Callum 'Cal' Wyatt

ft. James Mcavoy | let it be

trigger warning : deuil, maladie, douleurs chroniques, prise légère d'opiacé

âge, lieu de naissance : 39ans, la quarantaine qui approche sans qu’il ne la craigne. Les années passent, le sourire reste et le regard azur se pare de ridules qu’il s’amuse à compter au réveil. Né aux abords de Killarney (Irlande), où les couleurs chatoyantes ont bercé ses premières années et nourri sa créativité. Cal n’y a passé que 6 ans de sa vie et pourtant, les images sont bien nettes, toujours présentes quand il se perd dans ses pensées. Le reste de sa vie s’est déroulé à Weymouth, entre l’eau turquoise et le sable clair. Moins de verdure mais autant de couleurs pour son plus grand plaisir.

origines, nationalité : Des origines mêlant l’Écosse, l’Irlande et l’Angleterre, Cal a la double nationalité anglaise et irlandaise.

occupation, situation financière : ££ / Aquarelliste et peintre en bâtiment. Le premier est une passion qu’il chérit depuis toujours, le second ce qui lui permet de vivre correctement. Bien que ses talents ne soient pas à remettre en question, Cal n’a jamais réussi à percer dans le milieu très fermé de l’aquarelle. S’il réussit à vendre quelques tableaux ou réaliser commandes personnelles par-ci par-là, il passe la majorité de son temps perché sur une échelle entrain de finaliser les peintures de nouvelles maisons familiales de la ville. Pas un rêve mais au moins, il reste avec un pinceau en main quasi toute la journée (même si, entre nous, le rouleau n’a pas sa préférence). Il redouble d’efforts et de chantiers depuis quelques mois, pour financer l’institut où loge son père. Son corps ne le remercie pas et les douleurs s'y installent comme les rides sur son visage.

statut civil, orientation : Cal aime l’amour et l’amour aime Cal. Mais s’il a toujours rêvé de longues et belles histoires passionnées, la réalité l’a toujours un peu déçu. Pas les gens, juste la réalité. Il a déjà eu quelques relations, qui se sont toutes terminées d’un commun accord. “Ça ne fonctionne pas” est devenue sa signature et celle de ses partenaires. Avant de tomber sur les sites Tumblr et Reddit, à la question emmerdante des sites de rencontres, Cal aurait répondu qu’il aimait autant les femmes que les hommes. Aujourd’hui, il met petit à petit des mots sur qui il est réellement, avec une timidité qu’on ne lui connait guère. Panromantique et asexuel.

situation familiale : Une petite soeur, Astrid, qu’il s’amuse à appeler As’ avec un accent français à couper au couteau. L’as de coeur est, selon son ancienne correspondante d’un collège de Saint-Malo (France), la carte la plus forte du jeu. Pour Cal, ce surnom a toujours été le plus beau compliment qu’il pouvait faire à sa soeur, quoi qu’elle en pense. Leur père, Jack, a emménagé depuis quelques mois dans un institut médical. Sans se l’avouer, Cal se détache encore davantage de son géniteur, par peur de le perdre lui aussi. Mais surtout par besoin de se protéger de cette sensation douloureuse de revivre le passé. Jamais Cal n'a fait le deuil de leur mère et il n'est pas prêt à réessayer.

péché mignon : Du cidre brut et un morceau de chocolat noir. Un mélange étonnant qu’il tente de partager à toute les personnes qu’il rencontre. Mais en apprenant à le connaitre, vous saurez que son vrai pêché mignon tient en deux mots : les teckels.

saison préférée : L’Automne. Car les couleurs, la lumières, les odeurs, le vent qui se lève et fait frémir les longues herbes. Cal est un romantique mais dans sa définition la plus pure, lorsque la rêverie vient effleurer sa sensibilité et lui permettre de dévoiler la vraie beauté du monde réel.

endroit favori : L’atelier qui occupe sa cuisine (ou la cuisine qui occupe son atelier, ça dépend des moments de la journée) ; la campagne ; sa douche (au grand damn de son compte en banque).

à Weymouth depuis : ses 6 ans.

traits de caractère : accueillant ; curieux ; très énergique ; expressif ; créatif ; indépendant ; (trop) maniaque ; protecteur ; romantique ; séducteur (il est doué avec les mots et sait jouer de ses sourcils ) ; taquin ; intuitif ; désinvolte ; tatillon (certain·es diraient juste chiant) ; aime avoir le dernier mot ; secret ; rockeur de 90 ans dans l'âme ; râleur.



quelle est votre définition du bonheur ? dans votre vie, vous considérez-vous actuellement comme heureux ?

