D’un pays à l’autre en à peine quelques heures. C’était la vie de Viggo. Il changeait de fuseau horaire, vol après vol, parcourant le monde sans relâche au gré de ses obligations ou bien de ses envies. Hier à Londres, demain à Los Angeles, il n’avait de cesse de passer d’un continent à un autre. S’il y avait une chose qu’il avait toujours apprécié dans la vie, une chose que son travail lui permettait de faire en continuant de se remplir inlassablement les poches, c’était bel et bien de voyager. Incapable de rester au même endroit plus de quelques semaines, Viggo avait toujours eu ce besoin de voir autre chose, de découvrir d’autres cultures, d’autres traditions, de profiter de paysages aussi variés que dépaysants. S’il y avait une chose qu’il n’était pas près de cesser, c’était bien celle-ci, ses voyages, ses escapades d’un bout à l’autre du globe. En cela le jet privé qu’il s’était offert quelques années plus tôt représentait un suprême avantage puisqu’il lui permettait de se déplacer sans dépendre des horaires des compagnies aériennes. Il avait simplement besoin du personnel de bord nécessaire au bon fonctionnement de ce type d’engin mais, quand on était milliardaire comme lui, ça n’était jamais un problème. Cette fois il avait mis le cap sur Paris. Dans la capitale française, il avait quelques collaborateurs à rencontrer. L’escale serait de courte durée, deux jours tout au plus. Le vol depuis Londres avait été court lui aussi. Juste le temps de se mettre au gout du jour en parcourant les nouvelles du marché économique, les informations internationales et bien évidement, son pêché mignon, les réseaux sociaux. Rapide coup d’oeil dans ses messages privés qui, pour la plupart il laissait sans réponse pendant des semaines. Parcourant l’historique de ses messages, il était tombé sur sa conversation avec Harper. Si jolie et si innocente petite Harper. Voilà quelques semaines qu’il ne l’avait pas vu. La dernière fois, à la concession, il l’avait embrassé, non pas dans un moment d’égarement, il jouait une partition parfaitement maîtrisée dont le seule but était de rendre la demoiselle folle de lui. Il avait toujours été doué avec la gent féminine, il n’avait jamais eu à faire trop d’effort. Avec Harper, il n’aurait pas eu besoin de se donner tant de mal non plus, convaincu déjà, que son charme avait opéré sans difficulté sur la petite blonde au regard clair et pétillant de la pureté qui la caractérisait si bien. Mais avec elle, il voulait jouer à un jeu différent? Intelligente, cultivée, elle avait les atouts pour le divertir plus longtemps que les autres alors il faisait les choses bien. Enfin bien… il n’avait pas couché avec elle dès leur première rencontre, bien qu’il était convaincu qu’il n’aurait eu aucun mal à le faire. Avec elle il jouait à ce jeu de séduction grisant qu’il affectionnait particulièrement. Depuis qu’il l’avait embrassé, il s’était excusé de son agissement contraire au professionnalisme dont il faisait preuve et puis, il n’avait presque plus répondu aux sollicitations de la petite princesse. La distance étant le meilleur moyen d’attirer la convoitise et puis aussi parce qu’il était un homme occupé qui bien souvent, oubliait de répondre aux messages qu’il recevait. La voiture pour laquelle la demoiselle avait passé commande lors de cette visite à la concession était fin prête à rejoindre sa nouvelle propriétaire, elle attendait celle ci bien sagement, à l’abri à la concession Sundman. Harper était partie à Paris, Viggo le savait parce qu’il l’avait vu sur Instagram alors il ne lui avait encore rien dit, la laissant profiter de ce voyage dont elle lui avait parlé la dernière fois. Et puis son voyage à Paris à lui était venu se greffer sur son emploi du temps, heureuse coïncidence ? Peut être. La probabilité qu’il