joya gardner
ft. christina nadin | let it betrigger warning : divorce, relation malsaine/toxique avec sa mère, dépression. âge, lieu de naissance : la naissance se fait à
bristol (uk) lors d’une jolie journée de printemps, lorsque les fleurs sont éveillées et que le vent est doux et chaud, précisément le
24 avril 1992 -- âgée de
29 ans, elle se rapproche doucement de cette fameuse trentaine, joya. cela ne lui fait pas peur, parce que dans son cœur, elle sait qu’elle aura toujours cette âme jeune.
origines, nationalité : c’est simple, vraiment. maman est celle qui a les origines
philippines et de son père, elle a le sang
irlandais et américain qui coule dans ses veines. elle est philippine, irlandaise et américaine, joya. sa nationalité est
anglaise, elle est de cette terre, joya, n’y ayant pas toujours vécue cependant.
occupation, situation financière : £££££, joya est née dans la bonne famille, les bonnes valeurs inculquées par son père, elle ne s’attarde jamais sur les nombreux numéros indiqués dans son compte bancaire. elle est bien, joya le sait et ça ne l’empêche pas d’agir comme un être humain décent.
illustratrice, depuis quelques années maintenant, pour la compagnie goodtech, un métier qui lui plaît, qui lui permet de laisser aller son imagination débordante.
statut civil, orientation : célibataire, les relations, joya ne connaît pas vraiment cela peut-être parce qu’elle en a peur. elle préfère de loin rester seule, ça ne lui dérange pas le moindre du monde.
bisexuelle affirmée depuis de nombreuses années.
situation familiale : enfant unique c’est ce qu’elle a été de nombreuses années puis un jour, son père lui a présenté une autre femme et cette femme avait aussi des enfants, jolie petite
famille recomposée. sa relation avec son père est spéciale, ils se parlent sur une base régulière, se rencontrent aussi sur une base régulière, ils sont proches tous les deux. c’est la relation avec sa mère qui est compliquée, pratiquement inexistante.
péché mignon : l’achat de fleurs, qu’elle met partout chez elle, qu’elle accroche sèches à ces murs pour l’esthétique.
saison préférée : l’automne, pour le plaisir d’assister aux changements de couleurs des arbres, pour la fraîcheur qui retire l’humidité de l’été.
endroit favori : p & m read, c’est devenu une habituée de la boutique joya tant elle peut y passer de temps. les visites sont régulières au point où elle entretient une conversation avec la personne qui y travaille.
à Weymouth depuis : l’âge de
14 ans, ville native de son père, il a décidé d’y revenir après son divorce.
traits de caractère : aimable, réservée, calme, bornée, attentive, protectrice, souriante, curieuse, brillante, jalouse, ordonnée, naïve, passionnée, bavarde, ambitieuse, émotive, sincère, sarcastique, amicale, maladroite, engagée, sympathique, méfiante et débrouillarde.
| can't say how the days will unfold
quelle est votre définition du bonheur ? dans votre vie, vous considérez-vous actuellement comme heureux ? elle laisse aller, joya. elle ne voit pas l’utilité de forcer quoi que ce soit dans la vie et est du genre à se dire qu’il y a toujours une raison derrière un événement quelconque. pour elle, la définition du bonheur, ça vient d’abord de soi, de son amour propre, de cette plante intérieure qui grandit et qu’il ne faut jamais cesser d’arroser pour s’épanouir dans la vie. le bonheur, c’est de regarder les épreuves et de se dire
j’ai traversé tout ça, je suis encore là, c’est ça le bonheur pour elle et oui, joya se considère comme heureuse, elle essaie du moins de l’être tous les jours avec un petit détail ici et là.
