Vasile Andreescu
ft. Sebastian Stan | summertime madnesstrigger warning : violence, handicap et addiction aux jeux, misogynie et machisme. âge, lieu de naissance : tu viens de souffler tes
quarante bougies, un cap qui fait mal et qui interroge. Né à
Brașov, en Roumanie, tu y es resté jusqu'à tes cinq ans. Tes parents ont fui le pays pour des raisons qui leur sont propres et sur lesquels tu n'as jamais cherché à en savoir plus. Weymouth, c'était leur Eldorado.
origines, nationalité : d'origine
roumaine par le sang et la naissance. Tu parles même un peu la langue malgré le fait que tu te sois fait nationaliser
anglais depuis le temps. Tu n'as jamais oublié tes origines, tu en parles souvent.
occupation, situation financière : £££££, toi-même tu ignores encore comment tu es tombé dans le circuit très fermé de la télévision. A la base
tailleur de pierre, opérant sur les plus grands monuments anglais et sur des bâtisses plus modestes, tu as été repéré il y a quelques années pour devenir
voix off. Méconnu du public puisque ton visage n'apparaît jamais à l'écran, tu es pourtant cette voix qu'on entend dans presque tous les reportages.
statut civil, orientation : contrairement à ce que les légendes racontent, tu n'as vécu aucune expérience homosexuelle à la fac ou avec tes camarades de l'époque.
Hétérosexuel depuis toujours, frôlant même dangereusement avec la caricature du rustre et machiste. Tu aimes les femmes, tu les possèdes. Maladresse et inconfort, tu as déjà commis des impairs. Et puis, lorsque tu l'as rencontré, tu t'es assagi. Votre mariage était heureux, tout du moins tu le croyais.
Divorcé, aujourd'hui, tu te remets beaucoup trop en question.
situation familiale : elle t'a apporté le bonheur d'être un homme comblé à bien des égards mais n'a jamais su te faire le présent d'enfants. Tu n'as donc jamais connu les joies de la paternité. Quant à tes propres parents, ils sont morts depuis trois ans.
péché mignon : la lingerie féminine.
saison préférée : l'hiver, sa neige et ce sentiment de vivre un autre temps.
endroit favori : la Manche, sans aucune commune mesure.
à Weymouth depuis : l'âge de cinq ans.
traits de caractère : on n'en finit jamais de t'éduquer, c'est sans doute agaçant parfois de penser qu'à l'aube de tes quarante ans, tu puisses encore déconner lorsqu'il s'agit de la bienséance et du respect d'autrui. Le vivre ensemble, tu ne connais pas vraiment, ou alors, tu n'en donnes pas l'impression. T'as cette fâcheuse tendance à croire que ta parole est parole d'évangile, comme s'il n'y avait que ton avis qui compte. T'es du genre bourru, un peu castrateur sur les bords et sûrement misogyne, si on cherche bien. Est-ce qu'on peut t'en vouloir lorsqu'on prend cinq minutes pour observer ton background ? Pas forcément... ta mère était l'une de ces femmes sacrifiées sur l'autel d'une autre époque. Elle ne travaillait pas, supportait les affronts d'un mari égoïste et alcoolique et restait sans mot dire, toujours prête à tout supporter au nom de la famille. C'est par ce schéma que tu as été éduqué, par celui-là même que tu t'es construit. Sans compter les copains à l'école qui s'amusaient à soulever les jupes des filles comme si tout avait toujours
été normal. La nouvelle génération te dépasse, les combats qui y sont menés te laissent perplexe et, sans commune mesure, l'exemple même du mec qui répète à tour de bras
c'était mieux avant. Mais avant quoi ? Lorsque tu pouvais lever la main sur elle sans que ça ne te vaille un aller-retour au commissariat ? Les temps changent, l'éducation aussi. Et tous les jours, tu apprends. T'es pas un mauvais bougre, tu fais de ton mieux pour comprendre. Parfois, t'es maladroit. En ce moment, c'est compliqué... cloué à ton fauteuil, tu te dis qu'il serait sans doute préférable qu'on te laisse crever seul dans une pièce plutôt que de te battre encore. Quand les luttes s'éteignent, que reste-t-il ? Plus grand chose, tu le comprends mieux aujourd'hui. Tu sais pourquoi les voix s'élèvent, tu sais pourquoi les femmes se plaignent. C'est d'une parfaite hypocrisie mais au fond, c'est comme ça que tu vois les choses.