Le bonheur n'a pas de définition stricte selon Callum. Enfant, il n'en garde que peu de souvenirs. Adolescent, il était heureux avec un ballon au pied et un pinceau dans la main (pas en même temps, quoique ses anciens équipiers l'aient mis au défi plus d'une fois). Jeune adulte, le bonheur était entre les mains de sa banquière, qui a accepté sa demande de prêt malgré un dossier troué et des rêves plutôt réalistes. Plus tard, il définit le bonheur par les longues promenades qu'il partage avec Mickey, le chien d'une voisine qu'il garde pendant ses vacances. Et parfois, le bonheur a le sourire d'Astrid qui, malgré des cernes creusées et un livre toujours en main, s'épanouit dans ses études et auprès de sa fiancée.
Cal n'est ni heureux ni malheureux. Il est juste bien là où il est, à cet instant de sa vie. Et cela lui suffit amplement. Demain soir, peut-être qu'il trouvera que boire un énième verre au pub serait une forme de bonheur. Puis, le lendemain, se réveillera avec une gueule de bois carabinée, changeant à nouveau sa définition. Cal n'est pas poète, juste pragmatique : le bonheur est aussi changeant que le temps, prépare le malheur d'un soir pour ensuite, reprendre des couleurs au petit matin.
(Mais si la question était posée sur Tinder, il écrirait certainement "le bonheur se résume à la nouvelle saison du Mandalorian avec du pop-corn, du cidre et un plaid. I'm a man of simple tastes. I'm always satisfied with the best.")

que représente Weymouth à vos yeux ? pensez-vous quitter un jour la ville ou y rester jusqu'à la fin ?

Weymouth a le goût du trop et du pas assez. Du trop de touristes, de bruit, de riches (surtout de riches). Du trop de pertes et de drames aussi, de ceux dont on ne se remet pas facilement malgré les années. Du trop de couleurs aussi, dans le sens positif. D'odeurs à faire relever le nez et de lumières à faire sourire la plus triste des personnes. Ce trop qui remplit le coeur à l'en faire déborder. Et puis, il y a le pas assez. Pas assez d'aventures (paradoxal avec les drames), de rencontres (paradoxal avec les touristes) et de nouveautés. Cal adore Weymouth autant qu'il la déteste et parfois, il se moque de lui-même en se demandant s'il n'a pas un peu de sang français qui coule dans ses veines."Pour râler autant sans ne rien faire, ça doit venir de là-bas". Finalement, Callum aime Weymouth car elle ne l'a pratiquement jamais laissé tomber. Étude, boulot, repos, appartement, famille... Presque jamais laissé tomber.



[1] Callum a toujours été très sportif. Bien que le football ait eu sa préférence durant toute sa scolarité, il s'est mis à la course à pied puis au crossfit au début de sa trentaine. Son besoin de mouvoir, quelque soit le temps dehors, est paradoxal avec son goût du "chill & netflix", dans son lit, avec un bol de céréale et un grand café. Pour Cal, tout est une question d'équilibre : suer à 6h, peindre à 8h et bing watcher à 14h est un dimanche ordinaire.

[2] Il n'a jamais dit "je t'aime". Pas qu'il n'en ressent pas le besoin, juste qu'il n'a jamais trouvé le bon moment, s'imaginant toujours le blanc que ces quelques lettres pourraient laisser dans la discussion : de gêne, de bonheur, d'inquiétude. À la place, Cal préfère les câlins et les baisers, capable de montrer ce qu'il ressent sans devoir parler.

[3] Il paye encore le prêt, contracté dans sa vingtaine, pour financer son logement. Il en avait parlé avec son père à l'époque, qui avait apporté, avec fierté et plaisir, une avance au jeune homme. Aujourd'hui, Cal s'en veut doublement en sachant que cet argent aurait pu lui servit pour l'institut. L'argent n'a jamais coulé à flot chez les Wyatt mais n'était pas pour autant un sujet complexe. "Pas d'argent ? On peut trouver une solution, depuis quand ça nous arrête ?" était la phrase favorite de son père. Pour autant, Cal est rassuré de savoir que le métier de sa soeur lui permettra d'être financièrement à l'aise, bien que sa culpabilité remonte en repensant aux frais engendrés par l'institut. Toujours ce même institut, qui, est autant rassurant que lourd à porter.

[4] Freelance dans son métier, il est souvent appelé par les propriétaires d'anciennes bâtisses ou les magnats de l'immobilier pour les peintures. Bonne réputation, bon prix, travail bien fait, Cal est apprécié en tant que professionnel à Weymouth. Le fait qu'il soit un enfant de la ville aide aussi. Souvent, il réussit même à proposer quelques tableaux pour habiller le lieu (oui, il est moins apprécié des décorateurices d'intérieur par contre, toujours là à marcher sur leurs plate-bandes)

[5] Adolescent, il était un mix entre le quaterback populaire d'un lycée états-unien et l'artiste romantique qui restait dans son coin. Capitaine de l'équipe du football de son école, apprécié du corps enseignants ET des élèves, il passait ses fins de journées dans la salle d'art plastique, à s'exercer. Extroverti comme on dirait aujourd'hui, aussi à l'aise en public que dans le silence le plus complet, Cal est resté populaire, même sans continuer ses études : d'abord au club de foot de Wymouth, puis dans les pubs de la ville. Puis dans son boulot. Une vraie figure de proue qui s'en amuse encore aujourd'hui !