tombe sur la demoiselle et ses amies étudiantes était malgré tout très mince puisque c’était une grande ville avec beaucoup de monde et, même si elle était issu d’un milieu aisé qui l’amenait certainement à fréquenter les mêmes endroits que lui, il ne restait que peu de temps dans la capitale française ce qui limitait leurs chances de se croiser. Tant pis, après tout, il n’était pas là pour ça et il aurait bien le temps de revoir Harper ensuite, supposant que celle ci ne lui en voudrait pas (ou pas longtemps) pour son silence des dernières semaines après le geste qu’il avait eu à son égard la dernière fois. Arrivé la veille en fin d’après midi à l’aéroport, il avait bien entendu élu domicile dans l’hôtel Sundman parisien pour ses quelques jours ici. Après une journée pleine de rendez vous sérieux mais fructueux pour l’avenir, il était rentré à l’hôtel sans détour. Clés de son bolide lancées au voiturier qui attendait patiemment devant le palace, il avait pénétré dans le hall d’entrée avant d’aller s’installer au restaurant, à sa table favorite. Après un excellent repas, il s’était attardé quelques instants au bar, le temps de siroté un des délicieux cocktails proposé dans l’établissement parisien. Assis près d’une charmante demoiselle qui semblait esseulée, il n’avait pu s’empêcher d’engager la conversation puisque celle ci le dévisageait avec insistance. Flirtant, comme à son habitude, il jouait avec les limites, s’amusant, flattant la demoiselle aux atouts certains. Et puis, il s’était levé, la demoiselle restant encore un peu là, le suivant du regard avec envie. Il avait encore un peu de travail alors il était venu le moment pour lui de remonter dans sa suite pour peaufiner un projet qu’il devait présenter le lendemain matin. Il maîtrisait son sujet mais il y avait encore des points qu’il pouvait approfondir alors il ne s’attarderait pas ici. C’était là, alors qu’il franchissait la double porte qui menait au bar à l’ambiance feutrée pour regagner le hall qu’il avait fait face à une bande de jeunes filles souriantes et plaisantants de ce qu’il pouvait en comprendre. Un accent anglais bien marqué qui attira son attention et il se retrouva nez à nez avec la frimousse toujours aussi délicate d’Harper, entourée des amies avec qui elle partageait de toute évidence ce voyage français. Il avait marqué un temps d’arrêt, la détaillant des pieds à la tête, vêtue de la manière qui convenait au prestige d’un tel endroit, maquillé juste ce qu’il fallait, elle était très en beauté, toujours ce petit air innocent qui attirait le grand prédateur. Il avait sourit, prenant la parole d’une voix calme, comme si son silence des dernières semaines n’avait jamais existé. « Harper… Quelle coïncidence de te voir ici…  J’espère que ton… enfin que votre séjour se passe au mieux. » Son regard avait parcouru les autres jeunes femmes qui accompagnait Harper puis il avait repris, indiquant qu’il allait s’éclipser et ne pas les embêter plus longtemps. Effleurant Harper, il avait murmuré quelques mots, veillant à ce qu’elle soit la seule à pouvoir les entendre. « Tu es très en beauté ce soir Harper. » Dans un sourire charmant, il avait quitté les lieux, traversant le hall pour regagner sa suite.

Quelques heures plus tard, alors qu’il sirotait un verre d’alcool fort face à son écran d’ordinateur ou défilait des graphiques divers et variés qu’il observait avec attention. Quelqu’un frappa à sa porte. Il n’avait pas commandé de room service alors il ignorait bien qui pouvait venir. La charmante brune du bar ? Peut être. C’était non sans curiosité, ayant laissé tombé sa cravate depuis qu’il était de retour dans sa suite, les boutons du hauts de sa chemise blanche détachés, qu’il avait été ouvrir pour découvrir qui se cachait derrière cette visite surprise.

