Jade Beauchamps
ft. Emma Watson | BE HAPPIERtrigger warning : rupture âge, lieu de naissance : Tu as
vingt-sept ans, mais tu as entamé l’année de tes vingt-huit ans. T’es juste née en fin d’année (07.12), ça te donne l’impression d’être plus jeune de quelques mois. A tes yeux, t’es plus proche du quart de siècle que de la trentaine.. Sinon, Tu es née à
Deauville, une ville de Normandie en France. Une ville qui t’a vue grandir, que tu aimes profondément et que tu as eu beaucoup de mal à quitter.
origines, nationalité : Tu es française, tu es née et a toujours vécu en France jusqu'à tes vingt ans . Ton père est français avec quelques origines allemandes, ta mère, quant à elle, est anglaise. Tu aurais même un peu de sang écossais, si tu remontes un peu plus loin dans ton arbre généalogique
occupation, situation financière : £££££, t'es responsable d'une agence matrimoniale. L'amour tu y crois, et t'y as toujours cru... Tu pourrais même dire que t'es amoureuse de l'amour, et essayer de redonner de l'espoir et un peu d'optimisme à tous ces gens seuls et en quête d'amour, c'est un challenge d'une vie.
statut civil, orientation : Tu passes tes journées à essayer de trouver l'amour pour les autres, mais surtout à leur faire croire que le véritable amour existe. ta dernière histoire a été avortée par ton départ. Tu ne veux plus faire subir ça à n’importe qui. Toi, t’es plutôt le genre à t’embourber dans des histoires qui t’aveuglent, que tu ne comprends pas toujours, qui vont trop vite et que finalement, c’est même pas sûr que tu t’en sortes indemne.
situation familiale : T'es seule au monde dans cette ville dans laquelle tu ères depuis bientôt huit ans. Ou presque, parce qu'en réalité, t'as un chat que t'as prénommé Deauville. Tu lui as donné ce nom parce que, comme dans la Casa de Papel, tu trouvais ça classe. Avec une ville de France telle que celle-là, c'est carrément moins sexy, mais t'as continué à l'appeler comme ça. C'est vraiment nul et totalement ringard, mais t'assumes. Presque.
péché mignon :les éléphants, les montgolfières, Les voyages, la danse, le chocolat
saison préférée : L'automne, parce qu'à cette saison, la nature est à son apogée, les feuilles se colorent de toutes les teintes de rouge et d’orange et le soleil doré de l’arrière-saison brille à travers les arbres.
endroit favori : Dans ton agence matrimoniale. T'es complètement passionnée par ton boulot et t'espères que ça va encore durer bien longtemps...
à Weymouth depuis : Depuis que t'es âgée de vingt ans... T'as décidé de prendre ton indépendance, mais ton envie de voyage ta donné envie de pousser la porte des frontière de ton cher pays qu'est la France, pour découvrir d'autres contrées. Aujourd'hui t'es là et bien là... Et plus heureuse que jamais
traits de caractère : Souriante, sociable, intelligente, spontanée, curieuse, tendre, attentionnée, râleuse, bornée, jalouse, franche, gourmande, naïve
| can't say how the days will unfold
quelle est votre définition du bonheur ? dans votre vie, vous considérez-vous actuellement comme heureux ? écrire ici dans un minimum de 3 lignes
PLEINES.
Je crois que le bonheur c’est de pouvoir se lever chaque matin en se disant que nous sommes prêts à y croire et que nous sommes prêts à faire tout ce qu’il faut pour l’atteindre. Le bonheur se cache dans une multitude de petites choses qui forment un tout et qui nous permettent d’être bien et d’être heureux. Le bonheur c’est profiter du beau temps, atteindre ses objectifs, rencontrer des gens, prendre sa voiture et rouler droit devant jusqu’à la première falaise pour y admirer le coucher de soleil. Le bonheur, c’est aussi retrouver son chez soi, se poser devant la télé et prendre du temps pour soi, du temps pour ses amis et puis parfois, le bonheur peut aussi être dans des moments partagés avec la personne qu’on apprend à aimer, petit à petit, sans se presser. Le bonheur, ça ne s’achète pas, ça ne s’attrape pas, ca se construit et lorsque ça se construit à deux, alors c’est encore plus beau, plus intense.
que représente Weymouth à vos yeux ? pensez-vous quitter un jour la ville ou y rester jusqu'à la fin ? écrire ici dans un minimum de 3 lignes
PLEINES.
