ton cher et tendre, d’ailleurs pourquoi n’est-il pas là ? Des problèmes au paradis ? D’ailleurs je ne savais pas que tu étais fiancée, mes félicitations. » que tu lui rétorques, gardant un sourire. Parce qu’un couple amoureux ne doit pas se disputer. « Je désire juste passer un bon moment, parole de Scout. » tu n’as jamais été scout, mais tu sais utiliser les mots qu’il faut. « Qu’est-ce que tu as à perdre ? Hormis passer un bon moment, tu vas voir je peux être vraiment charmant et puis tu vas manger de délicieux mets. » que tu ajoutes, la gardant près de toi et reprenant le pas. Elle ne semble pas dire non que tu songes car elle n’a pas pris ses jambes à son cou. La pièce est magnifique et tu te sens revivre. Tu te sens toi. Renaître. Des odeurs qui affluent de partout, ton ventre trépignant à l’idée de déguster tout ceci. « le chef vous a fait un assortiment de plats, pour que vous puissiez voir le menu. Vous avez un thème ? » ton regard qui finit par se poser sur cette dame, bien trop enjouée à ton goût. Un thème ? Pardon ? Tu regardes la petite blonde à tes côtés, parce que normalement c’est la mariée qui est censée savoir ce genre de chose. Enfin tu présumes. Ne perdant pas ton sourire, bien trop heureux d’être là. Savourant cette situation, parce que oui dans le fond tu prends ton pied. Sauf que tu sais qu’elle te le fera payer très chère si tu oses l’emmerder avec toute cette histoire. Ta place est en jeu, mais pour l’heure, tu contemples cette pièce, ce luxe. Bon sang que tout ceci t’avait manqué !
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· Re: follow you follow me (oceana) Dim 10 Juil - 15:55

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w/ @edwin goldstein
Ce n’est pas son monde à Oceana.
Elle se sent comme une étrangère qui ne possède pas sa place parmi ces gens qui marchent sans réel but précis. Comme s’ils avaient tout le temps du monde, comme s’ils étaient libres de prendre tout le temps possible pour exécuter une seule tâche, sans se soucier de quoi que ce soit. Oceana est la tâche parmi eux, celle qui ne peut pas se permettre de prendre son temps, celle qui a des préoccupations des gens ordinaires. Elle ne se rappelle plus trop pourquoi, avec Flynn, ils se sont intéressés à cet endroit pour leur mariage parce que cela n’a jamais été dans ses plans ni même dans ses rêves. Parce que Flynn et elle, ils ne sont pas de ce monde et tout est beaucoup trop impeccable à son goût. Mais elle a flanché à la demande de son fiancé, elle a accepté un rendez-vous pour une dégustation en sachant, au fin fond de son esprit, que ça n’arrivera jamais. Oceana se braque le moment où il mentionne son fiancé et son absence qui l’agace ; a encore cette lueur d’espoir qu’il apparaîtra dans son champ de vision prochainement, permettant ainsi à Edwin de retourner à sa nouvelle vie. « Ça ne te regarde pas la raison du pourquoi il n’est pas là, Edwin. J’imagine que tu dois bien te douter que les gens normaux ont des vies en dehors de la luxure, mais cela doit être un concept que tu apprends encore aujourd’hui, ce qui serait normal considérant ce que tu vis. » Ce n’est pas dans ses habitudes à Oceana de se moquer continuellement d’une personne — elle n’est pas cette personne qui apprécie remettre une bonne dose de réalité au visage de la personne, mais Edwin semble être le seul en mesure de faire sortir de côté d’elle qui est souvent endormie. Elle constate également qu’elle ne prend pas une seconde pour le remercier parce qu’au fond, Oceana n’en voit pas la peine ; qu’il soit au courant ou pas de ses fiançailles, cela ne le concerne pas et ce n’est pas une information qu’elle s’amuse à divulguer à tout le monde. Il y a une raison pour laquelle la bague de fiançailles est régulière, pourquoi il n’y a pas un diamant sur celle-ci. Justement dans l’optique que le tout reste discret.
Un court moment, elle fronce les sourcils puis elle ricane sarcastiquement quelques secondes. Dans un autre lieu, Oceana est certaine qu’elle se tordrait les boyaux au sol. Parce que ce n’est jamais un bon moment. Pas en sa compagnie. « Un bon moment ? En ta compagnie ? Mais quelle bonne blague, je ne t’ai jamais imaginé être capable de faire une blague. » A encore en mémoire sa première journée à la poissonnerie, à cet agacement qu’elle ressent à toutes les fois qu’il ouvre la bouche pour parler. Aux frissons qu’elle peut ressentir parcourir sa colonne vertébrale à toutes les fois qu’il se trouve dans les parages comme s’il était une malédiction, comme si le simple fait de mentionner son prénom le convoquait à apparaître soudainement. « Je m’en fous de manger des mets délicieux, mon mariage ne se passera jamais ici. » Lui indique-t-elle avant de voir apparaître la dame de tout à l’heure. Elle commence à regretter d’avoir accepté, mais surtout d’avoir oublié ce rendez-vous l’empêchant ainsi de l’annuler ou même le céduler à une autre date. Parce que tout est en arrêt pour le moment. Rien n’est certain concernant ses fiançailles. Pourtant, Oceana ne se voit pas tourner les talons et partir, elle ne s’entend pas corriger afin de laisser savoir à la dame que ce n’est pas son fiancé. « Oh chéri, tu ne te rappelles pas du thème choisi ? » Elle-même surprise de s’entendre dire ces paroles. Peut-être qu’au fond, Oceana prend plaisir à rendre sa vie difficile. « On pensait à un thème aquatique. Par exemple, des fruits de mers et tout ça, mon fiancé ici présent adoooooore cela. » Au contraire d’Edwin, Oceana n’est pas impressionnée par la salle ni par la luxure qui s’en dégage. Au contraire de lui, ça ne lui donne pas envie d’y passer une soirée.
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· Re: follow you follow me (oceana) Dim 17 Juil - 18:45



