Adalia Alvar
ft. Blanca Suárez | let it beâge, lieu de naissance : Elle a beau avoir l'Espagne dans le sang, Ada, elle a vu le jour à
Weymouth. Et ce jour était automnal, pluvieux comme touours à cette époque en Angleterre. C'était, plus exactement, le
21 octobre 1988, ce qui lui donne donc à présent
trente-deux ans, qu'elle n'arbore pas si fièrement.
origines, nationalité : Peut-être qu'elle est née ici, Adalia. Peut-être que l'Angleterre est écrite sur ses papiers d'identité, que l'Angleterre est son pays, et à vrai dire, elle le voit aussi ainsi. Elle est
anglaise par sa naissance. Mais elle a ce léger accent espagnol qui la trahit généralement - comme si son nom, n'était pas suffisant. A vrai dire, elle n'essaie de pas de noyer son ascendance directe
espagnole, non : elle n'est pas comme ça, Ada. Elle en est fière. C'est ce qui fait d'elle, ce qu'elle est. Elle y tient énormément, vante et revendique son patrimoine espagnol. Son père est espagnol, sa mère est anglaise mais d'origine espagnole également.
occupation, situation financière : £££££, sa situation est confortable mais il n'en a pas toujours ainsi. Cependant, Ada, elle a cette force, cette détermination, ces rêves, qui lui ont donné l'envie d'aller loin, de ne lâcher rien. Elle s'est donnée, Ada, pour réaliser ses projets, pour satisfaire sa soif d'ambition. Désormais
journaliste, et plus souvent
journaliste d'investigation, elle n'hésite pas à faire ce qui doit être fait pour obtenir des vérités. Elle enquête, Adalia, et elle est même plutôt douée pour ça - elle en oublie peut-être parfois, la bienséance, ou plutôt,
sa conscience, parce que pour certaines affaires, il est nécessaire d'oublier tout scrupule. Récemment, Ada, elle est allée loin, très loin, bien plus qu'elle ne l'imaginait - et elle n'en est pas fière, en réalité. Elle s'est rapprochée de Davan, cet homme qui a vécu un drame, qui était venu s'installer à Weymouth pour trouver la paix, le calme. Elle s'est rapprochée même assez,
pour le fréquenter, pour partager sa vie, et en apprendre assez pour son article. C'est elle qui en avait eu l'idée, mais au fil du temps, à apprendre à le connaître, à le côtoyer, elle s'est attachée, Ada - et elle aurait voulu tout lâcher, mais au boulot, on lui a mis la pression, parce que l'article était trop important. Alors voilà, elle l'a publié, son article, il a fait du bruit, il lui a amené la lumière, mais elle n'est plus certaine que c'était ce qu'elle voulait.
statut civil, orientation : L'espagnole, elle est
bisexuelle, elle ne s'attache pas au genre de la personne qu'elle fréquente, pour une nuit ou pour la vie. Elle l'a compris après de longs débats intérieurs, à ne pas trop savoir où se placer, à ne pas trop savoir comment se définir. A l'heure actuelle, elle est
célibataire, à nouveau seule depuis peu. Mais peut-être qu'elle l'a toujours été, Ada, peut-être que son histoire avec Davan ne peut pas être comptée parmi les autres, parce qu'elle ne l'a approché que pour son travail. Il a compté, pourtant. Il a compté, alors elle s'en veut maintenant. Elle regrette presque, même si elle a gagné la notoriété et la reconnaissance dont elle rêvait. Peut-être que, pour une fois dans sa vie, elle aurait dû choisir l'amour avant le travail.
situation familiale : Son
père s'est barré, a disparu des radars, quand elle était encore jeune. Est restée toutefois sa
mère, son grand modèle, à la vie à la mort. Il faut dire qu'elle a tant fait, pour ses enfants. Et elle lui en est reconnaissante, Adalia - elles sont proches, toutes deux, encore aujourd'hui, malgré la distance, depuis qu'elle est partie à Londres. Et puis, il y a enfin ses
sœurs, qu'elle adore tout autant.
péché mignon : Ce qu'elle préfère, ce sont les
macarons, découverts lors d'un voyage en France. Ce n'est peut-être pas original, peut-être pas le reflet de l'Espagne, mais ça reflète toutefois son goût pour le voyage. Elle est capable de dépenser une petite fortune pour ces petits gâteaux.