Weymouth, c’est un challenge d’une vie pour moi. Partir de son pays pour se rendre dans un pays qu’on ne connait que dans des revues touristiques, ou encore ce qu’on en a appris à la fac, c’est une épreuve qui n’est pas simple. On laisse derrière soi des personnes, des parents, de la famille, mais aussi parfois un amour. Mettre un terme à une histoire pour saisir cette opportunité de vivre ma vie ailleurs et autrement, c’est le choix que j’ai fait et que je ne regrette pas. Je ne peux pas vraiment dire à l’avance ce que demain me réserve, mais j’ai l’espoir et l’envie de dire que je resterai ici encore bien des années à vivre un rêve qui se réalise petit à petit: apporter un peu de baume au coeur des gens que je rencontre dans cette ville.
| before the dawn in the swelling of this storm
01. Tu n’es pas une excellente cuisinière. Tu es même plutôt la reine du plat à emporter, et pourtant Dieu seul sait que t’as envie d’apprendre à cuisiner. Le souci, c’est que tu ne prends pas le temps. O2. Quand tu es arrivée en Angleterre, tu ne parlais pas très bien l’anglais. D’ailleurs, tu doutes encore sur quelques mots, mais globalement tu parviens à te faire comprendre aisément. O3. Depuis que t’es là, on te complimente assez souvent sur ton petit accent « frenchy ». Tu ne le caches pas réellement et même si tu le voulais, t’es pas certaine d’y parvenir. o4. Quand tu passes du temps avec tes amies, vous aimez vous rendre dans des bars et y gouter leur cocktails. A contrario, t’es loin d’être une adepte de la bière. 05. Tes parents ont l’habitude de t’appeler ‘Jadou’ et tu trouves cela d’un ringard… 06. Depuis que t’es à Weymouth, ta mère est persuadée que tu partages ta vie avec une fille, parce que tu ne lui parles jamais d’hommes. T’as rien contre tes égales, mais tu n’es pas du tout de ce bord-là. 07. Tu ne tiens absolument pas l’alcool.. Après deux verres, tu commencerais presque à dire n’importe quoi. Heureusement, t’es loin d’en consommer souvent. 08. Tu as ton petit caractère bien trempé, et tu n’hésites pas à râler lorsque ça ne te plait pas. D’ailleurs, on pourrait même te décerner le titre de Reine des râleuses. Mais selon toi, tu ne râles pas, tu t’exprimes… Evidemment, que ça fait toute la différence ! 09. Tu as une peur monstre des araignées : c’est une véritable phobie. Ta plus grande crainte serait d’en retrouver une dans ta douche ou encore dans ton lit. Et pour éviter cela, tu passes l’aspirateur un jour sur deux. Que fais-tu quand ces petites bêtes se présentent face à toi ? Tu vas déranger le voisin… Ben oui ! 10. Tu n’es pas le genre de femme à t’offrir à n’importe quel premier garçon venu. Les coups d’un soir, ce n’est pas vraiment ton truc, parce que t’es bien trop pudique pour cela. Et puis, tu te respectes beaucoup trop pour agir de la sorte. 11.Si ton bureau est parfaitement rangé et organisé, ton sac et ta vie privée sont dignes de Tchernobyl. 12. Tu es une véritable handicapée des sentiments et complètement aveugle. Comprendre que tu intéresses un homme, c’est ce genre de détails que tu es incapable de percevoir, ni de comprendre. A part ça, tu diriges une agence matrimoniale… 13. Tu vis dans un immeuble où l’un de tes voisins te fait affreusement peur. Sa manière de t’observer te fait psychoter, et parfois il t’arrive même de te retourner plusieurs fois sur le chemin pour t’assurer qu’il n’est pas en train de te suivre. 14. Parlant de ça, t’as tendance à parfois être un peu parano : dès qu’un homme te suit pendant dix minutes, tu es persuadée qu’il veut te violer, rien que ça ! 15. Tu aimes la danse, tu le fais chez toi dans ton salon, avec ton petit chat dans les bras, ou encore pendant que t’es en train de faire ton ménage, de te brosser les dents. 16. T’es une femme et donc, t’es une véritable accro de vêtements, de chaussures et de sacs. D’ailleurs, t’essaies de passer le plus de temps perchée sur des talons, parce que ça te permet de gratter quelques centimètres, et puis parce que t’as lu dans un magazine que les talons offrait un meilleur port de tête et un déhanché bien plus sexy. Pourtant, quand t’as passé une journée entière avec des escarpins aux pieds, t’es capable de les insulter tant ça te fusille les pieds. 