que représente Weymouth à vos yeux ? pensez-vous quitter un jour la ville ou y rester jusqu'à la fin ? l’inconnu, mais aussi la terre d’accueil. joya en découvre un peu plus chaque jours de cette ville. elle va à la rencontre des mondes lorsqu’elle fait un virage dans la mauvaise direction et se retrouve sur une rue qu’elle n’a jamais croisé auparavant. mais il y aussi les rues qu’elle connaît que trop bien, par exemple le nombre de pas entre son chez-soi et la boutique de fleurs. c’est la maison parce que c’est ici que son père est né, c’est ici qu’il a décidé de revenir bâtir une nouvelle vie après un divorce difficile. c’est l’inconnu parce que, parfois, certains jours, elle a l’impression de s’y sentir comme une étrangère et joya ne sait pas si elle compte y passer toute sa vie, ce n’est pas un détail qu’elle peut prédire à l’avance.
| before the dawn in the swelling of this storm
the little prince — lorsque les cris se font de plus en plus forts, malgré la porte la porte fermée, c’est dans ce livre qu’elle trouve le réconfort, joya. dans les mots du petit prince lorsque de ses petits doigts fins, elle caressait les images et répétait les mots pour qu’ils s’enregistrent dans sa tête. dans ce livre qu’elle partait dans son imagination, oubliant le monde extérieur et les monstruosités que ses parents se lançaient parce qu’ils avaient tous les deux un manque d’amour l’un pour l’autre. et parfois, lorsque la température le permettant, joya s’enfuyait dans sa cabane au fond du jardin avec ce livre sous le bras et elle se laissait transporter par les étoiles et la lune, s’imaginant y être assise. pendant 7 longues années, où les disputes étaient récurrentes à la maison, malgré son âge avancé, joya y retournait toujours pour avoir ce petit réconfort en elle, lui permettant de continuer d’avancer dans la vie. elle se souvient, comme si c’était hier, des nombreuses fois où son père est venu la rejoindre afin de le lire avec elle ou le lui lire. c’est leur truc à eux. par ailleurs, joya possède encore le livre, fièrement affiché chez elle où elle le voit tous les jours et il y a ce petite nostalgie qui s’illumine en elle un court instant avant de s’éteindre de nouveau.
little fires everywhere — les feux s’allument et s’éteignent quelques heures après. à un moment, il y a eu un déclic qui s’est fait. la joie n’existait plus à la maison, les parents dormaient dans des lits différents, ne s’adressant la parole que si cela était réellement nécessaire. joya était la colle empêchant ses parents de se détruire mutuellement. à un moment, il y a eu un déclic dans sa tête à joya, elle a cessé de faire des efforts, a cessé d’écouter les paroles empoisonnées de sa mère qui, tel le venin d’un serpent, s’infiltrait à l’intérieur d’elle, l’empêchant de voir clairement le petit jeu dont sa mère faisait preuve. sa mère la pyromane, qu’elle avait l’habitude de l’appeler parce qu’elle était celle qui allumait les feux pour son propre besoin personnel, son désir de voir le chaos régner à la maison. un jour, le feu qu’elle a démarré, il a tout anéanti à la maison. joya, 14 ans, a assisté à cette dispute, se rappelle encore les mots qui ont été dits, des menaces qui ont été faites. cette nuit-là, joya a compris que c’était la fin et c’était bien la fin. le lendemain, son père et elle partaient de bristol pour venir s’installer ici, lui ayant obtenu la garde de sa fille. parfois, joya s’en veut de ne pas avoir été en mesure d’aider sa mère pour qu’elle aille mieux. elles se parlent encore toutes les deux, mais les conversations ne sont pas longues ni agréables. elles se parlent, mais ne se voient pas parce qu’elle sait, joya, que sa mère a encore son emprise sur elle, d’une manière ou d’une autre.
