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 sirius, i’d like to laugh with you for the rest of my life.


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Emeria Shelby
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· sirius, i’d like to laugh with you for the rest of my life. Sam 22 Oct - 16:46

i’d like to laugh with you for the rest of my life
w/ @sirius hatcher
Ça ne lui ressemble pas à Emeria de s’inquiéter pour un rien. Pas avec cette attitude désinvolte qu’elle dégage depuis des années, pas avec cette manie de s’enfermer dans sa bulle sans se soucier des sentiments des autres. Pas avec cette armure qu’elle porte depuis son plus jeune âge. Pourquoi s’inquiète-t-elle aujourd’hui, de tous les jours ? Elle connaît la réponse. Pour une fois. Un silence total depuis cette fatidique journée où, après trop de temps, il lui a — enfin — dit ce qu’il ressentait à son égard. Mais pourquoi sent-elle qu’il s’éloigne d’elle depuis ce moment partagé ? Pourquoi a-t-elle l’impression que ce n’était également pas la réalité ? Peut-être parce que ce n’était pas le bon moment pour eux de réaliser quoi que ce soit, pour partager cet instant. Parce qu’entre ce moment doux et irréel, il y a eu ce moment cruel et réel. La disparition d’une personne qui compte aux yeux de Sirius.

Depuis, elle n’arrive pas à se concentrer sur quoi que ce soit. Ce qui lui semble si facile d’ordinaire est devenue une tâche compliquée comme si les codes qui apparaissent devant ses prunelles sont écrits dans un langage qu’elle ne comprend plus. Parce que la tête est ailleurs, que son attention dévie toutes les deux minutes. Un aller-retour entre l’écran et son téléphone, certaine d’entendre cette musique lui indiquant qu’elle vient de recevoir un message. Mais il n’y a rien qui vient, qu’un écran vide. Un manque de notification, un manque de réponse. Rien du tout. Et ça la démange de ne pas lui envoyer un message, de le déranger car le dernier message est resté sans réponse de sa part à Sirius. Le dernier message est de sa part à Emeria et depuis, rien du tout. Un silence radio. Un autre soupir de sa part.

Ça suffit. Emeria ramasse ses affaires, ferme son ordinateur, en prenant toujours cette même précaution de sauvegarder absolument tout et on la voit se diriger vers la sortie sans dire quoi que ce soit. Sans aviser qui que ce soit. On lui tapera sur les doigts plus tard, s’il le faut, elle n’en a rien à foutre pour le moment et comme par habitude, elle fait le chemin si habituel entre le lieu de son travail et l’appartement de Sirius. Un chemin connu par cœur, depuis le temps. Mémoriser dans sa mémoire depuis toutes ces années. Pourtant, comme face à l’hôpital, elle hésite longtemps devant l’immeuble. Sa confiance s’étant envolée entre le moment où elle a quitté le travail et qu’elle est arrivé devant ce dernier. Ne sait même pas si ce dernier est à la maison ; n’a même pas vérifié avant de faire quoi que ce soit et au fond, est-ce que cela aurait changé quoi que ce soit considérant le fait qu’il ne répond pas à ses appels ni à ses messages. Se parle mentalement. S’oblige à trouver du courage quelque part. Cela fonctionne car elle est là, devant sa porte à toquer trois coups sur celle-ci. À attendre qu’on vienne lui ouvrir la porte, s’il y a une personne présente ici. « Euh… Bonjour ? » Confuse. Elle en perd sa confiance habituelle. Elle en perd ses mots aussi. Parce que ce n’est pas Sirius qui se trouve devant elle, mais une inconnue. Qu’elle ne connaît pas. Quelque part, à l’intérieur d’elle, il y a quelque chose qui commence à bouillir. Une colère peut-être ? Une incompréhension ? Emeria ne sait pas et ça l’embête. « Est-ce que Sirius est là ? » Finit-elle par demander après s’être racler la gorge. Un ton probablement trop froid pour cette conversation.
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Sirius Hatcher
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· Re: sirius, i’d like to laugh with you for the rest of my life. Mer 2 Nov - 11:01

