tu avais travaillé comme une dingue durant cette semaine Fanny et tu étais clairement satisfaite de la façon dont les choses se passaient pour ta nouvelle pâtisserie. il est vrai qu'à ton arrivée ici à Weymouth il y a de ça quelques mois tu ne savais pas vraiment si ton petit business pourrait décoller ici comme c'était le cas à Bournemouth. c'était tout ce que tu espérais bien sûr. en décidant de venir t'installer ici tu espérais vraiment ne plus avoir besoin de quitter la ville pour quelques temps. mais si ta pâtisserie ne fonctionnait pas, tu ne savais pas vraiment ce que tu allais faire. heureusement l'ouverture avait été un grand succès et tu commençais petit à petit à te faire de la clientèle. tu savais qu'il restait encore du chemin à faire et que tu ne pouvais pas te reposer sur tes lauriers. mais tu étais une battante et tu comptais bien mettre toutes les chances de ton côté pour que cela fonctionne. ton fils t'aidait bien aussi dans tout ça il fallait le reconnaître. il n'hésitait pas à venir te donner un coup de main quand tu en avais besoin. la fin de la semaine approchait gentiment, le jeudi après-midi la pâtisserie était fermée et tu en profitais toujours pour aller faire toutes tes courses et autres rendez-vous importants à ce moment-là. c'est en sortant du magasin que la catastrophe est arrivée. ton sac rempli de course venait de se déchirer et tout le contenu s'était éparpillé par terre. tu laissais échapper un soupir tout en observant le désastre durant quelques secondes. tu avais à peine fait quelques pas hors du magasin et ta voiture n'était pourtant pas garée très loin. tu filais directement vers celle-ci pour fouiller dans ton coffre à la recherche d'un autre sac, beaucoup plus solide cette fois-ci, afin de pouvoir rassembler tes courses à l'intérieur de celui-ci. en revenant devant le magasin, tu constatais que deux jeunes étaient entrain de voler quelques uns des articles que tu venais d'acheter. hey, qu'est-ce que vous faites ? tu hurles en les voyant faire. il lève rapidement leur regard vers le tien. très rapidement ils tentent de prendre la fuite les bras chargés de ce qu'ils étaient parvenus à prendre durant les quelques secondes où tu t'étais absentée. un nouveau soupir qui s'échappe de tes lèvres alors que tu te sentais impuissante face à la situation.

(tw : mention de décès (femme de luke)) Il fait calme ces derniers temps, à Weymouth. Les incendies se font rares. Il y a certes quelques accidents et bien souvent, ils doivent intervenir, mais jamais rien de vraiment dramatique. La caserne est moins animée, ils sont plus présents, en profitent pour se tenir en forme, s’entraîner. Mais surtout, ça lui permet, en tant que lieutenant, d’avoir un peu plus de temps pour lui. Comme aujourd’hui, il n’est pas de garde Luke. En cette fin de journée, il va simplement en profiter pour aller chercher sa fille, et rentrer chez lui, l’esprit occupé par une australienne et ce, depuis déjà plusieurs mois. C’est pourquoi, alors qu’il marche dans les rues de la ville, sac sur le dos, pour rentrer jusqu’à chez lui, il ne remarque pas vraiment ce qu’il se passe devant lui. La tête bien trop ailleurs. Ce n’est que lorsqu’on le bouscule et que la personne perd ce qu’elle avait en main, qu’il se réveille et constate, que l’inconnu qu’il vient de heurter, venait de prendre quelques articles qui semblaient appartenir à la jeune femme. Et ce n’est que quand son regard se pose sur elle, que Luke, il se pétrifie. Ce visage, il ne lui est pas inconnu. Cette jeune femme, il l’a déjà vue, récemment. Mais ce qui fait qu’il n’arrive pas à bouger le temps de quelques secondes, c’est qu’elle ressemble traits pour traits, à sa défunte femme. L’inconnue ressemble bien trop à Abby et Luke, il est soudainement pétrifié, incapable de bouger. Il sent son cœur s'accélérer, le sol se dérober sous ses pieds, alors qu’elle ramasse ses quelques affaires restantes. Ce n’est guère dans ses habitudes, à Luke, de rester sans rien faire dans ce genre de situation. Il cligne quelques fois des yeux et s’abaisse pour attraper les quelques affaires perdues par le voleur, avant de s’approcher délicatement d’elle. « Attendez, je vais vous aider. » Son coeur s’emballe. Son regard croise le sien. Il ne peut pas flancher, Luke. Alors il pose ses yeux sur ce qu’il ramasse, avant de tout déposer dans son sac. « Vous n’avez rien, ça va ? » Il se redresse, ose à peine la regarder, ne sachant pas comment réagir face à cette ressemblance plus que troublante, lui qui doucement, se remet de cette disparition. Tout lui revient en pleine figure, à Luke. Il sait, que ce n’est pas elle. Et pourtant … Pourtant, il ne peut s'empêcher de se questionner, Luke. La demoiselle, il ne l'a jamais vue ici. Il l'aurait déjà remarquée, le pompier. Parce qu'il connaît du monde ici. Surtout parce qu'il n'aurait jamais pu passer à côté de ce visage qu'il ne pourrait oublier.

