it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ "Non ! Non ! Non ! Mais c'est pas possible d'être aussi gourde !!" Très énervé, tu te lèves de ce fauteuil et viens t'enfermer dans la salle de bain. Cette femme de chambre n'est décidément pas très doué pour s'occuper de tes cheveux. Ce n'est pourtant pas si compliqué de tefaire ce chignon que tu lui as demandé. Apparemment si. A moins que ça ne soit toi qui soit trop exigeante envers cette femme. Cette soirée est très importante pour toi et ta société. Tes amies ont toutes déjà leurs propres vies à gérer. Un mari, ou dans certains cas un compagnon, des enfants, une maison. Toi, tu es loin d'avoir une vie comme la leur. La tienne, tu la vis à cent à l'heure. Rares sont les moments où l'ennui te gagne. les allers et retours à travers le pays et monde parfois. les contrats qui se multiplient sans cesse. ta société ne cesse de grandir, tout le temps. jour après jour. des gens te jalousent, te critiquent. tu n'as que peu d'amis. pourtant adulé, idolâtré certaines fois, tu sais très bien que beaucoup aimeraient avoir ta fortune, ton influence. tout travail a ses avantages et ses inconvénients. tu n'a pas choisis cette voie pour te faire des amis. non, simplement pour faire ce que tu as toujours voulu faire et, aussi, prouver à ton père, qui te déteste, qu'une femme est tout à fait capable de travailler et diriger des hommes. ton paternel a toujours été de la vieille école, celui qui pense qu'une femme doit rester à la maison et s'occuper des enfants et de l'intendance. sauf que, ta mère n'a jamais eu l'instinct maternel. elle ne s'est jamais occupé de toi, ce sont tes différentes nourrices qui ont jouées le rôle de mère envers toi. tes parents ne sont que des inconnus pour toi. un père très souvent absent dû à ses différents déplacements. un père ne se souciant que très rarement de toi. une père qui s'est toujours plus sentie concerné par son apparence et sa place dans le milieu mondain que par son rôle de mère. alors non, tu ne veux plus rien avoir à faire avec eux. tu ne veux pas non plus d'enfants. ton seul et unique enfant n'est autre que ta société. tu te bats pour elle, pour qu'elle puisse grandir en étant de plus connue. alors oui, ta présence à cette réunion est très importante. après avoir calmer tes nerfs, tu reviens à la salle de bain et laisse ta femme de chambre terminé de te coiffer. en guise de tenue, tu as choisie d'arborer une longue et somptueuse robe rouge. elle possède un décolleté qui devrait ravir plus d'un homme lors de cette réception. il commence à se tard. coiffure, maquillage. tu lisses une dernière fois ta robe et sort enfin de cette limousine. les organisateurs n'ont pas fait les choses à moitié. "Bonsoir mademoiselle Zimmer ! On n'attendez plus que vous !" Tu souris à l'homme qui est posté à l'accueil. "Merci Bold ! Je suis contente de vous revoir !" Tu pénètres à l'intérieur de la grande salle. une légère musique de fond, des brouhahas incessants t'empêche d'entendre correctement le morceau qui est en train de passer. au passage, tu attrapes une coupe de champagne et, en te retournant, tu viens te retrouver nez à nez avec un homme. il est presque aussi grand que toi malgré tes talons d'une dizaine de centimètres. "Eh ben, c'était moins une !" tu le reconnais. il s'agit de l'ami de Lara. tu ne te souviens plus de son nom, mais, en revanche, tu te souviens très bien de sa tête. "On s'est déjà vu je crois, non ?!" Tu lances un petit sourire en coin des lèvres, tout en dégustant quelques gorges de ce champagne dont tu ne te lasseras pas de si tôt.

Participer à un gala de charité et se montrer généreux donateur était toujours une façon efficace de redorer un peu son blason, de se donner une bonne image. Bon nombre de milliardaires utilisaient d’ailleurs cette combine pour paraitre généreux, engagés dans des grandes causes de la société, quelles qu’elles soient d’ailleurs. Viggo ne lésinait jamais sur les moyens pour cela et il n’en était pas à son coup d’essaie. Cependant, pour cette fois, il avait encore trouvé mieux pour être certain que sa participation à la soirée de charité organisée en faveur d’un orphelinat de la région, ne passerait pas inaperçue. Il avait décidé d’accueillir au sein de son hôtel, qui avait été doté d’une immense salle de réception précisément pour ce genre d’évènements, la dite soirée. Ainsi il jouerait à domicile et, avant même d’avoir dévoilé le don colossal qu’il allait faire à l’orphelinat, son nom serait associé au gala par la simple localisation de la réception. Tout avait été organisé avec soins, il était hors de question qu’un loupé ne vienne gâcher la fête. Certes, ce n’était pas lui le responsable de l’organisation de toute la réception mais il était l’hôte et, s’il voulait se démarquer de ses concurrents dans le domaine, se montrer, encore, au dessus du lot et, donner envie aux personnes fortunées qui se trouverait là le soir venu, de revenir dans son hôtel et même plus largement dans tous les hôtels de la ligne déjà renommée, en dehors de toute réception, pour des vacances, pour les affaires ou quoi que ce soit d’autres, alors tout devait être parfait. Viggo savait se montrer présent, sans être trop intrusif, avec le temps il était devenu spécialiste pour diriger les opérations, donner des ordres même sans qu’il n’y paraisse, donnant à chacun l’impression que l’idée venait de lui alors qu’en réalité tout était finement orchestré par le suédois. Confiant simplement à l’un des employés de la société le soin de voir avec l’association qu’ils accueilleraient le soir venu les détails comme l’organisation de la salle, le buffet, les plans de table, le traiteur en charge de la préparation des différents mets. Viggo avait simplement insisté pour faire intervenir un service de sécurité qu’il connaissait. Pas paranoïaque mais il savait que ce genre de soirée attirait, paradoxalement à la cause qu’elle servait, divers vautours ainsi il préférait faire appel à un service de sécurité qu’il connaissait. Et puis sait on jamais que quelqu’un veuille tenter de s’en prendre directement à lui et à son nom. On n’était jamais trop prudent. Soit, le grand soir était arrivé et l’effervescence avait gagné le Rez de chaussé de l’hôtel, se concentrant vers la salle de réception pour ne pas trop déranger les clients des lieux qui n’avait pas été convié à l’évènement. Le temps allait en leur faveur et ainsi la réception pouvait, du moins le début de cette dernière, se dérouler dehors dans les agréables jardins avec la vue sur la manche qui s’étendait à leur pied et venait embrasser l’horizon. Les invités étaient arrivés, les organisateurs de la soirée, les membres de l’association savaient ce qu’ils avaient à faire et, pour l’heure, Viggo, lui, n’avait rien à faire d’autre qu’à profiter. Discuter avec les uns et les autres, ceux qu’il connaissait bien pour avoir déjà fait affaire avec eux et ceux qu’il connaissait moins bien. A tous il ventait subtilement les mérites de son hôtel et, en même temps de tous les autres de la chaine, pour ceux qui oserait encore douté de la qualité des hôtels Sundmann et faire jouer la concurrence. Concurrence qui, aux yeux du blond, n’existait même pas tant les autres géants du domaines étaient loin derrière en terme d’innovations notamment depuis que la chaine familiale s’était lancée dans des hôtels écoresponsables ce qui faisait fureur, il fallait bien le reconnaitre, partir dans cette voix avant les autres qui étaient restés septiques plus longtemps sur la question écologique avait été un coup de génie. Viggo avait l’art de faire les choses subtilement et de laisser le gout de revenir dans la tête de ses interlocuteurs sans même avoir donné l’impression de faire de la publicité à son hôtel. Il était très doué pour cela, rentrer dans la tête des autres et les convaincre de ce qu’il voulait. Une serveuse passa près de lui, sourire charmant sur les lèvres, fidèle à lui même lorsqu’il s’agissait d’interagir avec la gent féminine, il s’était emparé d’une coupe de champagne en observant la foule. Alors qu’il allait retourner se mêler à la foule, saluer ceux qu’ils n’avaient pas encore vu tout en veillant discrètement au bon déroulement de la soirée, une jeune femme qui attrapait elle aussi une flute de champagne, manqua de lui rentrer dedans. Il l’avait d’abord toisée, le visage impassible. C’était moins une qu’elle disait. Effectivement, moins une pour qu’il ne se retrouve avec le contenu de sa coupe de champagne sur sa veste de costume et sur sa chemise blanche. Finalement, loin de lui l’envie de se montrer désagréable, surtout avec une jeune femme qui semblait avoir été invitée à cette soirée et dont il ne connaissait ni l’identité ni la fonction de sorte qu’il ne pouvait pas savoir quelle était son importance dans le déroulement des évènements de ce soir, il avait affiché un sourire poli. Il n’avait pas eu le temps de l’assurer que ça n’était rien, qu’il n’y avait pas de mal, qu’elle reprenait déjà la parole, lui assurant qu’ils s’étaient déjà vu. Viggo était resté interdit quelques secondes, cherchant ou ils pouvaient déjà s’être croisé. Il avait de nombreuses conquêtes dont il peinait à se souvenir mais il avait l’impression que ça n’était pas le cas de cette demoiselle aux cheveux roux. Effectivement, à bien la regarder il était possible qu’il l’ai déjà croisé mais il n’arrivait pas à se souvenir d’où, ni de quand, n’ayant visiblement gardé qu’un vague souvenir de son visage. « C’est probable oui. Mais vous me pardonnerez je n’arrive pas à me souvenir de l’endroit exact. ». Sourire poli, courtois, un brin charmeur, loin de perdre ses habitudes ou ses moyens suite au malencontreux accident qui avait été évité de justesse. « Viggo Sundman. Bienvenue dans mon hôtel. Faites comme chez vous et s’il y a le moindre problème n’hésitez pas à en informer le personnel, ils feront le nécessaire pour vous satisfaire. ». Discours parfaitement maitrisé de l’hôte, désireux que tous les invités, qu’ils logent cette nuit à l’hôtel ou non, se sentent ici comme chez eux et passent une bonne soirée. Il n’avait aucun doute sur les capacités des employés de l’hôtel à satisfaire les moindres désirs des clients, ils étaient habitués aux caprices les plus improbables de toute façon. Et puis, Viggo était là et il veillait au grain. Personne n’avait le droit à l’erreur. En attendant qu’elle se présente il lui avait fait signe, comme pour trinquer de loin, avant de porter la coupe de champagne à ses lèvres. « Le champagne est excellent mais si vous voulez boire autre chose surtout n’hésitez pas à demander. ». Il avait sourit à nouveau du coin des lèvres. Elle était jeune, visiblement pétillante à en juger par sa façon de se tenir, elle changeait un peu de toutes les sexagénaires qu’il avait déjà pu croiser ce soir, clientes habituelles de ce genre de soirée et elle avait l’air seule. Peut être serait elle de bonne compagnie pour celui qui avait tôt fait de s’ennuyer lors de ce genre de réception ou il venait surtout pour se montrer et faire savoir à tout le monde quel généreux donateur il était en plus d’être un hôte d’exception.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Ce gala de charité est vraiment important pour toi, pour ta société. C'est toi qui a eu la réalisation de la partie publicité de ce gala. Tu t'es investis corps et âme afin que ce gala puisse exister et attirer u maximum de personnes. Tu as réussie ) convaincre une grande majorité des personnes influentes que tu connais, de près ou de loin, afin que ce gala se fasse connaître. Tu es très fière du résultat. Ta présence ce soir était donc indispensable. Coiffure, maquillage. Tu es enfin prête à te rendre sur place. Le choix de la tenue ne fut pas simple à choisir, comme souvent. Toi qui aime attirer l'attention sur toi, cette fois, tu as opté pour une robe noire. Simple, sobre, classique. Elle passe partout. La petite robe noire, un indispensable dans toutes garde-robes d'une femme. Là-bas, à la soirée, tu es tranquillement en train de faire le tour de la salle. Tu observes avec attention tout ce qui se passe autour de toi. Les gens, leurs habits, leurs gestes. Des hommes, des femmes. Certains ont même certainement des enfants, une famille. Une petite part de toi regrette que ton père refuse de prendre part à cette vie que tu t'es construite au fil du temps. Il n'a jamais voulu de toi. Lui, cet homme sans qui tu ne serais pas là aujourd'hui, il a toujours désiré avoir un fils. Un héritier qui porterait son nom de famille et le transmettrait à ses enfants futurs. Des enfants... il y a de cela plusieurs années maintenant, tu étais à peine âgé de la vingtaine, tu es tombé enceinte. Une chute, une fausse couche. Depuis, les médecins sont formels : tu ne peux plus tomber enceinte. Cette nouvelle t'as beaucoup touché, blessé. Mais, aujourd'hui, tu en as fait une force. Tu puises ta force dans cette faiblesse et n'hésites pas à gravir les échelons les uns après les autres. Tu as beaucoup de mal à trouver un lieu de réception pour cette soirée. C'est finalement dans l'hôtel appartenant à un certain monsieur Viggo Sundman que le gala est en train de se dérouler. La soirée se déroule parfaitement bien. Les conversations vont bon train. Le buffet est encore pleinement garnis bien que la foule autour soit présente. Il n'y a que le bar qui est pris d'assaut. Riche ne veut dire sobre et bien élevé. L'alcool, tu n'en raffole pas plus que cela. Quelques fois, à de rares occasions. Mais tu ne refuses jamais un verre de vin ou de champagne. Soudainement te voici en train de foncer littéralement dans l'un des garçons les plus beaux de la soirée. À tes yeux, bien sûr. Puis, il se présente à toi. Viggo Sudman, l'homme à qui appartient cet hôtel. « Enchanté de vous rencontrer enfin monsieur Sundman. Maxine Zimmer, mais tout le monde ici m'appellent Max. » Tu as horreur de ton prénom. Seule ta mère t'appelle ainsi. « C'est moi qui est participé à la campagne de publicité pour présenter ce gala de charité. Enfin, c'est ma société ! » Tu dis, extrêmement fière d'être patronne à trente ans passé. Comme il le mentionne, tu ne peux qu'approuver d'un signe de tête. « En effet, le champagne est délicieux. Mes lèvres en ont souvent effleurés dans le passé et je dois dire que celui-ci me paraît délicieux. C'est vous qui l'avait choisis ? » Tu dis, essayant de le caresser dans le sens du poil. Viggo Sundman est un peu comme une institution à Weymouth. Il est très connu et mieux vaut être son ami que son ennemi. « Et qu'avez-vous à me proposer ? J'vous préviens, je suis un peu difficile en matière d'alcool. » Tu as clairement des goûts de luxe. Jamais une simple bière de bon marché ne viendra effleurer tes lèvres.