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Le temps est censé aider, guérir les blessures. Tu n’en sais rien. Tu as l’impression que le temps ne joue pas en ta saveur, qu’il ne t’aide pas au contraire. Soupire qui s’extirpe de tes lèvres. Le temps. Foutu temps, dans tous les sens du terme. Il fait gris à l’extérieur, et le temps ne t’aide pas à penser à autre chose. Oh que non. Tu sais que dans quelques jours, tu devras retourner au boulot. Pas le choix. Tu ne peux pas éternellement rester avachi dans ton canapé. Tu n’as bientôt plus de jour de congés. Ton patron a déjà été assez gentil de te poser des jours sans solde, parce qu’il voyait bien que tu pataugeais. Que tu n’arrivais pas à faire face, à te focaliser sur ton travail. Pourtant tu sais que tu es doué dans ton domaine, tu sais que tu es bon pour coder, oublier les aléas de la vie en te focalisant sur tes lignes. Tu es bon pour ça, pour résoudre les problèmes de bug ou de serveur. Oui, tu es bon pour ça. Sauf que là, rien ne te parle, les zéros ou les un ne font pas sens dans ton esprit. Rien ne passe. Tout se bouscule et rien. Le vide intersidéral. Tu souffles à nouveau et pars à la recherche d’un truc à manger. Des plats qui regorgent ton frigo, mais rien qui te fait envie. Parce que les gens ont toujours besoin de faire des plats pour réconforter. Tu n’as jamais compris pourquoi. Cali n’en peut plus des gratins, c’est peut-être la raison qui l’a poussé à quitter la ville ? Ou alors ce sentiment qu’est l’amour. Un des deux. Faire un road-trip avec un gars, un gars dont elle est éperdument amoureuse depuis des années. Tu n’as pas pu la retenir, tu lui as souhaité bon voyage. Parce que chacun gère sa peine à sa façon. Toi. Toi tu te recentres sur toi-même, tu laisses les autres de côté. Ce qui est pas bien, mais tu ne sais pas faire autrement.

Einstein qui s’agite autour de toi, une raison qui te pousse à sortir. Parce qu’il faut bien le sortir, tu l’as adopté sur un coup de tête et tu ne regrettes pas. Il t’apporte de la joie, il tente de te réconforter par tous les moyens. Ça te fait du bien, il te fait du bien. Et puis tes yeux se posent sur ce sac, sur ce mini bordel. Elle t’a dit que dans quelques jours, elle serait partie. Apparemment elle et Fred ont discuté, ils veulent se laisser une seconde chance. Tu grimaces intérieurement. L’amour. Les couples qui s’envolent autour de toi. Et toi. Toi tu as la gorge qui se serre rien qu’en y songeant. Parce que tu es amoureux, mais tu ne sais pas. Tu ne sais pas comment être avec elle. Comment lui dire. Et puis, tu prends tes distances. Inconsciemment, tu n’arrives pas à dire ce que tu ressens, à laisser les gens rentrer dans ton cercle. Alors tu te tais. Tu ne dis rien, tu ne réponds pas. Tu ne fais rien. Et ce n’est pas bon signe, absolument pas. Tu souffles et pars dans ta chambre. Ton lit, ton repère, ces derniers jours il est devenu ton endroit favori. Ne prêtant pas d’intérêt pour la porte qui sonne. Tu oublies tout. Des voix qui se perdent en fond, mais ta tête est camouflée sous ton oreiller. Rien ne peut t’en faire sortir. Pourtant, une voix apparaît dans ta chambre. « Sirius, on demande à te voir, bouge de là, » Pat qui est si chaleureuse. Tu grognes. Tu entends vaguement un « il se bouge, il arrive, » et une porte qui se claque. Tu te bouges ? Et puis quoi encore. Tu grognes tout en sortant dans ton lit. Qui vient te déranger. Qui ose interrompre ta micro sieste. Et c’est là que ton palpitant s’accélère. Elle. Elle qui se trouve là, planté dans ton salon. Ta gorge qui se racle et le sentiment d’être idiot. Surtout en sa compagnie. « Em.. je.. » tu ne sais pas quoi lui dire. Ton silence ces derniers temps n’a pas dû l’aider ou l’apaiser. « tu veux boire un truc ? » que tu balances sans trop savoir quoi dire, quoi faire.
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· Re: sirius, i’d like to laugh with you for the rest of my life. Mar 8 Nov - 3:25