parisian lights. // @Viggo Sundman ※※※ "Faites attention à vous les filles !" Et voilà, le grand jour est arrivé. Ton cœur se met à bondir dans ta poitrine. Ce n'est pourtant pas la première fois que tu pends l'avion. Tu en as même l'habitude. Cette fois, tu vas réaliser l'un de tes plus anciens rêves. Tu vas enfin pouvoir poser le pied sur le sol français et visiter Paris. Il te tarde tellement de pouvoir flâner dans les rues parisiennes, de visiter les monuments les plus mythiques de la ville. De goûter des mets tous plus délicieux les uns que les autres. Ce qui t'effraie le plus dans ce voyage c'est de résider dans l'hôtel Sundman. Est-ce que Viggo sera là lui aussi ? Depuis votre dernière entrevue, tu n'as aucune de ses nouvelles. Ce baiser, celui qu'il t'as offert, est resté en suspend sur tes lèvres. Ce sont les nuits le plus difficiles. Tu vois son visage qui se rapproche du tien, tu sens ses lèvres sur les tiennes. Il vient t'embrasser et là, soudainement, Viggo disparaît. Tout devient sombre autour de toi. Tes mains deviennent moites et tremblantes. Viggo n'est plus à côté de toi. Tu es seule, perdue au milieu de la foule. Dès le lendemain, tu n'as jamais cessé de penser à lui et à ce moment. Mais ce silence devient de plus en plus pesant. Tu as grandement besoin de t'aérer, de quitter Weymouth quelques temps. Ce voyage tombe à pic. Tu espères tout de même tomber sur lui lorsque tu seras à l'hôtel mais, une autre partie de toi, ne l'espère pas. Tu ne sais pas ce qu'il va se passer lorsque tu retomberas nez à nez avec lui. Loin d'être idiote, tu sais très bien, au fond de toi, que tes sentiments envers lui est réel. Si Viggo t'as embrassé, c'est certainement que tu ne le laisses pas indifférent. Tu connais sa réputation, elle ne joue pas en sa faveur. Ta tête te hurle de t'éloigner de lui. Ce n'est malheureusement pas si simple. Ton cœur lui, il est très attaché à Viggo. Tu n'arrives pas à le chasser définitivement de ton esprit. Tout ton être est attiré et attaché à lui. Ce sont les voix de tes amies qui te sortent de tes pensées et te permette de ne pas craquer. Ton frère a promis de venir voir ton chat tous les jours, de le nourrir et de le câliner. Et, surtout, de ne pas oublier d'envoyer des photos à sa mère qui sera à des centaines de kilomètres de lui. Ça te brise le cœur de le laisser, depuis que tu l'as recueillis c'est la première fois que tu le laisses aussi longtemps. . Tu fais confiance à ton frère, il va très bien s'occuper de lui. Installé dans l'avion, à côté du hublot comme à ton habitude, tu t'enfonces dans ton siège et branche tes écouteurs sur l'écran en face de toi. Le choix de films est intéressant, tu as beaucoup de mal à te décider mais ça y est, tu en as sélectionnés un. L'avion décolle. Tu quittes définitivement le territoire durant un mois. La grande aventure commence enfin. Les émotions partagées, tu es tout de même très excitée lorsque l'appareil se pose, enfin, sur le sol français. Aéroport Charles de Gaulle. Il est immense, un vrai labyrinthe. Avec tes amies, vous avez dû demander votre chemin trois fois afin de passer la douane et de récupérer vos valises. Trouver un taxi n'a p as été une mince affaire. Vous avez dû vous battre avec une petite mamie qui manque cruellement de respect pour garder ce taxi dont vous avez tant eu de mal à intercepter. Dans la voiture, le paysage défile devant tes yeux. Ils brillent, remplis d'étoiles. La tour Eiffel, l'arc de triomphe, Notre-Dame. Tout semble merveilleux. Il te tarde de commencer les visites. Vous voici arrivés devant l'hôtel Sundman. Ton cœur manque un battement en lisant le nom sur la devanture. À l'accueil, une femme élégamment vêtue vous souhaite la bienvenue. C'est un jeune homme de vingt-cinq ans environ qui vous conduit à votre chambre. Elle est immense, bien plus que ton appartement tout entier. Vous êtes trois et chacune à sa chambre. La vue que tu as depuis la tienne est tout bonnement magnifique. Une vue plongeante sur la tour Eiffel tout au loin. Tu n'as pas finie de venir te poser sur le balcon afin de l'admirer. Tu vas même probablement la photographier sous les coutures, la peindre. Le lit est immense lui