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Edwin Goldstein
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· rescue me (isley) Lun 13 Déc - 19:18



‘’ would you rescue me ?’’
december 2021 — w/@Isley Goldstein

« Je crois que ‘ceci’ t’appartient, » que tu dis assez sèchement, en désignant le petit bout de femme qui se tient à côté de toi. Comment tu en es arrivé là ? Tu te le demandes encore, tu n’avais absolument pas prévu de sonner à cette porte. Jamais de la vie. Vous avez coupé les ponts y a déjà des années et tu t’en portes très bien. Vraiment ? Oui, c’est ce que tu te dis depuis ce jour où elle est partie. Depuis ce jour où tu as tiré un trait sur toutes les émotions qui pouvaient émaner de ton être. Ne plus s’attacher, ne plus ressentir quelque chose, c’était ton nouveau credo. Et jusqu’ici, tu dois bien reconnaître que cela fonctionnait à merveille. Tu avais tout, tu brillais, jeune architecte en vogue, les grandes maisons te désiraient, te voulaient. Tu te sentais maître de ta destinée et là, là c’est l’échec total. Retour dans cette bourgade que tu hais au plus au point, mais le pire ne s’arrête pas là : eux. Ta famille, ta chair et ton sang, obligé d’être proche de la princesse, du paternel. Ces êtres que tu méprises, qui t’indiffère, des mots dures, tu en es conscient, mais tu n’aimes pas ton père. Tu lui en veux et ta sœur t’indiffère clairement tu ne préfères pas lui donner un intérêt quelconque. Enfin tout ceci ne répond pas à la question : qu’est-ce que tu fais là. Tu te le demandes encore, elle aurait très bien pu retrouver le chemin toute seule. Parce qu’après tout, elle l’a fait une fois pour l’allée, le retour peut se faire tout simplement, mais non. Non ça ne s’est pas passé ainsi, une forte impression d’être tombé dans un piège. Un piège dont la gamine serait l’initiatrice bien sûr, parce qu’au vu du regard de la mère. Tu doutes qu’elle soit complice. Regard noir, regard que tu connais trop bien. Regard que tu partages et tellement plus encore.. non tu n’avais pas prévu de croiser à nouveau sa route. Pourtant vous êtes bien là, face à face. Elle est prête à mordre la louve, pourtant tu n’as rien fait à son trésor. Tu as juste attendu avec elle que la louve sorte à sa recherche. Tu es prêt à te prendre les remontrances, mais tu sais que tu es innocent. Ce n’est pas de ta faute. Tu lèves ton doigt pour la couper, elle va t’en foutre une, mais qu’importe. « avant que tu dises quoique ce soit, ce n’est pas mon idée, elle s’est pointée devant ma porte en clamant que j’étais son oncle. » idiotie que tu as pensé lorsqu’elle a prononcé cette phrase. Tu as mis un petit temps avant d’assimiler les pièces du puzzle, avant de voir la vérité. Pourtant la ressemblance est plus que frappante, elle est son portrait crachée. La ressemblance aurait dû te frapper de plein fouet, mais tu n’y as pas prêt attention au premier coup d’œil. Parce que c’est toi, que les gens ne t’intéressent guère, tu les écoutes toujours qu’à demi-mot, surtout si cela ne t’apporte rien. Tu écoutes que lorsque la conversation à intérêt à tes yeux, pour le reste, tu t’en moques. Là tu dois bien reconnaître que la gamine a su y faire, elle a su dire les bons mots. Oncle. Toi un oncle ? Et puis quoi encore. Pourtant c’est la triste vérité et tu l’es depuis un long moment, mais c’est un terme ou plutôt une fonction qui t’enchante. Bataille de regard qui s’opère à cet instant présent, elle ne veut pas baisser la garde et inversement. Ça a toujours été ainsi entre vous. Un raclement de gorge se fait entendre au loin.« Je crois que je n’ai plus rien à faire ici, tu as récupéré ce qui était à toi, je peux retourner à ma vie. Et je suis tout aussi heureux que toi Isley, » ironie quand tu nous prends. Après tout vous avez partagé neuf mois ensemble, ça laisse des traces. Elle a beau être une étrangère à présent pour toi, y a des sentiments, émotions qui restent. Tu sais qu’elle aimerait être partout ailleurs qu’ici et inversement. Vous n’avez plus rien en commun, que tu crois ? Parce qu’après tout, il s’agit là de ta sœur jumelle.. et c’est pourtant la dernière personne que tu souhaitais revoir en revenant ici.. putain de vie..   
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· Re: rescue me (isley) Mar 18 Jan - 9:52

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Elle l’appelle depuis une bonne dizaine de minutes, Isley. Elle a même tenté de lui téléphoner, mais sa fille est visiblement aux abonnés absents. Une chose rare, car elles se disent souvent tout. Isley, elle est toujours au courant de ce que fait Maddie. Juste pour se rassurer. Juste pour être tenue informée. Elle était partie simplement faire quelques courses, le frigo étant bien vide depuis déjà quelques jours. Elle a même demandé à Maddie de ne pas bouger, d’être là quand elle reviendrait pour tout ranger. Mais visiblement, elle n’a rien écouté la gamine et elle a préféré laisser sa mère seule, sans même lui laisser un mot. Alors ça la met hors d’elle Isley. C’est d’ailleurs avec les sourcils froncés qu’elle s’en va vers la porte d’entrée répondre à la personne qui vient de sonner chez elle. Elle se dit que ce n’est pas sa fille Isley, parce que celle-ci a logiquement ses clés. Et pourtant, elle est surprise la brune, lorsqu’elle ouvre la porte. Son regard se pose d’abord sur l’homme face à elle et ensuite, sur le visage de sa fille. Elle ne comprend pas trop ce que Edwin fait là. Il n’a rien à faire là, en réalité. Des mois qu’ils ne se sont plus vraiment vus. Des années qu’ils ont préférés couper les ponts alors qu’avant, rien n’y personne n’aurait pu les séparer. Son regard se porte à nouveau sur sa fille et elle fronce les sourcils, l’incompréhension totale pouvant se lire dans son regard. « Rentre, Maddie. » qu’elle lui dit sur un ton sec. Callée dans l’embrasure de la porte, elle na lâche pas la poignée, faisant barrage entre l’intérieur de chez elle et Edwin. Elle le toise un peu du regard, a toujours du mal à comprendre ce qu’il fait ici avec sa fille. Elle sait très bien qu’il habite dans le même quartier qu’elle. Elle sait, qu’il n’est pas loin. Mais elle n’a jamais fait le premier pas vers lui. Elle n’a jamais fait l’effort d’aller le voir, car elle ne veut plus rien à voir à faire avec sa famille, Isley. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle n’a jamais rien dit à Maddie. Elle n’a jamais vraiment évoqué sa famille, encore moins ses frères et soeurs. Elle a préféré se taire, car il y a longtemps qu’elle a fait une croix sur eux, Isley. Elle a fait une croix sur eux le jour où son père l’a mise à la porte parce qu’elle était enceinte. Elle n’a reçu aucune aide de sa famille. Aucun d’eux ne l’a aidée, épaulée. Elle s’est réfugiée chez ce couple qui l’a accueillie et qui a continué à l’élever comme leur propre fille. Elle a toujours dit à Maddie que c’était eux, ses grands-parents. Elle a certes déjà mentionné le fait qu’elle avait un frère jumeau et une petite soeur, mais elle n’a jamais rien dit de plus. Alors ça l’étonne, Isley, de voir que Madison a pu trouver Edwin et qu’elle soit allée jusque chez lui, sans même la prévenir. Si elle avait su qu’elle faisait des recherches sur eux, elle aurait été franche avec elle, car elle est parfaitement en âge de comprendre, la douce adolescente. « Je te crois. Et ça ne m’étonne pas d’elle. Eh oui, forcément, tu es son oncle. » Jamais Madison et Edwin ne se sont rencontrés. C’est la première fois et ça la déstabilise, tout ça, Isley. Elle ne sait pas vraiment réagir, mais il est sûr qu’une fois la porte refermée, elle n’hésitera pas à parler à sa fille. « Elle aurait pu retrouver le chemin toute seule, t’étais pas obligé de te déplacer pour ça. » Sa voix est aussi froide que celle de son frère. Un frère qu’elle a dû mal à regarder dans les yeux, car même si leur relation est brisée depuis bien des années, la douleur, elle, est toujours aussi vive. Elle ne cache pas, qu’Edwin, parfois lui manque. Que tout ce qu’ils ont vécu gamins lui manque. Mais elle sait que plus rien ne sera comme avant. Car en voyant son jumeau, elle sait, qu’il a bien trop changé et que son frère, elle l’a perdu le jour où leur mère et leur frère sont décédés. « C’comme tu veux. Tu peux rester prendre un café, un thé, un verre ... Bref, j’sais pas quelle est ta came. » Qu’elle lui répond en haussant les épaules, se décalant légèrement pour laisser son frère entrer, s’il le souhaite. Elle ne sait pas trop pourquoi elle fait ça, Isley. Il pourrait, certes, parfaitement retourner à ses occupations. « Mais bon, t’as peut-être d’autres choses à faire plus importantes que de traîner avec ta soeur jumelle. » Dit-elle en appuyant sur ces derniers mots, lui rappelant qu’autre fois, ils étaient proches et qu’ils s’aimaient.
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· Re: rescue me (isley) Ven 28 Jan - 10:55



