Une longue soirée de discussions, de négociations fructueuses, touchait à sa fin. Dans le prestigieux restaurant qu’hébergeait l’hôtel Sundman, Viggo avait pu faire étalage de toutes les qualités de son hôtel, et par la même de tous les hôtels actuels et à venir de l’empire familial, pour convaincre un nouvel investisseur de se lancer dans cette aventure au côté de la puissante et richissime famille suédoise dont les hôtels n’étaient que la partie visible de leur réussite depuis des décennies. Fidèle à sa génétique et à sa réputation, Viggo faisait fructifier encore et encore les intérêts des siens mais au delà de son nom, il avait réussi à inscrire depuis quelques années déjà, son prénom dans le monde des affaires, à travers le monde. Il diversifiait sans cesse ses activités, prenant part à toute sorte de business plus ou moins occulte d’ailleurs. Peu lui importait finalement à part la rentabilité de chacun de ses placements. Ce soir, après des heures de discussion, il venait de conclure un nouveau contrat avec un marque prestigieuse pour équiper les hôtels en matière de nouvelles technologies. Le partenariat entre les deux célèbres entreprises semblait être du gagnant-gagnant. Viggo était certain que cela fonctionnerait et à la seconde où à la signature de chacune des parties avaient été apposée sur le contrat, il avait chargé les équipes de communication travaillant pour lui de préparer des publications pour les réseaux sociaux et les journaux pour informer de ce nouveau mariage. Tout était toujours calculé et, tout ceux qui travaillaient pour Viggo se devait d’être réactif à la minute où celui-ci avait besoin d’eux. C’était cette efficacité, cette fiabilité et cette volonté sans aucune faille qui avait fait du milliardaire ce qu’il était et chacun dans son entourage se devait d’essayer autant que possible d’être à son niveau. La nuit était déjà avancée lorsque le millardaire avait quitté l’hôtel pour rentrer à sa villa à quelques kilomètres de là. Un message à Viktoria pour l’informer des dernières nouvelles, sachant qu’elle ne manquerait pas de les transmettre à leur paternel dès qu’elle aurait lu l’information et il grimpa dans sa Ferrari Roma à la peinture grise foncée, flambant neuve garée dans le sous sol de l’hôtel. Moteur vrombissant, laissant entrevoir toute la puissance que cachait cette voiture sous son capot, il avait remonté l’allée qui le menait vers le portail de sortie de l’hôtel. Virage à gauche pour repasser devant l’entrée principale de l’établissement dont la plupart des résidents dormaient à cette heure avancée de la nuit, alors qu’il s’apprêtait à appuyer sur l’accélérateur pour s’éloigner à vive allure en direction de sa villa, une silhouette féminine à l’accoutrement atypique se découpa dans l’obscurité éclairée par les feux à led de son bolide et par les lampadaires à la lumière blafarde qui bordait la rue. Certainement une jeune femme qui rentrait de soirée en cette nuit d’Halloween durant laquelle les adolescents et jeunes adultes prenaient plaisir à faire des fêtes jusqu’au bout de la nuit. Il marqua un temps d’arrêt lorsque, son regard parcourant l’obscurité il s’attarda sur cette silhouette qui ne lui était pas inconnue, loin de là. Il ne se trompait pas, cette jeune femme était, sans nulle doute possible, la délicate mais décidément, surprenant, Harper Lovegood.  Depuis la nuit torride qu’il avait partagé avec elle dans la capitale française, il ne l’avait pas encore revue. Peu disponible, il avait cependant consentis à répondre à certain de ses messages et à laisser de temps à autre un like sur ses pots Instragram. Une fois encore, le hasard semblait vouloir les réunir puisque jusque là ils n’avaient pas eu l’occasion de se revoir malgré les invitations à peine déguisées de la jeune femme qu’il faisait semblant de ne pas comprendre. Délicatement, il immobilisa son véhicule le long du trottoir, laissant tourner le moteur, et il baissa la vitre pour s’adresser à elle. « Harper ? Que fais tu ici ? Je dois commencer à penser que tu me suis ou ne devons nous encore une fois notre rencontre qu’à un heureux hasard ? » Alors qu’elle lui faisait désormais face et que, ses yeux plus habitués à l’obscurité ambiante, il la distinguait mieux, il avait détaillé sa tenue. Une diablesse… un sourire amusé s’était dessiné sur son visage. Dès leur première rencontre il avait pensé qu’elle avait tout d’un ange mais, dans l’intimité elle s’était montrée plus surprenante qu’il ne l’aurait pensé lors de leur nuit parisienne alors finalement, cette tenue ne lui allait pas si mal. « Ta soirée d’Halloween a été fructueuse ? »
 

the wolf ans the lamb. // @Viggo Sundman ※※※ Soirée d'halloween avec tes pairs. Tu n'as pas spécialement envie de t'y rendre mais, ça fait déjà deux semaines que l'une de tes camarades de classe te supplie de l'accompagner. Tu n'as pas pu lui refuser et c'est hier, à la hâte, que tu as enfin réussie à trouver ton costume. Rien de bien farfelu, horrible ou extravagant. Tu optes finalement pour une petite robe rouge arrivant au-dessus des genoux et, pour accompagner le tout, tu viens te créer un sublime et horrifique maquillage d'halloween. Ce soir, tu seras un démon. Tu ne seras plus Harper Lovegood durant la soirée. Tu as envie, et besoin surtout, de te lâcher. De lâcher prise et être quelqu'un d'autre. Dans la salle de bain, tu termines ton maquillage et admires le résultat. Plutôt pas mal pour un démon. T'es assez fière de toi et merci les tutoriels que tu as pu trouver sur YouTube. Tu viens enfiler ta robe ainsi que ta paire d'escarpins rouge, assortis à ta tenue. Il se fait tard et ton amie ne va pas tarder à arriver pour venir te chercher. Un coup d'oeil sur ton cellulaire. Rien. Aucun appel, aucun message. Depuis ton retour de Paris, tu n'as presque pas de nouvelles de Viggo. Sur sa page instagram, ce dernier fait le mort. Toutefois, il vient liker de temps à autre certains de posts. Ceux où l'on te voit, bien évidemment. Votre folle nuit parisienne te reste encore gravé en mémoire. Tu n'as qu'une seule envie : le revoir et être à nouveau dans ces bras. Surtout ces derniers temps où tu ne sais plus qui tu es exactement. La nouvelle concernant ta naissance a eu l'effet d'une bombe dans ton esprit. Ton amie arrive enfin et, après t'avoir complimenté sur ta tenue et ton makeup, vous partez enfin en direction de la soirée. Un petit bar se trouvant dans une rue peu éclairée de Weymouth. Tu n'es pas très rassuré mais, toutefois, tu te laisses aller. Danser au milieu de la piste, flirter avec quelques inconnus, boire plusieurs verres de vodka, téquila ou autres. Ce soir, tu lâches prise. Tu te laisses totalement aller et dans jusqu'au bout de la nuit. Mais, c'est seulement très tard dans nuit, que tu viens à ne pas te sentir très bien. Dans la foule, tu as perdue tes amis et, ton sac à main serré contre toi, tu viens sortir du bar et commences à errer dans les rues. Elles sont désertes. Ou presque. Un homme essaie de t'aborder mais tu ne t'arrêtes et marches encore plus vite pour lui échapper. L'alcool qui coule dans tes veines te fait perdre tout jugement. Tu ne distingues plus le vrai du faux. Alors lorsque tu entends la voix de Viggo derrière toi, tu as l'impression de rêver. Tu te retournes et là, dans sa voiture, tu l'aperçois. Il s'arrête à ta hauteur. L'air commence à être frais, tu grelottes légèrement. "tiens tiens, le grand Viggo Sundman est donc finalement à Weymouth !" Tu dis, d'un ton taquin. Comme pour lui reprocher son manque de nouvelles. Ces nombreux messages laissant sans réponses. "j'te suis pas. J'étais en soirée avec des amis et j'avais envie de prendre l'air. C'est tout !" Non, tu ne le suis pas. Enfin, tes jambes ont dû te conduire autour de son hôtel bien malgré toi. Parce qu'au fond de toi, tu avais terriblement envie de le revoir et de passer une nouvelle fois, une nuit en sa compagnie. Votre nuit parisienne restera la meilleure nuit que tu as vécue jusqu'à présent. Pour l'instant. "j'sais pas si boire plus qu'à la normale peut être qualifié de fructueuse .." Ton regard se plonge dans le sien. Tu as terriblement envie de lui, de venir poser tes lèvres contre les sienne. Sentir ses mains sur ton corps. "j'ai froid.." Tu dis, en espérant qu'il t'invites à entrer dans sa voiture. Le connaissant, tu ne doutes pas qu'il le fera.