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Est-ce que tu prends plaisir à toute cette mascarade ? Absolument. C’est mal de jouer avec les gens. C’est mal de s’en amuser. De se plaire dans ce jeu, mais c’est plus fort que toi. Tu y trouves du plaisir, de la joie dans tout cela. Là où les gens se noient, toi tu vis. Tu vis pour ce genre de chose et tu vois l’étincelle au fond de ses iris. Ça lui plaît de te répondre, de te remettre à ta place. Tu aimes la lueur que tu vois dans son regard. Tu ne peux pas t’empêcher de jouer aussi, elle a ce truc. Ce truc qui t’anime. Tu sais que tu devrais rester à ta place car après tout, c’est elle qui gère les commandes et un brin ta vie. Parce que si elle décide de te virer, tu n’as plus rien. Juste tes iris pour pleurer et clairement ce n’est pas digne de toi. Tu pourrais pleurer sur ta vie, te remettre en question encore et toujours, mais non. Non tu n’es pas de ceux là, tu n’es pas fait pour t’apitoyer sur ton sort. Tu es fait pour rebondir, conquérir, obtenir ce que tu désires. Même au plus bas, tu rêves de grandeur, de luxure, de ce monde. Ce monde qui est le tien, tu te sens à ta place ici, alors bien sûr tu grappilles des minutes. Quand bien même ça lui déplaît, qu’elle s’en moque, que ça lui déplaise, tu en as besoin. Tu as grandement besoin de te sentir à ta place et non dans un trou à raz. Tu détestes ce que la vie te fait endurer, devenir. Tu rêves de retourner à ta place et pour ça, pour ça tu dois respecter certaines limites, règles. Être indulgent, ce qui clairement ne fait pas partie de ton vocabulaire. Là, tu devrais reculer, ne pas dépasser les limites, mais non. Non tu ne résistes pas à l’enjeu, à cette envie de manger un met délicieux, à en découvrir un peu plus sur elle. Par exemple, tu n’aurais jamais imaginé un seul instant qu’elle puisse être fiancé. D’abord parce que l’amour ça te file la nausée et qu’ensuite sa vie n’a guère d’importance à tes yeux. Alors pourquoi cette mascarade ? Bonne question. Juste le jeu, rien que le jeu. Gardant ton sourire, tu savoures cette joute verbale qui se passe entre vous. Autant dans les mots que dans le regard. « Je te remercie pour le compliment, effectivement tu n’as pas tort. Il y a encore certains attraits de ce mode de vie que je ne comprends guère, mais vois-tu je sais que si j’avais une charmante fiancée comme toi, je la laisserais pas en plan. » tu te délectes de la situation, tel un vautour sur sa proie. C’est mal de jouer ainsi, mais c’est plus fort que toi. Est-ce que tu penses tes mots ? Oui et non, ce qui est vrai, c’est que si un jour tu devais te fiancer, ce qui n’arrivera jamais soyons clair, tu ne laisserais pas ta fiancée en plan, qu’importe ce que tu fais. Un savoir que ta défunte mère t’a enseigné, une règle qui est resté graver en toi, malgré les aléas de la vie. Allez savoir pourquoi tu songes à tout ça, maintenant, elle réveille en toi des vieux démons, que tu chasses aussitôt. Maudits sentiments. Tes yeux s’écarquillent à sa remarque, au thème qu’elle ‘impose’, tu ne sais que dire. Te mordant la lèvre pour t’empêcher de rire. Parce qu’elle se prend à ce foutu jeu et ça te plaît. « Oh ma sirène, tu me connais siii bien, » accentuant sur le si, tu plonges ton regard dans le sien, attrapant sa main. « J’ai de la chance d’avoir une femme comme toi au quotidien, mais effectivement notre thème sera le monde aquatique car c’est là que tout a commencé entre nous.. » jouant parfaitement ton rôle, celui de l’amoureux transit. « Je voudrais savoir ce que vous pouvez nous proposer en raccord avec ceci, il faut savoir que ma sirène ici présente adore les surprises. Je dirais même plus, elle aime l’impossible, la preuve elle m’a choisie. » grand sourire de circonstance, tu ne la lâches pas, gardant son bras près du tien. « Et il faut savoir que je ne suis pas une proie facile, mais elle a eu les bons appâts et me voilà, » tu vois au regard de la dame, qu’elle s’émerveille de tes mots. Crédule qu’elle est. Très bon acteur que tu es.!
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· Re: follow you follow me (oceana) Dim 14 Aoû - 17:10