‘’ would you rescue me ?’’
december 2021 — w/@Isley Goldstein

Pourquoi ? Pourquoi tu es là, tu ne sais toujours pas pourquoi. La gamine a réussi à obtenir un ‘oui’ de ta part, pire encore de te faire venir ici. Elle pouvait aisément retrouver son chemin toute seule, mais non. Non elle t’a fait craquer, céder et te voilà ici.. face à ta sœur, ta jumelle. Tu soupires intérieurement, te maudissant d’être là. Donnant tout pour être ailleurs, ce que tu lui fais comprendre, tout comme tu sais que ce sentiment est partagé. Te voir aujourd’hui ne faisait pas partie de ses projets et inversement.. tu as tout donné pour quitter cette ville, ne pas revenir, jamais, c’était le plan. Puis une erreur, celle de ton père et voilà comment tu te retrouves ici, face à eux, face à elle.. le dernier de tes soucis si on peut dire. Tu n’avais pas prévu de la revoir, ses retrouvailles, parce que votre séparation remonte à loin et que.. que tu étais différent à ce moment, tu laissais encore parler tes émotions. Ce qui est bien différent aujourd’hui, tu en es parfaitement conscient, ça déplaît à ton entourage, pas à toi. Tu aimes contrôler, ne pas te laisser déborder et surtout ne pas t’épancher, pas de déception, pas de douleur. La voir te ramène à tout ça, à eux, à elle, lui.. cette famille que vous étiez. Rage au ventre. Tu serres tes poings, oui tu aimerais être à ailleurs.. ses paroles faisant écho à tes pensées.. ne sachant pas sur quel pied danser, quoi dire ou faire. « Effectivement je n’étais pas obligé, mais ce que tu as engendré est douée dans la manipulation des mots.. à croire qu’elle a des gênes Goldstein dans le fond. » tu soupires en regardant ailleurs, tout autant incapable qu’elle de la regarder dans les yeux. Est-ce que tu penses ce que tu viens de dire ? Oui et non, parce que dans le fond tu ne connais pas sa fille, ta fameuse nièce,  elle et ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Toujours est-il que la gamine sait ce qu’elle veut, elle est très habile avec les mots. Souriant en songeant à ça, y a de l’avenir pour cette famille dans le fond. Techniquement vous n’êtes pas reliés, même si elle crie le contraire, que ta sœur l’affirme, vous n’êtes plus rien. Lorsque ta sœur est tombée enceinte, votre cher père l’a foutu à la porte. Sage décision que tu as songé un instant.. oui c’est cruel, mais elle allait ternir la réputation de votre famille.. puis les querelles n’arrêtaient.. toute façon tu n’as pas tardé à prendre tes valises toi aussi peu après son départ. Tu préférais être loin d’eux et tu donnerais tout pour que ça recommence. Tu t’apprêtes à repartir, retourner à ta ‘vie’ ou du moins ce qui te reste d’une vie.. sa voix te stoppe à nouveau, te raclant la gorge. Que faire ? Les mots qu’elle emploie, ce mot.. ça fait bien longtemps que tu ne l’as pas entendu.. tu soupires. « Tu veux vraiment que j’entre ou tu dis ça par politesse ? T’es pas obligé, on a plus rien en commun et.. » et quoi ? Ton regard dans le sien, vos mots qui sont tout autant durs.. fermeté qui vous tient. « je ne veux pas de ta pitié Isley, c’est sa faute à lui... » tu te racles de nouveau la gorge, c’est fou ô combien elle te fait perdre pieds. « tu as de la chance de t’être éloigné de lui, tu n’as pas à en payer les frais aujourd’hui.. » regard qui se baisse, main qui vient caresser tes cheveux. Oui tu es gêné, ne sachant pas vraiment quoi dire.. « elle te ressemble, » que tu lâches, lippes à peine ouverte, plus pour toi que pour elle, mais tu penses qu’elle a entendu. Un compliment ? De ta part, une première.. pourtant c’est vrai, tu as l’impression de revoir ta sœur jeune. Ta moitié…  
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· Re: rescue me (isley) Lun 21 Fév - 11:47

(( rescue me ))
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La peur qui lui ronge le ventre de ne trouver Maddie nul part. Cet énervement aussi. Parce que qu’elle n’aime pas quand elle part de la sorte sa fille. Quand elle n’est pas prévenue. Elle le sait pourtant, Madison. Mais une fois de plus, elle n’a pas prévenue sa mère, alors Isley, elle fronce des sourcils et s’empresse de se ruer vers la porte d’entrée, la boule au ventre toujours présente, parce que si c’était Maddie, elle serait rentrée directement. Quelle ne fut pas sa surprise à la Goldstein de voir sa fille, accompagnée de son frère. Il lui faut un moment, pour comprendre, pour mettre ses idées en place. Elle ne savait même pas, Isley, que sa fille savait pour Edwin. Elle ne lui en a jamais vraiment parlé, de sa famille. Parce qu’elle n’a plus affaire à eux depuis qu’elle est tombée enceinte et que Edwin, il l’a tout simplement rayée de sa vie lorsqu’elle est partie, alors qu’avant, les jumeaux ont toujours été comme cul et chemise. Son regard passe de sa fille à son frère, les bras croisés. Et son ton est froid lorsqu’elle s’adresse à sa fille pour lui dire de rentrer. Il est tout aussi froid lorsqu’elle s’adresse à Edwin.

Elle n’a jamais accepté cet abandon de sa part. Son comportement depuis cette perte tragique que la famille a vécue. Elle s’est sentie abandonnée Isley et elle lui en veut, à Edwin, d’être devenu cet homme aussi froid et hautain que leur père. Elle sait qu’ils habitent non loin de chez elle, mais elle a toujours tout fait pour ne pas les croiser, pour les éviter. Elle n’a rien à leur dire, Isley. Elle a fait sa vie sans eux jusqu’à maintenant. Mais Maddie s’est renseignée, elle a décidé de fouiller dans le passé de sa mère et elle a su, la brune, que son oncle était là, à Weymouth, non loin de chez elles. « Je ne te le fais pas dire. »  Qu’elle répond en levant les yeux au ciel. Parfois, lorsque ses yeux se posent sur sa fille, c’est son frère qu’elle voit. Elle a un caractère de cochon Madison. Elle ne se laisse pas vraiment faire, quand bien même elle est adorable et Isley, elle ne pourrait pas rêver mieux comme fille. Une fille qui s’est d’ailleurs empressée de rejoindre sa chambre, laissant Isley et Edwin sur le pas de la porte, tels deux étrangers. Elle pousse un soupire Isley et malgré tout, elle lui demande. Elle lui demande s’il veut rester, s’il veut rentrer. Il est clair qu’elle n’est pas obligée de le faire, mais une part d’elle timidement envie de savoir comment va son frère, ce qu’il fait maintenant depuis les frasques de leur père. « Peut-être un peu des deux. »  Qu’elle avoue, les bras maintenant décroisés. Elle sent bien qu’il est réticent malgré tout, Edwin. Il n’a pas changé et ça l’attriste quelque peu, Isley. « J’ai aucune pitié pour toi Ed. T’es mon frère, c’tout. Et j’m’en fiche de papa. » Elle laisse échapper un nouveau soupir. Ça fait tellement longtemps qu’elle ne l’a plus vu, Edwin, qu’elle s’en fiche un peu Isley, de tout ça. De toute ces histoires avec leur paternel parce qu’elle a fait un trait sur cette famille le jour où le patriarche l’a mise à la porte parce qu’elle était enceinte. « J’ai pas eu l’choix de m’éloigner. Tu oublies qu’il m’a foutu à la porte ? » Elle fronce les sourcils, son ton s’était calmé, mais il redevient froid immédiatement. Parce qu’elle n’a pas voulu de tout ça au départ, Is. Elle voulait avoir le soutien de sa famille et au lieu de ça, on l’a tout simplement exclue.  « Je sais … » Elle laisse retomber ses épaules, porte son regard derrière elle comme pour appuyer les mots d’Edwin envers sa fille. « Elle a un peu de toi, aussi. Aussi grognon que son oncle. » Elle joue un peu sur l’humour, laisse même apparaître un léger sourire et se décale de la porte. « J’te le demanderais pas une troisième fois. Tu rentres ou pas ? » Elle serait déçue Isley, si son frère venait à refuser sa demander. Car elle est sincère, dans ce geste.
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· Re: rescue me (isley) Lun 7 Mar - 17:49