En cette soirée d’Halloween, l’automne c’était bel et bien installé à Weymouth. L’air était désormais bien plus frais et Viggo envisageait déjà un départ prochain dans une destination paradisiaque. Suédois, il n’avait aucun problème à supporter le froid mais il parcourait sans cesse le monde. Et si la ville thermale britannique était devenu son point de chute le plus régulier, il repartait régulièrement de part et d’autre du globe au gré des rendez vous mais surtout au gré de ses envies. Il ne savait pas pour quand était le prochain voyage, il savait simplement que d’ici quelques semaines il prendrait la route de la Suède pour aller tenir se place dans les réunions professionnelles et familiales qui se profilaient comme chaque fin d’année. Quoi qu’il en soit, il n’excluait pas une petite virée en Italie ou dans une ile au climat tropical avant cela. Il était milliardaire et doté d’un jet privé qu’il pouvait faire affréter quand l’envie lui prenait alors tout était possible pour lui. Dans ses pensées de voyages, il avait démarré machinalement sa voiture pour sortir du parking, ne sortant de ses songes que lorsqu’une silhouette féminine s’était découpée entre la lueur des feux du bolide qu’il conduisait. Physionomiste surtout quand il agissait de jolies demoiselles, il n’avait pas mis longtemps à la reconnaitre malgré l’obscurité, Harper Lovegood. Que faisait elle devant son hôtel à une heure si tardive alors que, si sa mémoire était bonne, elle ne vivait pas du tout dans le quartier ? Lorsqu’elle lui avait fait face après qu’il l’ai interpelée sans quitter le siège de sa Ferrari, il avait vu le maquillage qui lui recouvrait le visage, elle sortait très certainement d’une folle soirée d’halloween comme beaucoup de jeunes de son âge. Elle semblait déguisé en un espèce de démon et cela le fit sourire tant ça ne représentait pas là Harper qu’il connaissait. L’intonation avec laquelle elle s’était adressée à lui, les propos un brin ironiques, n’avait pas échappé au suédois. Il ne prenait pas cela comme une attaque personnelle, il se doutait très bien de ce qu’elle pouvait lui reprocher. Après avoir passé une nuit torride avec elle, il avait disparu des radars, ne répondant que partiellement aux messages qu’elle pouvait bien lui envoyer. Si elle lui en voulait, il était convaincu que ça ne durerait pas car il était conscient qu’elle était incapable de lui résister trop longtemps et il ne se privait pas d’en jouer depuis qu’il avait fait sa connaissance. « On dirait bien que oui. Je dois comprendre que ma présence t’as manquée ? » Si elle voulait jouer avec lui, elle n’allait pas être déçue, la taquinerie était un domaine dans lequel il était très fort et il aimait ça. Puis, elle s’était justifiée sur sa présence si tardive devant son hôtel. Il ne remettait pas en cause ce qu’elle disait alors souriant il avait repris la parole d’un ton enjoué. « Dans ce cas, c’est un heureux hasard encore une fois qui a fait en sorte que tes pieds te mènent à une heure si tardive devant mon hôtel, qui plus est pile un jour où je sors d’entretien très tard. » Cela faisait en effet de nombreuses coïncidences, encore une fois mais force était de constater que le hasard aimait faire se croiser leurs routes. Car même si elle était venue exprès devant l’hôtel, à une heure si avancée de la nuit, le taux de probabilité qu’ils se croisent était presque nul. Et pourtant« En effet, je ne sais pas. Tu t’es amusée au moins ? » Le bilan de la soirée n’avait pas l’air réellement positif dans la façon dont elle en parlait. Même si elle ne l’avait pas dit, Viggo aurait remarqué qu’elle avait bu plus que de raison parce qu’elle n’était pas tout à fait comme d’habitude, il n’était pas certain de l’avoir déjà vu dans cet état, même lors de leur première rencontre où il l’avait invité voir un verre et où elle avait légèrement abusé. Heureusement pour elle, elle était tombée sur lui. Il avait beau être qui il était, il avait des principes et ne jamais profiter de jeunes femmes très alcoolisées en faisait partie, même lorsqu’il était certain que, dans leur état normale, elles auraient été parfaitement consentantes. Autrement dit et bien que les apparences auraient pu faire croire le contraire, Harper était en sécurité tant qu’il était là. «Tu veux que je te dépose quelque part ? » Il s’était penché du côté du siège passager pour ouvrir la portière de l’intérieur après l’avoir invité, d’un signe de tête à monter. Une fois la jeune femme installée, il s’était tourné vers elle. « Tu veux aller ou ? Chez toi ou je te dépose chez une de tes amies ? » Maintenant qu’elle était plus près de lui, il sentait les vapeurs d’alcool qui émanaient d’elle et il pouvait confirmer qu’elle avait bien trop bu alors il n’était pas certain que ce soit une bonne idée de la laisser seule chez elle dans cet état.