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C’est plus fort que la sirène, de rigoler à la simple mention qu’un jour, Edwin se retrouve avec une fiancée. L’image est dans sa tête et ça lui donne bien envie de se tordre les boyaux et de rire jusqu’à s’en rouler au sol. Pourquoi ? Oceana n’en sait trop rien. Elle trouve simplement l’image comique dans sa tête. Peut-être parce que Edwin est loin de présenter cette image d’être l’homme le plus affectueux et attentionné de la planète Terre. « Bah... déjà faudrait que ta fiancée soit en mesure t’endurer ton côté égocentrique et ton besoin absolu de perfection. » Au passage, elle l’insulte sans ressentir une once de regret en elle. Elle l’insulte parce que c’est tout ce qu’il représente à ses yeux. Un homme qui ne voit pas plus loin que son propre nez, un homme qui a chuté et qui tente coûte que coûte de retrouver un certain statut. Un homme qui ne se préoccupe de personne autre que lui. Parfois, lorsqu’elle le regarde et l’entend parler, Oceana se demande si ce dernier possède un cœur ou si ce dernier est fait de glace ou tout simplement inexistant. « Le jour où j’entends qu’une femme a accepté de t’épouser, je crois que je vais m’acheter une loterie quelque part parce que ce sera un véritable miracle. » Et Oceana continue sur cette route qu’est le sarcasme déguisé en insulte. Elle doit bien lui donner ça à Edwin, penser être éventuellement le fiancé parfait qui ne laissera jamais en plan sa fiancée alors que la réalité est que les gens ont parfois des imprévus. C’est ce qu’elle espère arrive à son fiancé à elle ; qu’il a un imprévu et qu’il n’est pas ici pour une autre raison comme par exemple, ne pas avoir envie de venir et jouer la comédie pour quelques heures après s’être fait dire par sa fiancée qu’il y a des doutes dans l’air.
Pourtant, la sirène se voit tout de même embarquer dans ce petit jeu qu’Edwin a mis en place. Elle se voit accepter sans réellement accepter de passer les prochaines heures en sa compagnie, prétendre face à la dame qu’il est son fiancé alors que jamais de la vie, elle accepterait d’être mariée à un homme comme lui. Elle sursaute même en sentant Edwin lui prendre la main et sa première réaction est de retirer celle-ci de la sienne, mais elle ne le fait pas. Elle ne sait pas pourquoi, elle ne le fait pas. Sûrement parce que le but est de jouer la comédie et que le simple fait de retirer sa main signifie qu’ils ne sont pas réellement fiancés. Grince des dents lorsqu’il l’appelle ma sirène, a cette envie de lever les yeux au ciel. « Tu t’en souviens de notre première rencontre cher fiancé ? » Cher fiancé, c’est suspect comme surnom ; mais ne peut pas se résoudre à lui donner un surnom affectif. Oceana essaie d’offrir un sourire véritable à la dame en charge, mais elle n’est pas certaine si cela fonctionne. Elle offre néanmoins un sourire sarcastique à Edwin. « Alors, les surprises ne sont pas véritablement ma tasse de thé. Je préfère savoir à l’avance ce qui m’attend et je préférerais éviter les surprises à notre mariage. Mais comme mon cher fiancé vient de le dire, l’impossible n’est pas impossible surtout lorsqu’on sait qu’il a accepté de faire de moi sa fiancée. » N’arrive pas à croire que ces mots sont sortis de sa bouche à elle. Qu’elle a osé dire ces mots qui ne sont pas vrais. Elle s’impressionne Oceana avec cette possibilité de mentir facilement. Ou plutôt de jouer la comédie avec une facilité qui lui vient naturellement, il semble. Peut-être ça aide d’avoir un menteur professionnel à ses côtés. « Le mariage est comme la pêche. Il suffit d’être patient et un jour, on attrape le plus gros poisson du jour. C’est ce que j’ai fait. J’ai été patiente. » Subtilement (ou pas), Oceana réalise qu’elle le compare à un poisson. « Mais il faut dire que si je n’avais pas donné des petits indices ici et là, la question n’aurait jamais été posé. Voyez-vous, Edwin ici présent, à quelques réserves par rapport au mariage. » Ajoute-t-elle, cette fois en offrant son plus beau sourire à Edwin et la dame.
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· Re: follow you follow me (oceana) Dim 21 Aoû - 18:01



