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Niel Kusman
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Niel Kusman
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age : trente-sept ans
civil status : divorcé
past time : écrivain
orientation : hétéro
address : 652 preston
code couleur : #ad5b26
nbre de mots : ~ 500-800 mots

pronom irl : elle/she/her
pronom perso : il/he/him
trigger warning : décès d'un enfant (noyade), divorce, dépression, alcoolisme
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· -- as it was (hallie) Sam 8 Oct - 1:27



- as it was -
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652 preston -- @Hallie Gutiérrez
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Il se redressa brusquement, assis dans le lit. Leur lit. Son torse se soulevant au rythme effréné de ses respirations. Les sueurs froides, les palpitations. Encore. Un cauchemar, évidemment. Ses tourments qui le tenaient éveillé la plupart des nuits, préférant encore la solitude et la froideur de la réalité plutôt que de revivre en boucle ses pires hantises. Revivre ce jour là. C’était pire depuis qu’Hallie était revenue. Parce qu’il ne dormait plus vraiment dans leur lit, pas depuis longtemps. Préférant de loin le canapé trop mou et court pour sa taille. La plupart des nuits, il était trop éméché pour s’en soucier, ou même s’en rendre compte. C’était les matins qui étaient difficiles, les courbatures et la gueule de bois. Mais elle était là. Sur le canapé. Il ne comprenait pas, d’ailleurs. Ni sa présence obstinée ni son choix de dormir dans la même maison que lui. La pluie battait contre la fenêtre de la chambre. Un orage à l’horizon, sans doute. Niel savait qu’il ne réussirait probablement pas à dormir à nouveau, quand il se réveillait d’un cauchemar, il combattait le sommeil de toutes ses forces. Trop peur d’être replongé dedans. Il traîna ses pieds jusqu’au rez-de-chaussée, évitant cette marche de l’escalier qui grinçait. Celle qui, à l’époque, les informait que leur fille était déjà levée et que leur rêve d’une grasse matinée, enlacés à paresser dans les draps, ne serait toujours pas exaucé. Elle était là, endormie. Un bouquin ouvert sur son torse, la lumière d’appoint toujours allumée. Ses pensées lui criaient de continuer sa route, mais ses pieds le guidèrent vers elle. Naturellement, un réflexe. Il déposa le livre sur la table, et alors qu’il aurait dû éteindre la lampe, sa main trouva plutôt le visage d’Hallie. Hésitant quelques instants avant de dégager une mèche de cheveux retombée contre son visage. La gorge nouée, la mâchoire serrée. C’était de la torture. Sa présence ici. Sa beauté, son parfum. Sa chaleur. Il pouvait sentir la chaleur émaner de son corps, réchauffer le bout de ses doigts et il ne l’avait que frôlée. Elle bougea, toujours endormie, et le moment de contemplation fut rompu, rappelé à l’ordre. Un soupire franchit ses lèvres et il continua sa route vers la cuisine. La gorge sèche, la main tremblotante, il aurait tout donné pour un verre de whiskey. Mais il savait qu’il devait opter pour l’eau. Peut-être que de l’avoir sous son toit le forçait à faire de meilleurs choix, à retenir ses pulsions de tout noyer. Un flash de lumière et le vrombissement puissant du tonnerre fracassant le silence de la nuit. Un sursaut, un juron et son verre qui éclatait contre le parquet. A peine accroupit au sol, la lumière de la cuisine s’alluma. Hallie. Évidement que le brouhaha entre l’orage et sa maladresse la réveillerait. — "Ça va, ce n’est rien. Retourne te coucher." Ordonna-t-il, sa voix plus sèche que nécessaire. La pièce désormais éclairée, Niel réalisa qu’il s’était coupé la main, une traînée de sang coulant le long de son avant-bras. Un autre juron. Elle devait l’avoir vu aussi, devinait-il en l’entendant s’avancer dans la pièce. — "Fais attention, il y a du verre partout." Peut-être un peu aussi un avertissement ; fais  attention, à moi. Cette nuit était difficile. Son esprit embrumé par sa présence, quelque part entre l’agonie et le soulagement de la ravoir à ses côtés.
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· Re: -- as it was (hallie) Mer 19 Oct - 3:08