aussi, très confortable avec la télévision juste en face du lit. Et que dire de la salle de bain, tu vas passer des heures dans cette baignoire à te prélasser. Ça fait déjà une semaine que vous êtes arrivés à Paris. Chacune de vous s'est installé dans sa chambre et vous passez vos journées à l'extérieur afin de visiter le maximum de choses, de goûter le plus de mets français que vous pouvez en avaler. Les macarons restent ta gourmandise préférée. Ce soir, vous êtes rentrés à l'hôtel vers dix-sept heures. Chacune de vous à réintégrer sa chambre afin de se préparer. Pas de véritables sorties de prévues, juste l'envie de se faire jolie et de passer une agréable soirée au bar de l'hôtel. Vêtue d'une robe bustier noire t'arrivant au-dessus du genou, les cheveux légèrement ondulés qui retombent sur tes épaules. Maquillée légèrement. Tu rejoins tes amis en bas et c'est ensemble que tu te retrouves en face de Viggo. Cette fois, tu as l'impression de sentir ton cœur sortir de ta poitrine. Tu as du mal à respirer. Sa voix, son corps. Tu as très envie de sauter dans ses bras et de l'embrasser, ou de le gifler qui sait. Viggo s'en va, sans que tu es le temps de lui répondre. Installée au bar, tes amies te questionnent sur lui et là, tu n'as pas d'autres choix que de leur dire la vérité. La soirée avance, il est déjà vingt-deux heures lorsque tu te retrouves devant la suite de Viggo. Tu frappes et attends patiemment qu'il vienne ouvrir. Dès qu'il ouvre, tu viens le gifler. Furieuse qu'il t'ai donné aucune nouvelle depuis votre baiser. « j'suis désolé de t'avoir gifler.. j'voulais pas.. excuse moi.. » Tu bégaies devant lui. Tu te permets de rentrer dans sa chambre, ne voulant pas que les autres clients de l'hôtel vous voit en pleine scène de ménage. « Qu'est-ce que tu fais à Paris ? Tu m'suis ? »

Etait ce vraiment une surprise de croiser Harper ici, à l’hôtel Sundman ? Non, pas réellement. Parce qu’il avait bien vu sur Instagram, qu’elle était partie pour son voyage à Paris et qu’elle résidait à l’hôtel Sundman, elle ne s’était pas privée de l’afficher sur les réseaux sociaux comme bon nombre de clients d’ailleurs, fier de pouvoir dire qu’il résidait dans le palace de la famille du suédois. Il avait vu les photos de la Tour Eiffel qu’elle avait pu poster, prise depuis la fenêtre de sa chambre et il connaissait suffisamment les lieux pour être certains que ces images avaient été capturées depuis la fenêtre de l’une des chambre de son hôtel. Alors non, ça n’était pas vraiment une surprise de la rencontrer au bar de l’hôtel ce soir. En revanche, la fait qu’il se trouve dans la capitale française en même temps que la jolie blonde était une pure coïncidence. Il savait, certes qu’elle devait partir en direction de Paris puisqu’elle le lui avait dit lors de leur dernière entrevue mais, elle ne lui avait pas dit quand. Et surtout, son voyage à lui s’était greffé au dernier moment dans son planning si bien que ce séjour, rapide, avait été organisé en seulement quelques heures. Très doué pour faire comme si de rien n’était, c’était exactement cette attitude qu’il avait adopté lorsqu’il s’était retrouvé nez à nez avec la jeune femme qui faisait l’objet de ses convoitises depuis quelques semaines maintenant et les amies de cette dernière. Comme si il ne l’avait jamais embrassé avant de l’inviter à quitter la concession, comme si il n’avait jamais laissé ses messages sans réponses. Comme si, finalement, elle n’était qu’une fille parmi les autres avec laquelle il se laissait aller à flirter avec un naturel déconcertant, sans autres arrières pensées. Il savait l’incompréhension d’Harper, du moins il se doutait à travers le ton employé dans les derniers messages qu’elle avait pu lui adresser mais il en jouait, s’en amusait et il était certain qu’il l’agaçait. C’était exactement le but qu’il cherchait à atteindre. Faire mine de l’ignorer, de la repousser presque parfois, pour mieux l’attirer, la faire revenir vers lui. Enfermé, seul, dans sa suite, il ne profitait pas de la folle nuit parisienne qui débutait. Il avait mieux à faire, peaufiner une présentation pour être certain de décrocher le gros lot lors de son rendez vous d’affaire du