giorgia "gia" Basili
ft. Victoria Pedretti | let it betrigger warning : biphobie intériorisée, mal du pays, tromperie. âge, lieu de naissance : Elle est née sous le soleil de l'Italie, près de la mer Adriatique, dans les Pouilles, précisément à
Bari. C'était le
23 mars 1995, ce qui lui fait aujourd'hui
27 ans qu'elle arbore avec toujours autant de légèreté.
origines, nationalité : L'Italie coule jusqu'au plus profond des veines ; quoiqu'
italienne de nationalité, de sang et de cœur, elle est aussi
juive ashkénaze, ce qu'elle tient de sa grand-mère maternelle. Quant au côté paternel, elle hérite de sa grand-mère des origines
suisses italiennes,
autrichiennes et
germaniques.
occupation, situation financière : £££££, elle s'en sort plutôt bien pour le moment, Gia. C'est qu'elle n'a pas chômé, contre toute attente, durant ses études. Après des
études en communication, elle a travaillé pendant quelques années dans une agence d'événementiel à Londres, avant qu'une opportunité ne se présente à elle à Weymouth. Désormais, elle est
chargée de projet événementiel pour une petite boîte d'événementiel qui essaie de déployer ses activités dans la région.
statut civil, orientation : Célibataire, mariée à son compte Netflix, auquel elle fait parfois quelques infidélités pour Tinder. Célibataire et pas malheureuse, elle fait cavalier seul depuis quelques temps déjà. Elle a aimé quelques fois et ç'a été agréable, mais pour le moment, Gia préfère ne pas se prendre la tête, se laisser porter, par ses envies, par les coups de cœur, les rencontres, prendre la vie comme elle vient, sans pression. Pour le moment, elle se contente surtout d'aventures sans lendemain, bien décidée à s'amuser. Néanmoins, parfois, l'amour en vient à lui manquer.
Bisexuelle, elle assume aujourd'hui fièrement sa sexualité mais cela n'a pas toujours été chose aisée.
situation familiale : Giorgia est la dernière enfant des Basili, famille implantée à Bari depuis des générations et des générations. Avant elle, il y a
son grand frère et
sa grande-sœur, avec lesquels elle a quelques années d'écart. Si les rapports de Gia avec ses parents sont devenus quelque peu plus distants ces dernières années, elle reste proche de son frère et en particulier de sa sœur, avec laquelle elle communique beaucoup au quotidien.
péché mignon : un bon verre de prosecco après une longue journée (difficile) de boulot. Gia n'a jamais renié ses racines et la gastronomie italienne est toujours omniprésente dans sa vie.
saison préférée : Sans aucun doute
l'été, toujours en référence à l'Italie. Et même si le temps estival italien lui manque, elle doit avouer qu'elle apprécie les étés anglais, qui sont bien plus doux et supportables.
endroit favori : Le choix est difficile. En pleine nature, elle doit avouer avoir un coup de cœur pour la réserve naturelle
West Dorset Heritage Coast, parce que son cœur est toujours sensible à la mer, la côte. Mais à Weymouth même, elle apprécie particulièrement le
Finns, ce club de jazz où elle aime aller de temps à autre.
à Weymouth depuis : février 2022, son arrivée en ville est donc encore récente, Gia cherche toujours ses marques. Mais l'adaptation est moins difficile qu'elle ne l'a été à Bristol quand elle avait 20 ans.
traits de caractère : sociable, curieuse, fêtarde, enthousiaste, indomptable, dynamique, entêtée, insouciante, confiante, sarcastique, ouverte d'esprit, lunatique, souriante.
| can't say how the days will unfold
quelle est votre définition du bonheur ? dans votre vie, vous considérez-vous actuellement comme heureux ?Pour elle, le bonheur, c'est dans tous les instants. C'est vivre sa vie à fond, comme on l'entend. C'est ne pas se prendre la tête, ne pas se faire inutilement du mal, c'est profiter, c'est s'amuser, relever des défis, dépasser ses limites, ressentir le frisson de l'adrénaline. Elle ne sait pas si elle est heureuse, Gia, mais elle fait en sorte de vivre au jour le jour. Pourtant, elle a bien quelques regrets, bien enfouis, qu'elle préfère oublier. Qu'elle camoufle par ce besoin excessif de vivre comme si tout devait se finir demain.