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december 2021 — w/@Isley Goldstein

Souvenir qui revient, mémoire qui ne peut se taire l’espace d’un instant.. Bonheur qui se lit sur ce visage, douceur, innocence. C’était bien. C’était bien avant ça, avant l’accident, avant le drame. Avant le changement. Avant que la haine, la rancune prenne le dessus sur l’être. Avant la transformation. Avant le mal être. La peur de perdre, de s’attacher. Avant tout ça, c’était juste l’innocence, le bonheur, les sourires, la complicité.. c’était autre chose, c’était pure. L’innocence de deux êtres qui ne savaient rien de l’avenir. Qui ne pensaient pas à mal, juste être ensemble, pour toujours. Promesse infantile. Mains entrecroisées, sourires qui ne quittent pas ces doux visages. Oui le bonheur. Souvenirs qui rattrapent l’habitacle crânienne, souvenirs qui sont ensevelis dans une boîte. La boîte de pandore, impénétrable. Parce qu’elle est dangereuse, cette boîte, elle contient tellement de .. joie ? Un simple mot, petit, mais tellement important. Grand pour l’être, simple pour les sentiments, existentiel pour l’humain. Mot que tu sembles avoir oublié avec le temps.. la joie de voir son sourire, de sentir son parfum. Joie d’être près d’elle. Gamin tu ne vivais que pour ça.. et pourtant là. Là qu’elle pose ses iris sur toi, tu aimerais être ailleurs, à dix milles lieux de cette porte, d’elle. Parce que tout te revient en mémoire. Parce que ça fait mal, mal d’être là, mal de lui parler. Tu le nieras, parce que c’est toi. Parce que tu as enfoui tout ça, parce que c’est plus simple. Pratique de ne plus rien ressentir, d’ensevelir les sentiments. Estomac qui se serre en l’entendant parler, t’expliquer. Ta nièce. Vague souvenir d’une discussion entre ton père et elle. Entre vous. Tu aurais pu la soutenir à l’époque, ce qu’elle attendait de toi. Ce que tu n’as pas fait. Parce que tu étais déjà le monstre que tu es aujourd’hui. Oui un monstre sans cœur, sans âme. Un homme prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut. Ton père qu’elle a osé te dire un jour. Rancœur de cette discussion qui persiste en toi. Tu te racles la gorge. Partir ou rester ? Tel est la question. Tu ne sais pas ce que tu devrais répondre, oui ? Réponse qui est la plus probable, la plus normal pour n’importe quelle famille. Pas pour vous. Pourtant tu es toujours face à elle, droit comme un piquet devant sa porte. L’envie de fumer qui te brûle les lèvres. Ne bougeant pas, l’écoutant. La pitié fait bien partie de son envie, tu serres les dents, un mot que tu détestes. Un mot qui revient sans cesse ces derniers jours, les gens et leur foutue pitié. Un mot qui n’existait pas dans ton monde avant, un monde qui te manque. Adieu ta tour de verre, bonjour la campagne. Dépaysement garantie. Tu souffles. Rentrer ou partir ? Tu hésites toujours. Elle t’a dit qu’elle n’avait aucune pitié pour toi, mais ce mot persiste dans ta tête. Elle s’en moque de ta vie, de ce qu’il t’est arrivé, comme beaucoup, mais pour toi.. pour toi les apparences sont extrêmement importante. « ok. » que tu finis par dire. Un simple mot, une affirmation à sa proposition. Tu pourrais partir, tu en meurs d’envie, prendre tes jambes à ton cou. Ne pas affronter ces retrouvailles. Pourtant tu dis oui. Envie de savoir ce qu’elle est devenue et peut-être de t’excuser ? De vous retrouvez ? Tu ne sais que dire. Elle t’invite à rentrer, tu la suis jusqu’à la cuisine. « Sympa chez toi, très … rustique. » tu essaies de ne pas être méchant, blessant, parce que ça fait partie de toi. De ce que tu es, de l’image que tu t’es construire au fur et à mesure des années. Pourtant tu reconnais ses traits dans sa décoration, tu t’attardes un instant sur ces photos, sur ta nièce. Mot qui te fait grimacer, mot bien réel. Tu es tonton, apparemment tonton grognon. Ces mots t’ont fait sourire, bref mais lippes qui se sont retroussés. Elle sait où appuyer ta moitié. Tu finis par prendre place dans sa cuisine, la laissant s’occuper du reste. Regardant autour de toi. Mots qui se bloquent dans ta mâchoire, tu n’as pas l’habitude de rester silencieux, de ne pas mener la danse. « tu t’en es bien sorti au final, c’est toi la plus chanceuse de nous tous. » est-ce une bonne façon de voir les choses ? Tu ne sais pas vraiment, mais les flics ne sont pas venus lui prendre ce qu’elle avait le plus cher. Quoique tu doutes que ça soit l’argent pour elle, elle n’est pas toi Isley, elle s’en moque des zéros sur son compte en banque. Différence qui s’est instauré entre vous en grandissant. « Tu sais t’es pas obligé d’être gentille avec moi, je comprendrais parfaitement que tu m’en veuilles. J’ai jamais été là pour toi durant ces moments.. j’ai été là pour personne à dire vrai. » et c’est pas plus mal, mais tu te gardes bien de le sortir. Tu marches sur des œufs, tu n’as pas envie de la blesser, étrange sentiments. En tant normal tu t’en moques de blesser ton interlocuteur.
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· Re: rescue me (isley) Lun 11 Avr - 11:36

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Une question lui brûle les lèvres à Isley. Pourquoi ? Pourquoi sa fait a-t-elle décidé de se rendre jusque chez son frère, son oncle ? Pourquoi l’a-t-elle amené jusqu’ici alors qu’Isley s’est toujours tue - ou presque - sur lui. Cet homme qu’elle considérait être comme sa moitié. Elle n’a jamais vraiment mentionné sa famille à sa fille. Pas sa vraie famille, du moins. Maddie, elle est tombée sur des photos, une fois, dans une boîte enfuie dans le grenier. Des souvenirs qu’elle préfère maintenant oublier. Sauf peut-être les anciens bijoux de sa mère, qu’elle garde précieusement. Comme ce collier, qui ne la quitte jamais. Ce jour-là, Isley, elle est restée vague. Elle lui a dit qu’il s’agissait de son frère jumeau, de son père, de sa soeur et de sa défunte mère, sur cette photo jaunie que Madison tenait entre ses doigts frêles. Elle ne s’est pas attardée sur eux. Car ça fait bien longtemps qu’elle s’est éloignée de cette famille toxique. Alors non, elle ne comprend pas pourquoi Maddie a fait ça. Encore moins comment elle a su qu’Edwin ne vivait pas loin de chez elle. Elle est sournoise la gamine. Aussi sournoise que sa mère à son âge. Ça ne l’étonne pas, dans le fond. Mais elle se questionne Isley. Et une fois qu’elle sera seule avec sa fille, elle ne manquera pas de la questionner.