lendemain matin. De gros projets étaient en route et, pour la réussite de ces derniers, il était prêt à sacrifier quelques heures d’amusement dans un club branché de la capital. Tout le monde devait faire des choix, des sacrifices parfois. Même lui. Finalement, il n’était pas si différent du commun des mortels, juste beaucoup plus en réussite la plupart du temps. Et puis, alors qu’il tenait son verre de whisky à moitié bu à la main, en réflexion face à l’écran de son ordinateur, observant des graphiques assez techniques sur des investissements divers, on frappa à sa porte. Curieux de voir qui venait le déranger, il avait ouvert la porte sans prendre le temps de rattacher les boutons du haut de sa chemise. A cette heure ci, ça ne pouvait pas être une visite d’un partenaire commercial. Dans l’entrebaillure de la porte, il avait aperçut le charmant minois d’Harper alors il avait ouvert en plus grand. S’il ne s’attendait que très peu à cette visite de la demoiselle, pendant que cette dernière allait aller profiter de la nuit parisienne, il s’attendait encore moins à ce qu’elle vienne écraser sa main sur sa joue avec une certaine force. Interloqué il avait fait un peu en arrière avant de l’observer, le visage qui ne reflétait aucun émotion puisqu’il ne parvenait pas encore à choisir quelle attitude adopter. Et puis, avant qu’il n’ai pu parler, alors qu’il passait sa main dans un geste machinal sur la joue qu’elle venait de frapper, elle avait pris la parole, visiblement confuse du geste qu’elle venait d’avoir. Viggo était resté froid quelques secondes avant de prendre la parole d’un ton neutre qui ne laissait transparaitre aucune contrariété.  « Ce n’est rien. Je ne vais pas porter plainte… enfin pas cette fois en tout cas. On a tous parfois des gestes que l’on regrette par la suite. » Il avait posé son regard dans les yeux de la jeune femme avant de le laisser descendre sur elle avec une certaine lenteur, détaillant sa tenue et les formes qu’elle mettait en valeur. Sa phrase n’était pas sans faire une allusion volontaire et très claire au baiser qu’il lui avait donné la dernière fois. Sauf qu’il ne regrettait absolument pas le geste qu’il avait eu. Il ne regrettait rien de tout ça et si c’était à refaire, il le referais car il savait que ce geste d’affection, aussi minime soit il à ses yeux à lui, était très important pour Harper et asseyait un peu plus l’influence qu’il exerçait sur elle. Elle se disait désolée, qu’elle n’avait jamais voulu faire ça mais, si ne pouvait pas dire qu’elle mentait, il était convaincu de la raison qui l’avait poussé à agir comme ça en se retrouvant face à lui et cela le faisait sourire légèrement. Elle avait fait un pas en avant et il s’était écarté de l’encadrement de la porte pour la laisser entrer dans sa suite. Alors qu’il refermait la porte, elle avait repris la parole avec des propos qui avait dessiné un sourire amusé sur les lèvres du blond. « Te suivre ? Je ne suis pas ce genre d’homme. Je suis ici pour le travail, je ne reste pas longtemps. » Harper aurait certainement aimé entendre qu’il la suivait, cependant, il était honnête même s’il ne pouvait pas nié sa satisfaction de la croiser ici, sans que rien n’ai été prémédité. « Le fait que nous nous croisions ici n’est qu’une heureuse, ou une malheureuse coïncidence, ça dépend comme tu veux le voir. » Il était revenu se mettre face à elle, l’invitant à entre dans le salon de la vaste suite. D’un geste de la main, il avait fermé l’ordinateur portable sur lequel il était en train de travailler avant de s’adresser à nouveau à elle.« Je te sers quelque chose à boire ? Si tu as faim, je peux toujours faire venir le room-service. » Quelques secondes de silence, il avait repris, posant finalement à nouveau les yeux sur elle. « Et toi ? Comment as tu trouvé ma suite ? Tu n’es pas partie profiter de la folie des nuits parisiennes avec tes copines ? » Question pas tellement détourné pour savoir ce qu’elle faisait là. Pourquoi était elle venu lui rendre visite ? Attendant une réponse de sa part, il s’était resservi un verre de whisky et avait servi sa boisson à la blonde avant de recommencer à la parcourir du regard sans aucune gène.