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Il ne faut pas qu’elle se fasse des idées.
Elle pourrait avoir tort. Elle pourrait se tromper sur toute la ligne. Que cette inconnue, qui lui a ouvert la porte, n’est pas une équation importante dans toute cette ligne. Mais son instinct lui dit de courir, de prendre la fuite et de tout oublier. De prétendre que rien n’est arrivé. Ça, elle peut le faire et pourtant, Emeria ne le fait pas. Elle ne tourne pas les talons pour reprendre le même chemin que celui emprunté pour venir jusqu’ici, elle reste là, les bras le long de son corps, à écouter la voix féminine s’adresser à Sirius dans sa chambre puis finalement revenir vers elle lui disant qu’il se bouge, qu’il arrive. Il y a le son de la porte qui claque en arrière d’elle qui résonne dans ses tympans. Intérieurement, elle fulmine d’un sentiment qu’elle ne connaît que trop bien ; la jalousie. Foutu sentiment qu’elle a ressenti toutes les fois où une femme s’est approchée de trop près de Sirius. Avant et après lui avoir avoué les sentiments qu’elle ressentait à son égard.

Il ne faut pas qu’elle s’enflamme tandis que Emeria le voit émerger de sa chambre lentement, mais sûrement, dans cet état dont Emeria n’aurait jamais pensé le voir, un jour. Mais elle peut comprendre les raisons le poussant de vouloir rester dans son lit. Ça, elle peut comprendre. Ce qu’elle ne peut pas comprendre, c’est la distance. Ce fossé qu’il crée entre eux à la suite de ce moment à l’hôpital. — Salut. Arrive-t-elle à prononcer au bout d’un moment, ne répondant pas à sa question parce que non, Emeria ne veut pas boire un truc. Elle veut des réponses. Elle lui a donné son temps, assez de temps pour ne pas la mener en bateau. Pour que cet instant ne devienne pas une blague cruelle. — Sympa ta nouvelle colocataire. Elle a l’air de savoir comment te bouger de ton lit. Une autre tête qu’elle ne connaît pas, qu’elle ne sait pas si Emeria a envie de connaître, au fond. Pas le temps réellement pour les nouvelles amitiés. Pour les nouvelles personnes. Préférant conserver son cercle petit.

Conserve ton calme, Emeria. Une profonde inspiration.
Emeria joint les mains et fait quelques pas à l’intérieur de son appartement, s’arrêtant à quelques mètres de lui. Conserve une distance entre eux alors qu’au fond, ce n’est pas du tout ce qu’elle a envie. — Comment tu vas Sirius ? Depuis... Préfère ne pas dire la suite, de ne pas mettre les mots sur le restant de sa phrase parce qu’elle sait qu’il va comprendre. Qu’il comprenne ce dont Emeria tente de demander au fond. Depuis la mort de son père, depuis cette perte et Emeria souhaite l’aider. Du moins qu’elle le peut, mais si Sirius lui refuse l’entrée de ce jardin, comment peut-elle lui apporter son aide ? Emeria ne sait pas et face à cette impuissance, elle ne sait plus comment réagir correctement et ça, ça l’emmerde Emeria. Ça l’emmerde de se voir refuser une entrée où elle se pensait VIP depuis un bon moment. Ça la rend folle de faire dix ans en arrière après en avoir fait un seul en avant. Une centaine de questions qui trottent dans sa tête. Un cerveau mêlée, pour une première fois.
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· Re: sirius, i’d like to laugh with you for the rest of my life. Jeu 24 Nov - 10:51