En attendant, elle tente de paraître normale face à Edwin. De faire comme si cette soudaine rencontre ne la troublait pas. Comme s’il ne la troublait pas. Bien des années qu’ils ne se sont plus vus. Edwin, il n’a pas bougé le petit doigt, lorsqu’Isley est tombée enceinte. Elle a naïvement pensé qu’il serait là pour elle. Car après tout, il est son jumeau le brun. Autrefois, ils n’y avait qu’eux. Ils auraient tout fait l’un pour l’autre. Mais maintenant, ils ne sont plus que deux étrangers. Elle se demande parfois comment tout a pu basculer aussi rapidement, eux qui avaient scellé leur amour fraternel pour l’éternité dans cet arbre au fond du jardin de la demeure familiale. Elle ose à peine poser ses yeux sur lui, détourne le regard dès que lui, le fait. Isley, elle ressent une certaine pression dans sa poitrine, bien qu’elle ne montre rien face à son frère. Le revoir après autant de temps, ressentir sa froideur, ça lui fait mal à la brune. Malgré tout, elle l’invite à entrer. Comme si elle se sentait obligée de le faire. Alors qu’elle pourrait tout simplement le remercier une dernière fois que lui avoir ramené sa fille et fermer la porte. Mais non, Isley, elle l’invite à entrer et un peu contre toute attente, il ne refuse pas. Elle l’invite à la suivre jusque dans la cuisine, roule des yeux à sa réflexion. « J’ai pas besoin d’avoir ton avis sur ma maison. » Elle s’en moque, de savoir si ça lui plaît ou pas. Ça fait déjà plusieurs années qu’elle vit ici Isley et elle s’y plaît bien, dans sa maison. Que ce soit rustique ou pas, elle s’en moque, de ce qu’Edwin peut bien penser. « Tu veux quoi ? » Qu’elle demande alors qu’elle met sa bouilloire en marche pour elle, se faire un thé. Typique d’une anglaise. « Au final, être virée de la maison m’a fait le plus grand bien. » Elle ne mâche pas ses mots, est sincère en disant ça. Se faire renier par sa famille, ça n'a pas été facile pour elle. Elle a souffert pendant plusieurs mois de s’être faite mise dehors tout ça parce qu’elle est tombée enceinte jeune. Elle a pu compter au final sur le soutien d’un couple qui l’a accueillie comme leur propre fille et Isley, elle leur en sera éternellement reconnaissante. « Tu aurais peut-être dû partir tant qu’il en était encore temps, tu ne te serais pas retrouvé dans cette situation. » Elle se retourne pour poser le bas de son dos contre le plan de travail, les bras croisés sur sa poitrine, son regard posé sur son frère installé à table. « Donc parce que tu n’as pas été là pour les autres c’est une excuse de ne pas avoir été là pour moi ? » Elle laisse échapper un long soupir Isley. Elle ne compte pas prendre de pincette ni être spécialement gentille avec Edwin. Mais elle n’en revient pas vraiment, de ses dires. Comme si tout ça allait l’excuser de ne pas avoir été là pour elle. « J’m’en suis très bien sortie sans toi et sans papa et je ne regrette absolument pas. » Elle ne regrette pas d’être tombée enceinte, elle ne regrette pas de ne jamais avoir donné de nouvelles ni de ne jamais en avoir pris. Elle a fait une croix sur eux il y a bien longtemps Isley et tout ce qu’elle garde de sa famille, ce n’est que son nom. Elle se retourne pour être dos à lui et verse son eau dans une tasse avant d’y plonger son thé. Elle dépose également une tasse face à son frère et finit par s’installer, elle aussi, à table. « J’arrive juste pas à comprendre pourquoi et comment tout a basculé de la sorte. Pourquoi t’as préféré jouer au con plutôt que d’être ce frère avec qui j’ai grandi. » Elle est nostalgique des moments passés avec lui Isley, elle ne le cache pas. Et elle veut comprendre, pourquoi ils en sont arrivés à n’être plus que des inconnus.


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· Re: rescue me (isley) Ven 22 Avr - 11:47



‘’ would you rescue me ?’’
december 2021 — w/@Isley Goldstein

Être ici. Être dans cette pièce. Être là face à elle, ce n’était pas prévu. Tout ceci n’était pas prévu, tu n’avais pas prévu de venir chez elle et encore moins de parler avec elle. C’est une page de ton passé que tu as tourné depuis bien longtemps. Être là, c’est étrange pour toi. Parce que tu n’as pas envie de revivre ton passé. Pourtant croiser son regard, ça te fait un truc, ça te ramène à ce temps. Ce temps où tout était simple. Un passé où vous étiez une famille presque unie. Un frère qui était là pour toi, une mère aimante et un père.. un père absent comme toujours, mais qui était moins terne que maintenant.. et puis vous. Vous qui étiez inséparable, unis comme les doigts de la main. Les jumeaux Goldstein, tu n’imaginais pas de passer une journée sans elle. Vous vous disiez tout, absolument tout et là. Là tu es face à une inconnue, même si certains de ses traits te parlent. Des traits que tu vois dans le miroir le matin. Ça te fait de t’avouer ceci, mais pourtant c’est la vérité. Tu souffles, « du thé ça sera très bien, » que tu lui rétorques, autant suivre la donne. Tu hausses les épaules, ne sachant pas trop quoi lui répondre. Admirant son environnement, il est vrai qu’elle s’en est très bien sortie.. bon pas autant que toi, mais c’est différent. Il fut un temps où tu avais tout, absolument tout et là. Là tu as rien, plus rien. Tu n’as pas accès à ton compte, à ta propre fortune personnel. Tu ne peux pas pratiquer ton métier, celui qui t’anime. Tu ne peux plus rien faire, juste sourire et vendre des stupides poissons. Ça t’épuise intérieurement ce retour, cette ‘nouvelle’ vie, parce que ce  n’est pas toi. Tu n’es pas ce gars, ce looser. Tu t’es toujours moqué de ces gars, maintenant tu fais partie de ces gars. Pourtant tu t’y refuses. Des mots qui sortent de ta bouche, des explications que tu donnes. « Je n’en sais rien, mais c’est ma façon de voir les choses. Être là pour toi ou les autres, ça aurait donné quoi ? J’ai changé, je me suis éloigné de ce monde pour mon propre bien et ... » ne plus rien ressentir. Voilà ta vision des choses, ne plus s’attacher, ne plus rien ressentir, ne plus souffrir. Parce que tu t’es renfermé à leurs morts. Parce que tu as trop souffert ce jour là. Le gamin que tu étais, souffrait trop, tu as voulu enfouir cette souffrance et ne plus jamais la ressentir. Alors tu es devenu cet être, cet homme froid, cet homme digne de ton père et de sa cruauté, mais tu t’en moques. Tu t’es convaincu que c’était la meilleure solution. « Parce que c’est plus simple, moins douloureux. » que tu finis par lui avouer. Des mots que tu n’as jamais vraiment dit à voix hautes. « Je ne voulais plus jamais ressentir ce qu’on a pu ressentir ce jour-là. Je sais parfaitement que ce n’est pas une excuse et dans le fond.. je ne suis pas sûr de vouloir m’excuser. J’ai fait mon choix, j’ai changé pour mon mieux, je n’ai plus souffert depuis ce jour-là.. Alors oui j’aurais pu être là pour toi, mais tu aurais voulu que je fasse quoi ? » tes yeux qui se braquent sur elle. Tu n’étais qu’un ado, tout comme elle, tu t’étais focalisé sur tes études, une seule motivation : quitter la ville. Tu voulais réussir loin de ton père, t’extraire de cette famille, partir loin. La seule solution était de te focaliser sur tes études, sur toi. « Je suis conscient que j’aurais dû faire comme toi, ça aurait été la solution, mais l’argent.. » l’argent te manque, tu souffles.. ton argent, celui de ton père.. c’est cet argent qui t’a permis d’obtenir ce que tu désirais et puis surtout de te forger une carapace. « Je ne suis pas là pour faire amende, c’est ta fille qui est venue à moi. Je m’y attendais pas, alors oui je sais, j’aurais pu la laisser revenir, mais j’en sais rien.. faut croire que la voir a fait ressortir une partie de moi ou bien.. oui c’est toi. » tu t’embrouilles un peu. Tu te souviens de vos moments, des moments où vous étiez bien. De son sourire, du tien, alors oui en voyant ta ‘nièce’ ça t’a sûrement ramené à tout ceci.. tu aurais bien besoin de séance de psy, t’en es conscient, mais bon tu n’as clairement plus les moyens. Et quand bien même, tu aurais quoi à lui dire ? Que tu es détruit de partout ? Tu le sais déjà et tu l’assumes, un peu. Soufflant sur ta tasse, te demandant vraiment ce que tu fais là ? Le gamin en toi pourtant est content, même si tu ne montres rien. Absolument rien. Un masque qui est devenu ton quotidien.
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· Re: rescue me (isley) Ven 20 Mai - 14:06

(( rescue me ))
feat. @Edwin Goldstein
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Elle ne peut pas nier que se retrouver là, après tant d’années, dans la même pièce qu’Edwin, ça lui fait bizarre. Bien des années qu’elle n’a plus vu son frère. Qu’elle ne lui a plus parlé. Elle n’était qu’une adolescente Isley lorsque son père l’a poussé hors de la maison, parce qu’elle était enceinte. Elle n’était qu’une adolescente perdue et déboussolée, la dernière fois qu’elle a vu Edwin. Ça remonte à lui, tout ça. Et pourtant, elle a toujours aussi mal. Comme si ça ne datait que d’hier. Comme si tout ça était récent. La plaie qu’elle croyait s’être fermée au fil des années est pourtant toujours ouverte. Un peu trop à son goût.