t'en revenais pas. tu regardais tes quelques articles s'éloigner dans les mains de ces deux jeunes qui n'avaient clairement pas attendu longtemps avant de découvrir tes articles éparpillés sur le sol. tu n'aurais pas dû aller chercher de sacs dans ta voiture, sans doute. et en même temps qu'est-ce que tu pouvais bien faire d'autres ? tu n'avais pas vraiment d'autres choix que de laisser tes courses quelques instants pour trouver quelque chose pour pouvoir les mettre dedans. dépitée tu tentais de lancer quelque chose à voix haute, comme si ça allait changer quelque chose. évidemment que non. persuadée que tu ne reverrais pas ces articles, tu commençais déjà à rassembler les quelques articles qui étaient restés au sol. au moins, ils n'avaient pas tout pris. il te restait à te rappeler quels articles te manquaient pour aller les reprendre dans le magasin. mais très vite tu n'es plus seule. un jeune homme te rejoint. attendez, je vais vous aider. tu relèves ton regard vers le sien et tu affiches un mince sourire. c'est dans ce genre de moments que tu te disais que tu ne devais pas perdre foi en l'humanité. il restait bien des personnes sur cette terre prête à aider les autres. heureusement. après ce qu'il venait de t'arriver, tu ne pouvais t'empêcher de douter sur l'avenir de votre monde. surtout tu es ravie de constater qu'il a récupéré quelques articles et qu'il les dépose dans ton sac. vous n'avez rien, ça va ? tu te redresses doucement avec ton sac, bien plus solide cette fois-ci, à nouveau remplis de tes courses dans ta main. non, tout va bien. heureusement. ils ont profité de mon absence de quelques secondes pour voler quelques trucs. tu expliques gentiment avant de rajouter, mais grâce à vous, ils n'auront pas pris grand-chose. merci, vraiment. les gens comme vous se font rares. tu souffles doucement, réellement reconnaissante de ce qu'il venait de faire pour toi. est-ce que je peux vous offrir quelque chose ? un café peut-être ? tu avais clairement envie de lui montrer toute ta reconnaissance. hors de questions de filer et de ne pas prendre la peine de le remercier comme il se devait. il venait de te prouver que l'humanité n'était sans doute pas totalement perdue, tu ne pouvais pas laisser passer les choses si facilement.

(tw : mention de décès (femme de luke)) Il se rappelle très bien de quand son regard s’est posé sur elle la première fois. Il ne met pas longtemps pour la reconnaître. Parce qu’elle lui ressemble bien trop. Parce qu’elle a les mêmes traits. Le même sourire. La même allure. La première fois, il a presque perdu pied Luke. Il a cru voir un fantôme. Il a mis quelques minutes avant de se ressaisir. L’espace de quelques minutes, il a cru voir Abby de l’autre côté de la rue et ça l’a chamboulé. Depuis, il ne cesse de repasser cette scène dans son visage, voulant comprendre pourquoi cette illustre inconnue ressemble autant à sa défunte femme. Peut-être le coup du destin. Il n’en sait trop rien, Luke. Et il veut bien faire actuellement. Un des voleurs l’a cogné, faisant tomber quelques affaires appartenant à la brune. Il a vite compris ce qu’il se passait et c’est tout naturellement qu’il s’est dirigé vers elle pour l’aider, personne n’ayant eu le cran de la faire avant lui. Il ne l’a pas tout de suite reconnue. Ce n’est que lorsque son regard croise le sien, qu’il sent son coeur à nouveau se serrer dans sa poitrine. Il a cru que ce n’était qu’une vision, un mirage. Que son cerveau lui jouait des tours parce qu’il commence doucement à être beaucoup plus proche de May. Comme s’il voulait lui rappeler, que sa femme n’était décédée que depuis peu de temps et qu’il ne pouvait pas, pas encore, avancer. « C’est incroyable le culot des gens. » Qu’il laisse échapper dans un soupir. Toujours abaissé, il aide la jeune femme à ranger ses dernières affaires avant de se redresser. Luke, il tente de faire comme si rien ne le chamboulait. Comme si tout allait bien. Comme s’il parlait à une illustre inconnue alors que tout ce qu’il voit face à lui, c’est Abby. Il a dû mal, à garder son calme, son sérieux. Il sent doucement ses mains devenir moites et son coeur s’emballer. « C’est normal. » Il sourit légèrement. Pour lui, c’est tout à fait normal de l’avoir aidé. Il n’aurait pas su faire autrement, Luke. Après tout, il n’est guère pompier pour rien. « Euh … » Il est hésitant, soudainement, Luke. Mais sa curiosité prend le dessus. Il veut savoir, il est intrigué. Parce que la jeune femme, elle a presque le même timbre de voix que sa chère et tendre et même s’il ne laisse rien paraître, il a l’impression de perdre doucement pied. « Un café, pourquoi pas. » Il passe une main frêle dans sa nuque, ne se voyant pas refuser. « Je – je suis Luke, au fait. » Il finit par tendre sa main dans sa direction et lorsque celle-ci rentre en contacte avec celle de la jeune femme, il ferme les yeux quelques instants et sent un frisson lui parcourir l’échine. Il se sent soudainement perdu, l’impression qu’il va tomber là. Mais sa voix, étrangement, l’apaise. Parce que la voix d’Abby a toujours su l’apaiser. « Je – les sachets ne sont jamais vraiment solides ici. Et malheureusement vous venez d’en faire les frais. Vous êtes nouvelle en ville ? » Il demande après avoir secoué la tête pour retrouver ses esprits, vraiment curieux d’en apprendre plus sur cette illustre inconnue ressemblant en tout point à sa défunte femme.

C'était toujours agréable de recevoir un peu d'aide dans ce genre de situations. qu'une personne prenne la peine de s'arrêter et de voir si tout va bien. Il avait même fait mieux dans l'histoire, puisqu'il était parvenu à récupérer une partie du butin de ses satanés voleurs. Vraiment, dans ton malheur, tu avais de la chance Fanny, tu ne pouvais pas le nier. Tes yeux posés dans ceux du jeune homme tu lui assurais que tout allait très bien pour toi. Tu n'étais pas sur les lieux quand les deux jeunes hommes se sont attaqués à tes courses. C’est incroyable le culot des gens. Tu hoches la tête pour valider ce qu'il était en train de dire. Tu ne comprenais pas toujours ce qu'il se passait dans la tête des gens et l'intérêt qu'ils avaient à faire des choses pareilles. Mais parfois, tu supposais qu'il n'y avait pas vraiment une explication rationnelle à tout ça. Tu avais aussi bien sûr pris le temps de le remercier pour ce qu'il venait de faire. C'est normal. qu'il affirme et tu n'es pas certaine que ce soit si normal que ça, finalement. T'avais même le sentiment qu'aujourd'hui ces petites attentions envers les autres se faisaient de plus en plus rares malheureusement. C'était sans doute ce qui te motivait d'autant plus à lui proposer de lui offrir quelque chose pour le remercier. Euh … il semble hésiter quelques instants. T'as le sentiment que son regard change un peu, un certain malaise ? Tu ne saurais le dire. Tu ne voulais en tout cas pas qu'il se sente obligé d'accepter ton offre et que ça le mette dans une situation inconfortable. Un café, pourquoi pas. Un large sourire s'étire sur tes lèvres, ravie qu'il finisse par accepter. Je – je suis Luke, au fait. Tu n'attends pas pour attraper la main qu'il te tend et répondre, Fanny, très enchantée. tu lances sans te départir de ton sourire. Il continue la discussion en rajoutant, Je – les sachets ne sont jamais vraiment solides ici. Et malheureusement vous venez d’en faire les frais. Vous êtes nouvelle en ville ? Effectivement ils ne sont pas très solides. Je penserais à prendre mes propres sacs la prochaine fois. Je suis arrivée il y a quelques mois ici. Tu regardes ensuite le sac de course que tu tiens dans tes mains et tu lances, Je vais déposer mes courses dans la voiture et on peut aller s'installer au café au coin de la rue ? tu proposes gentiment. Il ne te faut pas plus de quelques secondes pour revenir vers lui après avoir tout rangé dans ta voiture pour vous diriger vers le sympathique café au coin de la rue.