que représente Weymouth à vos yeux ? pensez-vous quitter un jour la ville ou y rester jusqu'à la fin ? Weymouth, c'est cette petite station balnéaire où elle a récemment posé ses bagages. C'est encore nouveau, c'est encore l'inconnu, mais la ville portuaire a ce charme fou, qui lui rappelle un peu Bari. Gia est heureuse de retrouver la mer qui lui a tant manqué, surtout. C'est une nouvelle aventure qui commence à Weymouth, et comme chaque nouveauté, elle l'aborde avec beaucoup d'excitation et de curiosité.
| before the dawn in the swelling of this storm
[ bari ] Elle est née près de la mer, elle a grandi près de la mer, elle a presque tout connu près de la mer. Gia –
Giorgia –, elle est née à Bari, capitale des Pouilles, jolie ville italienne située sur la côte adriatique. Bari, c'est son point de repère, son ancre, ses racines, sa ville natale, sa ville de cœur. Celle où elle a fait ses premiers pas, connu ses premiers émois. Là où vit encore aujourd'hui, toute sa famille. Bari, c'est là où elle revient toujours, Gia. Mais avec les années, elle se rendra compte que même si sa ville lui manque, elle ne pourrait plus y vivre. Y sont probablement attachés trop de (mauvais) souvenirs.
Mais Bari, c'est tant de choses. C'est la mer, les vagues qui s'écrasent contre les rochers, l'odeur iodée, les falaises, le soleil, le port, les glaces, les étés passés à la plage, les premières amours, les rires, l'enfance et puis, l'âge adulte, les conséquences, les responsabilités, la maturité – après les folies, à l'étranger.
[ basili ] Basili. C'est un nom bien connu, à Bari. Sa famille y est implantée depuis des générations et des générations – aussi bien du côté paternel que maternel. Sa mère, notamment, est issue d'une famille de commerçants très appréciée dans le coin, possédant une petite épicerie fine à la belle réputation. Gia, elle est la petite dernière, après un garçon et une autre fille. Gia, elle est peut-être alors celle à qui l'on cède beaucoup, la plus chouchoutée, la plus cajolée. Elle ne manque de rien, grandit avec tout ce dont elle a besoin. Mais parfois, elle se heurte un peu à la grande piété des Basili, aux croyances et coutumes qui persistent dans la famille. Parfois, elle a l'impression d'être trop différente d'eux, trop fantaisiste, de les décevoir, de ne pas coller à l'image ce qu'ils se font d'elle. Elle, elle n'est pas si croyante, Gia. Elle, elle ne croit pas qu'il y a quelque chose dans le ciel, qu'il y a un paradis et un enfer. Elle, elle s'ennuie aux messes et puis, aux déjeuners dominicaux. Elle, gosse déjà, elle a cette insouciance, cette légèreté, ce constant besoin de s'amuser. Et plus elle grandira, plus elle aura l'impression de ne pas correspondre aux
standards. De ne pas être aussi parfaite que sa sœur et son frère.
[ poesia ] A l'adolescence, comme n'importe quelle adolescent, elle se sent mal dans sa peau, ressent beaucoup trop de choses. Elle se dispute, s'isole, claque des portes. Lit, des heures durant, dans sa chambre. Sans dire un mot, tout haut. Depuis son plus jeune âge, elle lit,
beaucoup, Gia. Et en lisant, elle s'évade. A l'adolescence, elle se passionne pour la poésie – y trouve un réconfort nouveau, un purgatoire, un défouloir, une forme de catharsis. Développe une profonde passion pour les mots, les sons, l'écriture poétique, Alessandro Baricco, entre autres. Et puis, elle écrit à son tour. La poésie, c'est son truc, à elle. Ce truc qui n'appartient qu'à elle, dont elle parle bien peu. Depuis ses quinze ans, elle écrit des poèmes, ou des petites strophes, par-ci, par-là. Parfois, elle tente des récits un peu plus longs qui ne s'écrivent pas en vers. Pas de quoi en faire un roman. Mais ce n'est pas grave, car l'important, c'est que cela la fasse vibrer, sur le moment.
tw : biphobie intériorisée ; Et puis, la poésie, à l'adolescence, c'est son jardin secret. C'est l'âge ingrat, l'âge où personne ne la comprend mais où elle-même ne se comprend pas. Où elle se sent différente, où elle a peur d'aimer aussi les filles, comme si c'était une tare. Le truc, c'est qu'elle a l'impression que si c'était vrai, elle perdrait peut-être les siens.
