gustave mayfair
   ft. dacre montgomery | be happier
   trigger warning : mort, overdose, violences familiales, père abusif.

âge, lieu de naissance : vingt-huit années déjà passées, bien qu'il ait l'impression que sa vie n'avance plus beaucoup depuis quelques temps. il est né à birmingham, n'ayant jamais quitté l'angleterre. origines, nationalité : anglais, ce petit pays pluvieux l'aura probablement jusqu'à sa mort. occupation, situation financière : £££, étudiant en médecine, spécialisé en traumatologie depuis peu. intervenir au plus près de la prise en charge des patients, c'est son souhait. statut civil, orientation : célibataire depuis pas si longtemps, même si les mois passent. il fait semblant que tout va bien, qu'il se remet, mais il lui manque terriblement. bisexuel, il ne s'en est jamais caché, pas même à sa famille adoptive. situation familiale : un géniteur qui a prit la fuite, quand il a vu sa femme faire une overdose avec le corps couvert de bleus. après l'enterrement de cette dernière et quelques mois dans un orphelinat, il a été adopté par les mayfair, sa nouvelle famille. péché mignon : un bon thé, soit chaud ou glacé selon les saisons, avec un livre. saison préférée : l'automne, le début de la mélancolie, et surtout halloween. endroit favori : la plage lorsque la nuit tombe. une impression de liberté, qu'il pourrait s'évader. à Weymouth depuis : qu'il a quatorze ans, les années passent. traits de caractère : d'un prime abord, gus c'est quelqu'un qui pourrait paraître hautain, et studieux. tout semble lui tomber dans le bec, il est intelligent, pas spécialement pauvre grâce à sa famille, et entrain de faire de prestigieuses études. pourtant, dès qu'on lui adresse la parole c'est quelqu'un de gentil, prêt à aider ses proches si ils sont dans le besoin, ou ceux qu'il affectionne. il ne rechigne jamais pour renseigner ceux qui sont perdus, pour donner un coup de main quand c'est nécessaire du moment qu'on le prend pas pour une bille. il déteste la malhonnêteté, et qu'on se paie sa tête. il peut être très rancunier, selon les situations, parce qu'il analyse quand même beaucoup et ne prend pas la peine de nouer avec des gens si il ne les sent pas. c'est également un bon vivant, prêt à faire la fête et organiser les meilleures soirées, de plus il tient très bien l'alcool. une qualité, au final.

   
   quelle est votre définition du bonheur ? dans votre vie, vous considérez-vous actuellement comme heureux ? si c'est l'impression qu'il donne, surtout parce qu'il se plonge dans son internat pour le réussir du mieux possible et ne pas risquer de se planter alors qu'il vient de se spécialiser, au fond de lui gustave n'a jamais été aussi malheureux. depuis presque une année, il prétend que tout va bien, qu'il se remet de sa rupture avec l'homme qu'il aime, mais au fond de lui, gustave se plonge dans leurs souvenirs. il lui manque terriblement, mais il est incapable de revenir vers lui au risque de se prendre une nouvelle veste. pourtant, ces quelques années qu'ils ont passé ensemble, gustave avait l'impression d'être véritablement heureux. de se lever avec le cœur léger tous les matins, de faire le métier qu'il aimait, de bosser pour, et surtout, d'aimer inconditionnellement.

   que représente Weymouth à vos yeux ? pensez-vous quitter un jour la ville ou y rester jusqu'à la fin ? quand il était plus jeune, weymouth c'était la ville d'un nouveau départ. après ce début merdique dans la vie, il avait enfin une nouvelle chance, celle de recommencer à zéro. il a jamais facilement donné sa confiance, gustave, et il est longtemps resté sur ses gardes, pourtant maintenant il sait qu'ici, c'est chez lui. mais il rêve d'ailleurs, surtout depuis l'année passée. une envie de fuir les problèmes qu'il a ici, parce que weymouth n'est plus aussi confortable qu'avant. quitter le pays peut-être même, pour voir le monde, et se faire de nouvelles expériences. mais il est terrorisé à l'idée de quitter ce qu'il connaît, alors il n'en parle à personne et il reste coincé ici.