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Le mariage, une convention à laquelle tu ne crois pas. Une institution pour beaucoup, toi tu as toujours pensé que tu passerais ta vie seul. Cela ne veut pas que tu seras mal accompagné ou dépressif, non juste seul avec toi. Parce que tu te suffis amplement et elle l’a parfaitement compris. Les mots qu’elle emploie pour te définir résonnent dans ta tête. Oui, tu es imbus de toi, tu ne l’as jamais caché. Est-ce un mal ? Pas à tes yeux. Tu ne dirais pas que tu t’aimes, mais que tu te préfères à tellement de personne sur cette planète terre. Tu t’es fermé aux gens, tu es mieux sans eux, assumant ce choix. Parce que c’est plus facile à ainsi, cela fait des années à présent que tu t’es coupé des gens sur le plan sentimental. L’affection n’a jamais été ta première qualité, ta mère aimait te prendre dans ses bras, te cajoler. Ta mâchoire se contracte en songeant à ce souvenir, à elle. Parce que tu penses jamais à ta mère. Pourquoi là ? Pourquoi maintenant ? Tu ne sais pas. Tu sais juste qu’elle aurait aimé Oceana, ça tu en es sûr. Elle aurait aimé son tempérament et sa façon de te remettre en place. Petit tu adorais passer du temps avec elle, la regarder se préparer, lever les yeux au ciel aux réflexions de ton père. Ils étaient différents, sur bien des points, pourtant tu voyais son regard, elle l’aimait. Tu ne sais pourquoi elle l’aimait, mais c’est vrai. Vous avez été des enfants de l’amour, drôle d’idée à tes yeux, mais c’est le cas. Ta jumelle a hérédité de toutes ses qualités, à l’inverse de toi. Toi, tu t’es confortablement installé dans les costumes de ton père, jouant le jeu, comédie qui t’a vite rattrapé. Ce père que tu détestes au plus au point est pourtant celui à qui tu ressembles le plus. Une partie de toi te déteste pour ça, mais c’est un fait que tu ne peux nier. Tu secoues ta tête un instant, revenant à la réalité, à cette mascarade. À ce jeu que vous jouez, prendre un masque, ça tu sais faire. Tu sais jouer le jeu. Paraître pour le gendre idéal, un rôle que tu connais et maîtrises bien. Jouer le petit saint, alors que tu es le diable sur patte. Un rôle taillé sur mesure pour toi.
Sourire qui s’étire, elle ne perd pas le change. Elle sait y faire. Va-t-elle y croire ? Bonne question. Pour l’instant, ta partenaire de jeu se révèle piètre comédienne, mais tu sais qu’elle est capable de mieux. Suffit de la pousser un peu. « Comment l’oublier, tu étais si .. énigmatique, un brin autoritaire, mais c’est un trait de ta personnalité que j’adore. Tu sais ce que tu veux ! » grand sourire de circonstance. Tu donnes le change, comme toujours. Le regard de cette femme sur vous change, elle semble émue. Ça te file la nausée, mais ça veut dire que tu joues bien le jeu. Inconsciemment tu prends note de ce qu’elle te dit, allez savoir pourquoi, ça peut te servir pour l’avenir. Grimace qui ne demande qu’à sortir à la comparaison qu’elle ose faire de toi. Toi un poisson et puis quoi encore ? Oui, elle joue le jeu. Elle se montre convainque et ça t’amuse. Ta main dans la sienne, tu la blottis contre toi, « et tu as fait de moi l’homme le plus chanceux de la terre en disant oui, mais je dois reconnaître que je n’étais pas favorable au mariage. L’engagement, ça n’a jamais été mon fort, faut croire que les films ou chanson disent vrai. Il suffit d’une personne, pour que le monde change, se fut le cas avec ce bout de femme ici présent. » ton doigt s’avance vers son petit nez, tu le touches, adorablement, toujours. Tu reportes ton attention sur cette dame, « vous êtes adorables, je pense que vous vous êtes bien trouvés. » à qui le dis-tu. Intérieurement tu lèves les yeux au ciel, toi et cette blondinette ? Et puis quoi encore. Elle ne te comprendra jamais. « Une petite question avant tout, est-ce que les parents viendront la prochaine fois ? Je sais que les mères sont toujours impliquées dans les mariages. » ta gorge se serre un instant. Ton poing libre se serre. Que dire ? Tu flanches intérieurement et tu détestes ça. « Je.. je ne pense pas, du moins pour ma part, je.. une minute .. » tu lèves ton doigt pour signaler que tu as besoin de prendre l’air frais. Les laissant en plan. Sans savoir ce qu’il se passe, tu avances vers la fenêtre. C’est la première fois que tu ressens ça, tu as toujours le contrôle. Toujours. Hélas là, tu perds le contrôle, ça te ressemble pas. Tu détestes ça. L’évocation de ta mère, ses souvenirs qui resurgissent, ta sœur que tu as revu y a pas si longtemps. Tout déraille à l’intérieur de toi. Tu souffles un instant. Tu dois te reprendre, ce n’est pas toi. Tu n’es pas comme ça, tu as travaillé sur cet aspect. Ne pas montrer tes failles et pourtant là.. là c’est ce que tu fais et devant des inconnues. Enfin Oceana n’est pas totalement une inconnue. Tu reviens vers elles, doucement, « excusez moi.. nous disions ? Ah oui les parents.. ma mère n’est plus de nôtres. » que tu ajoutes. Cassant un peu l’ambiance, mais au moins c’est dit. « Oh.. je suis désolée, je.. je vais voir si le chef a préparé. » on peut dire que tu as bien cassé l’ambiance car elle prend ses jambes à son cou, vous laissant seuls un instant. Tu en profites pour t’écarter un peu, cherchant de l’eau. Ta gorge est sèche, bien trop à ton goût.
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· Re: follow you follow me (oceana) Sam 3 Sep - 16:37

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Oceana ne sait pas mentir. Ou plutôt, elle se considère comme une personne trop honnête pour jouer l’excellente comédienne devant les yeux d’une autre personne ; elle se considère comme ces personnes qui préfèrent recevoir une bonne dose d’honnêteté, aussi blessante soit-elle, que de mentir et embarquer dans un jeu des plus ridicules. Mais elle se voit, ou plutôt s’entend, à force, embarquer dans cette comédie ridicule qu’Edwin a mis en marche. « Il faut bien te ramener à l’ordre. Tu as tendance à en faire à ta tête lorsque tu le veux, ce qui est souvent d'ailleurs, mais on travaille sur ça toi et moi, n’est-ce pas futur monsieur Brown ? » Mentalement, Oceana se note de lui faire la morale plus tard lorsque les regards ne seront pas sur eux, lorsque toute cette charade sera terminée et qu’il aura ce qu’il désire : une après-midi à prétendre être, à nouveau, le roi du monde. Parce qu’elle n’est pas bête la sirène, elle sait que c’est pour goûter à cette vie d’autrefois, celle qu’il avait tous les jours. Se sentir parmi les siens avant de retourner parmi ces personnes qui ne sont pas assez bien pour lui. Comme Cendrillon, dans le fond. Dès que les douze coups de minuit sonneront, le carrosse se transformera en citrouille et lui redeviendra le Edwin qui bosse dans une poissonnerie. Et Oceana sera là pour assister à la scène, en rigolera sûrement. Voilà ! Elle a, enfin, trouver la raison de sa présence. Pour le voir chuter