Ce genre d’évènement, tout ce qui ressemblait de prêt ou de loin à une soirée mondaine, une occasion pour la partie la plus riche de la population de se montrer, de montrer ce qu’elle avait ou bien sa grande générosité, était plus que familier pour Viggo. Il avait toujours connu ça. Dès qu’il avait été en âge de se tenir à table il avait accompagné ses parents à des réceptions en tout genre. Il avait grandit dans ce milieu, dans ce luxe, dans cette décadence avec tous les avantages comme les inconvénients. Il ne s’en était jamais plaint. Il aurait fallu être fou pour ce plaindre de son statut de privilégié. Il savait ce qu’il était et, loin de s’apitoyer sur le sort de ceux qui ne pouvait pas s’offrir la moitié de ce qu’il possédait, il profitait toujours plus de ces avantages. Comme il avait toujours su profiter de chaque opportunité, de chaque cadeau que la vie avait pu lui faire. Viggo était de ceux qui savait faire tourner les situations à leur avantage. Toujours. Quoi qu’il en soit que cette soirée ai été organisée dans la salle de réception de son hôtel ou ailleurs, il y aurait été invité et il y aurait été tout aussi à l’aise. Le fait qu’elle soit organisé chez lui le mettait forcément en avant, de manière tout à fait subtile mais avoir son nom affilié à ce genre de soirée n’était jamais une mauvaise presse. Et cela lui donnait l’avantage de jouer à domicile, il avait eu connaissance de tout ce qui allait se passer ce soir ou presque. Tout ce qui l’intéressait en tout cas et il avait pu, sans imposer aucun de ses choix puisqu’il n’était en aucun cas l’organisateur, conseiller, faire des suggestions sur certains détails comme le traiteur pour le buffet ou l’agencement de la salle. Bien qu’il y était habitué, il trouvait souvent les soirées mondaines terriblement ennuyantes. Ennuyantes parce que chacun se toisait, chacun tentait de montrer qu’il fallait mieux que les autres, parce que ce n’était pas le genre de soirée lors desquelles on s’amusait vraiment. Du moins, Viggo, s’il pouvait parfois trouver du plaisir à être là, à échanger avec tout un chacun puisqu’il connaissait la grande majorité des invités lors de chacune des soirées à laquelle il prenait part, avait tendance à s’ennuyer assez rapidement lors de ces réceptions qui trainaient en longueur. C’était une occasion de plus de bien boire et de bien manger, bien que parfois il avait pu avoir des surprises à ce niveau là et qu’il n’attendait pas, de toute façon, ce genre de soirée pour se faire plaisir mais souvent il trouait le temps long rapidement, lui qui avait besoin d’action, de surprises et d’adrénaline pour se sentir vraiment vivant, ça n’était pas là qu’il la trouvait. Mais il le savait, son statut, sa condition sociale, son nom même, il était contraint de se plier aux règles. Lui aussi devait se montrer, devait montrer que le fils Sundman était vraiment le digne héritier de son père et surtout la qualité des hôtels de la famille et qu’avec lui à leur têtes quand son père viendrait à prendre sa retraite (si un jour cela venait à arriver) la chaine d’hôtel ne perdrait pas l’excellence qui la caractérisait depuis longtemps. Ce genre de soirée restait une vitrine surtout lorsqu’elle était organisée chez lui comme c’était le cas ce soir. Dans les jardins de l’hôtel sur lesquels les portes de la grande salle de réception étaient ouvertes puisque la température était clémente et qu’il faisait encore jour pour le moment, la soirée débutait calmement mais sans accroc. Les responsables de l’associations semblaient disposer de tout ce qu’il leur fallait mais, si besoin, Viggo les avait assurer de la réactivité du personnel de l’hôtel qui serait satisfaire toutes les demandes. Le suédois connaissait ceux qui fréquentaient ces soirées et il avait de quoi parer à toutes les éventualités à porter de main. Après avoir échangé avec quelques invités, en haut des marches qui menaient de la salle aux jardins, il avait pris quelques minutes pour observer les lieux. Il aurait fallu être difficile pour ne pas être conquis, la vue sur l’océan était superbe et les paysagistes qui s’étaient occupés de la végétalisation des lieux et qui entretenaient les plantes avaient fait un travail remarquable. Il avait de quoi être satisfait de cet hôtel sur lequel beaucoup de travail avait été fait pour se montrer innovent tout en préservant le luxe auquel on était en droit de s’attendre en poussant la porte d’un tel palace. Alors qu’un serveur était passé à proximité avec un plateau de coupes de champagnes pleines, il en avait saisi une pour goutter le breuvage dont il ne pouvait douter de la qualité étant donné que c’était lui qui s’était occupé de l’approvisionnement en alcool pour ce soir. C’est au moment où le serveur s’était écarté qu’il avait été bousculé par une jeune femme à la chevelure d’un roux flamboyant. Elle semblait l’avoir déjà vu et pour être honnête elle ne lui semblait pas complètement inconnue sans qu’il n’arrive à se souvenir de l’endroit où il avait pu la voir. Il avait opté pour l’option de se pr »sentir ce qui amènerait la jeune femme, si elle avait reçu une éducation digne de ce nom, à en faire de même. Cela n’avait pas gâté. Maxine. Ce n’était pas un prénom courant mais il n’avait pas souvenir de l’avoir déjà entendu ce qui lui suffisait à en déduire qu’il avait simplement déjà dû la croiser auparavant, sans plus.«Et bien enchanté Maxine Zimmer. Entendu, je vous appellerait Max à condition que vous arrêtiez avec ces Monsieur Sundman. Appelez moi Viggo ça suffira. ». A nouveau il avait sourit, amical sans en faire trop. C’était l’une de ses spécialités. Il savait toujours comment mettre autrui en confiance même quand ces intentions n’étaient pas les plus louables. Ce qui, en l’occurence n’était pas le cas. Il profitait juste de la discussion qui s’engageait avec cette inconnue pour faire passer le temps et, qui sait, peut être serait il surpris. Rapidement elle avait repris la parole pour indiquer qu’elle dirigeait une société de publicité et qu’elle s’était occupé de la communication pour l’évènement. Elle semblait fière d’elle et elle avait probablement de quoi l’être, Viggo n’en doutait pas un instant. Cette soirée n’était pas rien alors si elle avait été choisie pour gérer la communication par l’association organisatrice, elle devait se débrouiller plus que bien dans son domaine. « Oh et bien mes félicitations, les gens de l’association avaient l’air très content du travail réalisé de ce que j’ai cru comprendre. La cause des enfants abandonnés vous tient à coeur j’imagine. ». Manière habile de lancer une réelle conversation ou simple façon d’essayer de cerner qui elle était. Si elle avait accepté de s’occuper de cette campagne de publicité, elle devait au minimum s’intéresser à la cause défendue par l’association. Ou peut être pas du tout et elle avait su malgré tout convaincre les organisateurs. Viggo, lui, n’était pas particulièrement sensible aux enfants abandonnés. Il n’y était pas insensibles non plus mais il estimait qu’à part donner de l’argent il ne pouvait pas faire grand chose. Concernant les enfants il n’y avait finalement peut être qu’une cause dans laquelle il aurait pu être engagé mais pour laquelle, comme pour les autres, il se contentait de donner de l’argent et d’observer de loin les avancés, sa blessure étant peut être encore trop à vif pour pouvoir s’y intéresser de plus près. Qu’importe, il avait rapidement enchainé sur le champagne que la jeune femme semblait trouver tout à fait à son gout. Rien d’étonnant à cela puisqu’il s’agissait, aux yeux de Viggo qui était un fin connaisseur dans le domaine, du meilleur champagne qu’il lui ai été donné de gouter. Et le moins que l’on pouvait dire c’était qu’il en avait gouté des champagnes différents dans sa vie. « Je n’ai rien choisi du tout, je ne suis que l’hôte de cette soirée. Mais il se peut que mon avis ai été sollicité pour choisir un certain nombre de choses et notamment le champagne effectivement. C’est le champagne habituellement servi dans nos hôtels. Nous le faisons importer directement de France, d’un des meilleurs domaine champenois. ». Avant de choisir les champagnes dignes d’être proposés dans les hôtels Sundman, le suédois s’était déplacé lui même en France pour prendre contact avec les propriétaires des différents domaines. Il avait même pu visiter les vignes et évidement gouter les différentes cuvées. Ceux qui avaient été retenus pour la ligne hôtelière étaient, bien entendu, les meilleurs et Viggo était très fier du soin qui avait été mis à les choisir, comme beaucoup d’autres produits proposés dans ses hôtels et de connaitre les producteurs. C’était pour lui un véritable gage de qualité et il était impensable pour lui de baisser en qualité. Visiblement la rouquine semblait intéressée pour découvrir les autres boissons alcoolisées proposées par l’établissement. Viggo, qui avait du temps devant lui puisque la soirée venait de commencer, n’était pas contre lui faire découvrir les merveilles que renfermaient le bar de l’hôtel. Il était certain qu’elle ne serait pas déçue et, si elle restait sur sa fin il pourrait toujours lui proposer de découvrir sa réserve personnelle. « Ca dépend, quelle est votre genre d’alcool favori ? Je n’ai aucun doute quant au fait qu’il y a largement de quoi vous satisfaire au bar. » D’un signe il l’avait invitée à le suivre à l’intérieur de l’hôtel. Il avait traversé la salle de réception pour se rendre au bar. Quelques clients qui ne participaient pas à la soirée de charité se trouvaient là ainsi que le barman, concentré sur son travail. Viggo était passé derrière le comptoir faisant face à la jeune femme à laquelle il avait indiqué un tabouret de bar sur lequel elle pouvait s’installer puis il avait sortit deux verres en attendant qu’elle ai fait un choix.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Grande soirée en perspective. Pour toi mais aussi, et surtout, pour ta société. Dans ce monde composé essentiellement de testostérone, tu as énormément de mal à te faire une place. Mais c'est bien mal te connaître si quiconque dans ce monde oserais penser que tu ne vaux rien. Ton père fut la première personne à ne pas croire en toi en ton potentiel. Pas question de te renfermer sur toi-même et d'être spectateur de ta vie. Tu en as fait une force de toutes ces moqueries, ces rumeurs. Tu t'en sers à ton avantage. Tu t'en nourris pour t'en donner de la force. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est que tout ceci, tous tes efforts ont payés. Ta société est florissante. Tu arrives à te dégager un salaire convenable chaque mois. Tu possèdes même une petite dizaine d'employés fidèle et serviable qui sont prêts à se plier en quatre pour satisfaire tes moindres désirs. Tu es invitée à diverses soirées mondaines afin que le monde entier puisse te voir. Certaines fois, on arrive à apercevoir ta frimousse dans la presse locale. Tu es assez fière de toi. Fière de ton parcours, fière de ce que tu as traversé. Certaines personnes ne cesseront jamais de te critiquer. Qu'ils parlent de toi en bien ou en mal, l'essentiel c'est qu'ils parlent de toi. Quelques mauvaises langues disent qu'il serait temps pour toi de te caser. De te trouver un homme, de te marier et de fonder une famille. Sauf que ce n'est nullement dans tes projets pour le moment. Ton seul et unique enfant, pour le moment, c'est ta société. Tu ne désires pas sacrifier ta ravissante silhouette en lui imposant une grossesse qui risquerait de la gâcher en un claquement de doigt. Tu verras bien ce qu'il se passera dans quelques années. Après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Pas question de se caser. Tu aimes bien trop batifoler à droite et à gauche pour l'instant. Homme, femme. Tu ne fais pas la fine bouche et accepte qui tu veux dans ton lit juste pour une nuit. Mais juste une nuit, pas deux. Pas d'attache, pas de sentiment. Jamais. Tu mets un point d'honneur à respecter cette promesse faite à toi-même. La soirée bat son plein. Ta publicité pour ce gala semble avoir porté ses fruits une fois encore. Les personnes les plus fortunées sont toutes venues. Tu parles, c'est bon pour redorer leur image face au reste de la population. Toi, tu restes dans ton coin. Coupe de champagne à la main, admirant les personnes évoluer dans la salle. Certains discutent. D'autres se ruent sur le buffet qui, entre parenthèses, est excellent. Tu as bien fait de recommander ce traiteur, c'est une petite pépite découverte il y a peu de temps. Et puis, il y a cet homme. Il te semble le connaître. Tu croises tellement de monde que tu dois aller farfouiller dans les recoins de ta cervelle afin de te souvenir où est-ce que tu as pu croiser cet homme ravissant. Mais oui, c'est bien sûr. Deux minutes t'ont été suffisante pour retrouver l'origine de votre rencontre. Et elle est on ne peut plus simple : Lara. Il s'agit du meilleur ami de Lara. « Bien ! Dans ce cas, je t'appellerais Viggo. Mais dis-moi, tu ne serais pas le meilleur ami de Lara ? Il me semble que je t'ai déjà aperçu avec elle. » Ta mémoire te fait souvent défaut surtout en ce qui concerne les personnes que tu côtoie. Tu as parfois du mal à remettre un nom sur un visage, quelques fois même tu te mélanges les pinceaux. Ton regard se pose sur lui. Beau, charmant. Ce sont les premiers adjectifs qui te viennent en tête lorsque tu le regardes. N'importe quelle fille rêverait de se retrouver dans son lit pour une nuit ou, certaines, de simplement lui cirer ses chaussures juste pour avoir le plaisir de passer une petite heure en sa présence. Tu ne dirais pas non de te retrouver seule avec lui. Il ne te fait pas peur, il ne t'impressionne pas non plus. Personne n'a cette influence sur ta personne. Même pas ton père. « En effet oui ! » Tu réponds simplement. Les enfants abandonnés, rejetés. Même si tu as le loisir de pouvoir vivre dans les beaux quartiers de la ville et de faire partie des privilégiés, il n'en reste pas moins que ton père t'as rejeté à la naissance juste parce que tu étais une fille et qu'à cause de ça, son nom ne perdurerait jamais. Est-ce ta faute ? Non, bien sûr que non. Mais il agit comme si tu étais responsable de cela. « Un enfant n'a pas choisis d'être abandonné. Il le subit c'est tout. Il ne peut pas subvenir à ces besoins seuls alors si on peut les aider même de la plus simple des manières, je trouve qu'il serait égoïste de ne pas le faire ! » Tu dis, ne baissant jamais le regard ni ta garde vers lui. Attentivement, tu l'écoutes. Sa voix est suave, rauque. Tout ce que tu aimes. Elle te déclenche même des frissons de temps à autre tout le long de ta colonne vertébrale. S'il existe une madame Sundman, elle doit être au septième de vivre avec cet homme. « De France ? Ah oui ? Je suis déjà aller à Paris mais je dois avouer que mon rêve serait de visiter un vignoble français ! » Un jour, tu le feras. Encore une promesse faite à toi-même. L'homme te fait un signe de la tête afin que tu le suives jusqu'à l'intérieur de l'hôtel. « Hum.. je suis plutôt vin fin, champagne. J'apprécie aussi l'alcool fort mais il faut qu'il soit excellent pour satisfaire mon palais ! » Tu dis, souriant malicieusement à l'homme en face de toi. Tu es Max Zimmer. Tu ne manges, ni bois n'importe quoi. Tu as certes des goûts de luxe, mais tu l'assumes parfaitement bien. « Je vois suis donc !! » Mentionnes-tu en faisant claquer tes talons contre le sol carrelé du hall d'entrée de l'hôtel. Avant aujourd'hui, tu n'as jamais mis les pieds dans cet hôtel. Tes yeux sont émerveillés par tout ce que tu vois. Tu ne sais même plus où donner de la tête. Tu n'es plus certaine qu'il puisse exister une madame Sundman, il ne doit pas avoir suffisamment de temps à lui consacrer avec sa vie à mille à l'heure.

Habitué de ce genre d’évènements, le suédois semblait parfaitement dans son élément. Il évoluait à travers la foule, saluant les uns, les autres, discutant parfois quelques minutes, complimentant les femmes et leurs superbes robes. Viggo il avait toujours le mot pour plaire, pour charmer, que ce soit en affaire, comme dans la vie, il savait toujours comment faire mouche, comment rentrer dans l’esprit de ses interlocuteurs. Certains étaient plus difficiles que d’autres mais rare étaient ceux qui lui résistait et qui ne succombaient pas, au moins quelques instants, à son charme. Comme un poisson dans l’eau ce soir il jouait en plus à domicile. C’était la première grande réception organisée dans son hôtel récemment ouvert à Weymouth et Viggo était satisfait de voir la soirée commencer si bien, d’entendre les invités s’extasier devant ce qu’ils voyaient les jardins, la salle de réception, même le hall d’entrée de l’hôtel. Certains avaient déjà logés ici peut être. La plupart étaient sans doute clients réguliers de la ligne d’hôtels Sundman, hôtels aussi prestigieux que les clients qui les fréquentaient. Viggo n’avait pas créé cet empire, certes, mais il n’était pas étranger à son évolution, à la direction de plus en plus moderne que ceux ci prenaient. Son père lui laissait de plus en plus les rênes et il en profitait, sans toutefois négliger ses projets personnels qu’il développait à côté. Il n’était jamais à court d’idées, de projets, toujours à chercher l’innovation, l’idée qui allait faire mouche auprès de la clientèle, quel que soit le domaine. Viggo était de ceux qui se renouvelaient sans cesse, il ne se reposait jamais sur ses acquis et cherchait toujours à faire mieux. Cependant il travaillait souvent en silence, donnant des interviews lorsqu’on lui en laissait l’occasion, apparaissant régulièrement sur les évènements les plus prestigieux sans jamais faire de coup d’éclat, il laissait ensuite le succès de chacun de ses projets parler pour lui. Les invités ébahies par la beauté du hall de l’hôtel, de la salle de réception, des jardins, voilà ce qu’il cherchait. Parce qu’ils savent qu’ensuite ils reviendraient. Depuis longtemps il savait comment fidéliser la clientèle et son père, puis lui, ne s’étaient jamais trompé sur ça et savaient exactement s’y prendre pour que les clients qui passaient la portes des hôtels Sundman se sentent privilégiés et aient envie de dépenser toujours plus pour passer des moments inoubliables. Créer l’envie, susciter le désir, Viggo était très fort pour ça, comme son paternel avant lui et cette soirée, les mots élogieux qui sortaient de la bouches des convives lorsqu’ils parlaient de l’endroit, en étaient une preuve de plus. Tranquillement, à l’écart de l’agitation, il observait avec attention ce qui se passait, un petit sourire satisfait au coin des lèvres et une flute de champagne à la main. Jusqu’à ce qu’une demoiselle vienne troubler sa quiétude en le percutant, manquant de renverser la contenu de sa coupe sur son costume hors de prix. Loin d’être contrarié, Viggo l’avait accueilli avec ce sourire charmant dont il avait secret, celui qui lui donnait l’air accessible et bien élevé du gentil garçon qu’il n’était pas tant que ça. Les présentations avaient rapidement été faites et Maxine ou plutôt  Max, comme la rouquine préférait être appelée semblait le reconnaitre. Elle n’avait plus tardé à se souvenir d’où elle l’avait déjà vu. ET elle visait certainement juste puisqu’elle parlait de Lara et il n’était pas si rare de croiser le blond en compagnie de l’étoile hispanique. Sa meilleure amie. On pouvait dire ça mais c’était un terme qui connait toujours étrangement aux oreilles de Viggo. Ils n’avaient jamais eu réellement d’amis, il ne les avaient jamais cherché, il avait toujours préféré être seul, bien souvent en décalage avec les enfants de son âge lorsqu’il était jeune cela n’avait pas changé en grandissant. Il avait rapidement compris que le rang de sa naissance et ses ambitions démesurées ne lui permettraient pas d’avoir beaucoup d’amis, seulement des associés et qu’il devrait toujours ne compter que sur lui même. Cependant il était vrai de dire que Lara était son amie, en réalité elle était même bien plus pour lui mais il n’avait pas vraiment de mot pour définir leur relation si privilégiée alors il se contentait de ce mot : amis. « Lara ? Je ne sais pas… c’est comme ça qu’elle parle de moi ? Si c’est ce qu’elle en dit alors oui c’est ça je suis son meilleur ami… Il est vrai qu’on peut régulièrement nous apercevoir ensemble en tout cas. Du coup, je suppose que tu connais Lara ? ». Formulation peut être étrange mais qui laissait transparaitre toute le scepticisme du suédois face à ce terme. Pour lui, il y avait des tas de choses dans lesquelles on pouvait être le meilleur mais l’amitié n’en faisait pas partie parce qu’il s’agissait, à ses yeux, d’un domaine ou la compétition n’avait normalement pas lieu d’être. Mais il devait bien reconnaître qu’il n’y connaissait pas grand chose la dedans, n’ayant pas de réelle expérience. Quoi qu’il en soit, pour lui, la relation qu’il avait avec Lara était bien plus privilégiée que ce concept d’amitié. Hormis les membres de sa famille, il n’avait jamais aussi proche de personne. Elle ne savait pas tout de sa vie, elle ne connaissait pas tous les détails mais elle en savait bien plus que la majorité des gens et puis ils n’avaient pas nécessairement besoin de parler pour se comprendre tous les deux.  Elle avait ensuite mis en avant l’importance de son rôle dans l’organisation de cette soirée. Viggo avait sourit avec amusement. Elle était fière d’elle et elle avait raison de l’être, les organisateurs de la soirée semblaient ravis du travail réalisé par la société de la rouquine. Il était bien placé pour savoir qu’il fallait apprendre à se satisfaire soit même de ce que l’on réalisait et de ne pas trop compter sur les autres pour recevoir des compliments. Il n’allait pas la blâmer de le faire. Il avait, volontairement, rendu la conversation sérieuse. Viggo était très doué pour cela. Cultivé il avait toujours quelque chose à dire et, quand il rencontrait quelqu’un qu’il ne connaissait pas encore, il aimait à poser ce genre de questions, qui pouvaient varier selon le contexte de la rencontre, afin de sonder un peu la personne à qui il avait affaire. La rousse avait répondu, argumentant un peu et ne se contentant pas de dire que la cause lui tenait à coeur, preuve qu’elle s’y intéressait vraiment ou qu’elle avait bien appris son discours. Il la sentait sincère dans ses propos mais il lui faudrait encore un peu de temps pour réellement la cerner, il savait à quel point certains étaient doués pour faire semblant.