saison préférée : Sans originalité, elle préfère de loin
l'été, la brune, parce qu'elle est espagnole peut-être, parce qu'il fait beau là-bas, parce qu'elle a ça dans le sang,
elle n'en sait rien. Elle trouve ça cliché, en vérité, Ada. Mais elle aime l'été, les journées à la plage, les bains de minuit, les glaces et les cocktails sirotés à la terrasse d'un bar, et puis, les amourettes sans lendemain - le mythe de l'été, toujours adoré.
endroit favori : la côte touristique à proximité de Weymouth, là où l'on peut contempler la mer, qui s'écrase contre les rochers, et qui s'étend au loin, à l'horizon, infini. Elle aime y passer en voiture, elle aime aussi s'arrêter pour admirer la vue, inégalable, de Weymouth.
à Weymouth depuis : Native de Weymouth, elle est pourtant partie de la ville pour ses études, effectuées à Londres, et elle n'est pas revenue. Du moins, jusqu'à récemment. Elle se contentait de week-ends, par-ci, par-là, ou de vacances de temps à autre. Mais elle est revenue de façon durable, pour un article : elle est donc de retour
depuis quelques mois maintenant.
traits de caractère : travailleuse, ambitieuse, jalouse, sociable, impulsive, cultivée, sarcastique, ouverte d'esprit, créative, sensible (mais le cache plutôt bien), audacieuse, curieuse, susceptible, insouciante (n'en fait qu'à sa tête), maniaque, dynamique, colérique, leader, indomptable, délicate, observatrice, exigeante, patiente, obstinée.
| can't say how the days will unfold
quelle est votre définition du bonheur ? dans votre vie, vous considérez-vous actuellement comme heureux ? Le bonheur, elle le trouve dans son travail, elle le trouve dans ses projets, dans sa carrière, dans son ambition. Elle le trouve, en charmante compagnie - ou à travers une belle soirée, à boire un verre en terrasse. Elle est comme ça, Ada, elle se contente de peu, parce qu'un rien peut être agréable, un rien peut titiller ses sens. Mais au bout du compte, Adalia, elle ne sait pas si elle peut dire qu'elle est vraiment heureuse. Elle ne sait pas, parce qu'elle a l'impression qu'il lui manque toujours un peu quelque chose.
que représente Weymouth à vos yeux ? pensez-vous quitter un jour la ville ou y rester jusqu'à la fin ? Elle ne pensait pas revenir, Adalia. Elle ne se voyait pas, faire sa vie là. Elle n'est même, en réalité, de retour que temporairement. Elle n'est revenue que pour approcher Davan, parce qu'elle a découvert qu'il vivait dans sa ville natale. Et elle est restée, le temps de le connaître, de le fréquenter. Peut-être que maintenant, plus rien ne la retient - et pourtant, elle reste dans le coin. Parce qu'il y a sa famille, parce qu'il y a peut-être Davan. Elle fait un peu une pause, finalement, Ada, elle a besoin de temps pour savoir si elle veut rester à Weymouth, ou non. De toute façon, elle finit toujours par bouger - mais toujours par revenir, à la ville qui l'a vue naître.
| before the dawn in the swelling of this storm
( f a m i l y ) Fille des Alvar, elle a dans le sang l'Espagne. Et la famille est importante pour elle, depuis toujours. Depuis qu'elle est partie, elle est toujours revenue de temps à autre, retrouver les siens. Son père s'est toutefois fait la malle, quand elle était gamine, parti avec sa maîtresse, laissant son épouse et leurs enfants. Un lâche, un con. Elle cultive encore de la rancœur à son égard, malgré les années qui ont passé.
( j o u r n a l i s m ) Le journalisme, c'est sa vocation. Ce pourquoi, elle a décidé de quitter sa maison. S'éloigner de Weymouth. S'implanter en ville, pour débuter ses études. Au lycée, Adalia, elle faisait partie du club journal déjà. Et elle adorait ça. Elle déambulait, son appareil photo à la main, son bloc-notes jamais bien loin. Souriante, enthousiaste, extravertie, on ne lui résistait pas vraiment, à la brune. Elle a toujours eu ce charisme, et cette capacité d'écoute - qui font, qu'on a envie de se confier à elle. Si solaire, qu'on a envie de la connaître. Envie de lui parler. Parfois, de la fréquenter - mais c'est un autre sujet. Elle a toujours aimé le contact humain, Ada, alors elle a su ce qu'elle voulait faire de sa vie. Rencontrer des gens, raconter leur histoire. Et puis, surtout,
enquêter. Elle s'est spécialisée dans le reportage écrit, publie des articles moins fréquemment que d'autres, mais qui sont aussi plus conséquents. Mais ça ne paye pas lourd, elle galère, comme n'importe quel journaliste en début de carrière - pourtant, aujourd'hui, ses années de pigiste semblent derrière elle. Grâce à Davan.