(tw : mention de décès (femme de luke)) Il est presque content, Luke, d’avoir été sur la route de ces deux voleurs. Car il n’est réellement certain que les passants auraient réagi, s’ils avaient fait un peu attention à la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Mais Luke, il était là. Il s’est cogné à l’un des voleurs, il a entendu la détresse de la jeune femme et a tout de suite compris. Il n’a pas su tout récupérer, Luke. Mais il rapporte tout de même quelques articles tombés par terre à la brune, sourire aux lèvres, le corps pourtant frêle et le cœur tambourinant bien trop fort dans sa poitrine. Parce qu’elle lui ressemble bien trop, cette jeune femme. Elle ressemble bien trop à sa défunte femme et ça le perturbe. Car Abby, elle n’a aucune sœur jumelle. Alors il est déstabilisé, troublé. Il fait néanmoins comme si de rien n’était face à elle. Il se contente de l’aider à ramasser le reste de ses affaires, léger sourire aux lèvres, faisant quelques réflexions malgré tout sur l’attitude de ces deux jeunes. Et puis il se présente Luke, poliment. Il tend sa main, et lorsque celle-ci rencontre celle de Fanny, un frisson lui parcourt l’échine. Il sent comme une sensation de picotement dans ses jambes. Comme si elles allaient flancher. « Enchanté Fanny. » Il est troublé Luke. Tellement troublé. Et il l’espère qu’elle ne remarque rien la jeune femme. Il lance la conversation, essayant de passer outre son malaise. « Il me semblait ben que je ne vous avais encore jamais vu ici !  » Parce qu’il connaît du monde ici Luke. Parce qu’une fille comme Fanny, ne serait pas passée inaperçue à ses yeux, étant donné qu’elle ressemble bien trop à Abby. Il se souvient d’ailleurs de ce jour où il l'a aperçue au détour d’une rue. Il était avec Luisa ce jour-là et il a cru que son coeur avait cessé de battre quelques secondes lorsque ses yeux se sont posés sur le sosie de sa défunte femme. Depuis, elle n’a plus quitté ses pensées, même s’il ne la connaissait pas. Il a cru voir un fantôme ce jour-là, le pompier. Et maintenant, le voilà à nouveau face à elle. Comme si le destin essayait de lui dire quelque chose. Comme s’il lui disait, qu’il n’était peut-être pas encore prêt, à aller de l’avant, comme il aimerait aller avec May. « Pas de problème. » Il lui sourit délicatement et ne la quitte pas des yeux, alors qu’elle se rend jusqu’à sa voiture pour y déposer ses affaires. Après tout, on ne sait pas ce qui pourrait à nouveau lui arriver, à Fanny. Elle ne tarde pas à revenir et ils se mettent doucement à marcher vers le café au coin de la rue. Il ne sait pas trop quoi dire, quoi faire Luke. Cette situation est bien trop étrange, malgré qu’elle ne sache rien, la brune. Ils ne tardent pas à arriver et Luke l’invite à passer sa commande avant lui, commandant ensuite sa boisson habituelle. « Vous – vous travaillez ici, du coup ? » Qu’il demande alors qu’ils s’installent tous les deux à une petite table, attendant leur commande. « J’espère que cet événement ne vous laissera pas un souvenir négatif de la ville. » Oh oui, il l’espère, Luke. Parce que sans savoir pourquoi, il n’a pas réellement envie qu’elle ne se sente pas bien ici. Comme si être en sa présence, faisant en sorte qu’il soit, le temps de quelques minutes, encore un peu avec sa femme.

Tu découvrais enfin le prénom de ce jeune homme qui était apparu comme un sauveur à tes yeux. Celui qui était parvenu à récupérer une bonne partie de tes courses avant que les voleurs ne s'échappent complètement. Luke. Tu pouvais à présent mettre un prénom sur ce charmant visage. Tu venais sans le moindre doute de rencontrer une personne pleine de bonté. C'était ce que tu avais envie de croire en tout cas. Tes yeux posés dans les siens, tu te présentes à ton tour tout en attrapant sa main. Pendant un bref instant, il te semble percevoir quelque chose d'étrange dans le regard de Luke. Une lueur particulière, tu ne sais pas vraiment. Mais tu n'y prêtes pas plus attention, persuadée qu'il ne s'agit que du fruit de ton imagination. Enchanté Fanny. il te lance poliment alors que tu prends ensuite la peine de lui expliquer que tu n'es pas ici depuis très longtemps en réalité. Tu avais sans doute encore beaucoup de choses à apprendre sur la ville. Tu pouvais déjà en tout cas te rappeler qu'il fallait toujours prendre avec toi un sac solide pour faire tes courses. Il me semblait ben que je ne vous avais encore jamais vu ici ! tu souris doucement. Oui, les nouveaux se font vite repérer dans une petite ville comme celle-ci. tu lances avec un petit rire. Tu proposes ensuite d'aller déposer tes courses dans ta voiture avant de te rendre au café du coin de la rue pour lui en offrir un. C'était la moindre des choses après ce qu'il venait de faire pour toi. Pas de problème. Tu files jusqu'à ta voiture et tu le rejoins quelques secondes plus tard, les mains libres à présent et toujours le sourire aux lèvres. Le trajet jusqu'au café se fait dans le silence. vous vous installez à une table et commandez chacun votre boisson. Vous – vous travaillez ici, du coup ? Tu hoches doucement la tête. Oui, je suis la propriétaire de la pâtisserie Kate's Bespoke Cakes. Je ne sais pas si vous connaissez ? L'occasion de faire encore un peu de publicité pour ta pâtisserie si jamais il n'en a pas encore entendu parler. Tu gagnais peut-être un client de plus et peut-être même plus que ça ? J’espère que cet événement ne vous laissera pas un souvenir négatif de la ville. Tu laisses échapper un petit rire tout en secouant la tête. Non, ne vous en faites pas. Il en faudrait bien plus pour me donner une mauvaise image de cette ville. Et puis, vous m'avez prouvé que certains habitants ont le coeur sur la main. Tu lances gentiment.

