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Sirius Hatcher
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Sirius Hatcher
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· apologize (calista) Dim 28 Aoû - 17:20



‘’apologize’’
feat. @Calista Hatcher

TW : décès, deuil.
Ton regard se perd sur la maison, tu ne sais pas quoi penser. Tes pensées sont actuellement en stand by et ça depuis un long moment. Tu n’arrives à rien, même au boulot, tu es un zombie. Tu passes ton temps à courir, pour essayer d’évacuer la douleur. Tu te mets sur messagerie, évitant les longs discours. N’ayant pas envie de parler aux gens, d’entendre leur soutient. Tu te terres dans ta bulle, oubliant le monde extérieur. Parce que ça t’es plus facile. Parce que c’est la seule solution que tu as trouvé pour gérer ton deuil. Chacun sa méthode, la tienne est un brin de dénie. Tu as toujours espoir qu’on t’appelle et qu’on te dise que rien n’est vrai. Que les mots de cauchemars que vous veniez d’endurer n’ont jamais exister. Que tout ceci n’est qu’un putain de mensonge, un cauchemar. Sauf que tu es bien réveillé et que le téléphone ne sonne pas. Du moins, pas pour ça. Tu souffres en silence, laissant la plaie bien ouverte. Ta façon de gérer les choses. Tu manges peu, tu aères dans la ville, gardant vos souvenirs enfuient en toi. Tu le vis mal, très mal. N’arrivant pas à communiquer, que ça soit avec elle ou eux. Ta mère souffre tout autant, tu sais que c’est pire pour elle, elle vient de perdre l’homme de sa vie. Tu ne sais comment l’aider. Pourtant aujourd’hui, tu te tiens là, devant cette maison, la maison de ton enfance, pour elle. Pour l’aider, pour enlever ce pansement qui est resté bien trop longtemps. Tes mains tremblent, tu avances doucement, méticuleusement, comme si tu avais peur. Peur que cette maison te mange, capture ton âme. D’un sens, c’est déjà fait, tous ces souvenirs, tous repas, toutes tes émotions.. tu les as laissé là ce jour-ci. Parce que depuis l’enterrement, tu n’es pas revenu dans ces lieux. Dans la maison qui t’a vu grandir. Celle que tu aimes tant. Celle qui conserve tes souvenirs d’enfances, d’adolescences. Ta mère n’a jamais touché à vos chambres, les laissant tels quelles. Un brin sentimentale. Tu aurais pu rester quelques jours avec elle, comme ta frangine l’a fait. L’aidant, la soutenant. Non, toi tu as pris la fuite. Parce que c’est trop pour toi. Parce que ça te semblait plus facile ainsi. Erreur total. Aujourd’hui tu le comprends, tu le sens dans tes entrailles que tu as peur. Tu flanches en avançant. Un pas après l’autre. En voyant l’allée, tu te souviens de ce jour, où il t’a appris à faire du vélo. De son sourire, de son air confiant, « tu vas y arriver, » qu’il t’avait dit maintes fois. Ravalant tes larmes. Ce n’est pas le moment, tu revois la scène comme si elle se jouait sous tes yeux. Tel un vieux films en noir et blanc. Palpitant qui s’accélère. Tu peux le faire, que tu te dis à toi même.. oui tu peux arriver à rentrer, c’est ta maison après tout. Tu regardes ce souvenir s’effacer, ces airs joyeux que vous aviez. Bon sang qu’il te manque.. « c’est moi, » que tu dis en ouvrant la porte. Parfum qui t’enivre, elle a fait des cookies. Tu reconnaîtrais cette odeur entre mille. Ta mère sait te prendre par les sentiments. Tes mains qui tremblent encore, tu dois tenir le cap. Ne pas flancher. Ne pas perdre pieds. Ces mots qui restent dans ta tête, « fiston tu peux y arriver, t’en fais pas, j’suis derrière toi, » pas besoin de te retourner pour savoir que sa présence est là. Partout autour de toi. Il est présent en ce jour, tu le sais, tu le sens..  
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· Re: apologize (calista) Dim 23 Oct - 9:42

apologize. (@Sirius Hatcher)
tw : décès, deuil.
Les derniers jours avaient été difficiles. Les prochains le seront tout autant. Elle le savait Calista. On disait souvent que le temps finissait par effacer tous les mots, c’était sans doute vrai, mais parfois c’était long. Très long. C’était forcément de ces fois là. Ce sera très long. Elle avait fait de son mieux pour aider sa mère ces derniers temps. Dans le fond c’était bien la seule personne qu’elle était capable d’aider. L’hôpital, c’était compliqué. Comment aider les autres quand on se sent au fond du trou. Une question récurrente ces derniers temps, dans la tête de la brune. Là encore, elle faisait de son mieux, mais elle se demandait souvent si elle était à la hauteur. Les doutes, les questions, ça devenait tout aussi difficile à gérer que les maux au fond de son cœur. Elle passait aussi trop de temps à pleurer, seule dans le noir, Cali, les nuits en devenaient courtes et épuisantes. Elle avait l’impression d’être au bout du rouleau. Mais il fallait tenir le coup. Elle n’était pas du genre à s’effondrer, Calista. Elle se voulait forte, une vraie battante. Alors elle voulait tenir le coup, ou au moins prétendre que c’était le cas, sans doute jusqu’au jour où elle en serait incapable.

Aujourd’hui, il fallait faire le tri à la maison. Les affaires du patriarche Hatcher devaient disparaître. Ça libérera un peu la maison de son fantôme. Il n'aurait pas voulu que le reste de la famille soit là à pleurer en fixant chaque objet lui ayant appartenu. Il fallait aller de l’avant. Il n’était pas question de tout jeter, mais si au moins ça pouvait éviter à sa mère de fondre en larmes dans chaque pièce de la maison, il fallait bien faire quelque chose. Elle avait demandé de l’aide à Sirius, évidemment. Que chacun garde ce qu’il voulait, le reste, ils pourront en faire don à une association. Un beau geste pour honorer la mémoire de leur père. Sa mère avait fait des cookies, comme si ça pouvait rendre les choses plus faciles et puis, Calista lui avait conseillé de sortir un peu. De prendre l’air, ça ne pouvait pas lui faire de mal. Elle avait écouté les conseils de sa fille et la brune s’était vite retrouvée seule dans la maison familiale. Sentiment de déprime qui lui retombait au coin du nez. Long soupire pour garder contenance avant d’aller faire du café. Ils auront besoin de ça pour tenir le coup. Elle, elle avait besoin de ça, en tout cas. Le machine à café n’avait aucune compassion aujourd’hui, pas décidée à fonctionner, malgré les insultes lancées à son égard et les quelques coups qu’elle se prenait. Elle sursauta en entendant la porte d’entrée. La surprise, plus que la peur qu’un voleur se soit introduit dans la maison. A en juger la voix, c’était Sirius, pas de quoi avoir peur. « Hey. » Elle lança depuis la cuisine. « J’espère que tu ne comptais pas sur un bon café pour te remettre en forme parce que cette machine de l’enfer refuse catégoriquement de coopérer. » Elle lâcha, encore sans bouger, trop focalisée sur cette fameuse cafetière, au moins, ça lui permettait d’oublier un peu le reste, c’était déjà ça.


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