« Oui c’est vrai, ça serait égoïste de ne pas les aider. C’est bien pour cela que j’ai tout de suite proposé d’accueillir cette réception dans mon hôtel quand j’ai entendu que l’association cherchait un lieu pour organiser un gala de charité. ». A nouveau il avait sourit. Il parlait calmement, dans précipitation, sans excitation inutile ce qui lui conférait un charisme certain dont il était bien au courant et donc il ne cessait de jouer. EN réalité, il avait volontiers proposé d’organiser la soirée dans son hôtel mais ça n’était pas tant parce que la cause des orphelins lui tenait à coeur que parce qu’il avait besoin de montrer que son hôtel était bien plus qu’un hôtel et de rappeler que la générosité des Sundman n’avait pas de limite, ce qui serait encore plus mis en avant quand les plus gros donateurs de la soirée seraient mis en avant. Il n’était pas indifférent à cette cause parce qu’il avait un coeur mais il n’était pas plus touchée que par d’autre. Cependant il ne pouvait pas avoir l’air indifférent. Lorsque l’on avait son compte en banque et sa renommée il fallait être de tous les combats importants pour la société, de la protection de l’enfance à la lutte contre le réchauffement climatique et les diverses maladies. Pour le moment il n’était pas capable de réellement s’impliquer dans la cause qu’il lui tenait le plus à coeur mais peut être que cela viendrait. La conversation avait ensuite dévié sur un sujet plus léger mais néanmoins très sérieux puisqu’il concernait le champagne, réellement excellent ce qui était sans surprise pour le blond qui avait détaillé sans rechigner le processus de sélection des champagnes qu’il faisait servir dans ses hôtels. « Et bien si vous en avez l’occasion un jour je ne peux que vous encourager à le faire. Il y a des beaux vignobles à travers le monde mais en France, il y a quelque chose de particulier. Je pourrais vous conseillez certains domaines si vous voulez, en fonction de vos préférences que ce soit en champagne, en Alsace, dans le bordelais, ou en bourgogne. J’avoue avoir une préférence pour les derniers, les réputation des vins de Côtes de Nuits n’est plus à faire. ». Viggo était un connaisseur en la matière et cela ne faisait aucun doute. Le choix de vins dans les hôtels de la ligne n’était pas laissé au hasard et il participait au prestige de la compagnie familial. Viggo se rendait régulièrement en France, il était invité régulièrement aux différentes et prestigieuses ventes de vins lors desquelles il n’était jamais avare et il prévoyait, prochainement d’acheter un domaine viticole pour fournir aux hôtels leur propre cuvée. Mais il voulait quelque chose d’exceptionnel ce qui demandait de la réflexion et de prendre un peu de recul. La jolie rousse semblait vouloir gouter autre chose que simplement le champagne proposé à cette réception alors il l’avait invité à la suivre au bar ou il était certain de trouver de quoi satisfaire son fin palais. Si ce n’était pas suffisant encore il savait exactement ou aller pour achever de la convaincre de la qualité du service de ses hôtels. « Je n’ai aucun doute que nous avons de quoi satisfaire tes gouts aussi difficiles soient ils ! » Il avait sourit malicieux, tandis qu’il l’écoutait lui parler de ses gouts : vins fins, champagne, certains alcools forts. Viggo n’avait que l’embarras du choix mais il allait commencer en douceur. Finalement peut être que la soirée allait être un peu plus amusante que prévu pour lui. En tous les cas il lui semblait qu’il allait la passer en plutôt bonne compagnie. « On va commencer par ce champagne, encore meilleur que celui sélectionné par l’association pour la réception…» Beaucoup plus cher aussi ce qui expliquait qu’il n’ai pas été sélectionné malgré sa qualité encore bien supérieure selon lui. Viggo avait remplit le fond de deux flutes à champagne dont l’une qu’il avait poussé vers la jeune femme en face de lui. Il lui avait fait signe comme pour trinquer avant de savourer le breuvage et de passer à la suite. « Un peu dans le même genre, nous avons aussi de l’excellent proseco, ce que l’Italie a fait de mieux en la matière. Je crois que les femmes l’apprécient généralement. » Viggo était un amoureux de l’Italise et il était impensable pour lui de ne pas proposer un proseco d’exception dans son hôtel. Globalement tous les pays du monde étaient représenté au travers des alcools. Il ne quittait pas la demoiselle des yeux, attendant de voir ce qu’elle ne pensait, toujours un sourire au coin des lèvres. « Pour la suite plutôt vin blanc, vin rouge ? A moins que tu ne veuille passez aux alcools forts dès maintenant. » Il était maintenant acquis qu’il allait certainement boire plus que de raison ce soir mais ça n’était pas un problème puisqu’il tenait extrêmement bien l’alcool et, si besoin, il dormirait ici, ça ne représentait pas un problème du tout. « Sinon, tu es à Weymouth depuis longtemps ? » Tant qu'à passer la soirée avec elle, autant apprendre à la connaitre un peu, pour mieux savoir à qui il avait affaire, pour passer le temps aussi et puis si elle était une amie de Lara, il aurait peut être plusieurs occasions de voir leurs routes se recroiser.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Une femme chef d'entreprise. Peu de femmes en sont capables. Et pour cause, leurs conjoints, leurs familles ne doivent pas les soutenir. Personne ne t'as soutenu lorsque tu as pris la décision de lancer ta propre société de prêt-à-porter féminin. Et pourtant, tu l'as fait. Tu as réussie là où beaucoup d'autres ont échoués. Tu as réussis à te faire une place, un nom dans ce monde composé exclusivement d'hommes. Pourtant, tu as échoué dans ton objectif principal. Tu n'as pas réussis à convaincre ton paternel et à le rendre fier de toi. Tu en as pris ton parti. Il ne t'assume pas ? Tant pis pour lui. Tu ne t'excuseras pas d'être une femme et de réussir dans la vie. D'autres personnes sont présentes pour toi. Des gens te respectent et tes empployés sont fiers de travailler pour toi. Tu ne considères pas comme une mauvaise personne. Bien sûr que non, tu es à l'écoute des autres. Certains te définissent comme une femme froide et hautaine. Tu en donnes peut-être l'impression mais tu n'es absolument pas comme ça. C'est simplement une façade, un moyen que tu as trouvé pour te forger cette carapace afin de te protéger d'autrui. L'être humain est vil, méchant. Tu te méfies des gens. Peu de personnes dans cette ville peuvent se vanter d'avoir obtenu ta totale confiance. Cet homme en face de toi, tu le connais de nom, bien sûr. Il est connu. Le grand Viggo Sundman. Qui dans cette ville n'a pas entendu parlé de lui ? Mais toi, tu ne le connais pas de réputation. Ou pas vraiment. Tu sais qu'il est un excellent ami pour Lara. Ta Lara. L'une de tes meilleures amies qui arrivent à calmer tes ardeurs quand tu as tendance à en faire trop. Avant ce soir, tu n'as jamais adressé la parole à Viggo. Un regard sur lui, tu l'observes de haut en bas. Il est plutôt pas mal. Te retrouver entre ses draps de soie ne doit pas être déplaisant. "Lara est une de mes meilleures amies. On se voit régulièrement pour faire les boutiques ou aller boire un verre. Enfin, tu sais comment sont les filles entre elles. Elles bavardent beaucoup mais rassures toi, elle ne m'a rien de mal à ton sujet !" Et quand bien même si c'est le cas. Tu n'es pas le genre de nana à écouter les rumeurs, les ragots. Non. Toi, tu préfères te faire ta propre opinion sur les gens. Tout tu aimes lorsque ton interlocuteur ne se fie pas à ce que les autres racontent à ton sujet. Ta main se pose un instant sur le torse musclé de l'homme. À en juger par les traits de son visage, il doit avoir dans la quarantaine mais ça ne le rend pas moins attirant pour autant. L'homme semble avoir un grand cœur, à moins qu'il ne fasse cela par intérêt. Qu'importe. Un grand sourire se plaque sur tes lèvres. "c'est tout à votre honneur !" Tu dis, portant la coupe de champagne à tes lèvres impeccablement habillés d'un joli rouge à lèvres légèrement rosé. Viggo et toi avaient quelques points communs. Le milieu assez aisé dans lequel vous évoluez au quotidien, votre goût raffiné pour les vins, le champagne. Il faudra attendre la suite de la soirée pour découvrir les autres points communs. "j'espère bien réaliser ça très prochainement. Accepterez-vous d'être mon guide pour cette escapade ?" Il doit avoir d'autres chats à fouetter que de t'accompagner en France. Qui ne tente rien, n'a rien. Finalement, Viggo et toi, vous venez à vous échapper un peu de cette soirée et de ce brouhaha infernal. Il t'as promis de te faire goûter ses vins. Juste cette phrase a réussi à te séduire. "moi ? Difficile ?" Tu dis, en prenant un air tout à fait innocent. Il n'a encore rien vu mais quand il s'agit de nourriture ou de vins, tu es loin d'être difficile. Surtout pour la nourriture. L'homme te sert un proseco. Tu portes le verre à tes lèvres et laisse le liquide les pénétrer. "De l'or en bouche. C'est un véritable régal. Je suis sûre que tu l'as fait importé directement d'Italie !' Tu demandes, en gardant ce regard sûr de toi. Vin rouge ? Vin blanc ? Tu ne saurais quoi répondre. "je te fais confiance pour me surprendre. Blanc, rouge, rosé. Je bois tout ce qui tombe dans mon verre." puis, l'homme devient un peu plus curieux. Il désire en apprendre d'avantage sur toi et, soudainement, tu ressens une légère angoisse. Hors de question que cet homme puisse lire en toi comme dans un livre ouvert. "je suis née ici. Pas vraiment dans la bonne famille apparemment... mon père désirait un garçon imagine sa déception en apprenant que j'étais en réalité une fille." N'importe quel père à sa place aurait été ravi d'avoir une petite fille mais, apparemment, ce n'était pas le cas de ton paternel. "Et toi ? C'est étrange que l'on ne se soit pas rencontré avant ce soir !" Tu viens prendre appui sur le bar, plutôt à l'aise face à lui.

Il venait tout juste de rencontrer Max. Malgré la renommée qu’elle semblait avoir, il ne la connaissait pas avant ce soir. Il ne se souvenait pas l’avoir déjà vu et il n’était pas certain d’avoir déjà entendu son nom. Peut être, mais des noms il en entendait tellement qu’il ne pouvait pas tous les retenir. Pourtant il avait bonne mémoire et il se souvenait du nom de chacun de ses collaborateurs. Il mettait un point d’honneur à cela car il savait comme ils se sentaient tous flatter de constater que l’homme d’affaire se souvenait d’eux et de qui ils étaient quand ils les voyaient quelle que soit leur importance ou leur rôle dans le business du suédois. Il savait exactement comment flatter les égos et il n’hésitait pas à se servir de cela lorsqu’il en avait besoin. Loin d’être toujours aussi agréable et flatteur d’ailleurs, il était plus souvent énervant, exaspérant et indifférent surtout à l’avis des autres. Mais dans les affaires il devait souvent faire l’effort et il n’avait pas à se forcer beaucoup pour être le charmeur que tout le monde connaissait. Les bons mots, les belles promesses, il en avait toujours en réserve. Max Zimmer ainsi était nommée sa nouvelle rencontre, celle qui lui promettait peut être de passer une soirée moins monotone qu’elle ne promettait de l’être au départ. Il ne la connaissait pas avant mais rien ne l’empêchait de faire connaissance maintenant. Il n’était jamais trop tard après tout. Et puis, parfois il était préférable de faire de nouvelle rencontre pour égayer un peu une soirée qui manquait clairement de pétillant. La rousse, elle, semblait l’avoir déjà vu et elle n’avait pas mis bien longtemps à se souvenir où elle l’avait vu et elle mettait certainement dans le mille en évoquant Lara. Viggo et la danseuse ne passait pas beaucoup de temps ensemble, la faute à des emplois du temps bien chargés pour tous les deux mais elle était l’amie la plus chère qu’il possédait parce que des amis il n’en avait pas beaucoup. Il n’évoluait pas dans un monde où se faire des amis était une priorité ou avait un intérêt quelconque. Au contraire même, il était dangereux, dans les sphères où évoluaient le suédois, d’avoir des amis. Mais avec Lara tout était si différent et avec elle il ne s’était jamais sentit menacé de quoi que ce soit, bien au contraire. Il n’était pas de ceux qui parlait beaucoup, qui ressentait le besoin de se confier mais il savait qu’avec l’étoile il pouvait le faire et l’inverse était aussi valable. Bien plus précieuse que toute ses relations éphémères qu’entretenaient le blond, Lara elle était bien au dessus de tout cela et il préservait leur relation comme aucune autre. Si Max était une amie de Lara elle devait probablement être quelqu’un de bien parce que la danseuse de ballet n’avait pas beaucoup d’amis et qu’elle les choisissait avec soin. « Oui je vois… tu la vois certainement plus souvent que moi… Je dois avouer que nous avons parfois du mal à nous trouver du temps libre tous les deux… Je sais qu’elle n’a pas beaucoup d’amis mais je suis heureux de rencontrer l’une d’elle et de faire connaissance avec quelqu’un qui compte pour elle. ».C’était la réalité, rien n’était calculé dans ce qu’il venait de dire. Lara n’était jamais vraiment seule mais elle n’avait pourtant que peu d’amis et Viggo était assez satisfait de rencontre, complètement au hasard finalement, l’une des personne qui comptait aux yeux de la danseuse. De voir qu’elle pouvait compter sur d’autres personne que lui, si peu disponible parfois. Quoi qu’il en soit cette information indiquait certainement qu’il pourrait s’entendre avec Max. Ne disait on pas que les amis de vos amis sont aussi vos amis. Viggo ne ratait jamais une occasion de se mettre en avant, d’attirer la lumière sur lui et de rappeler à tous à quel point il était généreux. Ce soir en était une occasion et une preuve de plus, ce qui lui permettait de s’attirer la bienveillance des uns et des autres qui seraient ensuite près à prendre son parti face à ses détracteurs. Le suédois se fichait pas mal du regard des autres et de ce qu’ils pouvaient bien penser de lui, cela ne l’affectait pas réellement mais, il avait compris depuis bien longtemps qu’il devait malgré tout soigner son image pour faire recette dans les affaires et, ses réussites des dernières années était la preuve qu’il était capable de le faire. Le divorce, surtout aussi houleux que ne l’était le sien, ne lui facilitait pas la tâche. Il savait qu’un homme marié attirait plus facilement la confiance qu’un célibataire à la vie sentimentale quelque peu débridée cependant après le scandale il était bien décidé à redorer son blason et a montrer à ses associés, ceux qui travaillaient pour et avec lui, qu’il était tout aussi recommandable célibataire qu’avec la bague au doigt. Il éviterait simplement de se pavaner avec une jeune femme différente chaque soir au yeux de tous. Par contre, concernant sa quote de popularité auprès de la gent féminine, elle n’avait jamais été aussi haute que depuis que la presse lui avait collé une image de mauvais garçon. Certes il n’avait jamais au à sa plaindre, même marié il avait continué à plaire beaucoup mais, malgré la quarantaine qui approchait son succès ne faiblissait pas, la faute certainement à un charme qui ne prenait pas une ride et dont il savait jouer à la perfection. La conversation allait bon train et il découvrait une demoiselle avec laquelle il partageait un point commun : l’affection pour les boissons raffinées, le bon vin, le champagne d’exception. Et alors que le blond avait évoqué ses visites de vignobles à la recherche de la perle rare, la femme à la chevelure flamboyante avait semblé s’animer d’une flamme nouvelle et semblait curieuse, désireuse même d’en apprendre plus, de voir ça de ses propres yeux. Viggo ne pouvait que l’encourager à réaliser ce rêve qu’elle avait. Par contre il ne s’était pas attendu à ce qu’elle puisse faire appel à lui pour ce voyage, après tout ils venaient de se rencontrer. Le blond avait haussé les épaules, pas complètement rebuté par cette idée, sans non plus trop s’emballer, fidèle à lui même en fait.« Si nous arrivons à coordonner nos emplois du temps pourquoi pas. Je dois y retourner d’ici quelques mois pour un projet sur lequel je suis en train de travailler. ». Hors de question d’en dire trop pour le moment. Viggo était de ceux qui préférait travailler en silence, il ne dévoilait jamais ses projets, ses idées, avant de les avoir mener à terme et de commencer à en récolter la réussite. Et des projets il en avait toujours au moins un sur le feu. En ce moment il y avait son projet de vignoble, le spot automobile, le mannequinat. Sans compter tout ce qu’il laissait mâturer, pour lequel il se laissait encore du temps de réflexion pour la chacune d’hôtels familiale. Quoi qu’il en soit il serait donc dans l’obligation de retourner incessamment sous peu en France, dans les vignobles pour faire avancer son projet, quand il aurait sélectionné quelques domaines qui pouvait l’intéresser. Si Max était prête à ce moment là à quitter Weymouth pour passer quelque jour en France alors peut être qu’ils pourraient faire voyage commun. Ensuite, le duo nouvellement formé s’était éloigné, sous l’impulsion de Viggo, en direction du bar de l’hôtel, exceptionnellement presque intégralement vidée de sa fréquentation habituelle, les clients se trouvant pour la grande majorité à la réception dans la salle de l’autre côté du hall. Il avait sourit, amusé à la réplique de la rousse qui semblait mettre en doute le fait qu’elle était difficile à satisfaire lorsqu’il était question de boisson. Viggo était sûr de lui, il y avait forcément dans ce bar des boissons qui trouveraient grâce aux yeux de la jeune femme. Il avait commencé par lui servir un verre de proseco, pas trop rempli, le but n’étant pas de la souler. A priori, la demoiselle appréciait déjà cette première boisson et un sourire satisfait s’était dessiné sur les lèvres du blond qui savourait le fond de verre qu’il s’était servi à lui aussi. « Exactement. On dirait que tu commences à me connaître… Il vient du nord est de l’Italie, d’un petit village non loin de Trévise. ». L’Italie était un pays que Viggo adorait. Peut être son pays préféré sur cette terre et dieu sait qu’il en avait parcouru des pays. Pourtant, sa villa à Sorrente restait encore et toujours sa favorite et il y retournait chaque année pour y passer quelques semaines. C’était inexplicable cet affect qu’il avait avait cette ville et pour le pays en général dont la mentalité était pourtant bien éloignée de celle de son pays natal. Il avait refusé de s’y installer malgré son affection pour SOrrente parce qu’il se connaissait et qu’il savait qu’il finirait par se lasser, comme il se lassait toujours de tout ou presque et il aurait regretté de ne plus trouver le plaisir qu’il connaissait à chaque fois qu’il retrouvait sa villa surplombant la mer. Quand Max eu savouré son verre de Prosecco et parce qu’elle était incapable de choisir, Viggo avait sortit trois bouteilles soigneusement choisie parmi celle qui se trouvait face à lui. Du blanc, du rouge et du rosée, un extrait de ce qu’il y avait de meilleur dans les hôtels Sundman. « Et bien dans ce cas, pourquoi choisir ? Un petit peu de chaque me paraît une bonne idée. » Il avait sourit, non sans malice. Il était désormais claire qu’ils allaient boire plus que de raison, heureusement qu’il tenait extrêmement bien le choc face aux boissons alcoolisées, il n’y avait plus qu’à espérer qu’il en était de même pour la rousse. Il avait servi deux fonds de verre de chacun bouteille tout en l’écoutant lui raconter d’où elle venait puisqu’il lui avait posé la question. Native de cette ville, elle semblait nourrir une certaine rancoeur vis à vis de son paternel. Viggo, garçon bien né, ne pouvait qu’imaginer puisque, enfant chéri, il n’avait jamais connu ce dont elle parlait, lui qui avait toujours fait la fierté et le bonheur de ses parents.  « Les hommes sont étranges parfois… L’important n’est il pas d’avoir des enfants en bonne santé ? » Viggo n’était pas plus ému que cela par l’histoire qu’elle venait de lui raconter, il lui en fallait bien plus pour lui que même la misère du monde ne parvenait pas à attrister réellement. Cependant, il avait été père, l’expérience avait été de courte durée mais, contrairement à ce qu’il avait pensé, il avait adoré cela. Et il avait eu une fille. Avant sa naissance il ne s’était jamais réellement posé la question de savoir s’il préférait une fille ou un garçon. Le fait que ce soit une fille n’avait eu aucune incidence, il avait aimé chaque seconde de son rôle de père, chaque moment qu’il avait pu passer avec Amy, sa petite princesse. Malheureusement la vie la lui avait arrachée bien prématurément et depuis ce jour il en portait le deuil. C’était une enfant parfaite, jolie, intelligente, pleine de vie, elle avait fait le bonheur de ses parents, ni l’un, ni l’autre n’avait regretté d’avoir une fille à une seule seconde mais, la seule chose qu’elle n’avait pas était certainement la plus importante, la santé.  Le père de Max était certainement un idiot et il regretterait certainement un jour son comportement. « J’ai une soeur… et je ne crois pas qu’à un seul instant l’un de mes parents se soit plaint d’avoir une fille…  Elle n’a pas voulu se lancer dans les affaires et elle se contente de participer à la direction de nos hôtels et… elle le fait très bien.» La soeur de Viggo, Viktoria, était sans doute ce qu’il avait de plus précieux au monde. Il avait toujours choyé sa petite soeur et pour tout dire il était ravi que la vie lui ai donné une soeur plutôt qu’un frère, cela lui donnait l’occasion de jouer le rôle du grand frère protecteur autant qu’il le voulait. Ensuite, Max lui avait retourné sa question d’origine, alors qu’il avait terminé son verre de vin blanc et qu’il allait entamer le rosé. « Oh moi, je suis né en Suède et je ne suis arrivé ici qu’en fin d’année 2019, lorsque nous avons inauguré l’hôtel. J’ai vécu une dizaine d’années en partageant ma vie entre Londres et le reste du monde avant d’arriver ici. » Il ne dévoilait là rien de bien personnel, n’importe quelle groupie qui lisait la presse à scandales ou qui faisait une recherche sur lui sur internet aurait pu avoir les informations qu’il venait de donner. Evitant simplement soigneusement le sujet de son divorce. Il ne connaissait pas suffisamment Max pour lui en parler, d’autant qu’avec les évènements annexes il s’était mis à dos bon nombre de féministes convaincues qui déjà, avant cela n’avait que peu d’estime pour lui et comme il ne savait pas où se situait Max par rapport à cela il préférait simplement éviter le sujet qui n’avait de toute façon que peu d’importance. « Comme tu dis c’est étrange qu’on ne se soit jamais rencontré avant, Weymouth est pourtant une petite ville… Après, je dois bien avoué que depuis mon arrivée j’ai passé la moitié de mon temps à l’autre bout du monde.  » Le suédois ne tenait pas en place et il voyageait sans cesse. Pour les affaires souvent mais pas que, les affaires étaient surtout une bonne excuse parce que lorsque l’on avait son influence il n’était pas nécessaire de se déplacer soit même. Mais il aimait changer d’air souvent, voir d’autres choses, il avait toujours été comme ça et c’était ainsi qu’il avait quitté la Suède ralliement jeune pour parcourir le monde. « Ceci dit rien ne nous empêche de rattraper le temps perdu ! » Il avait dit ses mots toujours jovial, un brin charmeur, en trinquant avec elle avant de porter son verre de rosée à sa bouche pour enfin s’attaquer au rouge, le vin qu’il préférait d’entre tous.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Toutes les rencontres qui surviennent dans nos vies ne sont pas dû au hasard. Toutes, ou la plupart d'entre elles, ont une incidence sur nos vies. Cet homme, tu le connais bien. Non seulement il semble être le meilleur ami de Lara mais aussi, et surtout, il est l'un des hommes d'affaires les plus influents et connus à Weymouth. Quel habitant de Weymouth ne connait pas Viggo Sundman ? Tu le respectes vraiment de part son travail. Il gère ses équipes et son job d'une main de fer. Si tu te le permettais, tu viendrais te comparer à lui. Ou, du moins, tu aimerais être comme lui. Une redoutable business women. Beaucoup de tes concurrents ne te prennent pas encore au sérieux à cause de ton genre. Une fille chef d'entreprise ? Personne ne pourrait y croire, et ton paternel en tête de liste. À toutes ces personnes qui n'ont jamais cru en toi, à tous ces gens prêt à tout pour te mettre des bâtons dans les roues, tu les remercies du haut de ton trône. Ce sont eux qui te donnent la force de te battre quotidiennement. Ce sont qui te donnent la force de monter en flèche, de gravir encore et encore les échelons. Un jour, tu y arriveras. Tu seras au sommet du monde et rira bien qui rira le dernier. "il faut dire que nous avons tous des rythmes de vie complètement dingues et très différents." C'est pour cette raison que tu n'as que très peu d'amis dans ta vie. Lara est l'une des seules qui ne proviennent pas de ton milieu professionnel. Il t'arrive de sortir le soir avec quelques uns de tes employés ou bien des clients mais, avec des inconnus c'est plus rare. Sortir avec Lara te fait un bien fou. Tu as vraiment l'impression de faire une coupure entre travail et vie privée. Même tes conquêtes proviennent toutes, ou presque, de ton milieu professionnel. Bien sûr que Lara compte pour toi. Elle est très différente de toi et pourtant, toutes les deux, vous vous entendez à merveille. Jamais de disputes, d'engueulades. Tu n'as pas vraiment le temps pour ça. Et puis, la vie est trop courte pour se chamailler. Vous n'êtes plus des gamines, vous avez passés l'âge de ces enfantillages. "qui sait, peut-être qu'un jour nous pourrions nous organiser un dîner tous les trois !" ça pourrait être marrant surtout en ne connaissant pas l'issu de cette soirée. Est-ce que Viggo et toi, vous allez plus loin ? Ou juste en rester là ? À bien l'observer, tu ne serais pas contre en faire ton repas de ce soir. Ça tombe bien, tu n'as encore rien avalé depuis des heures et tu as une faim de loup. Espérons que le garçon soit réceptif à tes avances. La subtilité et toi ça fait deux, voire un peu plus parfois. Les amis de tes amis sont tes amis. Si cet homme est proche de Lara, c'est probablement qu'il n'a pas un mauvais fond. La conversation avance bien. Vous parlez de tout et de rien puis, viens sur le tapis votre amour commun pour le vin. Tu en bois au minimum un verre par jour. Tu préfères en être dépendante plutôt qu'accro à la drogue ou la clope. L'odeur que tu supportes le moins dans ce monde. "hum.. il faudra qu'on en reparle et que je consulte mon agenda. Mais si c'est dans quelques mois, en m'organisant je dois pouvoir me libérer !" De ta minuscule pochette en satin noir, tu en sors une de tes cartes de visite et viens la glisser dans la poche de sa veste. Un large sourire satisfait sur les lèvres. "Appelles moi ou textes moi !" Tu dis, tapotant légèrement son torse. Tu arrives à sentir ses muscles saillants à travers sa chemise. Encore un qui fréquente assidument les salles de sport. Tu n'as pas le temps de te rendre à la salle. À la place, tu as pris un coach à domicile. Il t'en fais baver, c'est certain mais quand tu vois les résultats, tu n'es pas peu fier de toi. Tu as toujours su conserver cette taille de guêpe qu'est la tienne. Tu fais certainement des jalouses surtout lorsque tu viens à avaler fast food chaque weekend. Tu as simplement un excellent métabolisme, c'est tout. Viggo t'offre un verre de ces vins italiens dont tu raffoles. Il sait déjà comment te charmer. "Je sais reconnaître un expert quand j'en vois un !" Tu dis en finissant ton verre. Le liquide coule le long de ta gorge, de ton œsophage. Un régal pour les papilles. "Un verre de chaque ? C'est de cette manière que tu charmes toutes tes conquêtes ?" Tu dis afin de le taquiner un peu. Loin de toi l'idée que ça te déplaise. Bien au contraire, tu n'es pas contre cette idée. "Toi aussi, tu commences à me connaître. Tu sais quoi dire ou quoi m'offrir pour me ravir !" Tu dis, en restant debout, bien droite sur tes hauts talons. Il peut même admirer la longueur ahurissante de tes jambes. Sujet plus sensible qui est mis sur le tapis cette fois : ton père. Soudainement, un frisson glacé te parcoure l'échine. Tu détestes parler de lui et encore plus le voir. Tu ravales difficilement ta salive en fixant longuement Viggo. Ton enfance ne fut absolument pas malheureuse mais ne pas avoir l'affection de tes parents a été difficile pour toi. Tu t'es forcé cette carapace froide depuis longtemps. Rares sont les personnes qui ont su la percer et se faire une place dans ta vie. Les relations amoureuses, tu n'es pas ce que c'est. "chaque personne est différente. S'il me punit parce que je suis une fille, tant pis pour lui. Je ne m'excuserais pas d'être née comme cela.." Tu hausses les épaules et attrapes une coupe de champagne au passage. Tu la vides en une seule gorgée. Jamais tu n'as appelé ton père "papa". Général, la seule fois de l'année où tu le vois, tu l'appelles par son prénom et vos échanges sont très bref. "J'ai voulu me lancer dans les affaires pour lui prouver qu'une fille pouvait tout aussi bien réussir. Je me rends compte que beaucoup trop de mecs pensent encore de cette manière. J'espère que tu ne fais pas parti de ces mecs !" Tu dis, un air très sérieux sur le visage. S'il ne sait pas encore à qui il a à faire, il va vite le savoir. "C'est beau la Suède ? Je n'y suis jamais allé !" Tu rêves de voyager, de faire le tour du monde mais avec ta société, ce n'est pas si facile. Déléguer ? Et puis quoi encore ! Tu viens trinquer avec lui, passant du vin rosé au vin rouge. Des pépites en matière de vin. "Et comment comptes-tu rattraper le temps perdu ?" Tu demandes, trempant de temps à autre tes lèvres dans le délicieux breuvage offert par ton hôte. Il a piqué ta curiosité, c'est à lui de la nourrir désormais.

La soirée battait son plein et elle ne faisait que commencer. Le moment intéressant n’était pas pour tout de suite, il fallait attendre encore un peu, être patient avec de se montrer. Alors en attendant Viggo observait, il saluait poliment les uns et les autres. Il en connaissait certains, d’autres un peu moins, il se souvenait de leurs visages sans parvenir à se souvenir de leurs noms ou de l’endroit où il avait pu les rencontrer et puis d’autres lui étaient totalement inconnu, peut être de la clientèle habituelle des hôtels mais, malgré sa mémoire plutôt performante, il était loin de connaitre personnellement chaque personne qui passait la porte d’un hôtel Sundman dans le monde entier.  Pourtant, il savait très bien faire illusion parce qu’il savait que s’il faisait mine de se souvenir, cela flattait l’égo de ses interlocuteurs. Dans les négociations, il n’en avait que faire mais, lorsqu’il s’agissait d’aider un peu la popularité de l’empire hôtelier dont la réputation n’était plus à faire, il ne lésinait pas sur les moyens. Alors avec Max, il en allait de même. Même s’il ne se souvenait pas vraiment de l’avoir déjà vu ou aperçut, même s’il ne la connaissait finalement pas le moins du monde malgré leur amitié avec Lara en commun, même s’il n’avait jamais entendu parlé de son entreprise, il n’avait qu’à faire mine finalement pour qu’elle se sente flatter. Il n’était pas spécialement impressionné d’apprendre qu’elle dirigeait sa propre société. Viggo n’avait jamais douté de la capacité des femmes à gérer des entreprises aussi bien que des hommes. Seule la manière de faire était différente, les femmes étant bien plus subtiles, bien plus délicates que les hommes. Des qualités qui n’étaient pas incompatibles avec les affaires. Quoi qu’il en soit, le suédois ne pouvait pas dire qu’il n’appréciait pas ce qu’il découvrait, la personnalité de Max. Elle avait l’air pétillante, déterminée et loin d’être intimidée. Une femme de caractère à n’en pas douter et il pouvait comprendre assez aisément qu’elle ai réussi à se faire un chemin dans le coeur à l’apparence intouchable de Lara.« Je ne te le fais pas dire. Je me demande parfois comment j’ai fait pour devenir ami avec Lara tant nous avons du mal à coordonner nos emplois du temps. ». Quand la danseuse n’était pas en tournée avec la troupe de danse de laquelle elle était membre, c’était Viggo qui était pas monts et par vaux. Lui, se déplaçait beaucoup, pour le travail certes mais aussi pour son plaisir personnel. Il avait du mal à rester en place, cela avait toujours été, depuis qu’il avait eu l’âge de voyager seul, il ne s’était pas privé. Il aimait changer d’air, découvrir d’autres cultures, de nouveaux lieux tous plus paradisiaques les uns que les autres, cela nourrissait son esprit déjà très prolifique, développait d’avantage encore sa créativité. Puis Max avait évoqué l’idée d’un possible dîner à trois, elle, Lara et lui. Le contacte passait plutôt bien avec Max et, si cela se confirmait par la suite, Viggo n’était pas contre l’idée et il était presque certains que la danseuse étoile, malgré son régime alimentaire très strict, en serai ravie également. « Et bien voilà qui pourrait être une bonne idée ! ». Du moment qu’il pouvait manger de la bonne nourriture et boire du bon vin, Viggo n’en demandait guère plus. Et si en plus cela se faisait en si charmante compagnie que celle de la pétillante rousse et de son étoile préférée, il ne refuserait certainement âs. Tout comme la proposition, peut être un peu prématurée de Max de l’accompagner lors d’un de ses voyages en France. Le moins qu’il pouvait dire c’était que la demoiselle n’avait pas froid aux yeux, elle était même plutôt fonceuse pour vouloir partir en voyage avec une personne qu’elle ne connaissait que depuis quelques instants. Il avait sourit poliment lorsqu’elle avait indiqué qu’elle devait regarder son agenda. Lui ne savait pas encore quand il repartirait, au milieu de ses autres voyages d’affaires, des projets qu’il développait et de l’avancé de ce projet précis qui nécessiterait sa présence sur l’hexagone d’ici quelques mois. Cependant Max semblait réellement intéressée par l’idée puisqu’elle lui avait donné sans attendre sa carte de visite avec ses coordonnées ce qui avait fait sourire d’amusement le suédois. Etait ce une façon subtil de l’inciter à la rappeler ultérieurement ? Ou sa faisait il des idées sur les intentions qu’elle pouvait bien avoir en tête ? Il le saurait bien assez tôt puisqu’il n’était pas du genre à rester impassible face aux avances d’une charmante demoiselle.« Je n’ai donc droit qu’à ton numéro professionnel ? Ou alors tu met aussi des coordonnées personnelle sur tes cartes de visites ?  ». Sourire amusé, après le contact un peu plus appuyé qu’il n’aurait dû l’être qu’elle lui avait donné. Viggo aimait tester les limites, il adorait flirter avec des inconnues et tester son pouvoir de séduction sur les demoiselles. Max semblait décidée à faire de même avec lui ce qui promettait une suite très intéressante puisqu’il était joueur et qu’elle ne semblait pas en reste non plus. « Effectivement, je suis assez calé dans le domaine et, sans faire de fausse modestie, il n’y a pas que dans le vin que je suis un expert. » Il avait sourit en coin, malicieux, sans la quitter des yeux. Effectivement, il pouvait être qualifié comme expert dans bien des domaines : le vin certes mais aussi l’automobiles, les investissements rentables, la séduction et encore bien d’autres choses. Max comprendrait ce qu’elle voudrait et c’était justement pour cela qu’il n’avait pas donné plus de précisions. « Ce sont de bons produits alors pourquoi se priver ? Si tu ne tiens pas l’alcool tu n’est pas obligée de tout voir… Concernant mes conquêtes, je m’adapte, avec certaines le vin ne marche pas aussi bien… » Ce n’était que la réalité. Viggo avait une capacité d’adaptation supérieure à la normale. Il avait appris, depuis son plus jeune âge à adapter son discours à son interlocuteur. Avec les femmes, il marchait de la même façon, il avait tôt fait de savoir comment s’y prendre et trouver les mots justes pour flatter délicieusement l’égo de ces dames. Bien qu’en réalité, dans la majorité des cas il n’ai que très peu d’effort à fournir pour arriver à ses fins. Apparement le côté mystérieux avait un effet imparable.  « Parce que tu penses que je suis en train d’essayer de te charmer ? » Sourire en coin, il la scrutait, observant la moindre expression de son visage. La soirée devenait de plus en plus amusante pour le suédois qui semblait avec trouvé une demoiselle à sa mesure puisque jusque là elle ne manquait pas de répartie. D’ailleurs, elle aussi ne semblait pas être avare de flatterie, elle savait probablement comment les hommes fonctionnaient et elle savait comment s’y prendre pour les mettre à ses pieds, Viggo en était persuadé. Parler de son paternel semblait bien difficile pour la rouquine et le ton de la conversation était devenue un peu plus grave. Dévoiler un point faible à un inconnu était rarement une bonne idée aux yeux de Viggo, qui sait ce que l’on pourrait en faire ensuite cependant, sur le sujet, Max semblait avoir du mal à maitriser ses émotions et elle dévoilait soudain un tout autre visage, bien plus vulnérable, que celui de la femme forte et confiante qu’elle affichait quelques minutes plus tôt. « Tu as raison, il ne fait jamais s’excuser d’être ce que l’on est… même auprès de sa famille.  » Il avait haussé les épaules avec un certain détachement. Viggo n’avait jamais eu de problème avec sa famille même si, il était indéniable qu’être le fils de l’illustre et mondialement reconnu Soren Sundman avait mis, depuis toujours, une certaine pression sur ses épaules. Il avait su en tirer parti, sortir son épingle du jeu malgré les doutes qui planait. Les critiques sur ce qu’il était, qui il était, il connaissait, il y était habitué, venant de la presse et de personne plus ou moins proches parfois, c’était bien pour cela qu’il n’avait que eu d’amis, que son cercle intime était si restreint et qu’il ne laissait personne le connaitre vraiment au delà des apparences. Pour éviter de se faire planter des couteaux dans le dos par des gens pour lesquels il avait de la considérations, voir pire, de l’affection.« Et bien disons qu’il faut aimer la neige… et le froid dans une certaine mesure. Mais c’est un magnifique pays, sans faire de chauvinisme. » Viggo avait quitté son pays depuis longtemps mais il y revenait tous les ans, pour les réunions familiales autour de la gestion de la chaine hôtelière. Il appréciait y revenir et profiter de ses proches. Il avait fait le tour du monde, il n’y avait que peu d’endroits qu’il n’avait pas visiter et il pouvait dire que la Suède avait toujours, à ses yeux, un charme particulier. Peut être parce que malgré ses envies de voyage permanente, son besoin de ne pas être trop prêt de son paternel pour pouvoir développer ses propres activités, il avait parfois, un peu, le mal du pays. « Je ne sais pas…» Un sourire malicieux était à nouveau venu se dessiner sur ses lèvres. En réalité, il ne manquait pas d’idées pour rattraper le temps perdu, tout dépendait de ce qu’elle avait compris par là. « Je pense que j'ai encore un peu de temps devant moi avant que ma présence ne soit requise à la soirée donc je peux te faire visiter l’hôtel si tu veux… les meilleurs alcools forts sont dans la suite présidentielle… et par chance je me la suis gardée pour cette nuit au cas ou je préfère dormir ici plutôt que de rentrer chez moi…» Impassible, le regard fixé sur elle, il attendait une réaction et sa réponse avec une certaine impatience dont il ne laissait rien transparaitre.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Tout ton temps libre, celui que tu ne passes pas à dormir, tu le passes à ton bureau à t'occuper de ces nombreux contrats et projets en cours. Les piles de dossiers ne cessent d'arrivée en masse sur le bord de ton bureau. Jamais tu n'en verras le bout mais, au moins, tu n'as pas le temps de t'ennuyer. Celui qui s'ennuie c'est parce qu'il le veut bien. Tu as toujours quelque chose à faire. Toujours en mouvement, les mains occupées. "ça c'est parce que le destin s'en ai mêlée je pense !" Tu dis, tenant fièrement ton verre de vin entre tes mains. "on n'a pas toujours besoin de passer du temps avec nos amis pour être proche et, Dieu merci, on a de nombreux moyens de rester en contact avec eux aujourd'hui !" Tu ne pourrais pas vivre sans ton smartphone, ta tablette ou, tout simplement, sans ton ordinateur portable. Toute ta vie, tout ton travail se trouvent dessus. Si tu venait à le perdre ou bien si l'on te le volait, ça serait la fin du monde. L'un de tes collaborateurs t'as déjà suggéré d'en faire une sauvegarde sur un disque dur que tu garderais dans le coffre fort chez toi. Tu es tellement tête en l'air que tu n'y penses jamais. Il faut dire que tes moments de temps libre sont extrêmement rares. À part dans ton bain, tu n'es jamais posé simplement sur le canapé. Rester sans rien faire ? Non, merci. Ce n'est pas pour toi. "par contre, je préviens que je ne cuisine pas ! À la limite, je peux ramener le dessert !" Acheté chez le pâtissier du coin. Tu n'as pas le temps de cuisiner et puis, de toute façon, tu n'aimes pas cela. Tu n'as pas non plus la patience de préparer un plat durant des heures et des heures pour finalement, le voir terminer en trois coups de fourchette. Ubereats est ton meilleur ami. T'es certainement l'une de leurs meilleures clientes en ville. Viggo semble déçu de n'avoir que ton numéro professionnel. Tu souris malicieusement en venant poser ta main, sans son autorisation sur son torse. À travers sa chemise, tu sens quelques muscles saillant. Un homme qui s'entretient, parfait. Tu le penses simplement. "je garde nom numéro personnel pour une poignée de personnes seulement." Tu dis, arborant toujours ce sourire rempli de malice. Viggo a l'air d'un homme rempli de surprise. S'il le veut vraiment, il le trouvera. Il ne te connait pas encore mais il va vite le découvrir. Tu es très joueuse. "t'as l'air assez malin. Je pense que tu peux te débrouiller pour trouver mon numéro personnel !" Il n'aura probablement pas à le chercher bien loin. N'oublions pas que vous avez une amie en commun et que elle, elle a ton numéro de téléphone personnel. À ce stade de la soirée, tu sais déjà comment les choses vont se passer entre Viggo et toi. Mais tu n'es pas à l'abri toutefois. Il va peut-être venir te surprendre et agir en gentleman en te raccompagnant chez toi. S'il choisit cette option, tu seras foncièrement déçue. Les gentlemans te fuient en général. "je suis curieuse de découvrir tes autres domaines de compétences !" Curieuse et envieuse. Mais ça, tu le gardes pour toi. Ça t'embêterais beaucoup de lui faire prendre la grosses tête. Tu as très envie de jouer avec cet homme. Tu connais Viggo Sundman, l'homme d'affaire mais pas l'homme tout simplement. "stop ! Je tiens parfaitement bien l'alcool ! Et je peux te le prouver !" Tu affirmes. Ton regard plongé sur lui, tu soutiens ses prunelles. Il ne te fait pas peur. Si ça se trouve, c'est lui qui va avoir peur de toi. Il ne sera pas le premier. "Crois-moi, si t'étais en train de me charmer, je ne m'en plaindrais pas !" Il faudrait être vraiment difficile pour refuser les avances d'un homme tel que Viggo. T'es certaine de prendre ton pied avec lui. Rares sont les hommes qui ont su te satisfaire au lit. Lui ne te décevra pas, tu le sais. Te voici en train de te confier à lui, alors que tu ne le connais pas. Tu te confies quant à ta famille. Ce n'est le sujet le plus réjouissant pour toi. T'en parles jamais. Même pas à Lara. Ta famille n'existe plus à tes yeux. T'angoisses déjà d'être à Noël et de devoir faire bonne figure devant eux. "le froid ne me déplaît pas. Même si, je dois bien avouer être plus à l'aise avec le soleil et la chaleur !" Ce sont surtout les hommes que tu fréquentes l'été qui sont heureux de te voir vêtue de tenues légères. Tu dois bien avouer que la proposition de l'homme est très alléchante. Tu reposes le verre vide sur le buffet et balance ta chevelure flamboyante du côté droit. "dans ce cas, je vous suis ! Il me tarde de découvrir ta réserve personnelle !" Sourire malicieux plaqué sur tes lèvres, tu marches à ces côtés. Tu sens les regards des autres femmes de la soirée qui te jalouse. Quelle femme digne de ce nom serait trop bête pour passer à côté de la compagnie de Viggo Sundman.