( a m b i t i o n ) Elle ne vient pas d'une grande famille, riche, aisée. Elle n'a peut-être pas de quoi se plaindre, elle n'a peut-être pas été autant dans le besoin - ç'aurait pu être pire, mais ç'aurait pu être mieux, aussi. Et pourtant, ça ne l'a jamais freinée dans son ambition, Ada.
Au contraire. Elle s'est, très tôt, mise en tête qu'un jour ou l'autre, elle ne manquerait de rien - elle rêvait d'une belle et grande carrière, savait qu'elle saurait se donner les moyens d'y arriver. Elle a travaillé dur, a commencé par obtenir une bourse pour ses études à l'université de Goldsmith, à Londres. Et elle a sacrifié, nombre de fois, ses soirées, son temps libre, ses histoires, pour ça. Pour s'élever. Travailleuse et obstinée, elle n'a jamais rien lâché. Elle a toujours eu de l'espoir, Adalia. Même pendant des années de galère. Des années à se taper de petits articles inintéressants, à être payée si peu à l'article, à batailler, à sombrer puis se relever, à se dire qu'elle n'y arriverait jamais, mais au bout du compte, à y arriver quand même. L'ambition, elle l'anime, depuis qu'elle est gamine. Elle revient de loin, la brune.
( p a i n t ) Elle a un côté créatif, Adalia. Elle aime les couleurs, elle aime les jolies choses, et surtout, elle aime la peinture. Elle s'y est mise quand elle était gamine, captivée par la mer qu'elle apercevait depuis la maison de sa mère, et qu'elle passait son temps à essayer de représenter. Particulièrement douée pour l'aquarelle, elle préfère toutefois les couleurs plus marquées de l'acrylique. Elle a ce côté artistique en elle, Ada, qu'elle révèle à bien peu de gens, qu'elle laisse parfois de côté un moment. Avant, elle aurait rêvé d'en faire son métier, mais ça ne paye pas bien, et puis, elle s'est trouvée une autre vocation, Ada. Maintenant, elle ne peint plus tellement, elle ne prend plus le temps. Et parfois, tout de même, ça lui manque.
( l o v e ) Elle ne fait pas partie des filles niaises, des filles qui courent après l'amour. Elle aime les belles soirées, les rendez-vous au restaurant, au cinéma, les trucs peut-être un peu
clichés - mais parce que c'est sympa, pas parce que c'est romantique. Et puis, elle, de toute façon, elle est terriblement nulle en histoires d'amour. Ses relations se sont toutes terminées, et mal, en réalité. Il y a Rose qui lui a brisé le cœur au lycée, Aidan avec qui elle a vécu un amour passionné, bien trop vite consumé, quand bien même, à vingt ans, elle l'a épousé. Quelques mois plus tard, elle se consolait dans les bras d'Aimee, une Américaine qui ne se destinait pas à rester à Londres éternellement. Et puis, Aaron, narcissique dont elle aura su se débarrasser à temps. Et, enfin, Davan, plus récemment. Probablement qu'elle aurait préféré ne pas le mettre dans cette catégorie, sous prétexte que ce n'était pas
vrai, qu'elle l'a approché seulement pour son article. Mais c'était vrai, c'était réel. Elle s'est attachée à lui, même si elle n'aurait pas dû. Une histoire de plus, qui s'est mal terminée. Mais qui a, sans doute, manqué de sincérité.