 

the wolf ans the lamb. // @Viggo Sundman ※※※ Halloween. Les sorcières, les fantômes. Les histoires de revenants ou de paranormal. Ça n'a jamais été ton truc. Enfant, tu aimais passer cette soirée en compagnie de ton frère aîné. Vous vous mettiez d'accord sur un film à regarder ensemble, tout en se gavant de cochonneries. Bien souvent, tu finissais par trouver refuge dans les bras de ton frère. Tu as toujours détesté les films d'horreurs mais pour passer une soirée en compagnie de Theo, tu es prête à te mettre en danger, à sortir de ta zone de confort. Ce soir, c'est en compagnie de tes camarades de l'université que tu es sortie. Dans un bar se trouvant dans une ruelle peu fréquentable. Ta tenue est très courte et plutôt provoquante pour certains hommes. Heureusement, tu as pensé à prendre ton trench afin de ne pas tomber malade et, aussi, de couvrir un peu plus de morceaux de ta chair. Traînant des pieds dans les rues désertes de la ville, tu ne t'attendais pas à tomber nez à nez avec Viggo. Depuis votre folle nuit parisienne, les nouvelles du beau blond milliardaire se sont fait rares. Sa voix, elle résonne dans ta tête. Et puis, soudain lorsque tu te retournes, tu le vois. Il est là. Dans l'une de ces voitures de sport. Toujours aussi beau et parfait. Dans ta tête, c'est tout un florilège d'images qui te reviennent en mémoire. Tu te revois dans ce lit de sa suite parisienne. Lui sur toi. Tu ressens exactement les mêmes sensations que tu as pu ressentir il y a maintenant plusieurs semaines de cela. Des papillons dans le ventre. Tu te tiens debout sur le trottoir, faisant face au milliardaire. L'alcool coule dans tes veines et te fait légèrement tourner la tête. Mais, le revoir te rend heureuse. "un peu oui. Je commence à être habituée." En pleine possession de tes moyens, tu ne te serais jamais permise de dire cela. Mais là, en ayant un peu trop bu, tu ne te rends pas vraiment compte de ce que tu fais ou dis. "Le hasard fait bien les choses, il faut croire !" Tu dis, un immense sourire plaqué sur tes lèvres. Tu n'aurais pu espérer meilleure fin de soirée. Silencieusement, tu remercies son rendez-vous tardif. Les rues ne sont pas sûres pour une jeune femme seule. Tomber sur Viggo était sûrement une bénédiction des Dieux à ton encontre. L'homme vient à ouvrir la portière. Tu ne te fais pas prier pour venir t'installer à ses côtés. Une fois à l'intérieur, tu poses ton regard sur ses mains. Tu les imagines en train de te retirer ta robe. Tu les imagines venir se poser sur toi. Tu fermes les yeux et prend une grande inspiration. "ouais.. on peut dire ça même si j'aurais préféré rester pelotonner chez moi, sous un plaid avec une tasse de thé et mon chat." Peut-ête aurais-tu dû t'en tenir à la tradition que tu partages avec ton frère mais, cette année, tu as voulus sortir de ta zone de confort. "j'suis pas vraiment faite pour ce genre de soirée. J'suis assez casanière." Mais ça, il a dû s'en rendre compte déjà. Ton regard se pose sur lui. Sur ses lèvres que tu crèves d'envie d'embrasser. De venir entremêler ta langue à la sienne. "et toi alors ? T'es de retour en ville depuis longtemps ?" Un moyen de lui rappeler que tu attendais de ses nouvelles. Mis à part quelques likes de sa part sur certaines de tes photos, Viggo a fait silence radio à ton encontre. Mais avec lui, tu as déjà l'habitude. "au fait, la voiture fonctionne à merveille. Je suis vraiment ravie de mon investissement. Faudra que je remercie le vendeur et ses bons conseils." Tu dis simplement en venant passer ta main sur son pantalon, effleurant négligemment son entrejambe. Attachant ta ceinture de sécurité, tu lui donnes ton adresse afin qu'il te dépose devant chez toi. Ton chat doit certainement t'attendre sagement derrière la porte à moins que ce pacha ne se soit autorisé de venir dormir sur ton lit. La soirée n'est pas terminée et tu comptes bien réussir à entraîner Viggo chez toi. Assise à côté de lui, ton regard se perd à travers la fenêtre du véhicule. Tu observes les bâtiments qui composent la ville défilant devant tes yeux. Tu viens monter légèrement le son de l'auto radio. "J'aime bien cette chanson !" En se rebaissant, ta main effleure celle de Viggo se trouvant sur le levier de vitesse. Un frisson te parcoure l'échine de haut en bas. Tu souris bêtement. Enfin, vous arrivez en bas de ton immeuble. Le moteur se coupe. Tu déboucle ta ceinture et jette un regard au milliardaire à côté de toi. "Tu montes avec moi ? J'suis pas certaine d'arriver jusqu'en haut.." Tu ment, bien évidemment mais ça, il ne le sait pas. Ou alors si mais va-t-il jouer le jeu ?