parisian lights. // @Viggo Sundman ※※※ Et pourtant, tu le savais. Tu avais une chance sur deux que Viggo se trouve à Paris en même temps que toi. Le voir là, juste devant le bar en train de flirter avec une jeune femme complètement innocente te mets hors de toi. Ton cœur se met à batte à toute allure. Tes mains se crispent et se serrent le long de ton corps. Ta mâchoire se sert. Tu sens les larmes au bord des yeux. Sur tes lèvres, tu as encore le goût des lèvres que l'homme y a laissé il y a de cela plusieurs semaines déjà. Depuis ce baiser échangé à la sortie de la concession Sundman, l'homme ne t'as plus donné la moindre nouvelle. Des jours. Ça a duré des jours. Tu attendais de ses nouvelles. Les partiels passés haut la main, tu fus pas mal prise par l'organisation de ce voyage en compagnie de tes amies et, autant dire qu'il tombait à pic. En arrivant sur le sol parisien, tu sentais que le séjour allait être merveilleux. Tu as prévu de faire mille et unes photos afin de créer des albums de ce séjour. Dans tes affaires, tu as prévue huit à dix carte mémoire afin de ne pas tomber en panne et d'être certaine d'avoir suffisamment de place. Ton argentique ne te quitte pas non plus, pas plus que ton reflex, cadeau de Noël de tes parents. Tu as également pris ton matériel de peinture. Juste de quoi dessiner les merveilleuses choses que tu découvriras chaque jour lors de ton voyage. Ça ne fait que deux jours que tes amies et toi êtes là, dans la capitale parisienne. Vous êtes de véritables touristes et, autant dire que le shopping n'est pas une option. Dans ta chambre, plusieurs sacs sont déjà entreposés autour de ta valise. Tu ne sais pas comment tu vas tout ramener mais ça, tu y réfléchiras le moment venu. Pour le moment, te voici devant la suite du Viggo. Il s'agit de celle situé tout en haut de l'immeuble, au fond du couloir. Ton cœur se met à battre de plus en plus rapidement. Il se serre dans ta poitrine. Tu finis par frapper à la porte et, lorsque Viggo ouvre enfin cette dernière, tu viens poser ta main sur sa joue. Un geste que tu regrettes aussitôt. Tu es tout de même déterminée à lui montrer à quel point son silence t'as énormément affecté. Il est rare que tu t'attaches autant à quelqu'un. Au fond de toi, tu sais que Viggo est loin d'être le petit-ami idéal. Sa réputation ne joue pas en sa faveur. Toutefois, tu ne veux pas écouter les rumeurs qui circulent à son sujet. Tu veux te faire ta propre opinion sur lui et, pour le moment, tu peux dire que ses agissements ne jouent pas en sa faveur. Tu lui en veux, énormément. Viggo ne te doit rien mais, tu es profondément attaché à lui et son silence t'as fait beaucoup -trop- de mal. Viggo est là pour ses affaires, tu le sais bien. Une partie de toi aime se dire qu'il est venu pour te voir. Encore fallait-il qu'il sache que tu étais à Paris en ce moment. Tu ne l'as pourtant pas caché vu le