Très clairement, pour Viggo, la vie était un jeu. Il savait être sérieux lorsque les situations exigeaient et dans les affaires il était redoutable. Mais il prenait tut cela comme un jeu. Une partie de Monopoly grandeur nature, voilà à quoi pouvait ressembler sa vie parfois. Mais, même dans les moments qui exigeaient de lui concentration et sérieux afin de faire les bons choix, ceux qui ferait fructifier son patrimoine, celui de l’entreprise familiale, ceux qui rapporteraient toujours plus de profit, il avait tendance à trouver cela amusant. Il trouvait les hommes d’affaires terriblement ennuyeux, les dirigeants d’entreprises, les cadres supérieurs, tous ceux gens qui exerçaient des fonctions à responsabilité, il le trouvaient tristes à mourir, bien trop sérieux. Ils avaient dû beaucoup travailler pour en arriver là, plus certainement que lui qui était né avec des prédispositions et des acquis dont peu pouvaient se vanter, et c’était justement, pour Viggo, une raison de plus pour savoir s’amuser lorsque le moment était venu. Max, cette jeune femme à la chevelure flamboyante, apparement amie plutôt proche de la douce Lara, ne semblait pas si triste que les autres. Elle avait l’air, elle, de savoir s’amuser, se divertir et c’était peut être pour cela que Viggo lui avait rapidement accordé toute son attention, parmi les personnages importants participants à cette soirée de gala. « Heureusement qu’il n’est pas nécessaire d’être en contact quotidiennement pour rester amis, sinon, il y a longtemps que je ne pourrais plus compter Lara dans cette catégorie. J’ai bien peur de ne pas être le plus doué pour garder contact à distance, malgré tous les moyens à ma disposition. ». Une vie à cent à l’heure, voilà ce qu’il vivait. Et bien souvent, pris par ses activités professionnelles, par ses loisirs, par ses conquêtes aussi, il oubliait de prendre des nouvelles de Lara, même de sa petite soeur parfois ou de ses parents. Ces personnes si précieuses pour lui, irremplaçables mais dont il ne prenait certainement pas assez soin. Pourtant, il était bien placé pour savoir que rien n’était éternel et qu’il fallait profiter des êtres tant qu’ils étaient encore là parce qu’ils avaient tôt fait de disparaître sans prévenir. Max venait de le rencontrer, la discussion allait bon train et elle faisait déjà des projets pour un futur proche. Cela faisait sourire Viggo qui, en dehors des affaires, où il était sans cesse dans l’anticipation, ne se projetait pas beaucoup. Dans sa vie privée, il avait appris à profiter du moment présent et il ne faisait jamais, ou alors peut être seulement rarement, des plans sur la comète, même pour des choses sans importances vitales comme le repas éventuel évoqué par la rousse. Il prenait les choses comme elle venait, toujours, jour après jours. « Pourquoi cuisiner quand des grands chefs peuvent le faire pour vous ? ». Viggo était un bon vivant et il savait se faire plaisir. Manger et boire des produits d’exception était des choses qu’il savait apprécier. Emploi du temps chargé, il n’avait que peu de temps pour cuisiner et en même temps, il avait les fonds nécessaire pour manger chaque jour dans un grand restaurant. Son hôtel ici à Weymouh, comme tous les hôtels Sundman de part le monde, proposait d’ailleurs un restaurant très haut de gamme et il était également servi quelques snacks au bar, aussi disponible en room service afin de satisfaire les palais raffinés de la clientèle habituelle des établissements. Avoir des restaurants dans les hôtels avait depuis longtemps été intégré à la philosophie du groupe Sundman. Ainsi, les clients n’avaient pas à quitter l’hôtel que ce soit pour se remplir l’estomac ou pour boire un verre. Les produits et la cuisine proposé était d’une grand qualité pour ne pas dénoter par rapport aux palaces dans lesquels ils se trouvaient et cela avait depuis longtemps fait le succès des hôtels Sundman. Toutefois, le suédois n’était pas un mauvais cuisinier. Lorsqu’il prenait le temps de se mettre aux fourneaux il se débrouillait très bien mais rares étaient ceux qui pouvaient parler de ses talents culinaires et il se gardait bien d’en parler. Le sourire de Max alors qu’il s’étonnait qu’elle ne lui donne pas son numéro de téléphone personnel, semblait indiquer qu’elle était presque flatter des propos qu’il tenait. Viggo savait très bien comment s’y prendre, surtout avec les femmes. En réalité, il se fichait d’avoir le numéro personnel ou professionnel de Max, d’autant qu’il était certain qu’elle devait afficher sa réussite sur les réseaux sociaux ce qui n’aurait certainement pas rendu difficile la tâche de la retrouver plus tard. A nouveau, elle était devenue le toucher. Il ne savait pas si c’était l’alcool ou autre chose, mais la rousse devenait de plus en plus tactile au fil de la conversation ce qui n’était pas pour déplaire à Viggo qui ne refusait jamais une nouvelle conquête ou simplement de flirter un peu sans que ça n’aille forcément au delà de ça.« Oh je vois… tant pis pour moi alors… ». Il avait fait mine d’être déçu par ce qu’elle venait de dire alors qu’il ne l’était pas le moins du monde. Simplement ce petit jeu de séduction, plus ou moins subtil qui semblait vouloir s’installer entre lui et Max ne lui déplaisait pas. Bien au contraire d’ailleurs, le prédateur était toujours prêt à jouer et ce soir ne faisait pas exception. D’autant que Max semblait être une femme avec de la poigne, qui savait ce qu’elle voulait, une femme libérée et épanouie ce qui changeait des proies habituelles du blond, souvent dans l’attente de l’approbation des autres, de son approbation à lui, pour se sentir exister. « C’est vrai. Je suis plutôt malin, sans me vanter évidement. Je ne devrais pas avoir de mal à trouver ton numéro personnel si j’en ai envie. » Il avait haussé les épaules avec une certaine nonchalance, optant soudain pour une attitude détachée. Oui, s’il le voulait il n’aurait pas de mal à trouver ce qu’il cherchait. Mais le voulait il ? Autant laisser planer un peu de mystère. « Ah oui ? Méfie toi, tu pourrais être surprise. » A nouveau ce sourire malicieux et mystérieux était venu se dessiner délicatement sur les lèvres de l’homme tandis qu’il relevait les yeux vers Max, la détaillant sans aucune gêne. Elle semblait bien curieuse. Avec lui, elle ne serait certainement pas déçu du voyage tant il regorgeait de surprises, ne dévoilant toujours que certaines facettes de sa personnalité, le rendant souvent dur à cerner. Parce qu’il était bien plus qu’un gosse de riche, qu’un milliardaire odieux, qu’un investisseur fantasque ou qu’un playboy sans coeur. Il était tout ça, il ne le niait pas, mais il pouvait aussi être tout autre chose. Changeant au gré de ses envies et des rencontres qu’il faisait, s’adaptant aux situations sans cesse, prenant plaisir à semer le trouble, le doute, dans les esprits. Alors qu’il sous-entendait qu’elle ne tiendrais peut être pas la cadence à boire autant de verres de suite, la jeune femme avait semblé s’offusquer, affirmant qu’elle tenait parfaitement bien l’alcool. Sourire amusé sur les lèvres, Viggo avait répondu sur le ton du défi. « C’est ce que l’on verra alors, je vais te donner l’occasion de le prouver et ce dès ce soir.  » Alors qu’il parlait avec calme, il ne l’avait pas quitté des yeux, ne rompant pas le liens entre leurs regards. Si Max voulait jouer alors elle pouvait être certaine d’avoir trouver un adversaire à sa taille. Les prunelles de Viggo s’étaient mise à briller d’un autre feu, comme si l’animal endormi venait de se réveiller. Toujours prêt à accepter un défi lorsqu’il se présentait, même s’il n’avait aucune utilité autre que de s’amuser un peu. Et puis, elle n’avait pas trainer à rebondir sur ce qu’il venait de dire. Elle n’avait pas froid aux yeux et elle assumait ce qu’elle pensait. Peut être qu’elle essayait, simplement de flatter un peu son égo pour entrer dans ses bonnes grâces. Qu’importe, Viggo aimait sa répartie qui promettait une soirée plus pimentée que prévue. « Ah oui ? Et si c’était le cas, je m’y prendrais correctement ?  » Question dont il avait déjà la réponse. Il savait qu’il s’y prenait exactement comme il le fallait. Il le sentait dans le regard et dans l’attitude de la rousse qui se tenait de plus en plus prêt de lui. Tout en parlant, il lui avait innocemment effleurer la main, sans aller plus loin que cela, le regard plongé dans le sien. Puis changeant de sujet comme si de rien n’était, elle l’avait interrogé sur la Suède et il avait répondu avec simplicité, sans en faire trop, fidèle à lui même.«Si tu aimes la chaleur alors tu ne feras pas de la Suède ta résidence secondaire… Tu devrais plutôt essayer les Caraïbes ou Zanzibar. Si tu as besoin de conseil, tu peux me demander.  » Il avait déjà fait le tour du monde, plusieurs fois. Il voyageait souvent au gré de ses affaires et de ses envies. Passant de pays froids à pays chauds sans cesse alors il ne pouvait qu’être un conseiller de choix pour une personne voulant découvrir de nouveaux horizons si peu qu’elle ai les mêmes gouts de luxe que lui. Max n’avait pas trainé pour accepter la proposition de s’éclipser de la soirée pour un endroit plus privé, avec des bouteilles d’exception en sa compagnie. La soirée se déroulait à merveille et la tournure qu’elle prenait plaisir particulièrement à Viggo. Avant de quitter les lieux en compagnie de la rousse, il avait fait venir Kate, la gouvernante de l’hôtel pour lui indiquer qu’il allait faire visiter les lieux à Max et lui demandant de l’appeler lorsque sa présence serait requise en fin de soirée. La demoiselle avait accepté, jetant un regard sombre en direction de Max, comme elle avait l’habitude de le faire avec chaque femme qui semblait un peu trop proche de Viggo. Puis, le suédois avait ouvert la route, prenant l’ascenseur jusqu’au dernier étage de l’hôtel. Arriver devant la porte de la suite, il avait passé sa carte pour déverrouiller la porte qu’il avait ensuite pousser avant d’indiquer à Max de passer devant.« Après vous Madame. » Il était entré dans la suite qu’il connaissait si bien à la suite de la rousse, l’effleurant toujours avec subtilité et ne se privant pas de détailler ses courbes alléchantes et bien mise en valeur par sa robe, moulante juste ce qu’il fallait. Gardant toutefois toujours son sérieux e ne perdant pas de vue ce pourquoi il l’avait fait monter ici, au moins officiellement, il avait repris la parole. « Je te fais visiter ou tu veux simplement voir les précieuses bouteilles que je garde ici ? » Il avait sourit, charmeur, ayant repris une certaine distance avec elle, comme pour jouer un peu la provocation et voir ce qu’elle avait réellement en tête.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Vigo ne devrait pas être déçu de se trouver en ta compagnie ce soir. Tu es d'humeur joueuse en plus de ça. Il faut dire que la soirée est d'ennui mortel, tu aurais bien besoin d'une petite distraction et lui, cet homme, semble être la distraction parfaite. Un immense sourire s'affiche sur ton visage. Il ne sait pas à qui il a à faire malheureusement. Trop enthousiaste, trop enjouée. Tu ne sais pas faire dans la demie-mesure. Hors de question pour toi de faire la tête ou de déprimer. La vie est trop courte pour cela. Tes journées, tu les passes exclusivement à travailler. Alors tes soirées et tes nuits, tu espères bien les passer à t'amuser. En général, tu n'es jamais seul. Quelques fois avec tes amis, comme Lara par exemple, mais surtout en la compagnie d'hommes ou de femmes ne désirant passer qu'une nuit en ta compagnie. Tu n'as jamais compris cette intérêt de se ranger dans une seule catégorie. Pourquoi choisir ? Homme ou femme ? Non, toi tu ne veux pas choisir. Tu ne veux pas te ranger dans une catégorie. Ce n'est pas une personne en particulier qui t'attire mais plutôt l'âme de la personne. Viggo est la distraction parfaite ce soir. La journée fut longue, très longue mais surtout très éprouvante. Tu as dû enchainer deux réunions assez importante avec des clients influents en ville. Tout en gérant le reste de tes projets à distance. Heureusement que tes collaborateurs assurent vraiment bien. Sans eux, tu ne toucherais plus terre depuis longtemps. Être une femme d'affaire demande énormément d'investissements. Que ça soit au niveau professionnel, du temps, de l'énergie. Tu as fait une croix depuis des années sur ta vie privée. Être une mère et une épouse ne t'intéresse pas. Tu sais que tu n'as nullement besoin d'un homme -ou d'une femme- dans ta vie pour être heureuse. Tu sais où te rendre lorsque tu auras besoin de te changer les idées. Tu as à peine dépassé la trentaine, tu n'as pas besoin d'une vie de famille pour être heureuse et épanouie. Parfois, les gens te regardent étrangement lorsque tu leur mentionne ceci. Tout le monde est différent et heureusement. Tu as toujours eu à coeur de te démarquer des autres. Ne serait-ce que par ta couleur de cheveux par exemple. Née rousse, beaucoup se sont souvent moqués de toi par rapport à cet aspect de ton physique. Tu n'en as jamais fait une faiblesse mais plutôt une force. "j'peux pas te jeter la pierre. J'ai moi-même du mal à passer du temps avec mes amis. Disons que c'est ma carrière avant tout !" C'est parfois difficile de tout gérer mais tu as vraiment envie de démontrer à ton paternel, même si ce dernier s'en fiche, qu'une femme peut tout aussi bien réussir au même titre qu'un homme. Tu dois bien admettre être assez fière de toi lorsque tu constates tout ce que tu as fait depuis le lancement de ta société. Tous ces contrats honorés, tous ces clients ravis de tes différentes réalisations. "C'est vrai oui. J'aurais adoré apprendre à cuisiner, mais faut se rendre à l'évidence que je ne suis pas faite pour ça !" Ta mère n'était pas non plus une très grande cuisinière. Il faut croire que c'est dans tes gênes. Chacun est doué dans son domaine. Toi, tu l'es pour gérer tes affaires et signer de tes gros contrats. D'autres le sont en plomberie, en cuisine, dans le domaine bancaire. Chacun son domaine. Tu es d'humeur joueuse. Tu pourrais lui donner ton numéro de téléphone personnel d'un coup de baguette magique mais ça ne serait pas si drôle. Et puis, ça te permet de constater si Viggo a lui aussi une âme joueuse ou non. Le jeu en vaut la chandelle, non ?! Un sourire en coin des lèvres, tu jettes un regard amusé à l'homme en face de toi. "et si je te dis que j'aime être surprise ?" Tu dis en t'offrant le luxe de poser ta main sur la sienne. Une curieuse décharge électrique te parcoure la colonne vertébrale, comme si cet homme te faisait un quelconque effet. Non, impossible. Les relations amoureuses ne sont pas pour toi. Tu as l'habitude d'observer les garçons qui viennent te draguer. La plupart, pour ne pas dire quasiment tous, sont un peu trop lourd à ton goût. Mais lui, Viggo, il fait dans la subtilité et ce n'est vraiment pas déplaisant. "Je dois dire que ta manière de me charmer change de ce que j'ai pour habitude de subir. Et, pour être honnête, ça ne me déplait pas !" Tu dis en venant laisser tes doigts courir le long de son torse. Il est pas mal musclé. T'es certaine que lorsqu'il sera torse nu devant toi, la vision que tu auras sera non loin déplaisante. "Je rêve d'aller aux Caraïbes un jour, ou bien à Tahiti aussi. Le soleil, la mer, les palmiers." Dans tes très rares moments de temps libre, tu aimes venir te perdre sur instagram. Sur tes comptes voyages préférés et rêver de voir autre chose que Weymouth. Tu l'aimes ta ville, c'est certain. Ça fait tellement longtemps que tu n'as pas pris de véritables vacances. Deux mille vingt-deux, c'est sûr, tu en prendras. Au moins trois semaines. Même si trois semaines sans t'occuper de ta société sera une véritable épreuve pour toi. "T'as beaucoup voyagé ?" Tu demandes avec un grand intérêt. La soirée prend une toute autre tournure soudainement. Tu te retrouves seule en la compagnie de Viggo, dans ses appartements. Tu n'as pas peur. Tu es tout à fait capable de te défendre, sachant où frapper pour affaiblir un homme suffisamment longtemps, juste le temps nécessaire pour prendre les jambes à ton cou. "hum.. fais moi visiter." Tu dis en venant réduire la distance entre vous deux.