La douce et innocente petite Harper semblait égarée, tel un agneau sans défense, dans la nuit froide et noire de Weymouth. Pour une mystérieuse raison, ses pieds l’avait mené devant cet hôtel où, à la connaissance de Viggo en tout cas, elle n’avait jamais mis les pieds même s’il lui avait promis il y a des mois de cela de le lui faire visiter pour qu’elle puisse voir de ses yeux les pièces de musée qu’il abritait, la jeune femme étant une passionnée d’art comme elle le lui avait révélé lors de leur première rencontre. Depuis cette nuit parisienne lors de laquelle elle s’était introduite dans sa suite avec une idée bien précise en tête, il avait repris sa vie comme si de rien n’était parce que pour lui ce n’était rien de plus qu’une nuit avec une jeune femme charmante. Une de plus qui passait dans ses draps. Même s’il devait bien reconnaître qu’Harper avait quelque chose de différent des autres. Même s’il ne jouait pas le même jeu avec elle qu’avec toutes les autres. Il restait malgré tout insaisissable. Il lui avait donné une nuit dont il était certain qu’elle se rappelait dans les moindres détails malgré les jours qui passaient, et si elle attendait autre chose de lui, elle devrait patienter encore. Ce soir Harper semblait ne pas vouloir mâcher ses mots. L’alcool était certainement en cause car elle n’avait pas pour habitude de se montrer si direct face à lui, mais cela le faisait sourire avec un amusement certain. « Je reconnais que j’aime me faire désirer. » Son ton était enjoué, il savait bien qu’Harper percevait ainsi ses absences et surtout ses silences radios. Parfois il prenait un peu de son temps pour liker ses stories, répondre si jamais elle lui envoyait un message privé sur Instagram et parfois, il lisait les messages et n’y répondait jamais. Sans dire que cela lui convenait, Harper avouait à demi mot qu’elle acceptait de s’en accommoder, sûrement parce qu’elle était bien consciente qu’elle risquait de le faire fuir définitivement en lui en demandant d’avantage. Et puis, alors qu’ils évoquaient le hasard qui les emmenait à se rencontrer à chaque fois, un grand sourire avait pris place sur le visage de la demoiselle, comme un écho à l’air amusé du milliardaire. « Oui. Tu as de la chance d’être tombée sur moi, les rues ne sont pas toujours sures la nuit.» Weymouth n’était pas une ville très dangereuse, il ne se passait pas des drames tous les jours mais, le danger existait partout, et comme ailleurs dans le monde, les femmes étaient victimes d’agissement déplacés du sexe masculin et Harper n’était pas à l’abris, surtout en errant dans les rues sombres de la ville dans une tenue que certain pouvait décrire comme étant provocantee, d’autant plus qu’elle avait bu plus que de raison et ne semblait pas en pleine possession de ses moyens. Heureusement pour elle, Viggo n’était pas ce genre d’homme sans éducation et sans honneur. Il avait des défauts, mais pas celui là. Harper n’avait pas demandé son reste pour venir prendre place sur le siège passager de la Ferrari. Prévenant, alors qu’il l’avait vu frissonner, Viggo avait légèrement augmenté le chauffage de l’habitacle pour permettre à sa passagère de se réchauffer avant d’arriver à destination. Sa soirée ne semblait pas l’avoir réellement amusée. Peut être était ce pour cette raison qu’elle s’était vengée sur l’alcool ?  « La prochaine fois tu ne devrais pas te forcer à faire quelque chose dont tu n’as pas envie. » Conseil avisé. Viggo faisait toujours uniquement ce qui lui plaisait mais, étant milliardaire, il avait cette liberté qui constituait un luxe incroyable auquel peu de personne avait accès. Cependant, concernant les loisirs, chacun était libre d’agir comme bon lui semblait.« C’est moins dangereux de rester chez soi plutôt de de boire à outrance avec des inconnus. » Il sentait sans difficulté le regard d’Harper qui se posait sur lui, tantôt sur ses mains, tantôt sur son visage, elle le dévorait du regard et, sous l’emprise de l’alcool, elle ne tentait même pas de la cacher. Mais Viggo continuait à agir comme si de rien n’était. « Depuis Paris je suis revenu quelques jours et puis je suis repartie pour affaire aux Etats-Unis une petite semaine, j’ai fait ensuite un détour par l’Italie avant de revenir ici il y a peut être quatre ou cinq jours. » Viggo parlait de Paris sans aucune émotion particulière, comme si rien ne s’était passé entre eux. Comme elle l’avait demandé, ce qui s’était passé dans la capitale française, y était resté. « Et toi ? Tu prévois de repartir bientôt en voyage ? » Et puis, Harper lui parlait de la voiture qu’elle était venue lui acheter et elle semblait en être satisfaite. Alors qu’il regardait la route avec concentration, il avait sentit la main pas tout à faire innocente de la blonde effleurer son entrejambes à travers son pantalon de costume en même temps qu’elle précisait souhaiter remercier le vendeur de ses bons conseils en matière d’automobile. Il n’aurait pas été contre le genre de remerciements qu’elle souhaitait lui offrir mais les vapeurs d’alcool qui se dégageait d’elle, se mélangeant à l’odeur douce et sucrée du parfum qu’elle avait dû mettre avant de sortir n’invitait pas Viggo à se laisser aller. Au contraire, s’il avait un principe, c’était de ne pas coucher avec une jeune femme trop alcoolisée qui risquait ensuite de le regretter. Il ne voulait pas se retrouver au milieu d’un scandale de cette nature, il ne ferait pas d’exception pour elle. « Si elle te plait j’en suis ravi. Et je suis surtout très heureux que tu n’ai pas choisi de la prendre ce soir. » Dans son état, conduire un véhicule n’aurait pas été une bonne idée, bien au contraire. A son aide dans le véhicule, elle était venue monter le son de l’autoradio, exprimant ses pensées à voie haute, confirmant ainsi à Viggo qu’elle avait trop bu ce soir et puis, elle avait profité de ce mouvement pour effleurer sa main. Toujours de marbre, Viggo comprenait très bien le petit jeu de la demoiselle mais il refusait de rentrer d’avantage dans celui ci. Le trajet touchait à sa fin et alors que Viggo allait se garer en double file le temps de laisser descendre la demoiselle, cette dernière lui demandait de l’accompagner jusqu’à son appartement. Viggo avait un doute sur la véracité de ses propos, cependant, elle semblait tellement alcoolisé qu’elle disait peut être vrai alors, gentleman, il jugea préférable d’accéder à sa demander pour s’assurer qu’elle arriverait dans son appartement en un seul morceau. Il l’avait déjà fait une fois après tout. « Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. » C’était bien évidement une allusion à leur première rencontre où il l’avait déjà reconduit chez elle alors qu’elle avait un peu trop bu, à cause de lui cette fois, et ou il l’avait ramené jusqu’à la porte de son appartement. Dès que la voiture fut garée un peu plus loin, il était descendu du véhicule avant d’en faire le tour pour ouvrir la portière de la jeune femme, lui tendant le bras pour l’aider à sortir de la voiture de sport avant de prendre la direction de son immeuble situé à quelques mètres.  