Ce qui suit lui donne envie de se libérer de son emprise. D’accord, elle a accepté sa main dans la sienne, de se laisser blottir contre lui, mais de là à lui toucher le nez de cette manière, il y a des limites et il vient de l’atteindre. Avec le plus de subtilité possible, Oceana se décolle de lui, mais conserve tout de même sa main dans la sienne, pour jouer la comédie encore et ne pas éveiller les soupçons. « Ce n’est pas pour rien qu’une bonne majorité des films ont des fins heureuses. Il en faut bien. Puis il faut avouer que j’ai dû le menacer de le quitter s’il ne donnait pas ce que je recherchais. » Le peint comme l’homme difficile, qui n’est pas prêt à se commettre à qui que ce soit. Avant de pouvoir ajouter quoi que ce soit, la dame prend la parole et ce qui suit lui donne envie de prendre la fuite encore plus. Elle et Edwin ? S’être trouvés ? Non. C’est un malheureux hasard s’ils sont sur le même chemin tous les deux. Sa vie allait bien mieux avant qu’il débarque à la boutique. Et on parle des mères. Ne sait pas réellement ce qui se passe parce qu’Edwin semble avoir perdu sa bonne balance. Comme si on venait toucher une corde sensible, s’il en possédait une, à la base. Elle va pour donner une réponse concernant la sienne avant de fermer la bouche et merde ; Oceana en apprend une nouvelle sur lui. Une nouvelle information triste. La dame finit par disparaître après avoir dit des mots que la sirène n’a pas entendu parce que son attention est sur Edwin. « Je ne savais pas que ta mère n’était plus des nôtres. Je suis désolée de le savoir Edwin, sincèrement. » Ce n’est pas une sans-cœur la blonde. Elle sait lorsqu’est le temps de cesser de rigoler. « Tu veux aller prendre de l’air ? » Lui propose-t-elle en s’approchant de lui, sans forcément attendre une réponse de sa part qu’elle le prend par le bras afin de le conduire où l’oxygène est bien mieux. Au fond, Oceana ne lui laisse pas réellement le choix. C’est l’extérieur ou tu étouffes dans cette grande pièce. « Tiens. » Elle lui offre une bouteille d’eau déjà ouverte, se doute qu’il refusera celle-ci parce qu’encore une fois, il doit être trop bien pour partager une bouteille d’eau.
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· Re: follow you follow me (oceana) Dim 11 Sep - 19:29



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mars 2022 — w/@Oceana Brown

Cœur qui se contracte juste à l’évocation de ce mot. Un simple petit mot, un mot que tu as déjà entendu. Trop à ton goût, tu t’es pourtant habitué à l’entendre, au fait qu’il soit évoquer dans une conversation. Seulement là. Là tu sens ton cœur qui se contracte, ta respiration qui se fait différente. L’impression que les murs se rapprochent, vision qui se trouble légèrement. Tu essaies de reprendre le dessus, parce que c’est toi. Parce que tu ne dois pas flancher, cela ne se fait pas. Impossible. Pourtant tu sens ton corps qui demande qu’une chose : partir. Fuir ce mot. Un mot si simple, adorable, banal quand on regarde de plus près. Un mot qui t’arrache le sourire, un mot qui fait souffrir le petit garçon en toi. Depuis ton retour, tout est chamboulé en toi. Des retrouvailles imprévues, des actions que tu n’as pas prémédités. Rien ne se passe comme tu aurais aimé. Tu perds le contrôle, sur tout et cela t’agace. Et là. Là tu sens que tu perds même le contrôle sur ton propre corps. Tu ne comprends plus rien. Des mots sortent. Puis la blonde se rapproche de toi. Plus de comédie, juste la réalité. Fierté qui en prend un coup. Dame qui s’en va. Et d’un claquement de doigt tu te retrouves à l’extérieur. À croire, qu’elle a lu dans tes pensées. Premier réflexe, « Je n’ai guère besoin de ta pitié, » que tu lâches froidement. Parce que tu es ainsi, que tu as un mécanisme de défense, différent des autres. Aussitôt ces mots sortis de ta bouche, tu les regrettes. « Oceana, attends, je suis désolé, vraiment. » plongeant ton regard dans le sien. Tu ne sais pas si, elle allait vraiment te tourner le dos. Après tout, tu comprendrais, tu n’es pas des plus chaleureux et on en peut pas dire que votre relation soit des plus amicales. Pourtant, elle est là. Tu te racles la gorge, bois une gorgée d’eau. « Je n’ai pas l’habitude de… réagir ainsi, je ne comprends pas ce qu’il se passe. » tu cherches un point de vue, un point pour remettre tes pensées dans l’ordre. « J’étais qu’un gosse quand je les ai perdu, » oui, les. Parce qu’il n’y avait pas que ta mère ce jour-là dans cette journée, y avait ton frère aîné. Le prodige de la famille Goldstein, la fierté de ton père. Celui qui brillait, dont les lumières étaient rivées sur lui en permanence. Des lumières qui se sont posées sur toi, par la suite, le détestant presque de ne plus être des votre. Tu hésites un instant, puis finalement tu souffles. « Ils auraient jamais dû être dans cette voiture, ou alors j’aurais dû être à sa place. » tu sens que tu la perds un peu dans ton discours, normal. « Mon frère aîné se trouvait la voiture avec elle, la fierté de mon père. Celui sur qui tous les espoirs étaient fondés. » Celui qui devait être toi, celui qui avait un avenir tout tracé. Celui qu’il a voulu que tu deviennes. Un rôle qui n’était pas fait pour toi, pourtant tu as suivi un de ces chemins. Pas le meilleur. « C’est à partir de là, que je suis… je suis devenu celui que tu as sous les yeux. » Hélas ton deuil tu aurais dû le faire, chose que tu ne désires pas. Cela pourrait être si simple, te permettre de donner une chance aux gens. « Mon père a remis une pression sur moi le jour de l’enterrement et je l’ai détesté à la minute où il a posé sa main sur mon épaule. » Tu dis tout cela en regardant vers l’horizon, parce que tu as honte quelque part de lui dire cela. C’est la première fois que tu te livres à quelqu’un, quelqu’un qui ne connaît pas cette histoire. « Je suis désolé de t’avoir monopolisé, mais… mais je crois que j’avais sincèrement besoin de quitter ce monde l’espace d’un moment. Je sais que ce n’est guère amusant pour toi, tu es libre de partir. Je ne te retiens pas, je ne voudrais pas que ton fiancé te fasse une scène. » tu hausses les épaules. Est-ce que la mascarade prend fin ? Tu n’en sais rien, juste qu’elle est libre de partir. Tu comprendrais que ta présence la dérange. Toi tu bois une nouvelle gorgée, attendant de retrouver tes esprits.
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· Re: follow you follow me (oceana) Jeu 6 Oct - 5:52