17. Tu as fait de la danse modern jazz une grande partie de ta vie, depuis que t’es en Angleterre, t’as opté pour la zumba 2x par semaine pour te maintenir en forme. 18. Aussi, tu essaies d’aller courir deux fois par semaine avant d’aller au bureau. Ce n’est pas que t’es une grande sportive, mais tu préfères souffrir en faisant du sport, plutôt que de te priver de manger, petite gourmande.. 19. Tu n’es pas très douée en cuisine, mais par contre ta grand-mère t’as partagé le goût de la pâtisserie. 20. Tu refuses de laisser ton chat dormir dans ton lit, donc plutôt que de rester chacun dans votre coin, tu passes plus de soirées endormie dans le canapé de ton salon, près de Deauville, que dans ton propre lit. En réalité, c’est une excuse: la vérité c’est que tu t’endors toujours devant la télévision…
I. Thomas Dutronc ; Demain ♪Toi, t’es ce petit bout de femme qui a grandi dans une petite ville de France. Tes parents ne sont pas riches, tes parents ne vivent pas sur l’or, tes parents ne dépensent pas deux euros lorsqu’ils n’en ont qu’un. La simplicité, ça a toujours été ce moteur dans ta famille. Lorsque tes pas frôlaient le bitume des chemins de Deauville, ce petit patelin qui t’est cher, et qui t’a vue grandir. C’était ce mot et tous ses dérivés qui faisaient que t’avais le sourire aux lèvres, qui te permettaient de penser à demain, ou tout simplement, qui te faisaient rêver à un avenir plus prometteur. Tu n’as jamais connu l’amour fraternel, tu n’as jamais vraiment connu le partage, parce que t’es la seule petite Beauchamps dans cette jolie ville, dans cette jolie maison aux châssis colorés. Une maison sans prétention, une maison pas très grande, juste ce qu’il faut pour trois. Une maison sans haut plafond, mais cosy et cocooning. Une maison confortable, ni trop petite, ni trop grande. Une maison pleine de souvenirs, de rêves et de rires. Ta maison. Celle que tu n’as jamais vraiment quittée, celle que tu n’as jamais vraiment remplacée. Tes parents sont des personnes aimantes, encourageantes et très bienveillantes. Elle est institutrice, lui est ouvrier dans le bâtiment et toi, t’as aspiré à quelque chose de plus extraordinaire en rêvant d’une vie et différente et carrément plus excitante.
II. Gérard Lenorman ; si j’étais président ♪Petite, t’es passée par tous les métiers impossibles et inimaginables. Chaque semaine, tu changeais de métier, mais au final, tu voulais surtout être présidente de la République. Tu ne savais pas encore en quoi ça consistait exactement, mais c’était ce que tu voulais, juste pour voir la fierté dans le regard de tes parents. Finalement, en grandissant, t’as compris que ça devait très probablement être le métier le plus chiant au monde. Et toi, même pour l’argent tu n'aurais pas envie d’être à leur place. Alors t’as changé de voie. Ca été une période difficile pour toi, et dire que tu avais à peine une dizaine d’années... T’avais cette pression de vouloir trouver à tout prix. T’étais déçue un peu, aussi. Parce que t’y croyais à ce rêve d’enfant. Peut-être que toi aussi tu mettrais tous tes amis imaginaires pour composer ton gouvernement. Et toi aussi t’imaginerais une France parfaite. Mais non, on t’a vite fait comprendre que ce n’était pas comme cela que ça fonctionnait, alors finalement t’as osé annoncer à tes parents que tu n’avais pas d’idée. Ils t’ont fait comprendre que t’étais jeune, encore. Et que tu avais le temps de voir venir. Alors t’es partie. T’as pris ton baluchon, vexée, pour aller jusqu’à la plage de Deauville et t’y es restée une ou deux heures, pour bouder et pour regarder le paysage dressé devant toi. Et t’y serais bien restée encore longtemps, si tes parents n’étaient pas venus te récupérer pour t’expliquer la vie, encore une fois. Ils étaient bien ensemble, eux. Amoureux, aimants, aimés, et puis t’aimant toi. Et pourquoi tous les parents ne sont pas comme les tiens ? Pourquoi doivent-ils tous se séparer, alors que les tiens arrivaient parfaitement à s’entendre et s’aimer même après plusieurs années ? Peut-être que ça sera ça, ton futur métier... Essayer de comprendre les grandes personnes. Au moins, t'étais certaine de ne jamais manquer de boulot.