| can't say how the days will unfold
quelle est votre définition du bonheur ? dans votre vie, vous considérez-vous actuellement comme heureux ? un rapide coup d'oeil à ta droite et à ta gauche suffisent à te convaincre que si le bonheur se limite à une bouteille de gin sur une table de chevet et des gants en cuirs pour éviter de te brûler les mains à forcer sur les roues de ton fauteuil, t'es bien mal barré. Le bonheur, c'était son regard, c'était la manière qu'elle avait de t'apporter de l'importance, c'était sa singularité, c'était la touche de miel dans sa voix lorsqu'elle te disait
je t'aime. Le bonheur, c'était votre couple, votre histoire. Celle qui devait résister aux affres du temps, celle qui devait survivre aux catastrophes. Le bonheur, c'était ton mariage, c'était ta petite vie rangée d'adulte. Le bonheur t'a échappé.
que représente Weymouth à vos yeux ? pensez-vous quitter un jour la ville ou y rester jusqu'à la fin ? t'as pas les bras assez musclés pour te permettre de rouler à toute vitesse loin de Weymouth. De toute manière, où est-ce que tu irais ? La Roumanie, tu n'y as jamais mis les pieds. Tes parents n'ont jamais cherché à voyager, bien heureux qu'ils étaient d'être ici. T'as vu Londres, une fois. Peut-être même que vous êtes allés à Brighton. Weymouth, c'est ta demeure. Face à l'Eternel, c'est ici que tu rendras aussi des comptes. T'as pas tout fait bien, t'as pas tout fait juste. T'es un pêcheur, comme tout le monde. Le repentir, ça sera pour le bilan, pas avant.
| before the dawn in the swelling of this storm
(( PART ONE : when the raven meet the dove ))Le sang coule encore sur ton visage lorsqu'on te braque les deux mains dans l'dos. T'as pas le temps de t'essuyer ni même de te rhabiller. La chemise est à moitié entre ouverte, le jean est troué et tâché par l'alcool renversé. Tu t'en moques, t'as ce rictus à la con sur les lèvres.
L'autre s'en sort tellement moins bien que toi, avec sa gueule de travers, il tient à peine sur ses jambes. T'es pas peu fier, fallait pas te chercher. Il n'avait qu'à pas te provoquer. D'ailleurs, ça s'ra ta seule défense quand on t'installera dans une salle du commissariat.
Coups et blessures, après la vingtaine, ça peut valoir une peine de prison et une amende. C'est pas ce qu'il te faut, tu débutes à peine ta carrière dans la pierre. Mais c'mec, c'était une petite frappe qui a osé t'allumer en insultant ta mère. Il t'en faut pas plus pour exploser. La marmite, elle est pleine, avec toi, c'est récurrent. Une goutte et tout éclate. Tu frappes, parce que répondre par les mots, tu sais pas faire. T'es pas un littéraire, tu l'as jamais été. Toi, t'es physique, c'est comme ça depuis toujours.
- Et vous souriez ? qu'elle te lance, la plantureuse. Tu t'rappelles même pas son nom, bien qu'il soit affiché sur son badge. A dire vrai, tu t'en moques, tu l'vois rien qu'à sa manière de t'parler qu'c'est une
bleue. Ils t'ont refourgué à une pauvre femme qui vient à peine de commencer sa carrière. Elle doit avoir la vingtaine, non ? Pas plus ? Alors que toi, t'as déjà presque vingt-cinq ans.