the wolf ans the lamb. // @Viggo Sundman ※※※ Le soeur qui tambourine la chamade. C'est lorsque tu as posé ton regard sur Viggo la première fois que tu as su que ce n'était pas qu'une simple amourette de passage. Le grand amour, tu ne l'a jamais connu. Mais, en revanche, tu sais que tu n'as jamais ressenti cela pour aucun autre homme. Viggo a l'âge d'être ton père, certes. Néanmoins, tu ne peux t'empêcher de sourire à chaque fois que tu le vois. Assise à ses côtés, dans sa voiture de sport, tu repenses à votre nuit torride qui s'est déroulé à Paris. Jamais aucun homme ne t'avais fait l'amour comme Viggo a pu te le faire. Tu ignores encore si une nuit similaire va se dérouler dans l'avenir, néanmoins, tu l'espères vraiment. Ça, pour se faire désirer avec toi, il le fait. Les messages que tu lui as envoyés sont quasiment tous restés sans réponses depuis des semaines. Son compte instagram est resté à l'abandon devant tes yeux remplis de tristesse. Avec tout ce qu'on entends dans les médias, tu es bien contente d'être tombées sur Viggo ce soir. Dieu seul sait ce qui aurait pu t'arriver si tu étais tombé sur n'importe quel autre mec à sa place. Tu n'aurais jamais du accepter de sortir ce soir. Ton état mental en ce moment n'est pas au top. Il faut qu'apprendre qu'on est le fruit d'un adultère ce n'est pas très valorisant. Toutefois, ça explique mieux l'animosité dont ton père, enfin celui qui t'as élevé, fait preuve envers toi depuis ta naissance. Ça, tu ne l'as encore révélé à personne. Tu as décidé de porter ce fardeau toute seule. Tu aimerais tellement retrouver les traces de ton géniteur et le mettre dans la confidence en lui révélant que tu es sa fille. "Mais si j'étais pas sortie, on ne se serait jamais croisé !" Tu dis en venant plonger ton regard dans le sien. S'il n'y avait pas le volant pour te bloquer le passage, tu serais venue te placer sur ses jambes et l'embrasser. S'il y a bien une chose que tu as appris ces derniers jours, c'est que la vie est trop courte. Il faut la vivre comme si c'était la dernière. "ça aurait été dommage, tu ne crois pas ..." Tu dis, laissant ta main courir le long de sa jambe, allant jusqu'à effleurer son sexe. Être chez toi, confortablement installé dans ton plaid, ton thé sur l'accoudoir et le chat ronronnant sur tes genoux, tu serais mieux c'est certain. Mais ici aussi tu n'es pas trop mal. Près de Viggo. Avec lui, tu as ce sentiment de sécurité qui t'envahi. Tu as comme l'impression que rien ne peut t'arriver. "pas encore non mais j'aimerais tellement. J'ai mes cours et je travaille deux jours par semaine dans une galerie d'art de Weymouth. Tu devrais passer à l'occasion. On a de véritables merveilles. Aussi bien en photographie qu'en peinture." C'était une invitation bien évidemment. Tu serais tellement ravie de pouvoir conseiller Viggo sur l'achat d'une peinture ou photogaphie. Même si ton patron te fait un peu peur, tu adores ce travail. Tu n'échangerais ta place pour rien au monde. Avec la femme du boss, il n'y aucun soucis. Toutefois, lorsque lui est là, tu es mal à l'aise. Il ne cesse de t'observer comme si t'étais un morceau de viande, il n'hésite pas à effleurer ta peau. Tu ne sais pas ce qu'il cherche mais en sa présence, tu es extrêmement mal à l'aise. Tu arrives enfin en bas de chez toi. La voiture s'arrête mais tu refuses de laisser partir Viggo si rapidement. Tu souris et sors enfin du véhicule. Tu attrapes le bras de Viggo et le guides jusqu'à l'entrée de l'immeuble. "C'est promis !" Te contentes-tu de répondre. Tu grimpes les escaliers, toujours en lui tenant le bras. La clé dans la serrure, tu la tournes lentement et ouvres enfin la porte. "Tu veux rentrer ? Je peux t'offrir un verre si tu veux !" Tu déposes tes affaires sur le meuble de l'entrée et lance tes escarpins afin d'enfiler ta paire de pantoufle beaucoup plus confortable. "Fais comme chez toi !" Tu dis en retirant ta veste et dévoilant ainsi ta magnifique robe rouge achetée exprès pour la soirée.

Harper avait sans doute une bonne étoile au dessus de la tête. Du moins pour ce soir. Elle était tombée sur Viggo qui sortait d’un entretien très tardif alors qu’elle aurait pu se retrouver face à n’importe qui d’autre de beaucoup moins bien attentionné que lui. Le suédois n’était, certes, pas sans défaut, il profitait de sa situation allègrement et usait, abusait même, de ses charmes sur les gent féminine. Cependant, s’il y avait bien un défaut qu’il n’avait pas, sûrement parce qu’il n’avait pas besoin de cela, c’était bien qu’il n’abusait jamais de femmes en position de faiblesse évidente. Et cela s’appliquait évidement aux demoiselles ayant un peu abusé de boissons alcoolisés. Il ne le faisait pas, tout d’abord pour lui, pour éviter un scandale, il avait un nom et une réputation à garder aussi brillant que possible et ce genre d’histoire était très mauvais pour les affaires c’était une évidence. Ainsi, il ne ferait pas d’exception avec la demoiselle qui se trouait désormais assise sur le siège passager de sa voiture de sport, quand bien même ils avaient déjà eu un ébat passionné quelques mois plus tôt. Ceci dit, tel le gentleman qu’il était, il lui avait, évidement proposé de la ramené, solution la plus sûre pour s’assurer qu’il ne lui arrive rien ce soir. Viggo ne faisait pas dans les sentiments mais il n’aurait pas apprécier apprendre qu’à cause de lui et de son indifférence, il était arrivé malheur à une demoiselle innocente. Il avait une petite soeur et il n’aurait pas apprécié le moins du monde qu’il lui arrive quelque chose alors, quand l’occasion de présentait, il prenait sous son aile, quelques minutes durant, celles qui pouvaient avoir besoin d’aide. Ce soir, c’était le cas d’Harper. « C’est vrai tu as raison… » Dans un geste, Harper qui semblait soudain plus à l’aise, à l’abri dans l’habitacle du véhicule, avait rapproché leurs deux visages et tandis qu’elle le fixait droit dans les yeux, elle avait laissé sa main effleuré l’entrejambes du milliardaire dans un geste que ce dernier savait ne pas être innocent. Viggo ne pu réprimer un frémissement, il restait un homme après tout. Mais, les vapeurs alcoolisées qui se dégageaient de la jeune femme eurent tôt fait de le ramener à la réalité et de lui rappeler ses principes. « Ceci dit c’était peut être mieux que de prendre le risque de rencontrer quelqu’un de mal intentionné. » Il sous entendait clairement dans cette phrase que lui n’était pas mal intentionné, il ne ferait rien qui pourrait nuire à la demoiselle, rien qu’elle regretterait par la suite en raison de son état et ce, même s’il devait la laisser avec sa frustration une fois qu’il l’aurait déposé chez elle. « Ah oui ? Tu travailles dans une galerie maintenant ? Tu me donneras l’adresse, je passerais faire un tour, je cherche toujours de quoi renouveler la décoration de mes hôtels et pourquoi pas de mes villas. » Un sourire malicieux s’était dessiné sur les lèvres du suédois. Avec le patrimoine immobilier de luxe dont il disposait, il était évidement qu’il était sans cesse à la recherche de décoration pur agrémenter les hôtels mais aussi ses lieux de villégiatures personnels. D’ordinaire il laissait certains employés rémunérés pour cela, se charger de partir à le recherche de pièces d’exception dans les galeries d’art du monde, mais si Harper travaillait dans cette fameuse galerie, il prendrait de son temps pour s’y rendre lui même. « Et les cours se