Elle accueille son frère jumeau chez elle, comme s’il était un étranger. Elle fait chauffer de l’eau pour se préparer un thé Isley, écoutant les paroles de son frère, laissant échapper un rire quelque peu nerveux quant à ses mots. « Ça aurait donné quoi ? Qu’est-ce que ça aurait fait ? Beaucoup, Edwin. » Elle a du mal à réaliser ce qu’il dit, son frère. Elle a vraiment du mal à croire ce qu’il dit. « Ouais, ton propre bien … » Qu’elle répond ironiquement en haussant les épaules alors que l’eau se met doucement à bouillir. Elle tente de rester calme dans ses propos, car si elle s’emballe, elle sait qu’elle dira rapidement à Edwin de partir, de rentrer chez lui. Et actuellement, même si les mots sont difficiles à attendre, elle n’a pas réellement envie qu’il parte, le brun. Parce que ça lui soulage légèrement le coeur, de le revoir après toutes ses années.
Elle sait bien que la disparition de deux membres de la famille n’a pas été facile pour lui. Mais elle a l’impression, parfois, qu’Edwin oublie que ça n’a pas non plus été facile pour elle. Elle a beaucoup souffert, Isley, de la disparition de sa mère. Elle a toujours été beaucoup plus proche d’elle que de son paternel, faute de ne pouvoir tout simplement pas le supporter. Oui, elle a beaucoup souffert Isley. Elle a eu besoin de son frère, pour surmonter cette épreuve. Mais elle a vu son frère changer. Un frère en qui elle avait confiance, et qui pourtant n’a rien fait lorsque le père Goldstein l’a tout simplement mise à la porte, lorsqu’elle a annoncé qu’elle était enceinte. « Parce que tu crois que je voulais ressentir tout ça ? Tu crois que j’me suis sentie comment, hein ? J’ai autant souffert que toi Edwin et pourtant je ne t’ai jamais repoussé. Jamais. » Elle le trouve égoïste dans ses propos. Encore une fois. « Je sais qu’on était jeunes, mais j’aurais juste aimé que mon frère soit là pour moi. Qu’il soit à mes côtés lorsque notre père m’a virée de la maison. J’aurais juste aimé que tu sois mon frère jumeau, tout simplement. » Elle s'emballe légèrement, mais elle termine sa phrase dans un soupire la brune. Elle finit par servir l’eau dans les tasses pour ensuite les déposer à table, avant de prendre place, elle aussi. « On s’en sort sans argent tu sais. L’argent ne fait pas tout. T’es vraiment bien comme papa. » Elle roule des yeux et souffle sur sa tasse fumante Isley, le coeur gros. « J’dois la remercier d’être partie en douce jusqu’à chez toi alors ? » Qu’elle lance dans un demi-rire. Car elle ne doute pas que sans Maddy, ils ne se seraient sans nul doute toujours pas vus, les jumeaux. « T’es pas si différent de lui dans l’fond, tu sais. Et ça m’désole. Car malgré tout, il t’a tiré avec lui dans sa chute et tu dois bien t’en mordre les doigts, maintenant, d’être … “normal”, “sans un sous”. » Elle trouve la situation un brin ironique Isley et une partie d’elle a envie de lui sortir un “bien fait pour toi”, mais ça la rend tout de même un peu triste, de savoir que son frère se retrouve maintenant sans rien à cause de leur père. « Tu verras que l’monde n’est pas si désagréable. Même quand on n’a pas beaucoup d’argent. » Elle hausse les épaules et porte sa tasse à ses lèvres, le thé étant encore bien trop chaud que pour être bu.
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· Re: rescue me (isley) Ven 3 Juin - 11:35



‘’ would you rescue me ?’’
december 2021 — w/@Isley Goldstein

Un psychologue aurait de quoi faire avec toi. Parce que du travail y en a, une partie de toi en est conscient. Tu es loin d’être idiot, bien au contraire, tu te protèges à ta façon, sûrement pas la bonne. Loin de là. Tu joues avec les gens, tu es sans cœur par moment, parfois sans âme presque. C’est là ton moyen de t’en sortir, de vivre sans ressentir une once de peine ou quoique ce soit. Parce que le départ de ta mère et ton frère t’a anéanti, que les espoirs se sont reposés sur toi. T’avais rien demandé, tu n’étais qu’un gosse et tu as senti le regard de ce père. De cet homme, qui s’imposait sur toi, cette pression, cet échelon social, de tout ce qui en émanait. Tu es passé du petit garçon charmant, souriant, amusant, protecteur, à un adolescent froid, austère, imbus de lui même, distant des sentiments. Tu as refoulé tous les sentiments que tu pouvais avoir, toute cette souffrance se trouve enfermé en toi, ainsi qu’une bonne dose de colère. Est-ce la solution ? Absolument pas. Seulement c’est la seule que tu ais trouvé à l’époque. Être comme ton père … vulgaire copie que tu es devenu, c’est ce qu’elle te dit Isley. Pire qu’une gifle. Pire qu’un poignard dans le cœur. Parce que ces mots font mal.. tu sais au fond qu’elle n’a pas tort la brune. Tu es devenu lui, voir pire. À force de vouloir te démarquer, tu as fait ta route, tu as été sans pitié pour l’égaler, le surpasser. Lui prouver que tu étais bien mieux que lui.. erreur fatale. Est-ce que tu l’assumeras ? Sûrement pas. Elle a beau le dire à voix haute, tu ne lui donneras pas raison pour autant. Tu as tout perdu, mais pas ta fierté et celle ci tu comptes bien la garder intacte. C’est déjà énorme pour toi d’être assis là face à elle, de l’écouter, de lui parler, de boire un thé en sa compagnie. Fumée de la tasse qui s’échappe dans l’air, tu souffles légèrement dessus. Ressassent ses paroles. Bon sang qu’elle sait appuyer là où ça fait mal. Quoi lui dire ? Rien. Tu te tais et tu écoutes, tu pourrais boire, te brûler, pour ressentir quelque chose. Pas sûr que cela fonctionne. La douleur est devenue une seconde peau pour toi, tu ne ressens rien ou presque, les brûlures, ecchymose du quotidien ne t’atteignent même plus… on peut dire que tu as réussi ton paris. Ne plus souffrir. Ton corps encaisse, ta tête commande, ne lâchant jamais les rênes. Toujours dans le contrôle. Toujours. Un mince sourire s’échappe de tes lèvres à sa remarque, le monde n’est pas si désagréable sans argent. Ironie du sort. « Je me suis dégoté un travail dans une poissonnerie, » que tu lui balances, tu peux déjà sentir le rire dans sa gorge. Elle va rire de ta situation, tu le sens. En même temps, tout ceci est ironique et tu détestes ça. Tu perds le contrôle de chaque situation de ta vie en ce moment, tout t’échappe. Tu souffles assez fort, étires tes bras. « Je ne sais pas quoi te dire Isley, un pardon ne suffirait pas. Encore moins des excuses, tout est fait, rien ne pourra être changé, dans le fond tu es bien mieux sans nous. » que tu ajoutes. Parce que c’est vrai. Oui son départ fut douloureux, tu le nieras, mais tu ne peux oublier ce jour où elle a franchi le seuil de la maison familiale. La pointe que tu as ressenti dans ton cœur, celui qui s’est encore plus fermé. Son regard implorant ton aide, mais la dureté du tien. Tu n’as pas bougé, rien dit, rien fait. Objet de ton père que tu étais devenu ? Démons intérieurs qui se battaient entre eux. « Et oui je pense que tu peux la remercier, elle est têtue, comme toi.. tu as bien fait de te battre pour elle. » tu es sincère dans tes propos. Elle aurait pu choisir la facilité comme votre père le suggérer, mais elle s’est battue pour elle. « comme maman l’aurait fait.. » première parole qui sorte de ton âme, la vraie, l’unique qui demande à sortir de temps à autre. Parce que parler de ta mère c’est tabous, c’est hors de question.. mais là. Ta voix est sincère, douce, tu ne cherches pas la bagarre. Tu cherches pas non plus des excuses, parce qu’à quoi bon ? Le mal a été fait, elle te l’a bien fait comprendre. Puis tu ne sais pas si tu pourrais formuler ces mots. « T’as une chic fille, elle sait un peu d’où elle vient ? » intrigué de savoir si elle lui a parlé de la famille Goldstein, si elle sait qui ils sont.. ou elle l’a préservé de cette tempête.
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· Re: rescue me (isley) Lun 27 Juin - 11:17