Pourquoi vous souriez ? qu'elle insiste, la bleusaille.
- Parce que l'autre imbécile se tient à peine debout et qu'il est interrogé par un vieux con avec le bide qui déborde de la chemise tandis que moi... la manière dont tu la dévisages ne laisse aucune place au doute.
Moi j'ai droit à Miss Alabama. ce petit rictus aux coins des lèvres et cette arrogance dans le regard.
Difficile d'imaginer que ce premier tête à tête marque la rencontre avec ta future femme, n'est-ce pas ?
Jusqu'au jour de votre mariage, presque six ans plus tard, tu t'interrogeras sur ce qu'elle a pu voir en toi, alors que tu la traitais à peine avec plus de considération que si elle avait été la secrétaire à l'accueil. Peut-être était-ce le côté
cause perdue qui lui a donné l'envie de creuser un peu plus. Peut-être était-ce simplement ta belle gueule ? Elle se plaira à dire, parfois, qu'elle a vu au-delà de l'image que tu voulais bien renvoyer et qu'elle a su, à l'instant même où elle a posé ses yeux sur toi, que tu n'étais pas aussi con que tu le laissais paraître. Pourtant, t'as jamais cherché à lui mentir. Lors de votre troisième rencard, tu lui as parlé de Cindy et de tout ce que tu lui avais fait subir. Des coups qu'elle avait pris et de cette culpabilité que tu trainais à tes pieds comme une chaîne. Elle a toujours su avec une parfaite netteté les travers de l'homme que tu étais.
Jusqu'à ce que tu la voie marcher dans cette robe incroyablement belle, tu t'es demandé si tu ne finirais pas par la perdre. Pour elle, t'avais radicalement changé. Le corbeau qui se transforme en colombe. Tu devenais bon, presque gentil. Elle avait su arrondir les angles si prononcés de ton caractère machiste et brute. Elle avait su endormir l'animal qui sommeillait en toi, à l'affut de la moindre occasion pour s'exprimer. Elle t'avait rendu presque humain. Un véritable tour de force quand on sait d'où tu viens, qui tu es.
Et puis, un beau jour, t'as pris ton courage à deux mains. T'as senti qu'elle avait fait d'toi quelqu'un de meilleur et tu te refusais de la perdre. Alors t'as pas mis un genou à terre, t'as pas organisé une soirée particulièrement romantique, t'as même pas fait l'effort de cacher la bague. Non, tu t'es installé sur le sofa à côté d'elle, tu lui as tendu l'anneau et tu t'es contenté de lui demander si elle était d'accord de partager l'reste de sa vie à tes côtés. Ce soir-là, tu l'as entendu rire comme jamais. Un rire dont tu te rappelles aujourd'hui encore. Elle a accepté, bien sûr.
Le corbeau avait rencontré une colombe.
La colombe l'avait transformé.
Difficile de croire que ça pouvait disparaître.
(( PART TWO : a dream and a nightmare all at once ))Le mariage était un jour béni. Les photos en témoignent, tu n'oublies pas. T'as toujours envisagé ta vie sous différents angles mais jamais par le prisme si particulier de ta nouvelle femme.
Elle te donne confiance en toi, c'est improbable et pourtant, elle te pousse à changer, t'éduque. C'est peut-être épuisant parfois mais elle le fait sans sourciller. Elle t'épaule, t'encourage et te couve d'un amour que tu n'croyais pas un jour connaître. Les trois années qui suivirent votre mariage furent sans nul doute les plus belles de ton existence. Enorgueilli d'un sentiment fou d'invincibilité, tu affrontes les difficultés sans jamais plier. C'est à cette époque qu'on te remarque, qu'on te propose un job à la télévision et qu'on fait de toi l'une des voix les plus entendues d'Angleterre. Une nouvelle occupation qui te donne le sentiment d'évoluer. C'est constant, c'est appréciable, c'est confortable.
Et puis, un beau jour, tout bascule.