Maxine Zimmer ou plutôt Max puisqu’elle préférait qu’on la nomme ainsi était une jeune femme atypique. Viggo aurait mis sa main à coupée qu’elle était heureuse, qu’elle prenait même plaisir à toujours se démarquer des autres. La discrétion ne semblait pas être sa meilleure qualité et, déjà le suédois distinguait qu’elle n’avait pas sa langue dans sa poche. Une qualité dans les affaires mais aussi un défaut. Viggo, lui savait faire la part des choses entre la manière un peu brutale qu’il suspectait la rouquine d’employer pour faire plier ses adversaires en négociation, et une manière plus douce, plus insidieuse, plus sournoise aussi peut être. Lui, il restait bien souvent silencieux. Dans les affaires comme au quotidien, il ne parlait pas beaucoup et laissait toujours planer une part de mystère. Mais chacun sa technique et, pour cette soirée, le caractère tout feu tout flamme de la jolie Max, promettait de l’amusement ce qui tirerait Viggo de la conventionnalité de ce genre d’évènement. Bien différente de Lara dont elle était l’amie, Viggo, qui connaissait plus que bien la danseuse pouvait comprendre, cerner en tout cas pourquoi les deux demoiselles étaient devenues amies. Lara était douce, discrète, cherchait toujours à plaire à autrui, depuis des années mais elle avait besoin de s’entourer parfois de personne un peu plus libres, sauvages presque. Quoi qu’il en soit si Max était une amie de Lara, Viggo était convaincu que malgré ce caractère bien trempé, c’était quelqu’un de très bien. Il aurait la soirée pour apprendre à la connaître un peu plus puisque c’est ainsi que les choses semblaient s’orienter. Max semblait être totalement investie dans son travail, et en même temps c’était nécessaire lorsque l’on créait une société, que l’on gérait ensuite tout ce qui allait avec, c’était un choix de vie. Elle avait l’air de travailler dur mais les résultats semblaient être présents ce qui était une récompense qu’elle appréciait certainement. Elle ne semblait pas pu fière d’elle d’ailleurs à ce sujet et elle avait raison, si elle ne se satisfaisait pas elle même de ce qu’elle avait créé, du chemin parcouru, personne ne le ferait à sa place. La situation de Viggo était un peu différente. Sa vie professionnelle avait une très grande place dans sa vie. D’ailleurs, à bien y regarder, il n’avait que ça. Plus de femme, plus de fille, pas même de petite amie officielle, très peu d’amis. Malgré tout sa vie sociale n’en était pas moins remplie, les conquêtes étaient nombreuses et cela lui allait ainsi. Max travaillait certainement plus dure que lui. Lui, il était né la dedans, il avait grandit en sachant qu’il reprendrait les rênes de la société créée par son père, son avenir était tout tracé depuis sa naissance et il n’avait jamais connu l’angoisse de se demander ce qu’il allait devenir. Il avait grandit dans le luxe, il n’avait jamais manqué de rien et, sans rechigner une seconde, il avait suivi la voie royale et toute tracé que ses parents avaient envisagées pour lui. Il avait sa propre façon de faire, bien différente de celle de son père tant il était loin d’être conventionnel pour un homme d’affaire, lui qui prenait tout comme un jeu, mais il ne pouvait pas se plaindre. D’ailleurs, il ne le faisait jamais. Il travaillait certes, mais s’il n’arrivait pas à consacrer un peu de temps à ses rares amis, comme Lara, ne serait ce que pour leur envoyer un sms, ça n’était pas uniquement à cause de son travail.« Je comprend. Il faut quand même savoir s’amuser et prendre du temps pour soi de temps en temps malgré tout. ». Conseil avisé de celui qui savait de quoi il parlait. Viggo travaillait parfois à des heures indues, quel que soit le jour mais il n’avait pas l’impression de réellement travailler. Son cerveau était sans cesse en ébullition, en train d’imaginer de nouveaux projets, de nouvelles idées et, quand une idée lui passait par la tête, quel que soit l’endroit où il pouvait bien se trouver, dans l’avion, au bord d’une piscine à l’autre bout du monde, ou même à une soirée, en très bonne compagnie, il prenait le temps de la noter dans le bloc note de son téléphone pour y revenir à un moment plus propice au travail, en attendant son cerveau continuait à élaborer autour de cette idée et ensuite, il n’avait plus qu’à étudier la chose pour voir si cette idée était oui ou non réalisable et si oui, comment s’y prendre. Ainsi, il travaillait sans réellement en avoir l’impression. Certains pensait qu’il ne décrochait jamais et c’était peut être vrai mais il savait prendre du temps pour lui et c’était souvent, ce temps qu’il prenait pour lui pour faire des activités qui lui plaisait, voyager, prendre un verre, manger dans un restaurant étoilé, qui faisait naître dans on esprit les meilleurs projets, les idées les plus lumineuses. Quoi qu’il en soit, il trouverait un instant, dans son emploi du temps chargé, pour un repas en compagnie de Lara et de Max puisque la jeune femme semblait emballée par l’idée et qu’il ne doutait pas que Lara le serait également. Max avait ensuite confessé qu’elle était une mauvaise cuisinière mais qu’elle aurait adoré apprendre à cuisiner. Cette révélation sans réelle importance avait fait sourire légèrement Viggo. Lui, était plutôt doué en la matière même s’il était très rare de la voir prendre une casserole. Il avait choisi de ne pas dévoiler cette information, comme il le faisait à chaque fois, ce qui lui évitait de devoir ensuite prouver ce qu’il avançait en cuisinant pour la personne à qui il aurait fait cette confidence. Rares étaient ceux qui connaissait ses talents culinaires : son ex femme, sa défunte fille et sa soeur. La seule qui risquait encore de pouvoir en parler étant sa cadette, il se trouvait relativement tranquille, son secret était plutôt bien gardé. « Chacun son domaine de compétence après tout. Ceci dit si tu as toujours voulu apprendre à cuisiner, tu devrais te lancer. ». Le suédois avait du mal à comprendre ceux qui ne réalisaient pas leurs rêves, ne suivaient pas leurs envies. Lui, lorsque quelque chose lui faisait envie, il le faisait. Ses moyens financiers aidaient certes énormément mais il n’était pas du genre à vivre avec des regrets ou à sa dire ‘si seulement j’avais pu faire ci ou ça’. Non. Viggo lorsqu’il voulait faire quelque chose, il le faisait, quand quelque chose lui faisait envie il l’achetait ou il se lançait. C’était aussi pour cela qu’il était sans cesse sur de nouveaux projets, sans cesse d’un bout à l’autre du globe. Parce qu’il suivait ses envies et qu’il refusait de brider sa créativité. Et puis Max avait semblé trouver drôle de lui donner son numéro de téléphone professionnel et non son numéro personnel. Il était vrai que tous les deux ne se connaissaient pas encore beaucoup. Quelques minutes plus tôt, ils n’étaient que des étrangers l’un pour l’autre et maintenant encore ils n’étaient guère plus que cela. Et la rouquine semblait le mettre au défi de se procurer son numéro de téléphone personnel. Elle était bien tombée, Viggo adorait jouer et relever des défis, quels qu’ils soient, cela donnait un peu de piquant à ses journées.  Mais, une chose était sûre, s’il se procurait le numéro personnel de la demoiselle, il le ferait certainement languir avant de ne lui envoyer ne serait ce qu’un simple message pour lui dire qu’il avait relevé le défi. D’ailleurs, Viggo était rarement du genre à envoyer le premier message, lui qui oubliait bien souvent de répondre à ceux qu’il recevait lorsque ça ne concernait pas les affaires. Mais pour aller chercher la récompense qui lui serait due s’il relevait le défi, peut être qu’il pourrait faire ce geste. L’avenir le dirait en tout cas. « Si tu aimes être surprise alors je pense que tu ne seras pas déçue… en toute modestie. ». Pas du tout. Il n’y avait rien de modeste dans ce que disait Viggo. Ni maintenant, ni jamais, ça n’était pas son genre. Viggo savait ce qu’il fallait et lorsqu’il avançait quelque chose, il était plus que sûr de lui, surtout lorsqu’il s’agissait de parler de lui. Il connaissait ses qualités comme ses défauts et, de ces derniers, il arrivait toujours à faire des forces. Si Max voulait de la surprise alors en le côtoyant d’un peu trop prêt elle en aurait certainement. D’un geste innocent, ou peut être pas tant que ça, elle avait posé sa main sur la sienne et Viggo, la regardant dans les yeux, sourire malicieux aux coins des lèvres, n’avait pas attendu avant de lui caresser doucement le dos de la main d’un revers de pouce. « Peut être que c’est parce que je n’essaie pas de te charmer alors ? » Malicieux, il avait rétorqué ces quelques mots, continuant d’entretenir le doute. Ceci dit, il était incapable de résister à la gent féminine et lorsqu’une belle demoiselle semblait vouloir s’approcher de lui, flirter un peu ou plus si affinité, il n’était jamais le dernier. D’ailleurs avec Max, il n’était pas en train d’essayer de la charmer mais en train de réussir, il le voyait dans les yeux de cette dernière, dans son attitude et dans ses gestes qui semblaient chercher, de plus en plus, son contact ce qui était loin de lui déplaire. d’autant que Max avait tout l’air d’une femme qui n’avait pas froid aux yeux et suivait ses désirs, ce qui promettait une suite plus qu’intéressante. Tout en parlant voyages au soleil, sujet que le suédois connaissait très bien, la rouquine faisait distraitement courir une main sur son torse et il avait sentit un frisson qu’il connaissait bien lui parcourir l’échine. Plus le temps passait plus il avait envie de jouer avec la pétillante Max et cette dernière ne semblait pas envoie envie de faire marche arrière. « Pour un voyage dans les caraïbes je ne saurais que vous recommander l’hôtel Sundman de Saint Philip, c’est en Barbade. Evidement, nous sommes implanté également à Tahiti et l’hôtel y est aussi très agréable. » Viggo, le tour du monde il l’avait fait au gré de la construction des hôtels Sundman. Parfois il partait en vacances hors des hôtels familiaux là ou il avait des résidences secondaires qui l’attendait mais souvent les palaces de l’empire Sundman étaient ses meilleurs refuges et pour Max, il n’aurait pas pu avoir de meilleure recommandation. Et puis, curieuse, elle l’avait interrogé. « Oui, j’ai plutôt pas mal voyagé. Les hôtels de ma famille son implantés partout dans le monde, il aurait été idiot que je ne teste pas moi même chacun d’eux. » En effet, le blond avait déjà testé chacun des hôtels dont la société familiale était propriétaire. Après tout, quel meilleur ambassadeur pour la chaîne que l’un des membres de la famille. Quoi qu’il en soit, au gré de ses voyages, il avait déjà fait le tour du monde, mêlant toujours travail, loisir et détente agréable. Et puis, alors qu’ils avaient finis les verres qu’il avait servi un peu plus tôt et parce qu’il sentait que le moment y était propice, il avait proposé à Max de l’emmener dans la plus belle suite de l’hôtel pour lui faire découvrir les merveilles qu’y s’y cachait. C’était sans surprise que la jeune femme avait acceptée, visiblement ravie de la tournure que prenait la soirée. Une fois la logistique réglée pour être certain de ne pas manquer le moment crucial de cette soirée de charité, il avait quitté le bar de l’hôtel en traversant le hall, pour guider la rousse dans les étages. Dans l’ascenseur, silencieux, il n’avait cessé de la détailler, jugeant qu’elle était tout à fait à son gout et qu’en faire l’une de ses nouvelles conquêtes ne lui déplairait pas. Et puis, il lui avait ouvert la suite, la laissant entrer en premier, la suivant de très près, juste assez pour l’effleurer avec subtilité sans paraitre pressant ou étouffant. Finalement, avant de passer aux choses sérieuses, Max semblait vouloir visiter les lieux. Elle n’était pas la première, cette suite était une merveille dont Viggo ne se lassait pas de vanter les mérites. Le salon, toutes les chambres, la salle de bain aussi grande qu’un appartement, tout y était passé avant de passer au clou du spectacle, la terrasse qui donnait une vue sublime sur l’océan et ou avait été installé un énorme jaccuzi pour se détendre. « Et voilà. Une merveille n’est ce pas ? Le jaccuzi est plus que parfait pour un moment de détente en contemplant le front de mer et les lumières de la ville. » Dans chaque pièce, il avait montré le moindre détail à Max, l’effleurant à chaque fois dans les passages étroits et, sur la terrasse, face à l’immensité du paysage qui s’offrait à eux, il était venu poser une main sur l’épaule de la rousse, se tenant désormais tout prêt d’elle. Puis, sa main était descendue, doucement le long du dos de la rousse, la caressant avec une extrême subtilité pour venir stopper sa course dans sa chute de reins. Là, il s’était penché vers elle, pour lui murmurer quelques mots à l’oreille.« Alors que veux tu boire ? Il me semble que c’est pour cela que nous sommes ici ?  » Et puis, sans crier gare, il avait rompu tout contact, toute proximité avec elle pour retourner à l’intérieur de la suite, dans le grand salon, là, il avait ouvert le coffre fort qui contenait les alcools forts et rares qu’il gardait précieusement, attendant que la rousse lui donne son choix, le regard qui ne cessait de la parcourir, savourant avec envie ses courbes,  sourire malicieux aux lèvres, impatient de voir la suite et de sentir à nouveau la douceur de sa peau sous ses paumes parce qu’il était certain de la façon dont les choses allaient se finir maintenant qu’ils n’étaient plus que tout les deux.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Sans relâcher ton regard de lui, tu viens soutenir ton regard dans les prunelles deViggo Sundman. À Weymouth, il est une véritable institution. Quelle femme normalement constituée ne rêverait pas de finir parmi les draps de soie de son lit ? Ou bien, tout simplement, d'être dans ses bras ? Juste une nuit, c'est tout ce que tu peux lui promettre. Pas plus, désolé. Tu n'offres jamais plus d'une nuit à qui que ce soit. À moins que cette personne soit spéciale, dans tous les sens du terme. Viggo est un homme très influent mais, surtout, très agréable à regarder. Autour de vous, beaucoup de monde. Bien que vous soyez légèrement en retrait, isolés des autres. Tu sais que les femmes de la soirée ne cesse de te lancer des éclairs de feu parce que tu te trouves en compagnie de Viggo. Tu lis suffisamment de journaux pour savoir que Viggo est considéré comme un homme à femme. Sa réputation ne te gêne aucunement. Tu ne compte pas faire ta vie avec lui. Une, ou peut-être plus, nuit en sa compagnie. Tout dépendra de lui et de ses performances. Sourire en coin, tu ne cesses de l'observer avec attention. "je ne dors jamais plus de quatre à cinq heures par nuit. J'ai l'impression de perdre du temps et, qu'on se le dise, le temps c'est de l'argent. Surtout en étant chef d'entreprise !" Ce n'est certainement pas lui qui dira le contraire. En ce moment, tu dois bien avoir une dizaine de dossier en cours. Tous plus ou moins importants mais tous a honoré avant une certaine date buttoir. Tes collaborateurs sont très professionnels et font un travail magnifique. Tu n'as pas à t'en plaindre. Tu pourrais même t'autoriser à lever le pied et les laisser gérer les dossiers, tu ne peux pas déléguer si facilement tes affaires. Cette entreprise, c'est ton bébé. Tu ne peux pas laisser les rennes à tes collaborateurs si facilement. C'est impossible. Ton entreprise, ton enfant, ta vie. "tu sais, quand je décide de m'amuser, je ne fais pas semblant !" Tu dis, tout en laissant ta main posée sur le torse de l'homme. Le plus souvent les idées te viennent sous la douche, en dormant ou bien lorsque tu participes à ta séance de sport. Ton cerveau n'est jamais en mode off, il tourne encore et encore. Sans cesse. Ça fait des années que tu n'as pas pris de réelles vacances et tu avoues bien volontiers que de flemmarder sur un transat, les pieds en éventails, vêtue de ton bikini préféré ne te manque énormément. Avec ta peau très pâle, tu es forcé de te badigeonner de crème afin de ne courir aucun risque. Tu ne bronzes que très rarement mais, malheureusement, tu rougies beaucoup plus vite. Foutu peau de rousse ! "j'y songerais en 2022. et qui sait, peut-être qu'un jour je t'inviterais à manger chez moi !" Manger ? Pas que ! L'imaginer dans tes draps de soie ne te déplaît pas. Sourire en coin, tu observes la femme qui passe près de vous et ne se gêne pas pour dévorer l'homme du regard. Poussant un long soupir et levant les yeux au ciel, tu ne fais pas attention à elle. Retrouvant toute ton attention sur monsieur Sundman. Il ne te connais pas encore mais, s'il le souhaite il peut prendre le temps de te découvrir. Pas question de lui offrir le mode d'emploi, il apprendra à te dompter par lui-même. Comme toi, l'homme semble joueur. Ça te plaît. "dans ce cas, je ne te charmerais pas non plus !" Tu dis, sourire en coin des lèvres, le regard rempli de malice. De toute façon, l'homme n'aura pas trop d'effort à faire pour que tu viennes lui tomber dans les bras. Il te plaît beaucoup et t'es certaine de ne pas te tromper en affirmant qu'il doit être un amant peu ordinaire. Un amant hors du commun, un de ceux dont on se souvient. "Ah oui ? Intéressant tout ça. Et est-ce que le propriétaire des lieux y séjourne de temps en temps ?" Même s'il n'est pas là, tu es convaincue d'arriver à trouver d'autres personnes, avec qui passer d'excellentes nuits dans des lieux paradisiaques. Il te tarde de te retrouver seule avec lui et que cet homme commence à te narrer les récits de ses différents voyages. Toi, blottis dans ses bras musclés après un instant plus que parfait à ses côtés. Autant joindre l'utile à l'agréable non ?! Sans un mot, tu le suis de très près. Sûre de toi, la tête relevée, tu pénètres dans la suite la plus grande et luxueuse. Tu en restes bouche bée, observant toute la pièce minutieusement. Soudain, un frisson vint te parcourir le dos. Tu frissonnes lorsque le garçon te caresse le dos doucement. Ton souffle s'accélère soudainement. "hum.. ça donne envie d'essayer." Comme si plonger nue dans le jacuzzi devant un parfait inconnu allait te déranger. Viggo s'éloigne soudainement, à ton plus grand regret. C'est à l'intérieur de la chambre que tu pénètres à nouveau et laisse tes hauts talons tout près de la fenêtre. "donne moi ce que tu as de plus fort !" Détachant tes cheveux, ils retombent parfaitement sur tes épaules. Tu respires enfin, ne supportant que très mal les chignons serrés. De part ton statut professionnel, tu es dans l'obligation de paraître toujours impeccable. Mais ce soir, tu peux enfin être toi-même et libre de tes mouvements. Assise sur le bord du lit, tu observes l'homme en train de farfouiller dans ses trésors personnels. Le lit semble très confortable, il te tarde de venir tester sa solidité en compagnie de Viggo.