III. Edith Piaf ; La vie en rose ♪Finalement, tu t’es tournée vers la psychologie. Tu es partie suivre tes études à Paris et t’as enfin compris comment fonctionnaient les grandes personnes – ou plus ou moins -, puisque t’en étais devenue une, toi aussi. A dix-huit ans, on vit une vie différente, plus encore quand on vient de Deauville et qu’on se retrouve à Paris. C’était déjà une expérience de vie pour toi de quitter ta petite Normandie, mais arriver à trouver ta place dans cette vie parisienne, en était une toute autre. Mais t’as apprécié. T’as même adoré. T’as rencontré tes meilleures amis, t’as construits tes petites fondations de jeune adulte, et t’y as vécu tes premières expériences. Et puis tu l’as rencontré, lui. Celui que tu aurais pu prétendre être totalement amoureuse. Celui que tu n’avais jamais imaginé pouvoir vivre les prochaines années de ta vie sans. Un homme gentil, un homme qui t’a fait découvrir la vie autrement que celle que tu connaissais, un homme que t’as souvent dû freiner, pour finalement devenir un homme qui n’a pas réussi à réellement te comprendre. Tu t’es perdue dans cette vie de fausse petite bourgeoise, pour te faire accepter dans un monde qui n’était pas le tien. Il en était le principal acteur, et vos amis aussi. Et tu t’es perdue, au point de ne plus même pas revenir voir tes parents. T’étais amoureuse, trop peut-être et aveuglément, tu te disais que rien n’était plus important que lui. Sauf que lui, ce n’était pas l’Amour avec un grand A. Lui, il était seulement devenu celui auquel tu t’es attachée dans un monde que tu ne connaissais pas. T’en étais dépendante, oui. Mais plus suffisamment amoureuse. Parce que lui, ne te correspondait pas, finalement. Et ce fut un triste constat. Mais un constat quand même. Le premier constat de ta vie.
IV. Charles Aznavour ; Emmenez-moi ♪
Alors tu as pris la décision de partir. De partir plus loin que Deauville, que Paris ou même plus loin encore que la France. T’avais ton projet dans la tête, et t’as voulu te donner cette chance, mais aussi te donner cette chance de retrouver cette fille d’autrefois. Tu lui as annoncé, à cet amoureux, que tu partais. Et tu lui as demandé de ne plus t’appeler, de ne pas garder de contact, rien du tout. Tu t’en veux, de lui avoir infligé ça, juste pour tes états d’esprit peut-être complètement décalés pour un homme comme lui. Mais tu ne lui as pas laissé le choix non plus, et t’étais désolée. Sincèrement. C’est à ce moment-là que t’as compris que lui, il t’aimait sincèrement. Mais ce n’était que cette fille-là. La fille de Paris. La fille qui s’est perdue dans ce monde à paillette, trop surfait, trop beau, trop facile pour quelqu’un comme elle. Elle ne vient pas d’une famille aisée où il suffit de claquer les doigts pour avoir ce que l’on souhaite. Alors au final, tu t’es rendu compte que la méchante dans cette histoire, ce n’était pas lui. Pas du tout. Mais toi. Toi qui as joué à un jeu qui n’était pas le tien. Toi qui as joué à un jeu alors que tu n'en connaissais pas les règles. Toi qui es finalement une mauvaise perdante et qui préfère laisser la place à des personnes plus expérimentées. Toi, tu veux juste retrouver ta vie d’avant, ton courant de pensée ou encore tes habitudes de petites normandes. T’as pris ton baluchon pour la seconde fois de ta vie, et t’es partie à Weymouth. T’as commencé comme serveuse dans un tea room. Tu t’es habituée à cet endroit, tu as appris à aimer cette ville, ces gens, cette vie et puis, tu as mis ce projet sur pied. Ce projet pour aider les grandes personnes, et surtout, t’aider à les comprendre. Petit à petit, t’as fait ton trou, t’as fait ta presse, tu t’es trouvé une clientèle et maintenant, tu peux enfin dire que t’as trouvé cet équilibre d’autrefois. L’amour ? Il parait qu’il arrive quand on s’y attend le moins.
"Chérissez l'amour, Marcus. Faites-en votre plus belle conquête, votre seule ambition. Après les hommes, il y aura d'autres hommes. Après les livres, il y aura d'autres livres. Après la gloire, il y aura d'autres gloires. Après l'argent, il y a encore de l'argent. Mais après l'amour, Marcus, après l'amour, il n'y a plus que le sel des larmes."
(La vérité sur l'affaire Harry Quebert - Joël Dicker)
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