( d a v a n ) Son histoire est triste, ne comporte que des drames. Il n'a rien demandé, pourtant, Davan. Maison cambriolée, petite sœur enlevée, puis tuée. Le frère tenu coupable, aux yeux de ses parents adoptifs. Elle les connaît, ce genre de tristes histoires, Ada. Les Baxter, en plus, sont des gens importants. Importants, à Weymouth. Les années ont passé, la terrible histoire s'est tassée. Mais, un week-end où elle revenait voir sa famille, elle l'a aperçu, reconnu. Et la désespérée journaliste, rêvant de reconnaissance, qu'elle était, y a entrevu la possibilité d'un
scoop. L'occasion de se faire un nom. Elle a proposé le sujet à sa rédaction, il a été accepté, et elle s'est lancée, Ada. Elle s'est rapprochée de lui, et peut-être n'a-t-elle pas eu trop d'efforts à faire - son charme naturel opérait. Et puis, elle s'est perdue quelque part là-dedans, dans cette enquête sous couverture, comme si elle se croyait espionne. En le fréquentant, en l'écoutant, ses barrières sont tombées. Elle s'est attachée, Adalia. Attachée en écoutant son histoire, ses drames. Les reproches de sa famille, de cette famille qui n'en a parfois pas l'air. Elle a vu l'injustice, la douleur, l'impuissance. Elle a voulu abandonner l'article, mais elle ne pouvait plus - coincée, désormais.
Autrement, elle se ferait virer. Alors elle est allée au bout, Ada, même si au fond, elle n'est pas si fière que ça. Elle a exposé les Baxter, plus que Davan,
parce qu'il n'est pas coupable. Mais au bout du compte, c'est du pareil au même. Elle s'est servie de lui, rien n'était réel, et son article a fait la Une, son article lui a apporté une nouvelle notoriété. Mais Davan, Davan il est perdu, désormais. Et elle ne sait pas pourquoi ça fait si mal.
( w o r k a l c o h o l i c ) Elle se noie dans ses articles, reportages. Passe des heures à écrire, à chercher un nouveau sujet. Elle vit pour son travail, Ada. A tel point, qu'elle en oublie le reste. Pas besoin d'amour, elle a laissé tomber, puisque c'est toujours un désastre. Elle préfère, les relations d'un soir. De temps à autre, pour combler sa solitude, pour réchauffer ses draps. Quelle importance d'avoir plus que ça. Sa vie, c'est son travail. Et pourtant, maintenant qu'elle commence enfin à se faire un nom dans la presse, elle n'est plus certaine de savoir ce qu'elle voudrait désormais. Plus certaine de savoir si ça suffirait.
( w e y m o u t h ) Elle est revenue dans sa ville natale, seulement pour approcher Davan. Seulement pour cet article, qui lui a demandé tant de temps et d'investissement. Elle pourrait rentrer à Londres, maintenant. Elle y retourne encore, parfois. Elle écrit quelques articles, par-ci, par-là. Rien de scandaleux, rien qui fasse autant de bruit que l'affaire Baxter. Elle ne sait pas ce qui la retient, au fond. Elle n'a eu aucun mal à quitter Weymouth à l'époque. Mais peut-être commence-t-elle à remettre en question ses choix de vie. Envie d'être auprès de sa famille. Pas trop loin de Davan. Aussi stupide soit-elle.
( v r a c ) elle est du genre à porter des couleurs criantes, à assumer le rouge sur les lèvres ou sur ses ongles. Elle aime les couleurs vives, Ada, et faut dire que ça lui va bien.
// elle n'a pas d'animaux, est techniquement allergique aux poils de chats, mais ça ne l'empêche pas de les apprécier, d'en avoir côtoyés.
// elle n'est pas très douée en cuisine, préfère se faire livrer ou acheter des trucs tout faits.
// elle s'est mariée à vingt ans, a divorcé à vingt-et-un.
// pas certaine de vouloir des enfants. Pas franchement pris le temps de se poser la question.
// elle pratique la boxe, de façon hebdomadaire.
// elle est perpétuellement accrochée à son téléphone, aux réseaux sociaux, et particulièrement à Twitter, comme nombre de journalistes à présent.
// grande partisane des talons, elle en a de toutes sortes.
// elle surveille son apparence et mange
light pour garder la ligne, et tant pis si on la juge.
// elle adore contempler les soleils couchants.
// elle n'est pas retournée en Espagne depuis trop longtemps
// elle se teint parfois les cheveux en blond, avant de retourner à sa couleur naturelle
// elle aime voyager, Ada, et en réalité, quand elle ne travaille pas, elle vadrouille bien souvent. Elle est déjà allée dans plusieurs pays, dont la France, la Norvège et le Danemark, elle espère un jour pousser jusque dans l'hémisphère sud.
pseudo, prénom : still breathing, madalen. âge, lieu de résidence : 21 ans plus pour longtemps, France. type de personnage : inventé, mais avec les idées de @Davan Baxter crédits : jennyunicornlove on tumblr. avis, autres : rip noam