Puis elle rencontre Ciro.
[ amore ] Ciro et Giorgia. On disait que cela sonnait bien. Que cela sonnait comme une évidence. Elle l'a aimé, Ciro. Follement. Désespérément. Comme on aime, lorsque l'on a dix-sept ans. Il a été comme une bouée de sauvetage – prenant son amour pour lui pour une confirmation de son hétérosexualité dont elle s'était pourtant bien mise à douter. Mais c'est vrai qu'elle l'aime, Ciro. Et ils ne se quitteront plus. Du moins,
de façon symbolique.
[ viaggiare ] A la fin du secondaire, Ciro et Gia entrent à l'université. Ils ne partent pas bien loin, puisqu'ils décident d'intégrer la fac de Bari même. Pourtant, Gia éprouve un peu de frustration. Elle s'était mise à rêver d'ailleurs, à rêver d'aventure, à rêver de changements. A ne plus avoir à rendre de comptes à ses parents. A Bari – qu'elle adore malgré tout –, elle se met à s'ennuyer. A trouver le temps long. Rien n'a changé. Tout est comme avant. Elle étudie la littérature italienne, l'anglais et le français. Ne sait pas trop ce qu'elle veut faire.
Et puis, en première année, on leur parle d'Erasmus. Elle y voit l'occasion rêvée de s'évader. Puis ose en parler. Pour Ciro, c'est la douche froide. Mais ça ira. Ils feront en sorte que cela marche. Ils sont ensemble depuis plus de trois ans,
ça ira forcément.
A la rentrée suivante, Giorgia s'envole pour un an à Bristol.
[ bristol ] Elle rejoint une joyeuse petite colocation. Dans l'appartement, ils sont cinq – deux Anglais et trois étudiants étrangers, en Erasmus, dont Gia. Avec eux,
grâce à eux, elle se sent un peu moins seule, la brune. Un peu moins dépaysée – car, quoiqu'elle soit très heureuse d'être en Angleterre, elle souffre comme n'importe qui du mal du pays, particulièrement du mauvais temps britannique auquel elle n'est pas habituée. Mais ses colocs deviennent comme une deuxième famille – peut-être plus présente, plus à l'écoute et plus drôle que les Basili. Ils lui changent les idées, l'aident à oublier la douleur que lui cause sa relation à distance avec Ciro, avec lequel elle enchaîne les appels et les Skype.
Mais, au fil des semaines, les appels s'espacent. Gia s'adapte, Gia s'épanouit, Gia s'amuse, car Gia, enfin,
se sent libre. Elle doit l'avouer, elle l'aime, sa vie, ici. Et elle en profite. Elle sort, beaucoup. Elle fait la fête. Et sent, au fond, qu'elle joue avec les limites.
[ elijah ] Dans la colocation, il y a Elijah. L'un des deux étudiants anglais de l'appartement. Elijah, il ne la rend, très vite,
pas indifférente. Mais au début, Gia se cache derrière son histoire avec Ciro pour nier l'ambiguïté, l'attirance. Puis peu à peu, elle se lâche. Sort, beaucoup. Il est souvent là, Elijah. Comme les autres. Mais avec Elijah, c'est différent. Et, petit à petit, ils commencent à se tourner autour, sans sauter le pas – car, Gia, après tout, a Ciro qui l'attend, à Bari. Un jeu du chat et de la souris se met en place. Et elle joue un peu trop volontiers, à ce jeu-là, Gia. S'amuse un peu trop à le titiller, à le chercher. Entre eux, cela dure ainsi un moment. Jusqu'à ce que Gia craque.
tw : tromperie ; Elle lui tombe dans les bras. Une fois, deux fois. Plusieurs fois. En oubliant Ciro. En mettant plus de temps à lui répondre. En annulant les appels ou en les repoussant, prétextant l'avalanche de partiels, de révisions.