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Prise au dépourvu. La situation si légère qui se transforme peu à peu en une situation étrangère, qui lui glisse des mains. N’a plus le contrôle, mais a-t-elle déjà eu le contrôle depuis le début ? Oceana en doute fortement. Parce qu’elle s’est laissé embarquer dans une idée folle. Une idée folle provenant de Edwin Goldstein, le mec qu’elle n’est pas capable de supporter plus de deux minutes d’affilées. Parce que tout se passait bien jusqu’à ce qu’un mot soit prononcé, jusqu’à ce moment fatidique où il y a ce changement d’expression sur les traits d’Edwin, une expression qui lui indique que plus rien ne va. Qu’un bouton a été poussé. Que le vase déborde. Comme si la comédie cessait et qu’ils revenaient tous les deux Terre. Dans cette réalité où elle est une fiancée perdue et lui un homme blessé par le passé. L’air frais lui fait un bien fou à Oceana. Elle avait besoin de se retrouver à l’extérieur aussi. Pour calmer ce feu en elle. Pour calmer ses émotions confuses. Sa colère à l’encontre de son fiancé et son soulagement de ne pas s’être retrouvée seule face à la dame dont le prénom lui échappe encore et encore. À quoi bon retenir un prénom d’une personne qu’elle ne risque pas de recroiser prochainement ? La main tenant la bouteille d’eau ouverte toujours tendue dans sa direction, la sirène patiente que ce dernier la prenne, commence à se dire que cela ne sert à rien.

Bang ; la balle qui vient se percuter contre son armure.
La mâchoire qui se contacte, les poings qui se serrent.
Dans un autre moment, dans une autre situation, Oceana sait qu’elle aurait tourné les talons pour s’en aller. Dans une autre situation, Oceana sait aussi qu’avant de tourner les talons et s’en aller, elle aurait répliqué quelque chose de sanglant. Des mots vils dans sa direction. Elle sait qu’elle n’aurait pas retenu sa langue dans sa poche. « Okay. » À la place, elle choisit d’accepter son poison, sa froideur dans sa direction, sans bouger pour autant. Juste là, à le fixer, silencieuse. Ne rien dire est parfois la solution miracle. De la main disponible, lui indique que ce n’est pas la fin du monde, qu’il n’a pas besoin de lui présenter des excuses. « Les ? » Les sourcils qui se froncent, la sirène est perdue et n’accepte pas de l’être. N’accepte pas non plus le fait de laisser sa curiosité est trop piquée car cette histoire ne la concerne pas. Parce que la réalité est que Edwin n’est pas obligé de lui raconter quoi que ce soit. « Oh. » Maintenant, Oceana comprend. Elle comprend mieux les raisons poussants Edwin être de la manière qu’il est aujourd’hui. La perte de deux membres de sa famille. La pression familiale. Et Oceana sait ce que c’est de perdre un membre de la famille ; elle sait ce que c’est de ne plus avoir une personne présente tous les jours et ne plus l’être du jour au lendemain. Parce que dans la maison de son enfance, son père est toujours présent. Dans la boutique aussi. Sur le bateau, son fantôme hantant les lieux, leur rappelant qu’il sera toujours présent, peu importe le nombre d’années qui passent.

Et si elle écoute les paroles d’Edwin, elle ne peut s’empêcher de penser à son père. Incapable de ne pas le faire. « Je suis désolée pour ta mère et ton frère. Et ton père par la même occasion. Ce n’est pas juste de sa part… de t’avoir mis toute cette pression sur les épaules le jour de l’enterrement, ne te permettant pas de peut-être faire ton deuil correctement. Je suis désolée. » Lui répète encore, espérant qu’il reconnaisse que cette fois, elle parle avec sincérité. Puis elle finit par pousser un soupir, se passant une main dans les cheveux. Son fiancé. Son fameux fiancé. « Il m’a oublié. Non, ce n’est pas vrai. Il n’a pas voulu venir aujourd’hui probablement parce que pour lui ça ne sert plus à rien de préparer le mariage considérant le fait que je lui ai parlé de mes doutes et ce n’était pas si mal. Désagréable, oui, mais c’est parce que tu y prends beaucoup trop plaisir. Alors, moi je dis qu’on en profite encore un peu, on boit quelques coupes de leur meilleur champagne et on part comme si ça n’était pas arrivé. » Peut-être n’a-t-elle pas envie de quitter les lieux dans l’immédiat. Peut-être est-elle confortable avec le fait de ne plus avoir le contrôle.
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· Re: follow you follow me (oceana) Mar 18 Oct - 14:29



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Myocarde qui se serre. Comment tu en es arrivé là ? Toi. Toi, l’homme qui a le contrôle sur tout. Tu aimes avoir le contrôle sur chaque situation, tu aimes gérer tes émotions et par-dessus tout, tu détestes te laisser aller. Tu détestes dire ce que tu ressens. Parler de toi de manière générale, de tes émotions, sentiments. Et pourtant là, là tu sens que ton cœur se compresse. Une émotion enfouie au fond de toi, qui ne demande qu’à sortir. Des paroles que tu laisses flotter dans l’air. Tu ne sais pas trop pourquoi. Pourtant, tu laisses les mots voguer au gré de l’air, de sa présence. Tu te surprends. Ce n’est pas ton genre, te confesser, tu laisses cela aux autres. Pas à toi. Sauf, que là, tu ressens le besoin de les évoquer, de parler d’eux. Eux, qui te manquent. Eux, dont tu ne prononces jamais le prénom. Ton frère. L’aîné sur qui l’entreprise familiale et surtout la pression paternel reposait. Ce héros parti bien trop tôt. Ce frère qui inspirait la sympathie, la confiance, l’élu. L’élu qui s’en est allé bien trop tôt. Celui qui te manque. Celui qui a rejoint le monde obscur, main dans la main avec ta mère, votre mère. Soupire intérieur. Qu’est-ce que, tu te surprends un instant à rêver d’eux. Ce manque que tu ressens au fond de toi. Pourquoi la vie en a décidé autrement ? Pourquoi est-ce qu’il ne t’a pas laissé faire ton deuil. Tellement de questions qui restent en suspend. Jamais de réponse. Parce qu’il y a des questions qui ne poseront jamais. Jamais.