Max semblait le connaitre bien plus que lui ne la connaissait avant ce soir. Il fallait bien avouer qu’il était doté d’une certaine popularité, à Weymouth évidement, mais pas que. Son mariage et surtout son divorce lui avait conféré une certaine célébrité. Il était désormais de ses rares hommes d’affaires dont on connait le nom mais aussi le visage. Il s’en accommodait très bien puisque son succès dans les affaires était loin d’être en berne et qu’il avait un certaine cote avec la gent féminine. Si Max le connaissait, lui, sa réputation surtout, elle ne semblait pas effrayée par cela, au contraire même. Maintenant qu’ils étaient légèrement en retrait de la salle de réception, au bar de l’hôtel, délaissé ce soir en raison de la réception, Max se montrait joueuse, espiègle, de plus en plus tactile et, puisqu’il connaissait les femmes, il était convaincu d’ores et déjà qu’elle attendait de lui plus qu’une simple dégustation d’alcools en tout genre. Ce qui n’était, évidement pas pour lui déplaire puisque cela donnait une autre saveur à cette soirée bien monotone. « Je ne pourrais pas être plus d’accord avec toi. Le temps c’est de l’argent. ». Ceci dit, lorsque l’on faisait les bons placements, l’argent pouvait travailler seul. Viggo ne dormait pas beaucoup mais pour autant, il ne passait pas ses nuits à travailler. Il avait, en général bien mieux à faire. Son esprit, imaginatif, prolifique, visionnaire, l’empêchait de dormir trop longtemps, c’était une certitude mais il savait profiter des plaisirs de la vie. La chaîne d’hôtels Sundman comptait grands nombre de collaborateurs et d’associés dans le monde et elle était dirigée avec brio par le conseil d’administration composé des membres de la famille Sundman. Et puisque c’était sa famille, son sang, Viggo leur faisait une parfaite confiance pour la gestion. Pour le reste de ses affaires, il était toujours plus ou moins présent, il donnait toujours son avis et chaque décision passait par lui, mais il avait appris à déléguer pour pouvoir profiter des millions qu’il gagnait chaque semaine. Cependant, il s’était bien gardé de dire tout cela, personne n’avait à savoir comment il gérait ses affaires, la seule chose qu’il y avait à savoir c’était que tout était bien organisé et que la machine tournait comme elle le devait. « Tu essaies de me faire peur ? ». Il avait rit, ne se dérobant pas au contact de la rousse face à lui. Bien sur qu’il n’avait pas peur. Il en fallait bien plus pour l’effrayer. Au contraire en fait, il était plutôt curieux de voir la façon dont elle s’amusait. Quelque chose lui disait qu’il aurait très bientôt l’occasion de voir comment elle occupait son temps libre, ce qu’elle aimait faire pour s’amuser un peu et son intuition le trompait rarement.« Et bien dans ce cas, j’amènerais une de mes meilleures bouteille pour fêter ça. ». Quand on veut, on peut et lui n’avait absolument aucun doute quant au fait que si Max voulait apprendre à cuisiner, elle serait capable de faire des merveilles en la matière. Une femme était passé près d’eux alors qu’ils étaient en train de rire, le regard que cette dernière avait posé sur lui n’avait pas échappé à Viggo qui n’avait pu s’empêcher de détourner son attention de Max quelques instant pour lui sourire, séducteur comme à son habitude, avant de la détailler des pieds à la tête. Et puis la voix de Max l’avait ramené à la conversation. Sourire amusé, il avait répondu d’un air malicieux. « Très bien. Maché conclu. » Un marché qui semblait bien mal partie tant l’ambiance devenait de plus en plus électrique entre eux. C’était agréable et c’était ce que Viggo préférait dans ce jeu de séduction dans lequel il excellait. Parce que malgré les mots qu’elle venait de prononcer, Ma était belle et bien en train de le charmer. Il connaissait suffisamment les femmes pour reconnaître une femme en train de tenter de le faire succomber à son charme. L’homme d’affaire avait beau avoir un coeur de pierre, qui ne chavirait pas pour un rien, pour des filles de passages, pas devant le premier sourire à croiser sa route, il appréciait le charme féminin et se laissait toujours docilement séduire, plus encore lorsqu’il savait qu’il aboutirait exactement là où il le voulait. Et Max, il était certain qu’elle était ce genre de femme avec laquelle passer une soirée était très intéressant. L’inverse le décevrait. Mais quelque chose lui disait qu’il en aurait bientôt le coeur net. Et puis, elle l’avait interrogé sur ses voyages avant de s’exprimer sur les désirs qui étaient les siens en la matière. C’était avec attention que Viggo l’avait écouté. Grand voyageur qu’il était, il avait pour habitude de parcourir le monde, pour le travail mais aussi et surtout pour son plaisir personnel. Il appréciait découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux lieux, changer d’air régulièrement. Quand il restait trop longtemps au même endroit, il avait tôt fait de s’ennuyer, il avait besoin, sans cesse de changement, ne supportant finalement que très mal la routine qu’il trouvait mortelle. Heureusement, son travail lui permettait de voyager, beaucoup et il n’avait pas besoin d’être assis derrière un bureau pour travailler. Parfois, il était obligé d’y passer mais qu’il soit ici, a New York ou sur une île des Bahamas, cela ne changeait pas grand chose. Et puis tous ces voyages étaient une source intarissable d’inspiration pour lui, sans cesse en train de réfléchir à de nouveaux projets. « Cela arrive en effet. Mais je dois avouer qu’il est assez difficile d’anticiper quand il se trouvera à tel ou tel endroit. » Haussement d’épaules nonchalant du blond. Même lui ne savait pas toujours très longtemps à l’avance là où il se rendrait. Hormis les voyages d’affaires qui étaient souvent prévus bien longtemps à l’avance, il voyageait souvent au gré de ses envies, souvent sur des coups de tête et pouvait décider du jour au lendemain de partir de l’autre côté du globe. Il pouvait se permettre cela puisque évidement équipé d’un avion privé et d’un personnel naviguant à sa disposition, bien conscient qu’il vivait dans une réalité qui était loin d’être celle du commun des mortels. Enfant gâté, il profitait, se délectait chaque jour des privilèges que la vie lui avait offert. Et puis, tout en continuant de discuter, le duo nouvellement formé avait quitté le bar pour s’aventurer dans les étages de l’hôtel et rejoindre la suite dans laquelle Viggo gardait ses bouteilles les plus précieuses, les plus prestigieuses et, comme Max semblait désireuse de visiter les lieux, il ne s’était pas privé de lui faire le tour du propriétaire. Cette suite, la plus grande de l’hôtel de Weymouth, était tout droit sortie de son imagination, assisté d’un architecte d’intérieur qui l’avait renseigné sur la possibilité de mettre en oeuvre chacune de ses idées, il avait réfléchit à chaque détail des lieux et, le moins que l’on puisse dire était qu’il était on ne peut plus satisfait du résultat, tout comme les quelques clients, triés sur le volets qui avait eu l’occasion d’y passer un séjour. Sur la terrasse, près du jaccuzzi dont il était en train de lui vanter les mérites, Viggo avait initié un nouveau rapprochement physique, laissant sa main glisser dans le dos de la charmante rousse. « Oh si tu as envie d’essayer, ne te prive surtout pas. » Sourire malicieux. Si le jaccuzzi donnait tant envie à la demoiselle alors Viggo n’avait rien contre le fait de la laisser y faire un plongeon. L’idée de la voir enlever sa robe n’était pas désagréable, évidement, tout comme celle de passer un moment plus intime avec elle. Et puis soudainement, joueur, il s’était éloigné, rentrant à l’intérieur du salon de la monumentale suite, rompant tout contact avec la jeune femme et lui tournant le dos pour ouvrir le coffre fort qui regorgeait de trésors alcoolisés. La réponse de Max l’avait pas sourire, sans toutefois l’étonné. Depuis le début de cette conversation quelques longues minutes plus tôt, elle avait prouvé son gout pour les alcools raffinés mais elle avait aussi montrer à Viggo qu’elle était loin d ‘avoir froid aux yeux. Cette réponse donnée, Viggo avait parcouru du regard les bouteilles devant lui. Il y avait bon nombre d’alcools forts ici, il y en avait pour tous les gouts mais il lui fallait faire un choix. Alors il avait jeté son dévolu sur un cognac prestigieux. Bouteille à la main, deux verres à shooter dans l’autre, il s’état retourné pour faire face à Max. Cette dernière avait laissé ses escarpins à hauts talons près de la fenêtre et avait défait son chignon, laissant sa longue chevelure rousse retomber de chaque côté de son visage, lui donnant un air de féline que Viggo préférait à celui de la petite fille sage que lui conférait son chignon. Concentré sur sa tâche pour ne pas en perdre une goute, il avait cependant régulièrement relevé les yeux vers Max qui s’était installée, l’air parfaitement innocent sur le bord du lit. Les verres remplis, Viggo s’en était saisi avant de rejoindre Max à qui il avait tendu son breuvage en s’asseyant à son tour sur le bord du grand lit donc était dotée la suite. Silencieux quelques secondes, il avait laissé sa main libre venir se promener le long de la cuisse de la jeune femme, caressant doucement la peau laissée à l’air libre par la fente de sa robe de gala. « Un des meilleurs Cognac que je connaisse. Santé. » Avait il murmuré tout en levant son verre pour trinquer à nouveau, plus proche qu’il ne l’avait jamais été de la jeune femme pouvait ainsi détailler à loisir la teinte flamboyante de ses cheveux, les traits de son visage et son décolleté qui ne devait pas laisser beaucoup d’hommes indifférents pendant que sa main libre continuait des caresses innocemment provocantes le long de la cuisse de la rousse sans chercher à aller plus loin pour le moment.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Te retrouver en compagnie de Viggo Sundman, en tête à tête, dans sa suite, ne te déplaît pas le moins du monde. N'importe quelle femme de Weymouth serait honoré de pouvoir se retrouver en tête à tête avec lui. Ce soir, c'est toi qu'il a désigné comme proie. S'il croit t'avoir pour lui aussi facilement, il se met le doigt dans l'oeil. Viggo ne te connait pas. Ton visage angélique te donne l'avantage. Certains te donneraient le von Dieu sans confession. Au fond de toi, tu es une véritable tigresse. Une main de fer dans un gant de velours. Mieux vaut être ton ami que ton ennemi. Viggo ne sait pas encore à quoi s'attendre avec lui. Heureusement, tu le connais suffisamment pour savoir qu'il est un homme à femme. Il ne souhaite pas se poser et toi non plus. Plutôt mourir. Ton seul et unique grand amour c'est ton travail, ta société. Le reste n'est que de l'amusement. Les garçons, et les filles, qui passent dans ton lit ne revienne jamais deux fois. Peut-être que Viggo fera exception. Tu n'es pas contre cette idée. Sourire en coin, tu pénètres dans la suite du beau blond. Minutieusement, tu inspectes chacun des recoins de la pièce. Tout est grandiose, digne des plus grands palace du monde. Cet homme a un goût certain, ça te plaît énormément. Et rien que pour cela, tu ne peux pas lui refuser de finir dans son lit ce soir. La fête qui se déroule au rez de chaussée te semble bien loin désormais. Plus rien ne t'intéresse mis à part ce qu'il se passe dans cette chambre. Viggo est aussi joueur que toi. Tu souris d'avantage plus encore. Cet homme, en dépit de son charme légendaire, te ressemble plus que tu ne le voudrais. Comme toi, il gère des hommes et des femmes. Comme toi, il sait où il souhaite aller et personne ne peut le détourner de son objectif. Comme toi, sa réputation n'est plus à faire à Weymouth. Tu n'es pas le genre à écouter les ragots, tu n'en as pas le temps. En revanche, tu aimes te faire ton propre avis sur les personnes que tu rencontres. Et, pour le moment, l'avis que tu te fais sur Viggo Sundman est positif. On verra demain matin ce que tu penseras de sa performance de cette nuit mais tu es certaine de ne pas rester sur ta faim. Marché conclu ?! Cette phrase n'est pas anodine. C'est comme conclure un pacte avec le diable. Toutefois, ça ne te fais pas peur. Oui, tu es en train de le charmer. Tu as toujours été ainsi. Celle qui prend les devants et fais le premier pas. Si tu croyais au grand amour et au mariage, tu demanderais certainement l'homme de ta vie en mariage. Hors, ce n'est pas le cas. Le mariage, tu n'y crois pas. Le grand amour et le coup de foudre encore moins. "j'espère avoir de la chance, dans ce cas. Et pouvoir admirer la beauté du propriétaire des lieux !" Tu dis d'une voix sensuelle, laissant ta main courir le long du torse du quarantenaire. Il ne faudra pas te pousser plus longtemps pour que tu viennes te déshabiller devant lui et plonger dans le jacuzzi. Mais tu es d'humeur joueuse et s'il veut te déshabiller, il devra le faire de lui-même. En dessous de ta robe, tu portes l'un de tes plus beaux ensemble de sous-vêtements. De la dentelle noire, ainsi qu'un porte jarretelle. Tu savais à l'avance que, de toute façon, tu ne passerais pas la nuit seule. Rares sont les nuits où tu te retrouves en solitaire au fond de ton lit. Tes domestiques ne s'étonnent même plus de devoir refaire ton lit intégralement chaque matin. Ni même de voir ton invité du jour descendre en tenue légère afin de prendre le petit-déjeuner. Viggo se rapproche soudainement de toi. Un frisson te parcoure l'échine. Il t'offre un verre de son plus prestigieux elixir. "ça, je n'en doute pas !" Un sourire rempli de malice se glisse sur ton visage mais très vite, le plaisir s'empare de toi. Tu sens la main de l'homme qui glisse sur ta cuisse. Malheureusement pour toi, Viggo ne remonte pas suffisamment haut pour te satisfaire. Bordel ! Qu'il est doué ! Te murmures-tu intérieurement. Tu tentes, tant bien que mal, de conserver ton sang froid. Plongeant tes lèvres le long du verre de cognac, tu laisses le liquide te transpercer tes papilles gustatives. Peu de temps après, tu viens déposer le verre sur la table ne verre derrière vous et pousse l'homme sur le lit situé au centre de la pièce. Tu viens te poser sur lui, tes mains qui s'amusent le long de son torse. "Je vois que tu es joueur mais ne t'en fais pas, je le suis également." Tu dis, tout en venant déboutonner les boutons de sa chemise. Te mordant la lèvre inférieure, tu viens admirer les muscles saillants de l'homme. La tension électrique entre vous vient de monter d'un cran, ce qui n'est pas pour te déplaire. La soirée ne fait que commencer. Tu viens te relever afin de retirer ta robe et de le laisser admirer tes sous-vêtements. Tu te remets sur lui plongeant toujours tes mains sur son torse. "la vue est pas mal, ça me plait !" L'envie de lui appartenir ce soir devient de plus en plus forte, presque incontrôlable.

La tournure que prenait cette soirée plaisait beaucoup à Viggo. Au départ partie pour une banale soirée de charité à laquelle il devait se montrer, faire voir quel généreux donateur il pouvait être en plus de prêter gracieusement la salle de réception de son prestigieux hôtel à l’association qui organisait l’évènement caritatif en question. Sa rencontre avec Max, ce soir, était venue bousculer le planning préétabli de la soirée. Heureusement, Viggo savait faire preuve de souplesse et adapter son organisation aux évènements les plus imprévus. Rencontrer une femme et entamer ce jeu de séduction avec elle n’avait d’ailleurs rien d’exceptionnel pour le grand blond, ça n’avait pas l’air de l’être plus pour Max qui montrait de l’assurance et qui ne semblait pas impressionnée le moins du monde, ne montrant aucun signe d’hésitation lorsqu’il l’invitait généreusement, mais pas sans arrières pensées, à le suivre dans la plus belle suite qu’abritait l’hôtel. Viggo avait cette faculté innée de cerner facilement les gens à qui il avait affaire. Il était difficile de lui cacher quoi que ce soit et, il sentait que derrière son visage d’ange, son air de petite fille sage, Max n’était rien de tout ça. Il en était intimement persuadé et la façon dont elle agissait, sûre d’elle, venant de plus en plus près de lui, devenant plus tactile sans que l’alcool ingurgitée n’en soit réellement la raison, ne faisait que confirmer ce qu’il pensait. La rousse qu’il avait en face de lui était une femme fatale, ce genre de femme qui s’assumait et qui, contrairement à beaucoup, assumait ses désirs et ses envies et ce côté espiègle, joueur, cette attitude de tigresse, ne pouvait que plaire à Viggo, éternel prédateur. A la réflexion de Max, il n’avait pu s’empêcher de sourire avec amusement. Flatteuse juste ce qu’il fallait, elle avait certainement l’habitude de caresser les hommes dans le sens du poil pour en obtenir ce qu’elle désirait et il était certain à la voir ainsi face à lui, qu’elle n’avait aucun mal à assumer ce côté mutin de sa personnalité. Une qualité que Viggo appréciait particulièrement, habitué à croiser la route de tout type de femme, des plus renfermées aux plus extraverties, il se rendait souvent compte que ces dernières, parfois exubérantes, tentaient souvent de cacher leurs faiblesses, leurs peurs, il avait tôt fait de voir qu’elles faisaient semblant, qu’elles se donnaient un genre. Avec Max, ça n’était pas le cas, elle semblait parfaitement alignée entre ce qu’elle disait et ce qu’elle était, ce que son Language corporel renvoyait étant parfaitement en accord avec ses paroles.