Alors que tout ce qu'elle fait, c'est tomber et retomber, encore et encore, dans les bras d'Elijah. Ce n'est même pas sérieux, c'est pour s'amuser, passer du bon temps. C'est sans promesses, sans attentes. Elle va rentrer en Italie, Gia, de toute façon. Ce n'est pas le moment de s'attacher.
Mais tout de même, Elijah lui fait un sacré effet. Cause des émois bien différents des premiers, connus à Bari avec Ciro, il y a plus de trois ans déjà.
[ ciro ] Ciro, à Bari, justement, se morfond. Compréhensif et patient, il lui laisse l'espace qu'elle demande. Puis se dit que, pour lui faire plaisir, la soutenir dans ses examens qui semblent se finir bien plus tard en Angleterre qu'en Italie – lui ayant déjà fini les siens –, il va venir la voir à Bristol. Il a préparé la surprise avec l'aide des parents de Gia, bien trop touchés par l'attention de celui qu'ils considèrent déjà comme leur beau-fils. Alors, Ciro, il débarque à Bristol, à l'adresse de Gia. Entre dans l'appartement grâce à l'un de ses colocataires qui l'a vu tant de fois sur Skype, qui a peut-être encore trop la gueule de bois à cause de la veille pour vraiment vouloir s'embêter, songer deux secondes à ce qui peut arriver. Et alors, inéluctablement, l'inévitable se produit.
tw : tromperie, allusion sexuelle ; Ciro débarque dans la chambre indiquée par le coloc, celle de Gia, qu'il trouve précisément, dans les bras d'Elijah. Dans une étreinte bien trop langoureuse et une posture bien trop explicite pour que tout doute soit permis.
C'est ainsi que Gia brisa le cœur de Ciro, cruellement, sur le pas de la porte.
[ italia ] Ciro est parti sans un mot. Ciro n'a pas répondu à ses appels. Pourtant, dieu sait qu'elle l'a appelé, Gia, oubliant bien trop vite Elijah. Ou niant, simplement, l'étendue de ses sentiments. Parce qu'il lui plaisait, Eli. Pas juste de temps en temps. Pas juste pour s'amuser. Pas juste pour passer le temps. Au fil des mois, de leur jeu incessant, elle s'est attachée aux prémices de cette relation. Assez pour avoir envie de rester en Angleterre. Pas assez pour prendre une réelle décision, faire les choses correctement – rompre avec Ciro. Est-ce qu'il aurait voulu quelque chose de sérieux, Elijah ? Gia ne le saura jamais vraiment.
Parce qu'ensuite, son année s'est terminée, elle n'avait plus de raisons de rester. Alors elle est rentrée. A Bari, tout de suite, elle a essayé de voir Ciro. Ciro qui a refusé, définitivement. Mais ce n'était pas le pire. Le pire, c'est quand elle est rentrée chez ses parents, quand elle a découvert que tout le monde était au courant de ses méfaits, au courant de sa tromperie, de ses parties de jambes en l'air racontées en détails par Ciro – dans une volonté de lui nuire, de la blesser comme elle l'avait fait.
Alors le retour en Italie n'a pas été aussi beau que Gia l'espérait. Non, ç'a même été un cauchemar. Elle a lu le jugement et la déception dans le regard de ses parents. Puis dans le regard de tous les autres. Sa troisième année d'études à Bari a été terrible. C'est là que Gia, elle a vraiment pris conscience des conséquences de ses actes. C'est là, aussi, qu'elle a pris une décision pour la suite.
Retourner en Angleterre. Y finir ses études. Y commencer une autre vie. Une
nouvelle vie.