passent bien ? J’imagine que tu es l’une des meilleures élèves de ta promotion ? » C’était cette vision qu’il avait de Harper, celle du jeune femme passionnée d’art, qui se dévouait corps et âme pour réussir dans ce domaine et il n’imaginait pas une seconde qu’elle puisse être une mauvaise élève. C’était peut être son côté sage, petite fille modèle, qui l’avait attiré vers elle parce que c’était en cela qu’elle était différente des jeunes femmes qu’il avait l’habitude de fréquenter pour une nuit, rarement plus. Harper à bon port, le suédois avait stoppé sa voiture en double file. Mais, la jeune femme lui avait demandé de la raccompagner jusqu’à son appartement, semblant douter de sa capacité à monter les étages seule alors, ne voulant pas la contrarier, Viggo avait accédé à sa requête et il avait cherché une place pour stationner son véhicule un peu plus loin. La Ferrari stationné correctement, dénotant clairement avec les autres voitures présentes dans la rue, il avait quitté le siège conducteur et avait fait le tour du bolide pour ouvrir la porte à la jeune femme et l’inviter à sortir. Sur le palier, alors qu’il s’apprêtait à la laisser, elle l’avait invité à entrer. Le regard qu’elle lui lançait ne lui laissai guère la possibilité de refuser alors il était entrer dans le petit appartement cozy de la jeune femme.« Si c’est demandé ainsi, je ne peux pas refuser. Je veux bien boire quelque chose, on va dire que c’est pour me dédommager du trajet. » Tandis que la blonde se mettait à l’aise, se débarrassent de sa paire d’escarpin, Viggo s’était installé dans un fauteuil du salon, observant autour de lui. La décoration était à l’image de la jeune femme et l’endroit était accueillant et chaleureux, bien loin toutefois des lieux que fréquentait le milliardaire au quotidien.  La jeune femme avait quitté son manteau, laissant au blond le loisir d’observer la robe qu’elle avait choisi de porter pour cette soirée à laquelle elle regrettait d’avoir participé. Vraiment, elle avait de la chance d’être tombée sur lui, d’autres hommes n’aurait certainement pas eu la retenu dont il faisait preuve.  « Tu fais souvent entrer des inconnus, ou presque inconnus, chez toi ? » Avait il demandé sur un ton taquin, plus pour relancer la conversation pendant que la demoiselle cherchait dans ses placards de quoi lui servir quelque chose.  

the wolf ans the lamb. // @Viggo Sundman ※※※ Ta tête et ton coeur ne sont pas du tout en accord. La première te pousse à te tenir éloigner le plus possible de Viggo. Au fond de toi, tu le sais bien que l'homme va te briser le coeur mais tu es parfaitement incapable de t'éloigner de lui. Ton coeur te ramène toujours à lui. Même lors de ton séjour à Paris, la vie te l'a ramené auprès de toi. Bon, il faut dire que séjourner dans l'hôtel Sundman était un peu une obligation. Tu te souviendras toujours de cette nuit passé en sa compagnie. T'en as pas connue beaucoup d'hommes dans ton lit mais aucun d'entre eux ne t'as satisfaite autant durant l'acte. Ce soir, assis à ses côtés, tu sens encore son souffle dans ta nuque, ses mains qui caressent ton corps. Tu sens encore le goût de ses lèvres contre les tiennes. Il n'existera jamais de véritables relations entre Viggo et toi. Tu le sais très bien. Pour le moment, le genre de relations que vous entretenez te convient parfaitement. Des rencontres faites complètement par hasard. Tu aurais préférée ne pas être au bord du coma éthylique en le croisant ce soir mais au moins, tu sais qu'il n'essaiera pas de profiter de ta personne. Combien d'autres hommes de nos jours ferait la semblable ? Tu es plutôt heureuse, et très soulagée d'être tombée sur Viggo. Tu te sens en sécurité dans sa voiture de sport. Durant le trajet jusqu'à ton appartement, tu lui racontes les quelques nouveautés de ta vie. Ou presque. Tu oublies volontairement de lui parler de l'énorme bombe que tu as découvert plusieurs semaines auparavant. Encore aujourd'hui, tu as bien du mal à digérer et accepter cette nouvelle. Tu te sens tellement perdue. C'est sans doute pour cette raison que tu as acceptée l'invitation de tes pairs ce soir. Tu avais envie, et surtout besoin, de sortir de ta zone de confort. "ouais ! C'est pour me faire un peu d'argent de poche !" Et aussi, tu espères secrètement pouvoir montrer certaines de tes photographies à tes patons. Lui, il te fait carrément peur. Trop avenant avec toi lorsqu'il est présent. Il n'a pas hésité, d'ailleurs, la dernière fois, à effleurer tes fesses. Sa femme, lorsqu'elle est présent, plus souvent que son mari, est beaucoup plus douce avec toi. Elle t'aide à t'améliorer jour après jour. "ça serait avec plaisir que je te conseillerais. J'espère que nos oeuvres te plairont !" Tu dis alors que l'homme gare son bolide en bas de chez toi. Il n'y a personne dehors, mis à part un homme d'une trentaine d'années qui promènent son chien. Tu l'as déjà croisé. Il est gentil, tout comme son animal. "L'une des meilleures je ne sais pas. Je fais de mon mieux en y mettant tout mon coeur !" Pour ça, c'est certain. Tu ouvres, avec un peu de difficulté, la lourde porte de l'entrée puis, grimpes les marches en faisant claquer tes talons. Il te tarde de les retirer. Tu as tellement mal aux pieds. Tu n'es jamais parvenu à comprendre les femmes qui en portent toute la journée. C'est quoi leur secret ? Tu ouvres enfin la porte de ton appartement, laissant passer ton invité en premier. "Fais pas attention au bazar. J'suis justement en pleine réalisation d'un projet pour les cours !" Ca te demande des heures et des heures de travail. Et tu n'as pas terminé encore. Sur le sofa, il y a des vêtements qui traînent. Tu manques cruellement d'ordre et d'organisation ces derniers temps. Outre ton frère, rares sont les personnes qui viennent chez toi. Tu n'as pas vraiment envie de sociabilité dernièrement. Ton chat est roulé en boule dans son plaid sur le canapé. Il n'a même pas vu que sa maîtresse était de retour et pas seule cette fois. Dans la cuisine, tu viens farfouiller ton réfrigérateur ainsi que tes placards. "J'ai de l'eau, du soda à bulles. Whisky, vodka, rhum." Tu viens lui proposer. Tu n'arrives pas à croire que Viggo est là, chez toi. Sa remarque te fait lâcher un rictus. "A vrai dire, ça fait des semaines que ma principale compagnie c'est moi-même. Quelques fois Theo vient me voir mais disons que j'suis plus souvent seule qu'accompagnée." Tu réponds dans un premier temps en venant plongé ton regard dans le sien. "Mais j'suis très heureuse de te recevoir chez moi. D'habitude, c'est bien rangé. Ces derniers temps, j'ai eu pas mal de choses à gérer et donc, très peu de temps à accorder au ménage." Tu t'empresses de camoufler une de tes petites culottes sous le canapé avant qu'il ne l'aperçoive mais, à ton avis, c'est trop tard déjà. Ton esprit commence à s'imaginer des choses. Tu le vois, Viggo, il s'approche de toi. T'assois sur la table à manger, te bascule dessus. En moins de temps qu'il en faut pour le dire, tu te retrouves sans plus aucun vêtement sur toi et là, Viggo et toi, vous vous liez une nouvelle fois de manière charnelle. Ton esprit te ramène à la réalité. Tu te trouves tout près du milliardaire, juste un pas vous sépare. "Tu sais, je repense parfois à notre nuit parisienne. Ça a été la meilleure nuit de toute ma vie ! Aucun homme ne m'a prise comme tu l'as fait auparavant !" tu dis, laissant ta main poser sur le torse musclé du blond.