« Dans le pire des cas tu pourras toujours lui envoyer un message, s’il est dans le coin peut être qu’il viendra. ». Il ne savait pas encore de quoi il était capable mais, d’expérience, il savait qu’il était rarement déçu par les femmes sûres d’elle comme Max alors c’était sans réel risque qu’il pouvait lui faire une telle proposition. Ou qu’il se trouve, Viggo pouvait, du jour au lendemain, d’une minute à l’autre presque, prendre son avion privé pour traverser le globe s’il avait une bonne raison de le faire ou si l’envie lui prenait. Pour le moment, Max lui plaisait réellement. Comme lui, elle semblait être un coeur indomptable et il était convaincu que l’un comme l’autre n’était intéressée que par une chose, la même chose ce qui convenait très bien à Viggo ce soir. Il aurait fallu être fou pour refuser un agréable moment avec une demoiselle si charmante et doté d’un corps qui ne devait pas laisser beaucoup d’hommes indifférents de ce qu’il pouvait entrevoir avec cette robe qui la mettait certainement très bien en valeur. Après une visite rapide de l’immense suite dont il y aurait tant à dire si Viggo avait bien voulu y passer le temps suffisant, il était retourné à la raison principale, du moins en apparence, pour laquelle il avait fait monter le demoiselle dans sa suite. Il n’avait pas mis longtemps a choisir le breuvage le plus adapté à Max et à ce qu’il semblait percevoir d’elle ce soir. Cette dernière avait semblé profité qu’il lui tourne le dos pour se mettre à l’aise abandonnant ses escarpins et son chignon bien serré. C’était une surprise qui n’était pas sans satisfaire Viggo. Il savait exactement comment les choses allaient se passer maintenant qu’ils étaient seuls ici. Il était évident que l’un comme l’autre n’était pas monté ici dans le seul but de déguster un verre de cognac, aussi excellent que soit ce dernier. Max n’avait rien dit lorsqu’il était venu poser sa main libre sur sa cuisse, se mettant à la caresser avec une certaine subtilité mais il l’avait sentit frissonner, il n’avait pas manqué la petite flamme qui s’était ravivé dans le regard de la rousse. Sourire taquin sur les lèvres, il avait continué à jouer quelques secondes, respectant toujours scrupuleusement la frontière délimitée par le tissus de sa robe, parfaitement conscient que cela était loin d’être suffisant pour une femme affirmée comme Max. Alors qu’elle avait porté le verre à ses lèvres, Viggo en avait fait de même, en avalant le contenu d’une traite, bien conscient que dans quelques secondes il aurait bien mieux à faire que de siroter cette boisson. Max était loin d’être indifférente à ses diverses provocations, il le sentait et il n’avait d’ailleurs pas tardé à en avoir confirmation.

Max semblait parfaitement à l’aise, seule avec lui dans la suite, elle ne laissait transparaître aucune crainte. Bien au contraire, sur son visage un petit sourire satisfait avait son apparition, comme si elle était en train d’obtenir exactement ce qu’elle désirait. Viggo ne pouvait pas nier qu’il était, lui aussi, ravi de la tournure des évènements. Comment aurait il pu ne pas l’être. Se retrouver en compagnie d’une aussi charmante demoiselle au lieu de mourir d’ennui à un énième gala de charité ? Entre les deux il n’y avait aucune hésitation à avoir pour le quarantenaire. Avant ce soir il ne connaissait pas Maxine Zimmer. Max. Mais les choses allaient changer. Elles avaient déjà commencé puisqu’elle s’était livré à elle sur quelques aspects de sa vie. Ils avaient échangés de banalités avant de se retrouver ici et maintenant c’était d’une autre façon qu’il allait apprendre à la connaitre et ça n’était pas pour lui déplaire. Bien au contraire. Viggo n’aimait pas les femmes qui réfléchissaient trop longtemps, qui hésitaient pendant des heures. Il aimait celles qui étaient sûres d’elles et de ce qu’elle voulait ce qui, de toute évidence était le cas de Max. D’ailleurs après une rapide visite des lieux demandée par la jeune femme, cette dernière n’avait pas trainé pour prendre les commandes confirmant à Viggo qu’il avait vu juste. Max était une femme sûre d’elle et qui n’avait aucune honte à assumer ses désirs et ce soir, l’objet de son désir c’était lui ce qui n’était pas sans le satisfaire. Habitué à diriger les opérations face à des jeunes femmes souvent intimidées de se retrouver en tête à tête avec lui même après l’avoir aguichée pendant toute une soirée de manière parfois provocante, il n’avait rien contre le fait de se laisser guider. Au contraire, cela le changeait. Mais, loin d’être docile malgré tout, le prédateur restait rarement passif trop longtemps. Il n’avait pas fallu attendre encore longtemps pour que l’homme se retrouve allongé sur le lit, Max le surplombant. Hors de question de résister alors qu’elle s’attelait à déboutonner les boutons de sa chemise, un à un. Il voyait dans le regard qu’elle posait sur lui qu’elle appréciait ce qu’elle découvrait. Sûr de lui, Viggo était conscient de ses atouts et il savait l’effet qu’il faisait à la gent féminine. Pour autant, loin de s’en contenter, il était rarement en reste et il savait y faire pour satisfaire ses conquêtes, aussi nombreuses soit elle. Alors, il n’avait pas pu résister bien longtemps à caresser ce corps qu’il mourrait maintenant d’envie de découvrir mais Max semblait vouloir le faire ralentir un peu. Sourire amusé au coin des lèvres, il avait répondu sans attendre. « Tu as peur que je te fasse craquer plus vite que tu ne le voudrais ? ». Elle avait peut être entendu des rumeurs sur lui. Tout le monde savait que c’était un homme à femmes, il ne s’en cachait d’ailleurs pas. Mais elle ne savait certainement pas à quel point il était doué pour faire monter le désir de ses proies. C’était peut être même sa partie préférée, au delà de l’acte en lui même, Viggo il aimait ce petit jeu, cette provocation et cette douce sensation de chaleur qui montait petit à petit, sentir qu’il faisait perdre la tête à ses compagnes d’une nuit.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Désormais, il est trop tard. Tu ne peux plus faire marche arrière. Presque entièrement dénudé face à lui, tu viens te replacer sur le corps de l'homme en parsemant son torse de caresses. L'air devient pesant mais, dans le bon sens. Tu n'aurais pu imaginer meilleure façon de terminer la soirée. N'importe quelle femme rêverait de finir dans les draps de soie de la suite de Viggo. « Sache, tout d'abord, que je n'ai peur de rien. » C'est pas faux. Max Zimmer n'a peur de rien. Tu oses. Tu te lances et advienne que pourra. Ce soir encore, tu ne sais pas comment les choses vont se passer avec Viggo après la soirée et pourtant, coucher avec lui ne te déplaît pas. Quelle femme, normalement constituée, refuserait de passer une nuit avec lui ?! Pas toi en tout cas !! Les rumeurs qui circulent à son sujet ne t'effraie pas le moins du monde. Tu n'en fais même pas cas. Tu aimes te faire ta propre opinion sur les gens et, le moins que tu puisses dire, c'est que, pour le moment, Viggo répond à la perfection à tes attentes. Ta robe attérie sur le sol. Sur toi, désormais, il ne reste que tes sous-vêtements. Un très joli modèle de chez Victoria Secret. Noir, avec un peu de dentelle. Tu sais que les sous-vêtements raffinés comme ça, les hommes en sont fou. Viggo ne fait pas exception. « Attends de voir mon dressing ! » Tu viens dire en venant tes lèvres contre sa nuque et l'embrasser sensuellement. Puis, tu lui mordilles gentiment le lobe de son oreille, comme pour marquer ton territoire. Tu laisses l'homme venir te caresser. Tu frémis à chacune de ces caresses et te mord légèrement inférieure. Il sait très bien s'y prendre. En même temps, tu ne dois pas être la première femme à te retrouver dans ses draps. Ce soir c'est toi et demain soir, ça sera une autre personne. Un sourire amusé sur les lèvres, tu viens passer une de tes mains dans son boxer afin de caresser sa virilité. À en juger par les mimiques de son visages, l'homme apprécie ce genre de choses. Comme toi, Viggo est très joueur. Il ne te laissera pas remporter la manche si facilement. Mais tu n'as pas dit ton dernier mot. Ce soir, pas de sentiment ni d'attaches. L'homme poursuivit les caresses sur ton corps. Tu n'as qu'une hâte : qu'il entre enfin en toi et puisse te satisfaire entièrement. Le brouhaha du rez de chaussée te semble bien loin désormais. Seul ce qu'il se passe dans cette chambre compte pour toi à cet instant. « j'oubliais, t'as besoin de te protéger. J'suis stérile! » Au moins, tu ne prends pas le risque de devenir mère. De toute façon, tu n'as aucune envie d'avoir un enfant. Mais tu prends toujours quelques secondes afin d'en informer tes partenaires. Attrapant les mains de l'homme, tu viens l'aider à détacher ton soutien-gorge puis viens retirer ton bas en même temps que le sien. Lentement, tu viens faire des mouvements de bassins. Juste pour le faire durcir d'avantage. Pas de pénétrations pour le moment, tu as simplement envie de jouer. Tu poses ses mains sur tes seins. « j'suis toute à toi ce soir.. » Juste ce soir. C'est tout ce que tu peux lui promettre.

Inévitablement, l’ambiance électrique qui régnait entre eux les avaient mené là où elle promettait de le faire ce qui n’était pas pour déplaire à Viggo. Cela ne déplaisait pas non plus à Max de toute évidence puisqu’elle n’avait pas tardé à se débarrasser de sa robe pour dévoiler sa lingerie affriolante et terriblement sexy qui ne pouvait pas laisser un homme indifférent. En tout cas, Viggo, lui, n’était pas indifférent et il appréciait ce qui se dévoilait sous ses yeux, d’ailleurs, il ne se gênait pas pour la dévorer d’un regard lubrique, bien loin d’être gêné ou intimidé par la situation. Bien vite, elle l’avait débarrassé de sa chemise et elle ne lésinait pas sur les caresses. Viggo avait l’habitude des femmes différentes dans ses draps et souvent, c’était lui le plus entreprenant, surtout au début, le temps que ses prétendantes se sentent suffisamment en confiance pour se révéler un peu plus sensuelles et entreprenantes. Avec Max, il n’était pas question de ça. Elle assumait qui elle était sans aucun problème dans la vie de tout les jours et elle assumait visiblement aussi, sans aucune difficulté, aucun complexe, son gout pour le sexe. Viggo se laissait faire sans broncher, cela ne lui arrivait pas souvent mais être à la merci d’une femme, dans un tel contexte, n’était pas une chose dont il pouvait réellement se plaindre. Au contraire même, cela était particulièrement excitant pour lui qui avait l’habitude de diriger les opérations. Un peu de changement de temps en temps faisait le plus grand bien, il fallait bien le reconnaître. Max, le surplombant, affirmait sûre d’elle, qu’elle n’avait peur de rien. Cette phrase avait collé un sourire amusé et joueur sur les lèvres de l’homme d’affaire qui avait remonté son regard vers les yeux de sa partenaire du soir avant de répondre, du tac au tac.« Ah oui ? Vraiment ? Ça tombe bien, moi non plus je n’ai peur de rien. ». Non. Viggo n’était pas un trouillard, loin de là. Habitué à prendre des risques dans la vie de tout les jours, il avait le gout du danger, il aimait cette sensation de marcher sur un fil parce qu’il avait l’habitude de toujours sortir vainqueur de tout ce qu’il entreprenait ce qui rendait la sensation grisante. Au lit non plus, il n’était pas du genre à avoir peur de quoi que ce soit et, de ce côté là non plus, sa réputation n’était plus à faire.

it was probably nothing. // @Viggo Sundman ※※※ Tu n'es absolument pas surprise de la situation où vous en êtes Viggo et toi. C'était inévitable. Viggo est un très bel homme, toutes les femmes présente à la soirée n'ont pas cessés de le dévorer du regard. Mais, tant pis pour elle. Viggo, il est à toi ce soir et tu comptes bien en profiter jusqu'à l'aube. Généralement, les hommes avec qui tu passes la nuit te laissent sur ta faim. Est-ce que Viggo fera exception ? Il a plutôt intérêt. Tu places énormément d'espoir en lui et en ses performances au lit. Assise à califourchon sur lui, tes mains commencent à caresser les muscles saillants de l'homme. Doucement, tu te mords la lèvre inférieure en observant l'homme à moitié nu devant toi. De toute évidence, tu savais que tu finirais dans le lit de quelqu'un ce soir en constatant ton choix de sous-vêtements. Pour les personnes qui te connaissent un minimum, ils savent très bien à quel point tu accordes une grande importance à tes vêtements. Tu n'achètes pas vraiment en quantité, bien que tu abuses un peu à certains moments, mais plutôt en qualité. Lors de tes cessions shopping, ce sont les boutiques de luxe que tu privilégies. Tu aimes les vêtements raffinés, élégants. Jamais de vulgarité sur toi. Tu as l'image d'une puissante femme d'affaire à entretenir. Pas question que qui que ce soit puisse te reprocher l'une de tes tenues. À en juger par le petit sourire de Viggo, tu crois comprendre qu'il est ravi de te voir dans ses magnifiques sous-vêtements en dentelle. Tu as toujours été pleine de confiance en toi, même lorsque ton père t'as clairement fait comprendre qu'une femme ne pouvait pas devenir une femme d'affaire. Tu en as tiré ta force de cette remarque. Et, aujourd'hui, tu ne le regrettes absolument pas. Tu es très fière de là où tu en es, avec un très confortable style de vie. Ton corps ne t'as pas vraiment aidé à avoir confiance en toi. Adolescente, tu avais quelques rondeurs mais avec un régime draconien et une volonté de fer, tu as réussie à avoir le corps que tu souhaitais et, le plus important, de t'accepter telle que tu es. Aujourd'hui, tu aimes porter des vêtements un peu trop moulant parfois. Tu viens l'embrasser sur ses lèvres légèrement humide. Ton envie d'être à lui ce soir grandis de plus en plus. Tu le vois en train de jouer avec ta lingerie. « Attention à ne pas la déchirer, ça vaut une petite fortune ça ! » Tu dis, un peu anxieuse de déchirer cette merveille dénicher récemment. Tu viens passer ta main dans son boxer, afin de caresser un peu plus sa virilité. Une chose est sûre, Viggo n'a pas à s'en faire de ce côté là. T'en as connu un bon paquet des hommes et Viggo fait certainement parti de ceux qui ont été gâtés par la nature. Tu ne rétorques rien quand à sa décision de mettre un peu de mettre un préservatif. Les médecins ont pu se tromper. « En effet, ça serait dommage de mettre en route un petit Viggo ! » Tu dis en venant mordiller son lobe d'oreille tandis que ta main caresse encore un peu plus fortement sa virilité qui grossit de plus en plus. L'attente est longue. Il te tarde de le sentir entrer en toi et de voir à quel point il est doué au lit avec une femme. Sa réputation parle pour lui mais toi, tu ne crois que ce que tu vois. Tu commences à perdre patience de cette attente et décide de venir faire de légers mouvements de bassin contre le sien. Vos intimités s'effleurent, se frottent. Tu souris malicieusement en observant le garçon lâcher un râle de plaisir. « tu sais, en général, c'est moi qui prend les choses en main mais je n'ai rien contre l'idée de te laisser piloter ce soir ! » Tu dis en venant cesser les mouvements de bassins. Il commence par caresser ta poitrine puis malaxes tes seins l'un après l'autre. Tu souris et lâches un soupir de plaisir en balançant ta tête en arrière. « Evidemment ! Tu sais que je m'adapte parfaitement bien à toutes les situation ! » Tu dis entre deux gémissements. Tu le laisses donc faire ce qu'il souhaite de toi. La nuit ne fait que commencer de toute manière. Des soupirs de plaisir s'échappent d'entre tes lèvres et remplissent l'immense suite de Viggo. Tu sens ses lèvres contre ta poitrine puis, sans que tu t'y attende, te voici sur le dos. L'homme au-dessus de toi qui te prodigue des multitudes de caresses ici et là et embrassant chaque parcelle de ta peau qu'il peut atteindre. Viggo a dans l'idée de s'amuser avec toi, il ne va pas être déçu. Tu ne cesses de soupirer de plaisir à chacun des contacts de sa peau contre la tienne. Tes mains passent le long des fesses de l'homme que tu presses légèrement entre tes mains. Puis, tu viens les passer dans sa chevelure. « Hum.. bordel ! » Tu dis en grommelant son prénom. Tout autour de toi se mélange, s'embrouille. Tu as totalement oublié où vous vous trouvez. Plus rien n'a d'importance que l'instant présent et le fait qu'il fasse de toi ce qu'il souhaite. Ton corps se cambre légèrement sous Viggo. « Continue.. » S'il ose s'arrêter maintenant, la vengeance sera terrible.

(a) blue moon

Cette première rencontre avec Max tenait toutes ses promesses. Lorsqu’elle l’avait percuté quelques heures plus tôt, il avait su, presque instantanément qu’elle égarait un peu cette soirée de charité monotone car comme toutes les autres auxquelles il passait son temps pour montrer quel homme généreux il était. Il ne s’était pas trompé, encore une fois son intuition avait été on ne peut plus juste. La proposition de visiter l’hôtel et notamment sa plus belle suite n’avait jamais été parfaitement innocente. Bien au contraire. L’attitude de Max au bar trahissait ce qu’elle attendait réellement de lui et cette idée était loin de repousser le suédois qui, s’il n’avait pas terminé la soirée avec elle, l’aurait de toute façon terminé de la même façon mais avec une autre. Généralement, il avait toujours l’embarra du choix pour décider de celle qui passerait la nuit avec lui. Pour ce soir, ce serait Max qui aurait le privilège d’un tête à tête avec lui, en toute intimité. Le moins qu’il pouvait dire, c’était que Max n’était pas du genre à perdre du temps. Rapide visite de la suite sans entrer dans les détails et elle était entré directement dans le vif du sujet. Les intentions de la rousse était très claires. Il était d’ailleurs rare que les femmes se montrent aussi directe avec lui mais Viggo ne pouvait pas dire que cela lui déplaisait. Bien au contraire. Une femme qui s’assumait, il fallait bien avouer que c’était terriblement sexy et cela aiguisait encore un peu la curiosité du grand blond, impatient de découvrir ce qu’elle pourrait lui offrir pour ce soir.