[ start again ] Elle est retournée à Bristol, Giorgia. A intégré un master en communication et nouveaux médias, avec l'aide d'une bourse. Elle a retrouvé quelques uns de ses amis, rencontrés deux ans plus tôt. Elijah, lui, n'était plus là. Elle doit l'avouer, Gia : elle a sans doute espéré le revoir. Mais il appartenait au passé. A sa folle année d'Erasmus. Il fallait l'oublier. Elle s'est concentrée un peu plus sur ses études, elle a un peu moins fait la fête, elle a peut-être surtout trouvé sa voie. Elle s'est amusée, quand même, mais différemment, cette fois. Quelque part, c'est un peu comme si elle renaissait. Ces deux années-là, Gia, elle a appris à mieux s'écouter, se comprendre, s'accepter. Loin de sa famille à laquelle elle donnait nettement moins de nouvelles, elle a pris réellement conscience de sa bisexualité. S'est enamourée de Jane, autre étudiante de sa promo – avec laquelle elle a vécu une jolie histoire de près d'un an et demi, avant qu'elles ne se quittent en bons termes. Ensuite, il y aura Nelly, pendant quelques mois. Puis Max, puis d'autres. D'abord des histoires d'amour un peu sérieuses, puis quelques aventures d'une ou plusieurs nuits.
Et en parallèle, le diplôme, le Saint Graal. Le début d'une (autre) nouvelle vie.
[ events ] Ses stages l'ont conduite à s'intéresser et à se spécialiser dans les relations publiques. Particulièrement dans l'organisation et la coordination d'événements, servant l'image d'entreprises. Gia, elle se crée son réseau ; se retrouve embauchée dans une agence de relations publiques avant même d'être diplômée. La brune, elle a l'impression d'avoir trouvé sa voie. Et, pour une fois, dans sa vie, se sent à sa place, même loin de l'Italie. Se sent en phase avec elle-même et ses envies. Elle y travaillera pendant presque quatre ans.
Avant qu'une opportunité ne s'offre à elle, à deux bonnes heures de Bristol. Par un contact d'un client de l'agence, satisfait de son travail, qui lui propose un poste dans son entreprise.
C'est la possibilité d'une nouvelle aventure. Elle sent, Gia, qu'elle a aussi besoin de voir autre chose.
Alors elle accepte.
[ weymouth ] Weymouth. Elle mentirait si elle prétendait ne pas avoir pensé à Elijah, en entendant ce nom-là. Ne pas s'être rappelée que c'était sa ville natale. Elle le sait bien, Gia. Mais ce n'est pas pour cela qu'elle a accepté cette offre d'emploi, non. Même s'il y a sans doute l'espoir de le recroiser, sans vraiment savoir s'il revient toujours dans le coin. Mais ce n'est pas pour lui. Elle ne se considère pas si niaise, pas si désespérée. Pas si
impliquée.
Non, c'est juste qu'elle avait besoin de renouveau. Qu'elle n'aime pas la routine, qu'elle a toujours ce besoin de bouger, de voyager.
Non, c'est surtout que le coup de cœur pour Weymouth a été immédiat.
Que Weymouth lui rappelle Bari, les soucis, les maux (et un peu de soleil) en moins. Que Weymouth lui permet de retrouver la mer, les vagues, l'iode, le port, la côte, les dunes, les falaises. Tout ce qui lui avait tant manqué, toutes ces années. A Bristol aussi, il y avait la mer. Mais ce n'était pas pareil.
A Weymouth, instantanément, elle s'y sent chez elle.
[ en vrac ] très attachée à sa liberté, elle ne ferme pas les portes à l'amour mais ses relations sérieuses dépassent désormais rarement quelques mois.
● une petite allergie aux poils de chats lui a été détectée, ce qui ne l'empêche pas d'en avoir un, blanc avec des taches et une queue grises et tigrées. Il s'appelle
Oceano.
● boit son petit verre de prosecco de temps à autre.
● préfère le vin blanc au vin rouge, mais jamais contre varier un peu les plaisirs (surtout pas si c'est du rosé).
● se serait rêvée fleuriste, un temps.
● appelle ses parents une à deux fois par mois, mais ils ne se disent plus grand-chose.
● n'est pas retournée en Italie depuis deux ans.
● photographe à ses heures, c'est ainsi qu'elle arrive le mieux à découvrir les alentours et à se familiariser avec le coin.
● profite de la vie sans se prendre trop la tête, se laisse guider par ses envies.
● s'est inscrite à un cours de japonais depuis quelques semaines.
pseudo, prénom : still breathing, Madalen. âge, lieu de résidence : 23, France, IDF. type de personnage : inventé. crédits : evelyn-wang (tumblr). avis, autres : rip Asha, j'espère que ma Gia vous plaira.