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652 preston -- @Niel Kusman
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Niel vient de monter à l'étage, Hallie se retrouve donc seule dans le salon. Encore une nuit qu'elle compte passer sur le canapé, leur canapé, alors qu'elle continue de payer cette chambre d'hôtel en ville. Argent jeté par la fenêtre, elle le sait pertinemment, mais ne peut pas se résoudre à le laisser seul. Pas encore alors qu'il est au fond du trou. Il a besoin d'aide. D'elle, peut-être. Tasse attrapée dans le meuble, elle décide de se faire un chocolat chaud. Pas de café ni de thé pour ce soir, son intention n'est pas de rester éveillée mais simplement de profiter d'une boisson chaude sous un plaid. Le genre de soirée tranquille mais agréable. Le genre de soirée qu'elle passait avec Niel, autrefois, lorsque leur fille était dans les bras de Morphée dans sa chambre. Nostalgie d'un temps où tout allait bien. Ils étaient heureux. Boisson désormais prête, elle rejoint le salon et s'approche de la bibliothèque. Ses doigts viennent effleurer les nombreuses reliures. Objets précieux aux yeux du brun, la poussière s'accumule pourtant sur ces étagères. Ses opales se perdent sur les titres à la recherche d'une distraction pour la soirée. Rien de mieux qu'une bonne histoire pour s'endormir. Elle en reconnaît plusieurs, en tire un de l'étagère. Les pages glissent sous son doigt, quelques mots griffonnés au stylo au coin de l'une des pages. ne m'oublie pas durant cette escapade littéraire. Un autre bouquin, un autre mot au coin d'une page. je t'aime, mon amour. Inspiration profonde et le livre se referme brusquement. Elle tire une dystopie de l'étagère et s'installe sur le canapé, loin de ces souvenirs écrits qui lui foudroient le cœur et l'âme. Hallie ne se rappelle pas de la dernière ligne qu'elle a pu lire avant de s'endormir, ni même de s'être endormie, en témoigne la petite lampe encore allumée. Le sommeil a pris le dessus et elle a sombré aux côtés de Morphée. Doux rêve qui l'emporte, les ténèbres ne l'enveloppent pas de son long manteau cette nuit. Le tonnerre accompagné du fracas du verre contre le sol de la cuisine la tire de ses songes. Elle se redresse en sursaut, encore dans les vapes, se demandant ce qu'il se passe. Ses pieds trouvent le sol, l'amènent jusqu'à la cuisine. Les doigts tâtent le mur à la recherche de l'interrupteur. Pièce éclairée lui permet de constater la scène qui se joue sous ses yeux. Des débris de verre partout au sol, Niel qui se charge de tout ramasser. Le ton du brun est sec, presque froid, mais c'est mal la connaître de penser qu'elle retournera se coucher aussi simplement. Surtout maintenant qu'elle a remarqué qu'il s'était blessé. Elle avance, regarde où elle met les pieds pour ne pas se couper à son tour. Arrivée à sa hauteur elle s'agenouille. « Laisse moi regarder. » souffle-t-elle d'une petite voix trahissant son réveil récent pendant que sa main trouve son avant-bras pour observer plus attentivement l'entaille. Rien d'inquiétant, mais elle devait être nettoyée. « viens avec moi. » et sa main se glisse naturellement dans celle non blessée du brun. Elle le tire doucement hors de la cuisine, fait attention aux morceaux de verre, pour l'amener dans la salle de bain. Elle ne lui lâche la main qu'à cet instant, avait presque oublié la sensation de sa peau contre la sienne. Lui demandant de passer sa main sous l'eau, Hallie cherche des compresses stériles et de l'antiseptique, puis lui demande de s'asseoir au bord de la baignoire. Elle passe la compresse sur la blessure avec toute la délicatesse dont elle peut faire preuve. Ses opales noisettes se perdent sur sa main pendant plusieurs secondes, viennent ensuite confronter les siennes. Moment de flottement, silence est roi durant ces secondes qui semblent durer des heures. Ils sont proches. Trop proches. Ils ne l'ont pas été depuis longtemps. Est-ce la raison pour laquelle son coeur tambourine si fort dans sa poitrine ? Elle préfère ignorer ce palpitant affolé. « mauvaise nuit ? »