Il suffit d'un mauvais jour, d'un mauvais moment ou, pire encore, d'un doigt posé sur la détente sans même y mettre de pression pour que la balle parte et anéantisse toute forme de vie sur son passage. Ce jour-là, non seulement ta femme devient presque une criminelle mais en plus d'abattre cet homme à bout portant, c'est dans votre mariage qu'elle met un coup de poignard sans équivoque.
Les jours qui s'en suivent deviennent sombres, pénibles et terribles. Pour elle, comme pour toi. Elle sombre, chaque jour un peu plus. Et la lumière qui éclairait le chemin autrefois s'éteint. Tu perds toute notion de distance, d'orientation et de temps. Vous vous enfermez dans une espèce de glue qui vous éloigne, creuse un fossé entre vous. Tu fais de ton mieux pour l'épauler mais t'as jamais été à la hauteur de ce qu'elle savait faire. Toi, t'as toujours pris sans compter mais t'as jamais su donner. T'es pas égoïste, dans l'fond, tu crois simplement qu'il y a des gens qui savent mieux s'occuper des autres et certains qui n'savent pas le faire.
Tu fais partie de cette deuxième catégorie.
Tu vois ton mariage coulé et tu te sens incapable de maintenir le navire à flot. Y a tout qui t'échappe, à commencer par sa considération. Elle ne te regarde presque plus, ne te parle pratiquement plus non plus. La communication rompue, tu laisses les vieux démons reprendre le dessus.
A cette époque, tu t'enfermes dans une spirale sans fin, celle des jeux. Le casino devient ta seconde demeure, tu t'y perds pour éviter d'avoir à affronter l'orage qui ne cesse d'éclater chez toi. Tu perds une véritable fortune sur les tables de poker et de black jack sans jamais l'évoquer. Ton compte se vide, tes espoirs s'amenuisent. La violence s'invite à nouveau dans votre lit, tu deviens irritable et irrité.
Il te suffira de perdre une livre de plus au black jack ce soir là pour voir ton moral vriller. L'animal qui s'était tu toutes ces années refait surface et lorsque tu rentres à la maison, tu n'sais pas retenir les mots qui s'échappent de ta bouche.
Je veux qu'on divorce. c'était finalement la première décision que tu prenais pour vous. Tu pensais la faire réagir, t'auras eu tout l'effet inverse. Eliana, elle a accepté sans broncher. D'toute manière, elle n'avait plus rien à perdre, t'étais tout ce qui lui restait et plutôt que d'être là pour elle, t'as préféré t'casser.
C'était le début de la fin, tu l'imaginais pas encore.
La bête avait chassé la belle.
(( PART THREE : the after world ))Dur dur de te maintenir à flot quand la seule personne qui n'ait jamais été capable de te secourir s'en est allé. Les papiers sont signés, vous n'êtes officiellement pas plus que deux étrangers qui ont partager presque dix ans de leur vie. Cette situation coïncide stupidement avec le décès de ton père rapidement suivi par ta mère. On dit souvent
mourir de chagrin, t'as compris ce que ça pouvait signifier quand tu l'as vue dépérir après son départ.
Alors ouais, confiné dans ton petit studio à la con, tu as renoué avec tes vieilles habitudes. T'as fréquenté des femmes, c'était pour rire, pour tirer un coup. Elles valaient pas plus qu'un moyen de distraction futile et sans lendemain. C'était elles ou l'alcool, t'avais vu les dégâts que ça provoquait chez Eliana, t'as refusé d'y toucher. Toi, ton truc, c'est resté les jeux.
Putain t'en as perdu du fric en presque deux ans.
Et puis, il y a eu cette soirée, juste avant les heures sombres. Tu t'en souviens comme si c'était hier. Comment oublier. T'étais au bar, avec des potes. Il parait qu'on est jamais mieux entouré que lorsqu'on va mal. Le malheur des uns attire toujours la complaisance des autres. On aime te voir sombrer, toi qui frôlais presque le soleil. Tu t'en accommodes, de toute manière tu supportes plus ta solitude.