Cela faisait plusieurs mois maintenant qu’il s’amusait avec Harper. Ce petit jeu avec quelque chose de grisant. Elle était bien plus jeune que lui, certes, mais ça n’était pas un problème pour le milliardaire qui n’avait jamais regardé l’âge de ses conquêtes et qui reconnaissait sans difficulté préférer les femmes plus jeunes que lui. Ce qu’il aimait surtout chez Harper c’était son côté naïf, fleur bleue. Avec lui, elle risquait de ne rencontrer que des désillusions si elle venait à croire que le suédois pourrait lui donner plus que ce qu’il ne lui donnait actuellement. Les apparences étaient trompeuses et, si Viggo avait, à première vue, tout du prince charmant, il en était bien loin et si Harper voulait se persuader du contraire, elle qui croyait sans doute aux contes de fées, elle risquait de se retrouver avec le coeur brisé. C’était le côté petite fille sage qui émanait de la blondinette qui avait attiré le milliardaire, dès l’instant où il avait posé les yeux sur elle et qui lui avait donné envie de jouer à ce petit jeu dangereux avec elle. Cependant, ses derniers temps la jeune femme s’éloignait de l’image qu’elle lui avait renvoyé lors de leur première rencontre, elle semblait se chercher un peu et se faisant, elle se dévergondait. Il fallait dire que cette nuit torride partagée dans sa suite à Paris, avait donné au suédois, une toute autre vision de sa proie. Ceci dit, cela ne lui avait pas déplu le moins du monde. Après tout, il aimait les surprises et il était certain qu’Harper pouvait lui en réserver bien d’autres. Mais, la trouver la ce soir, seule, errant comme une âme en peine dans les rues sombres et froides de Weymouth, n’était pas une surprise qu’il appréciait particulièrement. Pas qu’il s’inquiète plus que cela pour la petite princesse maintenant qu’ils avaient partagé un moment d’intimité extrême mais la demoiselle avait malgré tout quelque chose d’attachant et il n’aurait sans doute pas apprécier d’apprendre qu’il lui était arrivé malheur et qu’un homme avait abusé de sa faiblesse. Lorsqu’elle l’avait reconnu, le regard d’haler avait changé et la méfiance semblait l’avoir quittée. Elle savait certainement, même s’ils ne se connaissaient pas tant que cela finalement, qu’il ne profiterait pas d’elle et de l’état dans lequel elle se trouvait. Viggo avait beau être un connard qui jouait avec les sentiments des femmes, il n’en restait pas moins un homme qui avait reçu une éducation et qui ne profitait jamais de l’ascendant qu’il pouvait avoir sur les demoiselles qui croisaient sa route. D’autant plus qu’il prenait bien garde à éviter tout nouveau scandale qui pourrait fuir à sa réputation et surtout au nom de sa famille. La jeune femme ne s’était d’ailleurs pas faite prier pour grimper dans sa voiture, demandant à ce qu’il la ramène chez elle. Malgré l’alcool qui coulait dans ses veines, la demoiselle parvenait à continuer la conversation et elle avait alors appris à Viggo qu’elle travaillait désormais dans une galerie d’art de la ville. C’était une information intéressante pour le milliardaire qui achetait fréquemment des oeuvres prestigieuses pour ses hôtels à travers le monde où pour agrémenter ses villas. « Tu ne gagnes donc pas d’argent avec les réseaux sociaux ? Il me semble avoir vu que ton compte Instagram marchait bien ces derniers temps non ? » Une façon pas trop détourné d’indiquer à Harper qu’il avait quelque peu suivi l’activité de ses réseaux sociaux ces derniers temps. Il ne l’espionnait pas mais, lorsqu’il ouvrait son compte Instagram, il voyait régulièrement les publications de la blonde et il avait remarqué un nombre de réactions important sur ces dernières. Il savait, de par sa propre expérience, que les réseaux sociaux étaient devenus un business lucratif ces dernières années, les marques y trouvant de plus en plus leurs égéries.« Et bien j’attends avec impatience que tu m’envoie ton emploi du temps et je promet que je passerais dès que possible. » Et Viggo tenait toujours les promesses qu’il faisait. Ce n’était pas tant la galerie qui l’intéressait sinon, il aurait envoyé l’une des personnes avec lesquelles il travaillait pour dégoter de nouvelles pièces pour décorer les hôtels et les villas qu’il possédait mais voir Harper sur son lieu de travail, dans un contexte sérieuse, essayer de rester de marbre face à lui, c’était un jeu qui lui semblait amusant. Et il était d’ailleurs certains que la demoiselle serait ravie de le voir débarquer dans l’endroit où elle travaillait quelques heures par semaine. Le blond avait sourit face à la modestie dont faisait preuve Harper. Il ne savait pas ce qu’il en était réellement, cependant il avait bien du mal à imaginer qu’elle ne soit pas une élève studieuse et très douée, il avait vu ses photos et certains dessins sur Instagram et il était convaincu qu’elle possédait un certain talent et une vraie sensibilité artistique. A la demande de la jeune femme et en gentleman qu’il était, Viggo avait raccompagné celle ci jusqu’à la porte de son appartement et n’avait pas refusé l’invitation à entrer. Il ne resterait sans doute pas longtemps avant de repartir en direction de sa villa sur la côte mais cela semblait faire plaisir à Harper qui, par ailleurs, ne lui avait pas vraiment laissé la possibilité de refuser l’invitation, bien moins timide que la première fois qu’il l’avait ramenée chez elle. Il avait observé les affaires éparpillées partout autour d’eux et avais sourit avec amusement à la remarque de la blonde avant de rebondir sur ce qu’elle venait de dire.