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· Re: -- as it was (hallie) Dim 30 Oct - 15:45



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652 preston -- @Hallie Gutiérrez
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Évidemment qu’elle ne l’avait pas écouté. Quand avait-elle eu l’habitude de le faire? Elle avait toujours été entêtée, prête à le défier et lui prouver, la plupart du temps, qu’il avait effectivement tort. Ces pensées, envolées aussi rapidement qu’elles avaient refait surface, lui laissaient un goût amer en bouche. Toute sa présence ici le faisait. Un amalgame d’émotions qui le tiraillaient un peu dans tous les sens. La nostalgie, la familiarité et, bien sûr, les derniers moments d’eux. De leur famille. Niel ne pouvait plus prétendre qu’elle était toujours têtue et probablement que la seule émotion qu’il aurait dû combattre si elle l’avait écouté et était retournée au salon –ou à l’hôtel – sans lui venir en aide aurait été un sentiment d’abandon. Un déjà vu, peut-être. Mais peut-être que c’était lui qui l’avait abandonnée elle. Elles. Il l’observait alors qu’elle s’approchait doucement, guettant le sol pour éviter tout débris de verre. La mâchoire tendue, les dents serrées. Il pourrait toujours blâmer la douleur à son bras si elle détectait la grimace à son visage plutôt que d’assumer ce tumulte que sa simple présence éveillait en lui. Les yeux clos alors qu’elle s’agenouilla à ses côtés. Sa voix endormie, sa main sur son avant-bras. C’était trop. Et il regrettait autant de lui avoir ouvert la porte que de l’avoir laissée s’approcher de lui à cet instant, ce moment de tracas et de solitude accablante. Elle et sa voix enrouée, mais chaude qui l’accueillait chaque matin avantet son toucher délicat et prudent. Et avenant. Il n’ouvrit les yeux que lorsqu’elle glissa sans main dans la sienne, le tirant vers elle. Debout. À l’étage. A cet instant, il ne pouvait que se concentrer sur ça ; la douceur de sa main. Sa chaleur. Comment elle se logeait parfaitement dans la sienne, froide et caleuse. Autant contraires que complémentaires. Suivant ses directives, Niel se laisse guider au lavabo, regardant silencieusement l’eau passer du rouge au rosé puis, finalement, au clair avant qu’elle ne lui demande de s’asseoir au bord de la baignoire. Il obéit. C’est finalement quand Hallie se concentra obstinément sur sa blessure qu’il se donna permission. Permission de la détailler, de l’observer attentivement. À la recherche d’un changement sur son doux visage. Les longs cils qui caressaient ses pommettes à chaque clignement, les quelques points de rousseur éparpillés sur son nez et joues. Hallie. Dans toute sa splendeur. Sa Hallie, sa femme. Il s’apprêtait à abaisser son regard quand elle le défia du sien. Impossible de rompre le contact, impossible de forcer des mots à franchir ses lèvres. — "Pas plus que les autres.", avoua-t-il faiblement d’un ton qui se voulait joueur, une tentative de détendre l’atmosphère probablement ratée. Il ne pouvait pas mentir. De toute façon, il se doutait que son état pitoyable trahissait de quoi avait l’air son quotidien : chaotique et tourmenté. — "Qu’est-ce que tu fais ici, Hallie?" La question posée en un murmure faible. Son souffle lui caressant probablement la peau. Ils étaient si près – trop près. Cette proximité aussi dangereuse qu’enivrante. — "Fuck". Sa voix pratiquement un murmure, la douleur visible sur son visage. La douceur vivre au contact inattendu de la compresse sur sa blessure. Et Niel ne réalisait que maintenant, quelques secondes trop tard, qu’il avait eu le réflexe de poser son autre main sur Hallie. Sa paume posée sur sa hanche, ses doigts écartés, comme si, instinctivement, il tentait de toucher le plus d’elle possible. — "Pardon" Un second murmure. Doux, cette fois. Figé, il ne retirait pas sa main, observait simplement cette petite parcelle de peau dénudée sur laquelle son douce était atterrit.

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· Re: -- as it was (hallie)

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