(( rescue me ))
feat. @Edwin Goldstein
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Elle n’arrive pas vraiment à se faire à cette situation, à tout ce qui est en train de se dérouler. De tout ça, elle en a rêvé pendant des années. Surtout au début. Pendant longtemps, elle a espéré retrouver Edwin. Retrouver son frère, son jumeau. Pendant des années, elle a espéré qu’il viendrait à elle, qu’il lui demande pardon pour ce qu’il a fait et qu’il lui dise qu’il sera toujours là pour elle. Comme avant. Mais il n’a rien fait. Les années ont passées et Isley, elle a commencé à faire une croix sur cette envie, ce besoin d’avoir son frère à ses côtés. L’adolescente qu’elle était a grandi sans lui et à voir ce qu’il est devenu, peut-être que ce fut pour un mieux. Elle a fini par voir le positif de grandir loin des siens, offrant tout son amour à sa fille et à ce couple qui a pris soin d’elle. Ils sont rapidement devenus sa vraie famille. Celle sur qui elle pourrait toujours compter. Pour qui l’argent et le pouvoir n’ont aucune importance. Grâce à eux, elle a appris ce qu’était la vraie vie. Celle où il faut se battre pour réussir à avoir ce que l’on veut. Celle où tout ne tombe pas du ciel. Elle grandit, elle s’est renforcé la Goldstein et c’est sans nul doute grâce à ça qu’elle ne faiblit pas devant son frère. Elle pique, mord, avec ses mots. Elle n’y va pas de main morte, car après tout, Edwin ne mérite pas sa gentillesse. Il ne la mérite plus. Grandir sans lui à ses côtés n’a pas toujours été facile. Car il était celui à qui elle confiait ses craintes, ses peurs. Il était celui vers qui elle se tournait pour laisser exploser sa joie ou au contraire, sa peine. Elle a voulu l’appeler, à la naissance de Maddie. Mais elle ne l’a pas fait. Persuadée que de toute façon, il ne viendrait pas. Qu’il avait mieux à faire que de voir sa nièce. Ou simplement de la voir elle. Isley, elle a même fini par supprimer le numéro de ses proches dans son téléphone, car de toute façon, elle n’aura plus jamais de contact avec eux. Encore plus depuis ce qui est arrivé à leur paternel. Elle veut rester loin d’elle Is et elle l’a très bien fait jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce que sa fille ne vienne tout bouleverser en se rendant sans même la prévenir, chez Ed.

« Et ? Tu veux que j’te félicite d’avoir enfin un vrai travail ? C’est bien Ed, tu vas enfin voir ce que c’est la vraie vie. » Elle laisse échapper un soupir. Qu’aurait-elle pu dire de plus ? Elle n’est pas là pour le féliciter, ou pour se moquer. Elle s’en manque, Isley, de savoir ce qu’il fait de sa vie, Edwin. Elle a appris à laisser ses sentiments de côté, pour tout ce qui concerne les Goldstein. « Oui, je l’ai compris assez tôt, que j’étais bien mieux sans vous. » Elle hausse les épaules. Oui, elle est mieux sans eux dans sa vie. Est-ce qu’ils viennent à lui manquer ? De temps en temps. Mais elle repense au passé et elle se dit que non, en fin de compte, ils ne lui manquent pas. Pas même sa petite sœur. « J’peux pas t’en vouloir toute ma vie. Et t’as raison, le mal est fait de toute façon. T’as juste été un con, c’est tout. » Ses mots sortent naturellement, sans animosité aucune. Elle souffle sur le liquide brûlant de sa tasse et boit une gorgée. Est-ce qu’elle est prête à faire une croix sur le passé ? À laisser Edwin revenir dans sa vie s’il le souhaite ? Elle n’en sait trop rien Isley. Mais ce qu’elle sait, c’est que maintenant Maddie va vouloir en savoir plus sur son oncle, sur sa famille qu’Isley tente de garder secrète. « C’est ma plus grande fierté et – j’suis presque contente, d’avoir été mise hors de la maison. Car elle ne serait pas la gamine qu’elle est. » Sa voix est douce, lorsqu’elle parle de Madison. De sa fille, elle en est fière, Is. « Comme moi, je tiens de la bonne personne, contrairement à toi. » Elle ne peut s’empêcher de légèrement plaisanter à ce sujet, esquissant un petit sourire avant de boire une nouvelle gorgée de son thé encore chaud. Mais il n’a pas tort. C’est ce que leur mère aurait fait, si elle avait été dans le cas. Car leur mère était la bonté et la bienveillance incarnée et elle lui manque terriblement. « Pas vraiment, je n’ai jamais trop parlé de la famille. Elle a toujours grandi avec moi et les Backer et pour elle, ils sont ses vrais grand-parents. » Son regard est maintenant posé sur son frère, espérant que Madison n’écoute pas depuis tout à l’heure. « J’ai dû leur parler de vous, car elle a trouvé quelques photos dans le grenier. Mais j’suis restée vague et j’pense que c’est bien mieux ainsi. J’veux pas qu’elle soit associée au Goldstein, malgré son nom de famille. J’veux pas qu’elle soit associée – à papa. » Elle prend une profonde respiration pour ensuite l’expirer. Isley, elle ne veut pas qu’elle rencontre son vrai grand-père. Elle ne veut pas tout ça. Elle veut continuer de la préserver, sa fille. « Et toi, t’as eu quelqu’un dans ta vie ? Ou t’as peut-être quelqu’un, qui sait. » Un brin de curiosité la pousse à demander, à vouloir en savoir un peu plus, sur la vie de son frère.
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· Re: rescue me (isley) Ven 29 Juil - 18:03