Ils étaient trois, des gros cons. Ils ne te faisaient pas peur, c'est sûr. T'en as maté de la tête de lard dans ton adolescence, t'as jamais eu peur d't'en prendre à plus costaud que toi. Mais t'as rien demandé, ce soir-là. Ok, t'étais un peu ivre mais pas de quoi te faire tourner la tête. T'étais tranquille avec tes potes quand l'un d'entre eux s'est approchés de toi.
- Eh vieux, ça fait quoi d'avoir été marié à une criminelle ? la question est purement rhétorique, tu le sais. D'ailleurs, tu réponds même pas. C'est ce qui entraîne le reste, faut croire. Ton indifférence l'agace, le vieux con. S'il t'a abordé, c'est pour faire le malin d'vant ses potes. Alors quand il t'attrape par l'épaule et te force à lui faire face, tu sens déjà l'animal qui se réveille.
J't'ai posé une question ducon... à moins qu'elle t'ait arraché les couilles en même temps qu'elle a buté cet innocent. et t'aurais pas dû réagir, mais c'est plus fort que toi. Quand il te fusille du regard comme il le fait, qu'il t'accule, tu réponds. Le poing part en premier.
Mauvaise décision.
Pourquoi la défendre, elle ne veut plus de toi. Elle t'a laissé tomber et rien que pour ça, tu devrais lui en vouloir. Pourtant, tu l'aimes. Dieu seul sait combien tu l'aimes toujours. Et quand on l'attaque, on te blesse. Tu frappes et dans ce concert de poings et de pieds, tu n'sais plus où donner de la tête. Ils sont trois sur toi. Tes potes, ils t'ont abandonné au premier coup, des lâches. On te fait du mal, mais la douleur ne chante pas. L'adrénaline t'empêche de penser, de songer. Tu réponds, le diable qui s'éveille en toi. Et puis, sans savoir comment, on réussi l'exploit de te soulever de terre. Un sursaut, le temps se fige. Tu traverses la vitre, la brise. Le bruit fait peur à tout le monde, mais pas à toi. Au sol, sur le dos. T'as qu'une envie, te relever et répondre.
Mais...
Non...
Incapable, impossible.
Tes jambes ne répondent plus, ton corps est aussi disloqué que le pantin désarticulé qu'on jette à terre.
En voulant la défendre, tu perds le peu de dignité qu'il te reste.
- Un morceau de verre s'est logé dans votre colonne vertébral, juste assez profondément pour toucher votre moëlle épinière. ce sont les mots du médecin urgentiste qui s'occupe de toi cette nuit-là.
Monsieur Andreescu, j'ai bien peur que vous ne puissiez jamais remarcher. c'est la conclusion d'une décision à la con que t'aurais jamais dû prendre et pourtant, il est déjà trop tard. On te réserve un fauteuil, on te prépare à l'inévitable mais ton corps tout entier se crispe. Toi, sportif, hyperactif et dynamique, cloué à une chaise comme punition.
Mais pour quels crimes ?
Celui d'avoir trop aimé ?
Non... tu paies pour toutes ces âmes que t'as laissé brisées sur ton passage avant de la rencontrer elle, avant qu'elle ne te sauve. Aujourd'hui, c'est à elles que tu dédies ta déconstruction. La tour s'effondre, l'avenir s'assombrit. Et toi, tu sombres, chaque jour un peu plus.
Tu t'étais promis de ne jamais boire.
T'as failli.
De toute manière, qu'est-ce qu'il te reste aujourd'hui puisque tout le monde semble t'avoir tourné le dos.
pseudo, prénom : chosen.one. âge, lieu de résidence : un superbe appartement dans le 95, dans le Val d'Oise. type de personnage : inventé mais lié, forcément, à @Eliana Woods . crédits : tumblr. avis, autres : je me réjouis de faire votre connaissance.