nombre de story instagram que tu postes par jour. Tu pénètres dans la suite de l'homme et referme aussitôt la porte. Enclenchant même le verrou. Avec n'importe qui d'autre, tu n'aurais pas fermé la porte à clé. Mais, avec lui, avec Viggo, tu n'as pas peur. Tu te sens même en sécurité. Il a beau avoir la réputation d'être un homme à femme, tu sais qu'il n'essaiera pas de te faire le moindre mal ou d'abuser de ta personne. Tu te contentes de sourire bêtement face à lui, tes joues qui se mettent à rougir de honte. Le regard rempli d'étoiles, tu ne cesses de l'observer. Ton esprit tente de graver chaque trait de son visage dans un coin de ton cerveau. Ton cœur continue de battre la chamade. L'alcool coule dans tes veines. Viggo sait déjà que tu ne tiens pas tant que ça l'alcool, il en a eu la preuve autrefois. Tes pas te rapprochent de lui, te retrouvant ainsi encore plus proche de lui et de ses lèvres. Ta main se pose sur son torse, tu peux ainsi sentir les muscles saillants de l'homme. « hum.. je préfère voir ça comme une heureuse coïncidence. » Tu dis, arborant un large et enthousiaste sourire. « je ne dis pas non à une eau gazeuse. J'ai un peu trop abusé de la vodka je crois. » Tu n'attends pas son invitation à s'asseoir pour venir te poser dans l'immense et confortable sofa de la suite. D'un coup d'oeil, tu regardes autour de toi. Tout est magnifique. La suite est deux fois plus grande que ton appartement à Weymouth. « je te félicite pour le confort et l'accueil à l'hôtel Sundman. J'ai jamais aussi bien dormi que depuis mon séjour ici. » tu déglutis. Un peu honteuse de devoir lui avouer la façon dont tu as trouvé sa suite. Tu ne détournes pas le regard et plonge tes yeux dans les siens. « eh bien en fait, elles voulaient retourner dans leurs chambres. J'avais pas sommeil moi. Je t'ai vu te diriger vers les chambre. Je t'ai suivi et.. me voici. » tu viens bondir sur tes jambes et te retrouves à nouveau nez à nez contre lui. Viggo mesure une tête de plus que toi. Tu te positionnes sur la point des pieds et viens déposer, furtivement, tes lèvres contre les siennes. La tentation était trop forte. « ce qu'il se passe à Paris, reste à Paris. Pas vrai ?! » Tu dis en retirant tes lèvres aussi vite qu'elles sont venues se poser sur les siennes. Ta main toujours sur son torse afin de maintenir une certaine distance entre vous. « j'suis un peu déçue, j'pensais que t'étais venu pour moi. Je sais que tu as vu mes story sur instagram. » Tu dis, un sourire coquin sur le visage. Tu tentes de jouer la femme inaccessible afin de voir lequel d'entre vous va céder en premier. Déboutonnant un à un les boutons de sa chemise, tu ne le lâches pas du regard. Ton cerveau ne cesse de te hurler de reculer, te partir d'ici le plus rapidement possible. Tu viens de rentrer dans l'antre du diable. Partir n'est plus possible. Il est trop tard pour faire marche arrière.