‘’ would you rescue me ?’’
december 2021 — w/@Isley Goldstein

Deux opposés, c’est ce que vous êtes à présent. Deux opposés. Deux parfaits inconnus. Pourtant vous avez partagé durant des mois le même espace, le même ventre. Et aujourd’hui, tout a volé en éclat, il ne reste rien de votre lien si fusionnel. Tu sais que tu en es en grande partie responsable. Toi et ton caractère. Toi et tes barrières. Décidant de ne plus t’attacher, de ne plus rien ressentir. Plus simple ainsi. Devenant dur, froid, austère, méprisant, toutes les qualités qui définissent ton père. Cet  homme que tu méprises, que tu évites le plus possible. Pourtant l’ironie veut que ça soit toi qui lui ressemble le plus, en prenant cette route, tu t’es transformé, tu as changé. Tu es devenu plus comme lui. Est-ce que tu te méprises ? Pas vraiment, tu sais qui tu es. Tu ne changeras pas les aspects de ta vie, tu n’as pas de regrets. Jamais. Tu sais que tu n’es pas un tendre, que tu ne t’apitoies pas sur le sort des gens. Pour tout dire, ça t’exaspère, une perte de temps monumental à tes yeux. Tu sais que tu es crains par certains.. enfin ça c’était avant, ces derniers doivent bien rire de ta situation. Toi qui avais tout, absolument tout. Puis rien. Plus rien. Juste tes yeux pour pleurer et là encore c’est trop bas pour toi. Toi pleurer ? Et puis quoi encore. Non, tu as relevé tes manches et dégoter un travail. Un de ceux qui payent pas de mines, mais ça te donne des sous, de quoi quitter ce cauchemar au plus vite. Impossible pour toi d’être engagé pour tes compétences, ton nom fait mouche, scandale. Là tu le maudis. Parce que tu es associé à lui, encore et toujours. Pourtant vous avez évolué dans deux sphères complètement différentes, lui les finances, toi l’architecture. Sauf que voilà, les gens parlent, trop à ton goût par moment, surtout quand c’est en ta défaveur. Tu prends ton mal en patience, parce que t’as pas le choix. Les portes te sont fermés, tu rages dans ton coin, attendant ton heure. Attendant de pouvoir briller à nouveau. Soufflant à l’intérieur, parce qu’être monsieur tout le monde, c’est clairement pas pour toi. Voilà aussi ce qui vous différencie, elle aime être madame tout le monde, avoir une petite vie tranquille. Rangée, organisée, à sa manière. Elle se narre de tes exploits, tu en attendais pas moins. Elle ne mâche pas ses mots, toi non plus, à quoi bon ? Tu n’es pas là pour recoller les morceaux. À dire vrai, tu ne sais pas trop pourquoi t’es là, envie juste de la voir, de parler ? Allez savoir. Tu sais qu’elle tient de votre mère, celle que tu as tapis dans un coin de ton esprit. Celle que tu refuses de songer, parce que c’est trop douloureux. Pourtant Isley, c’est son portrait craché, voilà aussi une raison qui t’a fait t’éloigner. Tu te cherches pas d’excuses, c’est ce que tu lui as dit. Trop tard pour des excuses, puis honnêtement, venant de toi, pas sûr qu’elles arrivent. Les excuses et toi, ça fait deux, voir trois. Tu peux les dire, mais les penser c’est autre chose. Surtout là. Là tu n’en vois pas l’intérêt, oui tu es con. Elle le dit, tu n’objectes pas. Approuvant même, et alors ? Tu avais ta vie à construire, tes chemins à suivre, elle les siens. « Tu peux, elle aussi ne mâche pas ses mots, je vois de qui elle tient. Et je pense que tu as raison, c’est la meilleure chose qui te soit arrivée. » elle s’est émancipée de la famille. Elle ne fait plus partie du cercle, au point que les fédéraux n’ont certainement pas dû venir toquer à sa porte. La chance. Tu l’envies presque, ce qu’elle a, elle le doit à la force de ses convictions, d’elle. Toi ? C’est différent. Tu la regardes sourire à sa remarque, tes lèvres qui bougent naturellement, un fin sourire apparaît sur ton visage. Léger, mais sincère. Oui elle tient de la meilleure personne, tu es bien d’accord sur ça. Toi c’est l’inverse. Deux opposées. Pourtant vos parents ont su trouver un équilibre, vraiment ? Après tout, tu n’étais qu’un gosse, pas apte à comprendre les rouages de la vie de couple. « En toute honnête, je pense que tu as raison. Je ne suis pas l’oncle de l’année et quant à notre paternel, eh bien tu sais ce que j’en pense. Pourquoi avoir gardé notre nom ? Tu aurais pu prendre celui de ta famille d’adoption ? » cette question te surprend, pourquoi cet intérêt ? Tu ne saurais dire, tu l’as écouté te parler de ces gens, en une phrase tu as compris qu’elle tient à eux. Qu’elle leur est redevable. Sûrement des gens bien, mieux que vous. Alors oui, tu t’intéresses à elle, à ta manière. « Grand Dieu non. Je n’ai pas le temps pour tout ça, les femmes ne sont à mes yeux qu’un intérêt charnel, rien de plus. » tu hausses les épaules, tu parles comme un con, mais c’est vrai. Toi tomber en amour ? Et puis quoi encore. Non, ce n’est pas dans tes plans. « Et non je ne pense pas avoir une progéniture quelque part, je suis plus que rigoureux sur ce plan là. Pas de descendance assuré de mon côté, tu gardes le monopole. » dis-tu en souriant, presque, baissant ton regard un instant pour imaginer une fraction de seconde ce qu’aurais pu être ta vie si tu étais .. papa. Un mot : cauchemar. Non, cette vie n’est vraiment pas faite pour toi. Ressentir, éprouver, rien que d’y songer, tu as la nausée. « Et toi tu as quelqu’un en plus de Madisson ? » voilà que tu te prêtes au jeu de l’intérêt, des questions, ça te surprend de plus en plus.  
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· Re: rescue me (isley) Dim 21 Aoû - 15:30

(( rescue me ))
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Le temps file et pourtant elle a toujours autant de mal à se faire à l’idée qu’Edwin, il est réellement bien là, chez elle, sous tes yeux. Elle a du mal à se faire à l’idée que Madison, maintenant, elle l’a rencontré. Elle qui a essayé jusqu’à maintenant de la protéger du mieux qu'elle pouvait, de lui, mais aussi de son père. Elle n’a pas envie qu’elle les rencontre. Elle n’a pas envie qu’elle tombe dans leurs filets. Son père est pourtant au courant, qu’elle a été jusqu’au bout de sa grossesse et qu’il a une petite fille. Et après toutes ces années, ça ne l’a jamais étonnée de voir qu’il ne s’est jamais soucié d’elle, qu’il n’a jamais cherché à la connaître. Après tout, sa grossesse, il ne l’a jamais acceptée. Il l’a mise à la porte de la demeure familiale quand elle a annoncé la nouvelle. Il est vrai qu’elle était jeune Isley. Qu’elle ne savait pas tout ce que ça allait engendrer. Encore bien trop gamine dans sa tête. Il aurait dû la soutenir, sa fille. Mais il n’a rien fait. Et Edwin, n’a pas bougé le petit doigt pour que leur père change d’avis. Il l’a regardée partir, se retrouver à la rue du jour au lendemain et pour ça, Isley, elle lui en voudra toute sa vie. Elle n’est habituellement pas si rancunière que ça. Mais il y a pourtant des choses qu’elle n’a jamais su accepter et la rancœur, est toujours belle et bien présente. Le temps a passé, certes. Mais elle a encore un peu de mal à comprendre pourquoi il n’a rien essayé, Edwin. Plus elle y pense, plus elle se dit que ce n’était pas plus mal, en fin de compte. Car elle n’aurait pas rencontré ce couple aimant, elle n’aurait peut-être pas une Madison telle qu’elle est actuellement. Elle a tenté jusqu’au bout de la préserver. Mais elle a fini par découvrir qu’Edwin n’habitait pas loin Maddie, alors maintenant les voilà, les jumeaux, face à face.

Elle se contente simplement de sourire à son frère. Oui, Madison est la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée et elle est fière d’elle, Isley. Elle a fait au mieux pour l’élever, pour qu’elle grandisse dans un environnement bienveillant et aimant. Elle était jeune quand elle a accouché, mais elle ne regrette absolument bien, Is. Maddie est sa plus grande fierté. « Parce qu’après tout, ce sont les parents qui m’ont élevé durant seize ans. Je reste une Goldstein. Ça n’sert à rien de le nier. » Elle hausse les épaules, boit une gorgée de son thé. Ça ne lui a jamais traversé l’esprit à Isley, de changer de nom de famille. Elle considère certes les Backer comme sa seconde famille, mais les Goldstein, reste sa vraie famille. Et puis changer de patronyme l’aurait éloigné un peu plus de sa mère, dans le fond. Une mère qui lui manque chaque jour depuis qu’elle a poussé son dernier souffle. « Et du coup – tu vis avec papa maintenant ? Comment ça s’fait, que les flics sont venus jusqu’à toi ? T’as quand même rien à voir avec les affaires de papa, si ? » Elle fronce les sourcils, bien curieuse d’en savoir plus à ce sujet. Parce qu’Isley, elle n’a eu aucun problème. On est juste venu frapper à sa porte, parce qu’elle reste de la famille. Mais il lui a suffi de dire qu’elle n’avait plus eu contact avec son père depuis seize ans et on lui a rapidement foutu la paix à la brune. « Et ben – en vrai, ça ne m’étonne pas vraiment. Et ça me rassure presque que t’ai pas d’enfants. » Elle laisse échapper un rire. Elle ne voit pas du tout Edwin être père. Le fait qu’il ne soit pas en couple ou même marié ne l’étonne point du temps. Après tout, Edwin, il ne s’intéresse qu’à sa petite personne, ça, Isley, elle l’a très bien compris. « Oui, je suis en couple. Ça se passe bien, mais rien de très … Enfin voilà, c’pas l’homme de ma vie quoi. » Elle hausse les épaules, n’a pas envie d’en parler. Elle se contente de terminer son thé et de laisser échapper un nouveau soupir.

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Edwin Goldstein
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Edwin Goldstein
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· Re: rescue me (isley) Dim 28 Aoû - 16:43