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L’univers a repris son rythme, les gens continuent d’avancer et toi tu restes stoïque. Tu stagnes. Tu es dans l’incapacité de mettre un pied devant l’autre. Du moins, d’avancer dans ce sens, d’accepter, voir de passer à autre chose. Non, tu n’y arrives pas, tu bloques. Tu restes dans cette perte, dans ce déni qu’est la mort de ton père. Tu aimerais avancer comme les autres autour de toi, mais tu te perds dans tes abysses. Refusant l’aide autour de toi, leur tournant le dos. Ce n’est pas la solution, mais c’est ton mode de repli. Serpent qui se mord la queue car dans le fond tu as besoin d’eux pour avancer. L’amour qui plane autour de toi et toi ? Toi tu lui fermes la porte, tu crées un fossé entre vous, sans même t’en rendre compte. Pourtant ce n’est pas n’importe qui, tu le sais en posant ton regard sur elle. Ton palpitant qui tambourine à fond dans sa cage. Ne demandant qu’à sortir, qu’à exprimer ce qu’il ressent. Sauf que tu bredouilles des mots, surpris de la voir ici et en même temps non. Non, parce que c’est elle. Elle ne lâche rien, et sûrement pas toi, tu aurais dû t’en douter. Pas après ce moment, ces révélations ou plutôt cette déclaration. Un pas en avant, quinze en arrière ou comment tu fonctionnes. Tu aurais pu la contacter, lui dire que tu sombres, que tu as mal, que tu perds pied. Tu aurais pu, mais tu n’as pas osé. Tu t’es tu, fermant les portes. Te raclant la gorge, ne sachant pas trop quoi dire, quoi faire. « C’est pas c’que tu crois. » que tu réponds aussitôt, parce que tu ne veux pas qu’elle se fasse des idées. Si c’est le cas, bien sûr qu’elle aurait toutes les raisons du monde de se faire des films. À sa place, tu aurais déjà inventé le nouveau James Cameron et pourtant il est TRÈS long pour les pondre ses films. « Pat, ‘fin Patsy est une amie d’enfance, elle est venue en ville pour retrouver son mec, enfin ex, mais apparemment ils se sont remis ensemble. » tu t’embrouilles toi-même, mais en même temps leur histoire est compliquée pour ton cerveau de bon matin. « y a rien entre elle et moi, c’est genre une sœur, puis elle est trop.. chiante. » tu te justifies encore, mais tu ne veux pas qu’elle se fasse des idées. Vraiment pas. Et puis d’un sens, c’est la vérité, ce n’est qu’une amie. Rien de plus qu’une amie, une nana que tu as connue enfant, vous avez gardé le contact. Jamais de pensée bizarre à son égard, Pat’, tu l’as toujours perçu comme une sœur, rien de plus.

Sa posture, la tienne. Tout indique que le malaise est présent dans la pièce. Une première entre vous, enfin y a bien eu ce moment où elle t’a déclaré son amour. Et où tu n’as rien répondu. Ce moment où tu es resté bouche bée, stupide surtout. Là, tu devrais la rassurer, tu en meurs d’envie de la prendre dans tes bras. De goûter à nouveau à ses lèvres, mais une barrière invisible t’en empêche. Tu ne sais pas comment expliquer, et puis les mots sortent de sa bouche. Tu pourrais finir sa phrase, tu le fais dans ta tête. Soupirant, tu pars en direction d’un verre, quoi lui dire ? Tellement. « à ton avis. » que tu balances, tel un cheveu dans la soupe. Un peu de froideur. Tu te sens con de dire ça. « excuse-moi, je sais.. je sais pas comment gérer tout ça. » tu ne sais même pas ce que tu veux dire en utilisant ‘ça’. Ton regard qui se pose sur elle, « et toi ? » et tu continues dans la stupidité, tu ne sais juste pas comment exprimer ce qui se trame en toi. Baissant ton regard, tu n’as pas envie de la perdre. Non. « Em.. j’suis désolé pour le silence, j’y arrive pas.. c’est pas toi, c’est moi. » tu lui dis quoi là ? Que tu veux pas d’elle ? Bien sûr que non, tu essaies juste de partager ton ressenti, tu y arrives pas. Tu n’arrives pas à exprimer ce qui se trame au fond de toi. Main qui se porte à ton front, stresse naissant au fond de toi. Reprends-toi, ce n’est pas le moment de la perdre. Pas elle. « tu m’as manqué, » que tu finis par dire, comme ci ces mots allaient tout arranger. Tellement de chose à aborder, de non-dit qui méritent de sortir. Tu sens au fond de toi que cette discussion va venir, ne sachant pas si tu es prêt. Tu ne peux pas fuir, impossible.
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