Tu bois une gorgée. Une épaule qui s’affaisse, puis une seconde, sentiment d’un poids en moins. Est-ce que tu te sens mieux ? Tu ne sais pas trop. Pour l’instant, ça va. Tu lui laisses le champ libre. Libre de retourner à ses occupations. Libre de partir. Tu ne la retiens plus. Tu cesses cette comédie, de jouer un jeu qui n’est pas toi. Toi le preux fiancé ? Et puis quoi encore ? Tu n’es pas fait pour cette vie. Ce n’est pas toi. Pourtant, tu ne ressens pas d’animosité. Pas maintenant.

Apaisement mental qui te fait du bien.
Le calme qui précède la tempête.
Parce que ça fait du bien.

« Merci à toi, mais tu n’as pas besoin de… je me suis fait une raison sur ma famille dysfonctionnelle. Un père bien trop autoritaire. Une jeune sœur qui se moque de tout et de rien. Et une jumelle dont j’ignore la moitié de sa vie, et une nièce dont j’ai oublié le prénom. Piètre famille. » tu hausses légèrement les épaules. Piètre tableau que tu donnes de ta famille. Ta famille. Un terme peu élogieux normalement de ta part. Tu n’aimes pas ce terme, ces propos. Est-ce que tu les aimes ? Pas vraiment. Tu fais avec. Tu subis les dire paternel. Tu subis leur présence au cottage. Parce que tu n’as pas le choix. «ça doit être l’inverse pour toi, » que tu lâches, une phrase parmi tant d’autres. Pourquoi ? Pourquoi tu parles de ça. Bien sûr que sa famille est différente de la tienne. Ils sont différents en tout point, c’est sûr. Rien qu’à l’écouter, tu sais que la sienne est plus conventionnelle, plus chaleureuse. Aimante doit être aussi un adjectif pour la définir. Vraiment l’opposé de la tienne. Sourire qui réapparaît sur tes traits. « Je dois dire, que j’aime ton idée. Le champagne ravive toujours tout, et désolé pour lui. Il ne sait pas ce qu’il rate. » parles-tu de ce rendez-vous ou d’elle ? Un peu des deux. Tu as toujours pensé que si un jour tu devais te marier, tu participerais à tout, ou presque. Ce qui est sûr, c’est que tu ne raterais pas une dégustation. « Merci Oceana, » tu es sincère, ce qui est de plus en plus régulier ces derniers temps. « On retourne dans la cage aux lions ? » dis-tu en tendant ton bras. Cette fois tu vas essayer de modérer tes propos et faire en sorte qu’elle s’amuse dans ce jeu.
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· Re: follow you follow me (oceana) Mar 8 Nov - 3:49

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Elle ne sait pas réellement ce qui vient de se passer. Vient-elle de découvrir une autre facette du grand Edwin ? Il semble bien que oui. Une première. Un avancement dans cette nouvelle relation, mais il reste un collègue de travail avant tout. Ils s’apprivoisent toujours tous les deux et elle a fait sa paix avec cela ou plus ou moins parce qu’il y aura toujours les jours où Oceana n’avait pas envie de le côtoyer plus que ça, réellement. Maintenant, elle voit un autre Edwin, un moins coincé, moins prétentieux. Elle a l’impression de le voir réellement humain, capable de ressentir des émotions.

Même si elle ne l’apprécie pas plus qu’il faut Edwin, Oceana reste une personne qui a le cœur sur la main, qui préfère s’assurer du bien d’autrui que de les laisser dans un moment difficile. Elle n’a pas été élevée de cette manière, au fond parce qu’on lui a toujours répété qu’il était toujours primordial de venir en aide aux autres. De ne pas les laisser abandonner comme ça, dans un moment où ils ont besoin d’une personne alors même si Edwin lui aurait dit qu’il a besoin d’être seul, Oceana serait restée comme elle reste malgré sa tentative de la repousser. Elle pousse un soupir, se passant une main dans les cheveux et renifle. Oceana a envie de rire à ces mots, mais elle se retient pour ne pas le faire. — Pas vraiment. Une famille aussi dysfonctionnelle que la sienne, mais à un autre niveau certainement. — On ne se parle pas beaucoup à la maison, on parle de ce qui compte, mais ce qui fait mal, on n’en parle pas alors le décès en mer de mon père, c’est devenu un sujet tabou parce que sinon, on a de la difficulté à remonter la pente après l’avoir fait. On ne parle pas de sa date de décès, de son anniversaire. Je pense être la seule à toujours lui parler… On est là pour maintenir la poissonnerie à flot et c’est tout, c’est tout ce qui importe depuis sa mort. Lui avoue-t-elle finalement, sans le regarder. Ce ne sont plus les larmes qui viennent aux coins de ses yeux lorsqu’elle parle de son père, de sa disparition en mer, de sa noyade et finalement de ce jour où il a été retrouvé sans une once de vie en lui. Ce qui lui donne envie de pleurer, ce sont les souvenirs qu’ils ont eus tous les deux avant ce fameux jour, ce sont toutes les étapes de sa vie où il ne sera jamais présent pour y assister de ses propres yeux. Comme par exemple, être présent pour la reconduire jusqu’à Flynn, le jour où ils se marient. Si vous vous mariez un jour lui rappelle une voix quelque part, lui rappelant son abandon en ce jour. Finalement, elle lui offre un sourire. — Arf, ne t’en fais pas pour lui. Je comprends ses raisons de toute manière, c’est de ma faute aussi donc bon normal qu’il n’ait pas ressenti le besoin de se présenter aujourd’hui. Elle hausse des épaules avec une moue sur les lèvres. Un jour, elle aura une réponse de sa part, une annonce de sa part. Pas aujourd’hui. — Pas de problème. Tu es humain, à ce que j’ai pu constater. Le taquine tout de même, se disant qu’ils sont de retour à ce stade. À sa surprise, elle se voit prendre son bras tendu. — Après vous, monsieur Goldstein. Autant en profiter le temps que ça dure. Au moins, Oceana pourra se vanter d’avoir consommé une champagne hors de prix.
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· Re: follow you follow me (oceana) Mar 22 Nov - 11:30