on earth we’re briefly gorgeous — quatorze années de vies et voilà qu’elle est dans une nouvelle ville après des années à côtoyer les mêmes personnes, les mêmes recoins. les débuts sont difficiles, joya se sent comme une étrangère à weymouth, elle a aussi conscience qu’elle devra s’y habituer parce que maintenant c’est sa terre d’accueil. et pour la première fois depuis des années, elle voit son père être épanoui, il est heureux et joya le constate très vite. parce que pour lui, weymouth c’est la maison avant bristol. c’est ici qu’il est né. certains habitants le reconnaissent, l’arrêtant au milieu du trottoir pour prendre de ses nouvelles. c’est ici qu’il retombe en amour avec une femme qui n’est pas toxique. elle a des enfants aussi dont un de son âge à joya. ces deux-là, ils formeront un duo inséparable. matias. Si elle a un problème, c’est vers lui qu’elle se tourne et en le côtoyant, elle a l’impression d’être moins une étrangère dans cette ville qu’elle a visité seulement lors des vacances d’été. c’est un nouveau chapitre dans son livre à joya. ça devient la maison, mais bristol restera, à jamais, sa réelle maison.
she who became the sun — une rupture difficile après des années à former un couple, à se dire les beaux mots, à faire des projets ensemble pour un avenir où ils sont ensembles. elle l’aimait réellement cet homme, le considérant même comme étant son premier amour et l’homme de sa vie. mais un jour, leur relation a pris fin parce que les sentiments n’étaient pas identiques, parce que leur relation n’allait pas dans le sens qu’une relation est censé l’être. au fond, peut-être savait-elle qu’il n’était pas le bon pour elle, qu’au fond, elle restait avec lui parce qu’il lui apportait une certaine stabilité. même si c’est elle qui a mis fin à cette relation, son mental n’a pas suivi la direction dans laquelle joya s’en allait. une dépression, qu’on lui a dit. une longue dépression. puis un jour ce poids s’est levée de sa cage thoracique et elle a enfin eu l’impression de respirer à nouveau. son corps et son esprit venaient de se reconnecter après des mois à se chercher sans se trouver. elle revivait joya. elle était de nouveau elle, elle était son soleil, la femme qui n’avait pas besoin d’un homme pour survivre. elle s’aime joya, elle apprend à s’aimer un peu plus tous les jours.
more on joya gardner — mom plant, il y en a partout dans son loft, que ce soit dans la cuisine, sa chambre, le salon et la salle de bain, il y en a partout. elle leur parle même sur une base régulière.
— elle a de la difficulté à exprimer ce qu’elle ressent de vive voix alors le fait par écrit.
— s’intéresse à la photographie depuis de nombreuses années, ce n’est qu’un passe-temps pour joya tout comme la marche qui est le seul sport qu’elle pratique réellement.
— les livres de poésie s’accumulent dans un coin, les livres pour enfants dans un autre coin et les vinyles au centre, près du tourne-disque. ce sont les autres objets dans lesquels joya dépense (beaucoup) trop d’argents.
— allergique aux limes et à la menthe, cela ne l’empêche pas de consommer des
mojitos en insistant sur le fait de ne pas mettre ces ingrédients. au final, elle commande réellement un verre avec du soda et du rhum.
— quelques tatouages ici et là dont un en référence au petit prince ;
the most beautiful things in the world cannot be seen or touched, they are felt with the heart le long de sa colonne vertébrale.
— déteste son second prénom : lisette et le cache à tout le monde.
— cligne des yeux de manière répétitive ou se frotte la nuque lorsque nerveuse.
— connaît quelques trucs en magie, c’est surtout pour épater la galerie et/ou les enfants.
— peut perdre des heures à regarder des vidéos de chats ou chiens.
— un animal de compagnie, un chat nommé morty, pour la série
rick & morty.
— déteste suivre les tendances, préfère son propre style.
— facile d’approche, elle donne une chance à tout le monde, sait tout de même reconnaître les vipères.
— amatrice de podcast, de vidéos sur des conspirations et aussi de films d’horreur.
pseudo, prénom : eclipse. âge, lieu de résidence : 25 ans, pays de la poutine. type de personnage : inventé. crédits : tumblr/pinterest. avis, autres : jpp de moi.