   
   il est de ceux qui sont nés dans un monde à part. un gamin silencieux, qui observait l'attitude de ses parents en se demandant comment aborder ces situations. un gamin pourtant studieux à l'école, dès son plus jeune âge. intelligent, un peu trop. heureux quand il était loin de la maison, des pilules de sa mère, et des poings de son père. des bleus qui apparaissaient toujours à des endroits pas spécialement visibles, probablement pour que personne ne pose de questions, pour qu'on ne vienne pas trop se mêler des affaires des blackbird. plus il grandissait, et plus gustave avait hâte de ce jour où il serait officiellement libre du joug de son paternel, et rêvait d'emmener sa mère avec lui voir le monde. cependant, elle l'aura devancé la dessus, partant pour un endroit meilleur sans lui, après une énième pilule de trop. il ne s'en rappelle pas exactement, il devait avoir onze ou douze ans quand il est rentré de l'école pour la trouver déjà inanimée, les placards vidés et les valises disparues. son géniteur avait du la trouver un peu plus tôt et prendre la fuite, parce que quand elle allait être découverte, il y aurait des questions. sur les bleus, sur les pilules. sur ce ventre rebondi qui ne donnerait jamais vie. les psychiatres lui ont dit que c'était lui, gustave, qui avait appelé les secours. pourtant il ne s'en souvient pas, pas plus que de l'enterrement quelques jours plus tard. delilah s'était envolée, elle serait en paix désormais.

   il ne se souvient pas non plus du temps passé dans les murs de l'orphelinat, des cours donnés là-bas. il était toujours aussi studieux, encore plus déterminé à être différent de ses parents, à ne pas répeter leurs erreurs et à pouvoir sauver les personnes comme sa mère, ceux qui en ont besoin. et puis les mayfair sont arrivés. il devait avoir treize, peut-être quatorze ans quand il est devenu un mayfair. parce que ça a été une de ses premières demandes, celui de prendre le même nom de famille que ses parents adoptifs. pour laisser les blackbird définitivement derrière lui. au début, ce n'était pas simple, lui même le reconnaît aujourd'hui. prendre ses marques dans une famille bien différente de celle qu'il avait connu, se renfermer à chaque difficulté, ne pas réussir à s'ouvrir aux deux autres enfants de la famille - adoptés également. apprendre à faire confiance et ne pas avoir peur des gestes brusques et des potentiels éclats de voix. il lui aura fallu des années pour savoir se confier sur les difficultés qu'il pouvait rencontrer, qu'elles soient scolaires ou personnelles, de son passé ou de son présent.

   la première fois qu'il a comprit qu'il faisait partie d'une bande d'amis, gus se souvient à quel point il s'était senti heureux. autant que quand il est rentré en fac de médecine. parce que ça voulait dire que la vie s'ouvrait enfin à lui,et qu'il avait réussi à faire les choses différemment des blackbird. qu'il avait la chance de pouvoir être quelqu'un. si c'est un fêtard qui aime boire et s'amuser, il n'a pourtant jamais touché à la drogue, pas même la plus douce d'entre elles - si ce n'est quelques cigarettes de temps en temps. parce qu'il en connaît les effets, par ce qu'il a vécu et ses études, alors il est évident qu'il ne compte pas y toucher même quand les jours sont plus difficiles. à la place, il va voir ses amis, part en randonnée, ou rend visite à sa famille pour discuter avec eux. parce qu'il a apprit à ne pas trop se renfermer sur lui-même. pourtant, quand il a rompu avec son compagnon de trois ans l'année dernière, gus s'est senti au fond du trou. il l'avouera sans peine, il a passé de nombreux mois à broyer du noir, et sans sa fratie, ses amis ou encore astrid, il y serait probablement. certes, c'est encore difficile par moment quand on avait autant de projets d'avenir, mais il s'efforce à prétendre que tout va bien, parce qu'il faut bien tourner la page.
   

pseudo, prénom : plumyts, chloë. âge, lieu de résidence : plus d'un quart de siècle, france (haute savoie). type de personnage : inventé et pré-lien de @Diego Alvez, @Emeria Shelby et de @Astrid Wyatt. crédits : eternal roleplay (tumblr). avis, autres : toujours aussi beaux ici   .