(tw : mention de décès (femme de luke)) Il a toujours été quelqu’un d’aidant Luke. Il a toujours été cet homme à venir en aide à ceux qui en ont besoin, peu importe la situation. C’est une des raisons principales qui l’a fait devenir pompier, après tout. Aider ceux en danger, qui ne peuvent compter que sur une brigade pour venir les sauver de situations plus dangereuses les unes que les autres. Il s’est toujours donné corps et âme dans son travail Luke, n’acceptant pas de laisser périr une victime, bien que parfois, le choix ne lui appartient pas. C’est pour cette raison qu’il a directement été aider cette inconnue. Une inconnue qui le remercie, le gratifie d’un doux sourire avant qu’ils ne finissent par se présenter. Et Luke, il est toujours autant troublé. Il essaye de faire comme si de rien n’était, comme si elle ne ressemblait pas en tout point à sa défunte femme. Il tente de ne rien laisser paraître le pompier, le cœur tambourinant pourtant dans sa poitrine à vive allure. « Il est vrai qu’ils ne passent pas inaperçus. » Surenchit-il en laissant échapper un petit rire également, souriant par la suite à la jeune femme, le regard un brin fuyant, parce qu’il a du mal à réellement la regarder Luke. Il a tout simplement l’impression d’avoir à nouveau sa femme, face à lui. C’est pour cette raison qu’il hésite un peu à accepter le café qu’elle lui propose. Tout ça, ça le met mal à l’aise. Il ne sait pas comment réagir. Depuis le début, il tente de faire bonne figure, comme si de rien n’était, mais l’émotion est présente. Bien trop présente. Pourtant il accepte son invitation, attend qu’elle range ses affaires dans sa voiture pour se diriger avec elle jusqu’au café du coin. « Je connais de nom, je suis déjà passé plusieurs fois devant avec – avec ma fille. » Il esquisse un sourire, ose mentionner directement Luisa. Après tout, il n’a aucune raison de cacher l’existence de sa fille, Luke. « Elle ne cesse de me demander quand on pourra aller manger un bon gâteau. » Il lui adresse un léger sourire tout en posant ses avant-bras sur la table, les mains croisées. « Vous me rassurez alors ! Et oui, il y a encore du bon dans certaines personnes. » Il pose son regard sur elle, se perd dans ses traits si familiers avant de revenir à lui à la vue du serveur à leurs côtés, déposant les boissons face à eux. « Sans vouloir être trop indiscret, qu’est-ce qui – vous a fait venir à Weymouth ? » Il est certain, Luke, de ne l’avoir jamais vue par ici. Alors il est un brin curieux, souhaitant savoir d’où elle vient et ce qui l’a poussée à ouvrir sa pâtisserie dans le coin.

Tu étais vraiment ravie que Luke accepte de partager un moment en ta compagnie pour le remercier de ce qu'il a pu faire pour toi. C'était pour toi aussi l'occasion de faire de nouvelles rencontres dans la ville. Ce n'était jamais facile d'arriver dans une nouvelle ville et de devoir se faire une place par ici. Tu savais que tu étais rapidement repérée dans une petite ville. Une nouvelle tête, forcément ça attire les regards et Luke ne faisait que de te confirmer ça. Impossible de passer inaperçu dans ce genre de situations. Après avoir déposé tes courses dans ta voiture, vous partiez tous les deux jusqu'à un café tout proche et vous preniez place à une table. L'occasion de discuter un peu tous les deux et de faire plus ample connaissance. Tu commences par lui parler de ton métier. La pâtisserie que tu possèdes ici dans la ville et dont tu es fière. Elle venait d'ouvrir et il fallait encore se faire connaître, tu le savais bien. Je connais de nom, je suis déjà passé plusieurs fois devant avec – avec ma fille. Elle ne cesse de me demander quand on pourra aller manger un bon gâteau. Tu affiches un large sourire, apprenant au passage qu'il a une fille. Et bien la prochaine fois que vous passez devant, n'hésitez pas à vous arrêter. C'est avec plaisir que je vous offre un gâteau. Quel âge a votre fille ? Sans doute n'était-elle pas aussi âgée que ton fils que tu as eu lorsque tu étais jeune. Il s'inquiétait de son côté de l'image que tu avais de la ville suite à ce qu'il venait de se passer. Tu te doutais bien que chaque ville avait son lot de délinquance et ce n'était pas ça qui allait te faire fuir. Loin de là. Vous me rassurez alors ! Et oui, il y a encore du bon dans certaines personnes. Tu hoches doucement la tête alors qu'il enchaîne, Sans vouloir être trop indiscret, qu’est-ce qui – vous a fait venir à Weymouth ? C'était sans doute pas le lieu que les gens choisissaient par hasard pour venir y faire leur vie. Ce n'était pas le hasard qui t'avait amenée ici non plus d'ailleurs. Ma soeur vit ici depuis de nombreuses années maintenant et elle rencontre quelques problèmes dans sa vie en ce moment. Je suis donc venue ici pour elle. Tu expliques gentiment, sans la moindre retenue. Tu ne raconteras sans doute pas les détails des problèmes que vit ta soeur en ce moment. Et vous, vous avez toujours vécu dans cette ville ? Tu demandes curieuse de savoir si tu es tombée sur un expert de Weymouth.