‘’ would you rescue me ?’’
december 2021 — w/@Isley Goldstein

Quinze ans. Tu comptes les années, ça fait presque quinze ans que tu n’as pas vu le visage de ta jumelle. De ta moitié. De celle auprès de qui durant des années, tu étais collé. Et pourtant, là tu lui fais face, ne te laissant pas troubler par son regard, ses mots. Tu ne cherches pas des excuses, elle n’en voudrait pas de toute façon. Vous avez tous les deux avancés, pris des routes bien différentes. Deux êtres qui ont longtemps partagé le même corps, qui sont aujourd’hui deux parfaits inconnus. Tu pourrais avoir un pincement au cœur, mais non. Est-ce cruel ? Ça dépend de quel côté on regarde, du tien non. Parce que tu assumes tes choix. Tu assumes d’avoir pris une tournure qui lui déplaît. Tu assumes de t’être fermé aux gens. À quoi bon ? Souffrir ? Sans façon. Parce que la cicatrice n’a jamais été guéri, tes plais sont toujours ouvertes, jamais pansés. Parce que dans le fond, tu t’en es jamais remis de ces pertes. De ce père, qui change d’attitude, reportant son attention sur toi, d’un intérêt dont tu t’en fichais éperdument. Mais par dessus tout ça, de la douleur. Une douleur latente, prenante, enivrante. Non, tu n’as pas fait ton deuil, mais tu ne dis rien. Tu n’en parles pas. Tu avances, tête droite, épaule bien carrée. Parce que tu veux gravir les échelons, allez toujours plus haut. Être mieux que lui. Ça pourrait être perçu comme pathétique, qu’importe. Tu es bien mieux que ton père. Sa pression, ses pseudos encouragement n’ont jamais fonctionné sur toi. Tu n’étais pas ton frère, tu n’as jamais été le frère modèle, loin de là. Pourtant, tu as ce visage angélique, qui t’a ouvert bien des portes. Te permettant d’obtenir ce que tu désirais. Alors, oui par moment tu te dis que tu aurais pu dire quelques choses ce jour-là, là retenir. Être là pour elle, comme elle l’attendait. Sauf que non. Ce n’est pas la route que tu as choisi. Au fond, de toi tu savais, tu savais que si tu restais proche d’elle, tu n’aurais jamais réussi. Une perception dure, mais un choix que tu as dû faire. L’affecte ne t’aurait jamais emmené aussi haut, tu en es persuadé. C’est là ta vision, certains te diront que tu trompes, tu t’en moques. Tu bois ton thé, tout en l’écoutant, réfléchissant sur ces années, revoyant son visage ce jour-là. Le jour où tu l’as vu pour la dernière fois. Une partie de toi s’en est allée pour de bon ce jour-là, alors non, tu ne l’oublieras pas. Soufflant intérieurement, tu te maudis de songer à tout ça. Sa faute. Voilà pourquoi tu te coupes des gens, tu n’as pas besoin de réfléchir, de méditer sur des souvenirs passés. Ce qui est bien mieux pour ta réflexion. Un sourire qui apparaît sur ton visage, ravi de sa réponse, du ton qu’elle le dit. « Aussi surprenant que mes mots vont l’être, mais je suis content que tu es eu cette famille pour veiller sur toi, sur vous. Et ravi, que tu es gardé ton nom. » Oui, tu te surprends en disant ces mots, mais tu les penses. Un peu de sincérité ne peut pas faire de mal. Puis à quoi bon mentir ? Ça n’apportera rien, elle n’a pas traversé cela toute seule et c’est bien. La partie de toi qui est partie ce jour-là, revient doucement, elle souffle de savoir qu’elle a eu des personnes vers qui se tourner, sur qui se reposer. Bien mieux que ta famille. « Effectivement, dans le cottage qu’il a acheté y a des années, son dernier vestige. Le dernier bien qu’ils ne peuvent prendre. Tu oublies la princesse, » que tu dis en soupirant, parce que votre sœur t’exaspère. À dire vrai, ta famille t’exaspère, tu aimerais bien être loin d’eux, ailleurs, mais tu n’as pas les moyens. Ta gorge se racle à la question d’Isley. Une question qui tourne en boucle dans ta tête. « J’aimerais le savoir tout autant que toi, mon avocat ne comprend pas, l’argent que j’ai amassé n’a rien n’avoir avec lui. Et non, je n’ai jamais travaillé pour lui. Sauf qu’apparemment y aurait des papiers qui stipule que j’ai de loin un lien avec cette histoire. Une mascarade pour me faire plonger avec lui, me fermant les portes de toutes les grandes boîtes d’architecture du coin. Obliger de faire le laquais, mais je n’ai pas dit mon dernier mot. » En vrai, ce qui t’agace le plus, c’est de ne pas pouvoir pratiquer le métier qui t’anime. Être architecte, bien plus qu’un métier, une passion, un rêve de gosse. Clairement ne pas pouvoir faire ce pourquoi tu es doué, te frustre plus que de vivre avec eux. Sauf que tu n’as pas le choix, ton nom évoque ton père, évoque la trahison et les portes se ferment. Tu ne vas pas cacher qui tu es, tu ne l’as jamais fait, ça ne va pas commencer maintenant. Trop simple. « à croire que l’amour ne rime pas avec Goldstein. » que tu dis en finissant ton thé. Toi amoureux ? Non ces deux-mots ne vont pas ensemble et vu ses paroles tu en déduis que ce n’est guère mieux pour elle. « Je.. je crois que je devrais y aller, ne pas t’importuner plus que je le devrais.. » partagé entre l’envie de rester, mais aussi de partir. Tu n’aimes pas te remémorer tous ces souvenirs. Ça te consume de l’intérieur. Tu hais ça.   
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· Re: rescue me (isley) Mar 4 Oct - 10:26

(( rescue me ))
feat. @Edwin Goldstein
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Tout a changé. Tout est différent maintenant. Ils ne sont plus les mêmes, les jumeaux. Ils sont de parfaits inconnus l’un pour l’autre. Eux qui pourtant se soutenaient autrefois. Ils étaient comme les deux doigts de la main. Ils étaient là l’un pour l’autre. Mais tout a changé le jour où leur mère et leur frère sont décédés. Tout a changé le jour où Isley a annoncé qu’elle était enceinte à seulement seize ans. Elle n’a plus jamais eu de nouvelles d’Edwin. Silence radio. Ils ne sont que des étrangers l’un pour l’autre. Ils ne sont plus ce qu’ils étaient avant les jumeaux Goldstein. Elle ne sait plus rien de lui Is. Elle ne sait pas qui il est. Elle ne sait pas ce qu’il a fait de sa vie et inversement. Pourtant Isley lui a ouvert la porte de sa maison, l’a invité à y entrer. Pourquoi ? Elle n’en sait rien. Mais elle l’a fait. Maintenant Edwin il est là, face à elle, dans sa cuisine. Les éléments et les erreurs du passé surgissent sans crier gare, leur rappelant qu’à l’époque, ils étaient comme les cinq doigts d’une main. Qu’ils étaient là l’un pour l’autre et que maintenant, ils ne sont plus rien. Plus que deux personnes, deux adultes, partageant le même nom de famille. Une situation qui a blessé Isley pendant bien des années. Mais elle a fini par s’y faire la brune. Elle a fini par mettre ses blessures de côté, tout comme sa rancœur. Elle répond à Edwin avec une pointe d’agacement malgré tout, découvrant un frère froid et dépourvu de tout sentiment. Tout le contraire de ce qu’il était avant, lui, ce gamin joyeux et amusant. Et ça la conforte dans l’idée qu’elle ait bien fait, de ne jamais reprendre contact. Qu’elle ait bien fait, de ne mentionner sa famille que brièvement à Maddie, même si celle-ci en a fait des siennes. Car c’est à cause d’elle, après tout, qu’Edwin a débarqué devant sa porte, aujourd’hui.

Elle se contente de hausser les épaules à ses mots. Elle s’en fiche bien, qu’il soit content qu’elle ait eu des gens sur qui compter, à défaut de pouvoir compter sur sa propre famille. Elle sait que si sa mère avait encore été là, les choses auraient été bien différentes. Elle sait que sa mère ne l’aurait pas rejetée. Qu’elle aurait pris soin de sa petite fille. Elle se moque bien, de ce qu’Edwin peut penser de tout ça, car tout ce qu’elle retient, Isley, c’est que lui, n’était pas là pour elle. « Ah oui, la princesse. » Elle esquisse un léger sourire lorsqu’il mentionne leur plus petite sœur. Une sœur avec qui elle n’a jamais gardé contact. La prunelle des yeux de son père. Elle imagine la situation Isley. Son père, Edwin et la petite sœur dans le même cottage et rien qu’à cette idée, elle a envie de rire, la brune. Bien contente de ne pas être dans cette situation. Bien contente, dans le fond, d’avoir coupé les ponts. « Ça ne m’étonnerait pas de lui. Après tout, tu l’as déçu en ne devenant pas ce qu’il désirait donc il te le fait payer. » Elle hausse les épaules Isley, mais ne ressent aucune pitié pour son frère. Peut-être qu’il n’a que ce qu’il mérite après tout. « Je pense que oui … » Elle reste vague, mais ne fait rien pour retenir son frère. Elle sait que ça ne sert à rien de ressasser le passé. Il est révolu. Rien ne peut changer ce qui a été fait et Isley, elle a mis trop de temps à avancer que pour faire marche à rien. Elle se redresse et prend les deux tasses pour les déposer sur le plan de travail avant de raccompagner Edwin jusqu’à la porte. « Merci .. d’avoir ramené Maddie. » Même si elle sait que sa fille aurait très bien pu rentrer seule. Elle lui adresse un dernier sourire avant de fermer la porte, le coeur bien lourd.


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