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Déni. Colère. Marchandage. Dépression. Acceptation. Les cinq étapes du deuil d’après les gens, enfin les psychologues ou autres médecins. Des étapes qui font partie du cheminement pour arriver à la paix intérieure. Une paix que tu ne connais pas vraiment et que tu n’es sûrement pas prêt à connaître. Tu aurais pu faire ton deuil, en temps et en heure, tu aurais pu, mais ce jour-là, ce jour que tu n’es pas prêt d’oublier, ancré en toi, tu es devenu autre. Tu t’es métamorphosé, tu as changé, évolué. Tu ne sais pas ce qui s’est passé en toi. Tu sais juste que tu as ressenti ton cœur se refermer, ne plus ressentir cette douleur. Renfermant tes souvenirs dans une boîte, ne plus jamais y songer ou même en parler. T’éloigner des gens, ne rien ressentir, se servir des gens, ne pas leur prêter d’intérêt, ne pas leur donner de ton temps, du moins celui que tu considères important. Ne plus être proche. Pourtant, aujourd’hui tu t’ouvres un brin, un chouïa, ce n’est pas rien. Est-ce à cause d’elle ? Ou bien de la situation, tu ne sais pas vraiment, tu sais juste que ton myocarde est trop en action. Te sentant chambouler, paniquer par cette crise qu’on appelle angoisse, voir panique. Retour à ses souvenirs, retour au gamin que tu étais. Celui dont la mère s’est envolée à tout jamais. Alors tu esquisses un sourire, face à la blondinette qui d’ordinaire t’exaspère. Elle ne doit pas connaître ça, que tu te dis. C’est vrai, elle respire le bon air, la famille unie. Intrigué que tu es par ses paroles. Vraiment ? Mots que tu écoutes avec attention, surpris par ses paroles. Parce que tu aurais cru le contraire. Toi qui juges les gens à leur apparence, pas près de changer tes habitudes. Te prenant le mur de plein fouet. Te raclant la gorge doucement, plus pour reprendre ta voix qu’autre chose. « je ne savais pas, je pensais que vous étiez soudés, que vous parliez de tout. Un peu, comme ces familles modèles qu’on voit un peu partout.. » tu hausses les épaules, assumant tes mots, tu ne cherches pas à la blesser. Pas comme d’habitude. Tu pensais juste que c’était ce genre de famille, celle qu’on nomme unie, proche et tout le baratin. Celle qui t’écœure à souhait, parce qu’il te file de l’urticaire. Vous avez jamais été une famille modèle, même avant le décès de ta mère. Ce n’était que mascarade pour faire fantasmer les gens. Rien qu’une façade, parce que dans le fond vous étiez tout sauf unis. Des flashs, de ton passé qui survient. Famille riche, mais guère soudés, pathétique, vulgaire copie des shows opéra qu’on voit un peu partout. Stéréotype de la famille fortunée. Tu t’en moques oui et non, tu n’y as jamais prêté attention. Jamais jusqu’à maintenant. Parce que tu fais partie de ceux d’en bas. Ceux qui n’ont rien. Ceux qui font tourner ce monde, ça tu en es conscient, mais tu le tairas. « Ta faute ? Je vois pas en quoi regarder toutes les options est mal, mais bon je ne vous connais, surtout lui. Je ne sais pas ce qu’il aime ou recherche. Je sais juste qu’on va se régaler. » que tu dis en souriant. Oh oui, vous allez bien manger, peut-être même vous amusez. Qui sait ? Vous vous découvrez, tu baisses doucement les barrières, mais ce n’est pas pour autant que tu t’ouvres complètement. Après tout, elle reste ta patronne, celle de l’autre monde. « Merci future madame Goldstein.» suivant la sirène, tu rentres dans le bâtiment, la dame vous y attend déjà. Elle joue avec son carnet, nervosité ? Sûrement. Tu arrives à voir les signes chez les gens. « Excusez-nous, ma sirène et moi-même avions besoin de prendre l’air. » sirène, mot qui la résume bien. Mot qui résume ce pseudo mariage. « Nous mourrons de faim. » que tu ajoutes, oui, tu as faim. Et oui, tu trépignes à l’idée de goûter ces délicieux mets. « Dites-moi, vous avez sélectionné une date ? » qu’elle vous demande, tes iris se posent sur la sirène. Ta sirène en ce jour. « Je laisse ma chère et tendre vous dire cette date qui illuminera notre vie. » grand sourire, celui de circonstance. Et la comédie reprend du service, tu te remets dans ton rôle, mais l’envie est différente de tout à l’heure.
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· Re: follow you follow me (oceana)

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