(tw : mention de décès (femme de luke)) Il a comme l’impression que le destin veut lui dire quelque chose, Luke. Il est persuadé que ce n’est pas un hasard, qu’il se soit retrouvé dans cette situation. Qu’il ait été témoin de ce qu’il s’est passé pour la jeune femme. Il est certain, que ce n’est pas anodin. Parce qu’elle ressemble bien trop à sa défunte femme, Fanny. Les mêmes traits, le même parfum, le même timbre de voix. Il se souvient d’elle comme si elle était encore présente. Ça le déstabilise. Mais il tente de prendre sur lui comme il peut. Il ne l’oubliera jamais, sa femme. Mais ça fait maintenant deux ans et May, elle a débarqué dans sa vie. Dans son cœur, l’aidant finalement a avancer. Car il ne peut pas rester bloqué continuellement dans le passé. Abby, elle ne reviendra pas. Il le sait. Mais il ne sait pas comment prendre tout ça. Le destin veut-il lui faire comprendre qu’il ne doit pas oublier ? Qu’il fait une erreur en se mettant avec cette Australienne qui fait battre son coeur. Il ne sait rien, Luke. Mais ça ne l’a pas empêché de l’aider. Ça ne l’a pas empêché d’accepter sa proposition d’aller boire un café. Comme s’il voulait la découvrir. La connaître. Elle, le sosie de sa défunte femme. « Ce serait avec grand plaisir ! D’autant plus que maintenant, je sais que la propriétaire est fort sympathique. » Qu’il lui répond tout en souriant. « Elle a déjà deux ans. Le temps passe vite et – ça pousse ces choses-là. » Il aimerait demander si elle a des enfants, Fanny. Mais Luke, il sait que ça peut être une discussion délicate. Il ne veut pas la mettre mal à l’aise. Il ne veut pas qu’elle prenne la fuite. Alors il ne lui demande rien, la laisse lui répondre si elle le souhaite, ne fermant nullement la conversation.
Installés à cette petite table, ils parlent, ils échangent quelques sourires. Certains regards se posent sur eux. Mais parfois, sur elle. Il est sûr de ne pas être le seul à avoir remarqué sa ressemblance avec Abby. Après tout, Abby, elle était connue de tous ici, à Weymouth et elle manque encore à beaucoup de monde. « Oh d’accord, je vois. J’espère que – ce n’est pas trop grave. » Il fait la moue, attrape sa tasse de café et touille dedans avec la cuillère, comme pour s’occuper les mains. « Elle doit être ravie, de pouvoir compter sur sa soeur. » Il sait de quoi il parle, Luke. Il a toujours pu compter sur son frère et sa sœur, après tout. Surtout pour l’aider avec Luisa. Il ne peut pas cacher qu’ils l’ont beaucoup aidé, après la mort d’Abby. Sans eux, il ne sait pas où il serait, Luke. « Oui, je suis né ici et je ne suis jamais partis. » Il boit une petite gorgée de son café, ne voulant pas se brûler. « Et – je suis pompier. Alors je connais les moindres recoins de Weymouth. » Il laisse échapper un léger rire avant de déposer sa tasse devant lui. Il est étonné, d’avoir cette facilité à parler avec elle. Fanny, elle n’est encore qu’une inconnue. Ils ne se connaissent que depuis quelques minutes. Et pourtant, il ressent une sensation étrange. « Si vous avez ouvert votre pâtisserie, c’est que vous ne comptez pas partie bientôt ! Et – je me ferais un plaisir de vous faire découvrir un peu plus la ville, si le cœur vous en dit. » Il sourit, laisse son coeur parler, ne pensant pas une seule seconde à May et à ce que tout ça pourrait signifier.

Spoiler:

@Luke Cusack

Si l'occasion se présentait, il était évident que tu faisais ton possible pour attirer des nouveaux clients dans ta pâtisserie. Tu sais que tu ne possèdes pas la seule pâtisserie de la ville en même temps, alors il fallait te faire une place. Tu n'avais pas à te plaindre cependant, la pâtisserie marchait bien mieux que tu ne l'aurais jamais imaginé. Mais tu sais aussi y faire avec les clients, tu te montres toujours sympathique avec eux et en général ils ont envie de revenir te voir. Ce serait avec grand plaisir ! D’autant plus que maintenant, je sais que la propriétaire est fort sympathique. Tu affiches un large sourire. Tu venais sans doute de gagner un nouveau client. Elle a déjà deux ans. Le temps passe vite et – ça pousse ces choses-là. Tu ris face à sa remarque. Oui ça pousse, bien plus vite qu'on ne se l'imagine. Quand tu penses que Noah a déjà 22 ans. Oui ça pousse bien trop vite, on aimerait qu'il reste des bébés plus longtemps. Vous verrez quand elle commencera l'école, ça va vous faire drôle. Tu te souviens que tu avais versé une larme ce jour-là en voyant ton fils faire son premier jour à l'école. D'une part parce que ça te faisait drôle de te séparer de lui, mais aussi parce que tu voyais à quel point il grandit.