« Ne t’inquiète pas pour moi. De quel genre de projet s’agit il ? » Le blond était curieux, il l’avait toujours été. Il s’intéressait à beaucoup de sujet et posait souvent des questions à ses interlocuteurs et Harper, elle, la jeune artiste, réussissait souvent à capter l’attention du suédois. Il fallait dire que les esprits artistiques avaient souvent attisé l’intérêt du suédois qui se plaisait à essayer de comprendre ce qui se cachait sous les oeuvres, quelle qu’en soit leur nature. « Une vodka. Pure avec un glaçon, ça sera parfait.» Pour conclure cette soirée de négociations, il n’y avait pas mieux qu’une vodka pour le suédois. « Dans ce cas, tu me vois honorer d’avoir été invité à entrer ici. » Il avait sourit, amusé, en terminant sa phrase, soutenant sans difficulté le regard de la demoiselle. Elle s’était ensuite justifié sur l’état de son appartement. En réalité, même si ça n’était pas impeccable, il y avait certainement bien pire. Il avait donc repris avec son flegme légendaire. « Je comprends ne t’en fais pas. Ce n’est pas pour rien que j’ai du personnel dédié pour faire le ménage chez moi. » Pour Viggo, tout avait toujours une solution extrêmement simple. Il avait l’argent pour acheter tout ce qu’il voulait, tous les services dont il avait besoin et il ne s’en privait pas. Il n’avait sans doute jamais pris un aspirateur ou un balai dans ses mains puisqu’il baignait dans ce monde depuis toujours. Il avait pris sans attendre le verre qu’elle lui avait tendu. Le geste qu’elle avait fait pour cacher l’un de ses sous vêtement qui trainait sur le sol ne lui avait pas échappé, évidement et un sourire en coin s’était affiché sur le visage des lèvres, silencieux. Harper se tenait debout près de lui, ne bougeant pas comme si elle attendait quelque chose. Si elle n’avait pas été aussi alcoolisé, peut être que le blond aurait initier un rapprochement, mais, pas cette fois. Alors qu’il avait avalé une gorgé du liquide brulant qu’elle lui avait servi, Harper, toujours dehors face à lui, avait posé une main sur son torse tout en reprenant la parole pour lui faire une déclaration qui semblait la plus sincère du monde. Harper n’était pas la première à lui dire quelque chose de ce genre, cependant concernant la blondinette, il était certain que ce n’était pas dans sa nature de parler de manière aussi cash et que l’alcool y était pour beaucoup. Cependant, il prenait malgré tout le compliment, un sourire plus large sur les lèvres. « Ah oui ? C’est certainement parce que les hommes que tu as connu jusqu’à maintenant ne savaient pas s’y prendre… » Il ne savait pas si c’était une invitation de la part de la jeune femme mais si c’était le cas, il n’y répondrais pas, pas ce soir, pas après qu’elle ai consommé autant d’alcool.   

the wolf ans the lamb. // @Viggo Sundman ※※※ Ta kryptonite. Viggo est là, apparu comme par magie pour te secourir. Il le fait à chaque fois, et tu dois bien avouer que cela ne te dérange pas le moins du monde. Essouflée, tu grimpes les escaliers à côté de lui. Ton bras tiens le sien afin de ne pas tomber. D'habitude, tu ne bois pas autant. Les derniers événements survenus dans ta vie t'ont pas mal secoué. T'avais simplement envie d'évacuer, d'oublier. Au fond de toi, tu sais très bien que tu ne dois rien attendre de la part de Viggo mais c'est plus fort que toi. Tu n'arrives pas à te passer de lui. Même la nuit, l'homme est là, présent dans ton esprit. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ce sont des rêves, le plus souvent, érotiques. "non. Pas pour le moment. Mais j'ai quelques propositions cependant. Je suis notamment en contact avec une agence de voyage." Pour le moment rien n'est fait. Tu ne veux pas lui en faire part mais avec cette agence de voyage, tu parles d'un petit séjour en Suède. En dépit que ça soit le pays natal d'un certain milliardaire blond qui te fait tourner la tête, tu rêves de visiter ce pays et encore plus à cette période de l'année. Tu devrais partir le vingt-sept décembre. Juste après les fêtes de Noël. Chez les Lovegood, la tradition et de passer cette période en famille, bien que cette année, les fêtes de fin d'année auront un goût un peu particulier. Apprendre que l'on a vu le jour de l'adultère de sa mère, ça n'aide pas vraiment à avoir confiance en soi. Du vingt-quatre au vingt-six décembre, tu passeras donc un petit séjour chez tes parents. Bien sûr, ton chat viendra avec toi. Pas question de le laisser tout seul durant trois jours. Il ne le supporteras pas de toute façon, et toi non plus. "par contre, toi t'es très discret sur ton compte instagram. Tes admiratrices ne t'en veulent pas trop ?" Tu demandes avec un léger sourire sur les lippes. Sobre, jamais tu n'aurais eu le courage de dire cela à Viggo. Mais avec l'alcool dans les veines, c'est une toute autre histoire. "je te l'enverrais par message privée sur instagram. À moins que tu ne me laisses ton numéro de téléphone." Tu dis en partant dans la cuisine. Un grand verre d'eau à la main, tu le bois d'une traite. Ton appartement est loin d'être rangé. Des vêtements traînent un peu partout. Et ta table de la salle à manger se voit à peine. Un monticule de feuilles, pots de peinture, pinceaux, chiffons ont élus domicile depuis plusieurs jours déjà. "il faut que l'on représente Weymouth telle qu'on l'imagine dans cinquante ans. Avec toutes les techniques que l'on connait et que l'on a apprise en cours bien évidemment." Dit comme ça, le projet a l'air simple mais en réalité, ça ne l'est pas du tout. Tu viens dégager un peu le bric à brac dessus et montre ainsi le début de ton ébauche à Viggo. On y voit des immeubles, des maisons, des entreprises. La ville qui s'étend et grapille de la place sur la forêt environnante. Tu viens servir la boisson qu'il t'as demandé. Toi, tu vas t'en tenir à un simple verre d'eau, plate de préférence. "ça ne me dérange pas de faire le ménage. J'suis pas mal débordé en ce moment ..." Tu viens prendre place sur le canapé, recroquevillant tes genoux contre ta poitrine. Tu as très envie de lui, d'être à lui ce soir. Mais tu sais que rien ne se passera entre vous ce soir. Tu as bu et tu es loin d'être en pleine possession de tes moyens. "En fait, un peu après mon retour de Paris, j'ai fais des tests médicaux, dont un test ADN. J'ai le même ADN que ma mère mais pas que mon père, enfin monsieur Lovegood. Ma mère m'a avouée avoir trompée son mari. J'étais pas prévue au programme, j'suis juste un accident de parcours. Elle lui a fait croire que j'étais sa fille mais finalement, non. C'est vrai, ils sont tous les deux bruns. Theo aussi. J'suis la seule blonde de la famille..." Une larme ruisselle sur ta joue. Tu te relèves et viens trouver refuge dans les bras de Viggo. Il n'a rien besoin de dire, juste d'être là. Tu demandes simplement à rester là, dans ses bras. Sans un mot.