[6 - tw douleurs chroniques] Il a ressenti les premières douleurs de dos et de genoux après un chantier épuisant en novembre 2020. Au bout de quelques mois, les antalgiques ne faisaient plus assez effets mais Cal a refusé longtemps de prendre un traitement plus fort. En juin 2021, c'est son épaule droite qui a pris, après une compétition de crossfit et un lancer de sac beaucoup trop énergique. Le soucis du freelancing, c'est que, lorsque tu ne bosses pas, tu n'es pas payé. Rien ne tombe sur ton compte en banque et Cal n'avait pas assez de côté pour se permettre un arrêt de plus de 2 semaines. Ça, couplé aux douleurs professionnelles qui étaient devenues chroniques, il a fini par accepter les opiacées proposés par sa doctoresse. Un nouveau frais qu'il n'avait pas prévu mais qui lui permet de continuer de bosser sans trop râler en fin de journée !

[7 - prise de conscience de la société hétéronormative / tw légère acephobia intériorisée] Dans sa jeunesse, Cal ne s'est jamais posé de questions sur son orientation sexuelle ou amoureuse. Ce n'était pas non plus un sujet évoqué dans sa bande d'ami·es ou au lycée. Seule Astrid, sans le savoir, lui a permis de comprendre qu'il pouvait y avoir d'autres possibilités que l'hétérosexualité. Prendre conscience que la société et lui-même posaient comme norme quelque chose qui, finalement ne lui correspondait pas tant que ça, a créé un bouleversement en lui. À 30 ans, Cal a commencé à chercher, sans trop savoir où et a pris conscience, que, dans le passé, son intérêt pour des hommes n'était pas uniquement amical.
Les recherches ont continué, les questions sont devenues plus précises et, au grès des rencontres, il s'est découvert davantage. Depuis quelques mois, Cal a finalement pris conscience à bientôt 40 ans, que son manque d'intérêt pour la sexualité avec d'autres personnes, n'a rien de "mauvais" ou de "triste". Qu'il s'agit juste de lui, de ce qu'il ressent ou ne ressent pas. C'est comme ouvrir un nouveau chapitre de son propre livre, qui était jusqu'alors, invisible à ses yeux et pourtant si clair pour certain·es de ses ami·es.

[8] Quand il rend visite à son père, il en ressort toujours la mine grise et le regard voilé. Y aller, c'est comme se laisser dévorer par le passé et Cal a l'horrible sensation de devenir un mauvais fils par simple crainte de perdre encore quelqu'un. Pour le moment, il continue de faire bonne figure devant Astrid - celle-ci ayant déjà bien assez de galères à gérer - mais un jour, Cal sait qu'il devra lui expliquer que son courage s'effrite quand il est question de voir son père disparaitre.


[en vrac] Il est vegan depuis ses 21 ans et est à l'origine de l'arrivée du "no-fish & chips"  de son Pub favori : l'art de convaincre par Callum Wyatt •  Il ne le dira jamais mais il est accro à son téléphone portable et en particulier aux réseaux sociaux • Son Pinterest est aussi garni que peut l'être une brocante ! Très sensible aux images, il passe des heures à remplir les tableaux de décoration, couleurs, scrapbooking et autres "maison de rêve" • Il a fait 10 concerts de Bon Jovi, 8 de Guns N' Roses et 5 de Aerosmith... cette dernière décennie ! Cal n'est pas dépensier mais quand il est question de concerts... • Il rêve d'adopter un teckel dans quelques années mais attend de pouvoir subvenir correctement aux besoins de son futur compagnon de route. Il a une boite cachée dans son armoire où il garde toute sa monnaie : une façon bien a lui de mettre de côté pour son prochain ami ! • Il adore le fantastique et la sci-fi et bénit l'arrivée des plateformes de streaming pour subvenir à sa passion des séries télés. • Très doux, il est souvent recruté par la tenancière du Pub pour l'aider à gérer les touristes un peu trop saoul·es : expert en "je te tiens les cheveux" et autres "où sont tes clés ?", Cal a ramené un nombre incalculable de personnes chez elles. Presque, il pourrait avoir son nom dans le livre des records de Weymouth.

pseudo, prénom : spf âge, lieu de résidence : bientôt 31 ans + france type de personnage : pré-lien de @Astrid Wyatt crédits : gif hunts for all et helpfulwriters watpad avis, autres : /