Tu parles ensuite de ta soeur, la raison de ta venue à Weymouth. Elle avait besoin de ton aide et tu n'avais pas hésité une seule seconde pour débarquer ici. Oh d’accord, je vois. J’espère que – ce n’est pas trop grave. Elle doit être ravie, de pouvoir compter sur sa soeur. Si ça l'est tout de même. Ta soeur avait mal tourné ces dernières années et il fallait la remettre sur le droit chemin. Mais tout se passera bien, tu le savais. Je ne dirais pas que ce n'est pas grave, mais ça va aller. Ca va déjà beaucoup mieux. Tu affirmes avec le sourire, mais tu savais que le combat n'était pas encore terminé. Tu le questionnes ensuite sur sa vie à lui, depuis combien de temps il vit dans cette ville et tu prends une gorgée de ton café en même temps. Oui, je suis né ici et je ne suis jamais partis. Et – je suis pompier. Alors je connais les moindres recoins de Weymouth. Tu étais bien tombée sur un habitant qui connaissait par coeur la ville. Forcément qu'il avait dû remarquer rapidement que ton visage n'était pas familier. Waouw, pompier. Un travail bien difficile. Je comprends mieux pourquoi vous avez volé à mon secours, ça fait partie de votre adn. Tu lances avec un large sourire. Tu étais toujours très admirative de ce genre de travail qui demande souvent une grosse prise de risque pour sauver d'autres personnes. Si vous avez ouvert votre pâtisserie, c’est que vous ne comptez pas partie bientôt ! Et – je me ferais un plaisir de vous faire découvrir un peu plus la ville, si le cœur vous en dit. Si tu étais dans la ville depuis quelques mois maintenant, il était vrai que tu n'avais pas encore pris le temps de découvrir tous les recoins. Tu avais passé plus de temps à t'occuper de ta soeur et de ta pâtisserie qu'à découvrir la ville. C'est une excellente idée, il y a encore pleins de choses que je ne connais vraiment pas dans cette ville. Tu lances avec un large sourire.

(tw : mention de décès (femme de luke)) Il essaye de faire comme si de rien n’était. Comme si la ressemblance avec sa femme ne le troublait pas. Il l’écoute. Est attentif. Se délecte de ses mots. Presque le même timbre de voix. Pas vraiment le même accent. Son cœur n’a pas cessé de battre plus rapidement. Il bat toujours la chamade, alors qu’il tente d’être neutre. D’être simplement lui, face à une parfaite inconnue qu’il vient d’aider. S’il avait laissé son cœur parler, Luke, il se serait dirigé vers elle en l’appelant Abby. Il se serait décomposé devant la jeune femme. L’émotion aurait pris le dessus. Mais il sait, Luke, que ce n’est pas elle. Que ça ne peut être elle. Car elle est décédée il y a quelques années et qu’elle ne reviendra malheureusement pas. « Vous avez l’air de vous y connaître … Vous avez un ou plusieurs enfant‧s ? » Qu’il lui demande, piqué par la curiosité de ses propos.

Il n’avait rien prévu cet après-midi. Peut-être aurait-il été voir May. Peut-être serait-il resté tranquillement chez lui à bricoler deux trois petites choses. Il ne s’attendait pas à ça. Réel imprévu qui l’a pris au dépourvu. Mais il apprécie ce moment avec Fanny. Parce qu’elle est gentille, douce et qu’elle dégage une certaine confiance. « Alors tant mieux. » Qu’il répond en souriant, ne se doutant aucunement de ce qu’il pouvait se passer dans la vie de Fanny et de sa sœur, ne voulant pas réellement le savoir, car ça ne le regarde pas, après tout. Il prend une gorgée de sa boisson, sans quitter la brune des yeux. Alors qu’il parle et qu’il l’écoute, il scrute son visage. Ses moindres traits. Comme pour s’assurer qu’elle est bien différente, malgré tout. Tentant de se persuader qu’elle ne ressemble pas tant que ça à Abby. « Euh oui, on peut dire ça comme ça. » Il hausse les épaules, passe une main un peu gênée dans ses cheveux. Car pour lui, c’est naturel de venir en aide à quelqu’un dans le besoin. Ses parents lui ont toujours appris à venir en aide à son prochain. « Weymouth regorge de trésors cachés. » Plaisante-t-il avant de boire une nouvelle gorgée de sa boisson, terminant ensuite par un petit sourire. « Et vous faisiez quoi, avant de venir ici ? » Demande-t-il, toujours aussi curieux. « Si on est amené à se revoir, on – on peut se tutoyer, non ? » Il espère qu’elle acceptera, parce qu’il est quelqu’un de familier, Luke. Il n’aime pas vraiment, vouvoyer les gens, lui qui connaît beaucoup de monde ici.

@Luke Cusack

Tu te souviens parfaitement du jour où ton fils avait commencé l'école et à quel point ça t'avait fait drôle de le voir partir avec ses copains d'école et de te retrouver seule. A cette époque-là, tu bossais comme une dingue, ce n'était donc pas exceptionnel pour toi de laisser ton enfant à quelque part. Souvent chez une nounou. Alors tu n'avais pas vraiment pleuré ce jour-là à l'idée de le voir s'éloigner de toi puisque ça ne changeait pas grand chose pour toi. Si tu avais pleuré, c'était plutôt parce que tu t'étais rendue compte que ton fils était entrain de grandir. Bien plus vite que tu ne l'imaginais. Il passait dans la cour des grands, gentiment et dans ta tête il était encore un petit bébé. Après cela, tu crois que tout a passé encore plus vite. T'es fière de ton fils aujourd'hui, mais parfois tu voudrais que le temps ralentisse un petit peu pour que tu puisses profiter encore un peu de lui. Tu sais que bientôt il déménagera et tu n'auras pas d'autres choix que d'accepter son départ. Vous avez l’air de vous y connaître … Vous avez un ou plusieurs enfant‧s ? T'aurais aimé en avoir plusieurs en réalité, mais la façon dont ta vie s'est déroulée t'as poussée à n'en faire qu'un. Oui j'ai un fils, il a 22 ans. C'est pour ça que je peux vous dire que le temps passe très vite. Et vous êtes marié ? Tu lances, un peu curieuse d'en savoir un peu plus sur la vie du jeune homme. Tu parles ensuite de ta soeur sans pour autant rentrer dans les détails à ce sujet. Alors tant mieux. Tu souris et tu enchaînes sur le métier du jeune homme. Pompier, c'est quelque chose qui t'a toujours impressionnée. Tu sais à quel point ces personnes prennent des risques. Euh oui, on peut dire ça comme ça. T'es persuadée que ça fait partie de son ADN, ce besoin de venir en aide aux autres. T'es persuadée aussi que pas tout le monde ne possède ça en lui. De loin pas, malheureusement. Weymouth regorge de trésors cachés. Il plaisante et tu ris doucement en répondant, J'ai hâte de les découvrir alors. Tu affirmes, te réjouissant déjà de découvrir un peu plus sur cette ville grâce à lui. Et vous faisiez quoi, avant de venir ici ? Si on est amené à se revoir, on – on peut se tutoyer, non ? Tu n'avais même plus prêté attention au fait que vous étiez entrain de vous vouvoyer, ce qui n'avait effectivement pas de sens. Oui bien sûr, on peut se tutoyer. Tu commences par répondre avant d'ajouter, Je ne vivais pas bien loin, à Bournemouth et j'avais aussi ma propre pâtisserie là-bas. Tu racontes, ta vie n'avait finalement pas beaucoup changé entre les deux villes.

(tw : mention de décès (femme de luke)) Cette simplicité à lui parler le déconcerte un peu. Il apprend à connaître Fanny, cette inconnue, et pourtant, il a comme une impression de la connaître depuis longtemps. Il ne sait pas si c’est cette ressemblance avec sa femme qui lui fait cet effet, mais lui qui est toujours un peu plus discret avec les inconnus, se retrouve à être parfaitement à l’aise à ses côtés. Ou du moins, en apparence. Car intérieurement, Luke, il est perdu. Perdu devant cette ressemblance troublante. Perdu, car il veut en savoir plus sur elle. Comme un besoin de la connaître. De se rassurer. Elle lui dit rapidement qu’elle a un fils, Fanny. Un fils bien plus âgé que sa propre fille. Il ne juge pas. Loin de là. Il sait qu’ils ont eu Luisa un peu sur le tard. Que la trentaine déjà entamée. Les débuts ont été difficiles. Surtout depuis le décès d’Abby. Mais tout va pour le mieux, maintenant. Luke, il a repris du poil de la bête et est à nouveau prêt, à être ce père qu’il doit être pour sa fille. « Ah oui, il est déjà bien grand! Il est en ville également ? » Il lui sourit délicatement, le cœur pourtant serré par sa question. Il ne sait pas trop comment y répondre Luke. Il est légèrement déstabilisé, arrive malgré tout à se contrôler. « Je – non, je ne suis pas marié. Et vous ? » Il est bref, n’en dit pas plus. N’a pas envie de s’étaler sur la question, de dire qu’il est veuf. Car même si ça fait déjà trois ans, Luke, il a encore du mal à le dire à voix haute. Alors répond simplement que non, il n’est pas marié, lui retournant la question, préférant en savoir plus sur elle que de se livrer. D’autant plus que Fanny, dans le fond, elle reste encore une inconnue. « Je pourrais vous en montrer quelques-uns. » Il lui sourit amicalement, lance ça comme ça, souhaitant dans le fond, la revoir. « Si ça vous dit, bien entendu ! » Il laisse échapper un petit rire, un peu mal à l’aise, la main passant dans ses cheveux. « Oh d’accord je vois ! Effectivement, tu ne débarques pas de très loin. » Il connaît la ville de Bournemouth uniquement de nom Luke, n’ayant jamais mis les pieds là-bas, n’ayant jamais quitté Weymouth. « Tu gères toujours ta pâtisserie là-bas en plus d’ici ou tu l’as léguée ? » Il prend une nouvelle gorgée de son café, avant de déposer la tasse. « J’ai un petit creux moi, on prendrait bien une petite pâtisserie non ? » Il sait que la café propose pas mal d’accompagnements pour prendre avec les boissons et à sentir au loin, l’odeur des sucreries.

@Luke Cusack

Tu en viens à parler de ton fils, ta fierté. Tu ne vas pas mentir, ça n'a pas toujours été facile de l'élever seule, mais tu as fait de ton mieux et tu penses l'avoir rendu heureux, du moins tu l'espères. C'était tout ce que ton fils méritait après tout. Toi, tu es fière de celui qu'il est devenu et tu es heureuse de l'avoir toujours à tes côtés. En déménageant à Weymouth, tu n'étais pas sûre qu'il te suivrait, après tout il est majeur et peut à présent faire ce qu'il veut. Mais tu étais contente de l'avoir encore à la maison avec toi. Ah oui, il est déjà bien grand! Il est en ville également ? Tu affiches un sourire en coin quand tu réponds, Oui, j'ai la chance de l'avoir encore avec moi à la maison. Tu n'étais pas encore prête à le voir quitter le cocon familial en tout cas. Mais tu savais que ce n'était pas à toi de prendre cette décision. Tu cherches ensuite à savoir si Luke est marié, étant donné qu'il est père il devait sans doute y avoir la maman quelque part. Je – non, je ne suis pas marié. Et vous ? Tu secoues la tête. Non plus.. Le père a disparu avant même de savoir que j'étais enceinte à l'époque et je n'ai plus vraiment eu d'autres histoires ensuite. Tu n'avais pas vraiment le temps pour ça, aussi. Entre ton fils et ton travail, tu ne sais pas où tu aurais pu trouver du temps pour un homme. Vous parliez ensuite de la vile que tu ne connaissais encore que très peu malheureusement et il semblait décidé à te la faire découvrir. Je pourrais vous en montrer quelques-uns. Si ça vous dit, bien entendu ! Ravie par cette proposition, tu hoches vivement la tête. Ce serait avec grand plaisir. Tu affirmes, déjà impatiente de découvrir les trésors de Weymouth, mais également de passer un peu plus de temps en compagnie de Luke. Tu devais reconnaître que c'était plutôt agréable de discuter avec lui. Oh d’accord je vois ! Effectivement, tu ne débarques pas de très loin. Tu gères toujours ta pâtisserie là-bas en plus d’ici ou tu l’as léguée ? Ca avait été un choix difficile à prendre quand tu as quitté Bournemouth. Mais tu savais qu'en partant, ce serait compliqué de gérer la pâtisserie et que tu n'allais certainement plus quitter Weymouth ensuite. Je l'ai vendue. Choix difficile, mais je suis ravie d'avoir pu rouvrir ici. C'était le plus important pour toi, que tu puisses continuer à avoir ta jolie pâtisserie. J’ai un petit creux moi, on prendrait bien une petite pâtisserie non ? Tu tournes la tête pour voir au loin les différentes pâtisseries exposées. On peut oui. Je prendrais bien un éclair au chocolat. Tu lances en faisant signe de la main à la serveuse pour que vous puissiez passer votre commande.

(tw : mention de décès (femme de luke)) Une journée qui ne se passe en rien comme prévu. Un garde calme et le voilà qu’en rentrant chez lui, il se met à jouer au bon samaritain pour une jeune femme qu’il ne connaît pas. Parce que Luke est comme ça, après tout. Il est toujours le premier à aller aider les autres. Les choses se sont enchaînées et il est là maintenant, face à elle dans ce petit café, apprenant à la connaître, l’esprit pourtant bien trop embrumé et les idées peu claires. Faute à sa ressemblance bien trop importante avec sa défunte femme. Il ne veut pourtant montrer aucun signe de faiblesse, Luke. Fanny, elle n’a pas besoin de savoir, qu’elle ressemble à celle qu’il a tant aimé et qui maintenant n’est plus. Il tente donc de se la jouer cool, d’être serein et détendu face à elle. « Il faut en profiter tant qu’il est encore temps, n’est-ce pas ?! » Il lui sourit délicatement, parce qu’il sait qu’au vu de l’âge de son fils, tôt ou tard, il finira par prendre son envol. Luke, pour le moment, il se sent chanceux. Il sait qu’il a encore le temps, avant que Luisa ne quitte le cocon familial. Il veut profiter de chaque seconde que la vie lui accorde avec elle. Car il sait, qu’un être cher peut vite partir. « Vous avez plus d’expérience que moi dans le fait d’élever seul un enfant alors. » Il sourit, ne dit pas ça par méchanceté. « Un conseil pour un père – célibataire ? » Il aurait pu dire veuf, Luke. Mais l’annonce aurait été trop brusque et Fanny, pour le moment, elle n’a guère besoin de savoir, qu’il a perdu sa femme. Après tout, ils ne se connaissent que depuis plusieurs heures, rien de plus. Cette information est bien trop précieuse et bien trop difficile à annoncer que pour le faire comme ça, ici. « On s’organisera ça quand on aura un peu de temps tous les deux alors. » Nouveau sourire qui vient illuminer son visage. Et il ne pense pas une seule seconde à May, Luke. Bien trop pris par le visage si familier de Fanny. Bien trop pris par tout ça. Car après tout, que penserait-elle la blonde, s’il lui annonçait qu’il partait pour la journée faire découvrir Weymouth à une femme inconnue rencontrée récemment ? Luke, à tout ça, il n’y pense pas. Il profite de ce moment avec la brune, dégustant sa boisson. « Je comprends, ça n’a pas dû être facile. Mais si tu as pu rebondir ici, je pense que ce n’est pas plus mal. Il me tarde de venir en tout cas. » Qu’il annonce, enthousiaste. Il acquiesce au choix de Fanny et prend la parole lorsque la serveuse s’approche d’eux. « Un éclair au chocolat et un muffin au chocolat s’il vous plaît. » Il remercie ensuite la serveuse qui s’en va préparer leur commande. « Ca ne sera peut-être pas aussi bon que les tiennes. » Plaisante-il, le regard posé sur elle, ne voulant pas s’en détourner.

@Luke Cusack

Elever un enfant seule n'était clairement pas la chose la plus facile que tu aies eu à faire dans ta vie. Tu avais dû jongler entre le travail intense et ton enfant, trouver le moyen de pouvoir coordonner les deux pour te permettre d'accorder le maximum de temps à ton fils. Tu ne voulais surtout pas que cet enfant soit élevé par quelqu'un d'autre, mais en même temps tu n'avais pas le choix de beaucoup travailler afin de pouvoir subvenir à vos besoins. Une période difficile, mais avec le recul tu réalisais que tu ne t'en étais pas trop mal sortie. Andrea ne semblait en tout cas pas du tout vouloir te reprocher quoi que ce soit sur ton éducation et il volait gentiment de ses propres ailes. Il faut en profiter tant qu’il est encore temps, n’est-ce pas ?! Tu hoches vivement la tête avec un sourire en coin. Oh oui, ça passe bien plus vite qu'on ne le pense. Le temps filait à une vitesse, tu n'en revenais toujours pas que ton fils était aussi grand. Vous avez plus d’expérience que moi dans le fait d’élever seul un enfant alors. Un conseil pour un père – célibataire ? Tu prends quelques instants pour réfléchir à sa question, ton regard posé dans le sien. Tu ne sais pas s'il existe vraiment un conseil magique pour cela. Je dirais qu'il ne faut pas écouter les conseils des autres. Tu lances en riant légèrement. J'ai eu le droit à beaucoup de conseils et remarques de la part de mon entourage et je me suis vite rendue compte que finalement il fallait que je fasse ce qui me semblait le mieux selon moi et suivre mon intuition et ça fonctionne très bien. Tu es persuadée que Luke fera un très bon père et qu'il ne doit pas se faire de soucis là-dessus. On s’organisera ça quand on aura un peu de temps tous les deux alors. Qu'il te lance ensuite pour te faire visiter un peu mieux la ville et tu affiches un large sourire, ravie d'avoir pu trouver un guide. Je comprends, ça n’a pas dû être facile. Mais si tu as pu rebondir ici, je pense que ce n’est pas plus mal. Il me tarde de venir en tout cas. Il était certain que si tu n'avais pas pu rouvrir de pâtisseries ici, ça aurait été très difficile pour toi. La serveuse s'approche pour prendre votre commande. Un éclair au chocolat et un muffin au chocolat s’il vous plaît. La serveuse s'éloigne déjà et il tourne son regard vers toi. Ca ne sera peut-être pas aussi bon que les tiennes. Tu restais persuadée que ce serait bien sûr très bon également. On verra, tu feras un comparatif quand tu auras pu goûter aux miennes. Tu suggères avec un sourire en coin alors que la serveuse vous apporte votre commande.