Viggo était un maître dans l’art de la manipulation, ça n’était pas nouveau. Il savait exactement comment parler, comment agir pour charmer, amener autrui à toujours adhérer à sa cause. Bien sûr ça ne marchait pas à tous les coups mais la méthode était quand même relativement sûre. Que ce soit dans le travail ou dans sa vie personnelle, peu de personne lui résistait. Evidement, son compte en banque, son nom prestigieux, ce qu’il dégageait et l’image, le fantasme que certains avait de lui aidait beaucoup. Ceux qui voulaient voir leur nom ou celui de leur entreprise associé au sien étaient légions ce qui facilitait grandement la tâche à l’homme d’affaire, chanceux héritier d’un empire très lucratif et charismatique entrepreneur aux idées innovantes. Avec les femmes, il n’avait jamais eu le moindre problème, il les avait toujours attiré. Physique avantageux et charme mystérieux, il savait très bien comment s’y prendre. Il avait été marié près d’une dizaine d’année et rien qu’à y penser, il se demandait comment il avait fait pour tenir autant de temps dans cette union solennel qu’il n’avait jamais réellement désiré s’il le regardait avec honnêteté. Il n’avait jamais été complètement fidèle, incapable de ne pas flirter lorsqu’il croisait une jolie demoiselle. Depuis son divorce, il ne boudait pas son plaisir de retrouver une totale liberté. Cependant, les filles qui passaient dans son lit, celles que l’on voyait à son bras sur les réseaux sociaux ou dans la presse people, se ressemblait toutes. Joli minois, plastique de rêve avec les formes qu’il faut exactement là ou il le faut et niveau intellectuel souvent assez bas à quelque exception près. En général, il ne pouvait avoir de discussion réelle avec aucune d’entre elle et ça n’était pas un problème puisqu’il passait une soirée, une nuit avec et ensuite, ils ne les revoyait plus ou seulement à l’occasion. Seulement, parfois, il s’ennuyait terriblement dans ces relations où il n’y avait rien d’enrichissant à en tirer, où même le jeu de séduction était superflu puisqu’il était en territoire conquis avec elles. Alors il s’était mis en tête de trouver une proie d’un nouveau genre avec qui il pourrait jouer, la séduire, la charmer, la rendre folle de lui et peut être la voir au delà d’une nuit parce qu’elle serait un peu plus intéressante que ce à quoi il était habitué. Loin de lui l’idée de se remettre en couple évidement mais il le savait, les filles folles de lui, vraiment, celles qui pensaient naïvement pouvoir le rendre fidèle, faire de lui le mari parfait, étaient celles qui lui donnait le plus de satisfaction personnelle surtout si elles n’étaient pas, de base, des filles faciles. Et Harper, c’était exactement son cas. Il l’avait su à l’instant où il avait posé les yeux sur elle. Joli visage, allure de petite fille sage, intelligente et cultivée mais terriblement naïve et influençable. Malgré ce profil bien différent de ses compagnes habituelles, il n’avait eu aucun mal à la faire tomber sous son charme, il aurait pu, très certainement, l’avoir dans son lit dès leur première rencontre où elle avait bien trop bu, mais il avait maîtrisé ses ardeurs pour mieux la faire tomber dans le piège en la faisant se sentir différente de toutes les autres. Il n’avait pas été surpris de tomber sur elle en quittant le restaurant de l’hôtel, il savait qu’elle y résidait depuis quelques jours. Il aurait pu très bien ne pas la croiser, à quelques minutes près, si elle avait décidé de sortir avec ses amies ce soir, si lui avait choisi de manger dans sa suite mais, le hasard, facétieux et imprévisible, en avait décidé autrement. Et puis quelques heures après cette brève entrevue, Harper était là devant la porte de sa suite et elle lui collait ses cinq doigts sur la joue, manifestation certaine de ce qu’elle ressentait pour lui à ce moment là après le baiser échangé quelques semaines plus tôt, avant de s’excuser. Visiblement, l’esprit de la demoiselle et ses sentiments étaient confus. Viggo avait, selon toute vraisemblance atteint son but et il ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine satisfaction intérieure. Harper semblait vouloir avoir une discussion avec lui, ou peut être simplement passer du temps avec lui, puisqu’elle était entrée dans la suite et avait verrouiller la pièce derrière elle sous le regard mi amusé, mi incrédule de l’occupant des lieux. Alors qu’elle s’était approchée de lui sans aucune hésitation, il était resté immobile, l’observant d’un oeil interrogateur, il avait pu sentir les effluves d’alcool qui émanait d’elle. Apparement, elle avait bien profité du bar de l’hôtel avec ses amies ce qui fit sourire Viggo. Rapidement, elle avait mis leurs corps en contact en posant une main sur son torse, il avait alors posé son regard dans celui de la blonde pour essayer de sonder les intentions qui étaient les siennes. Alors qu’elle avait repris la parole pour rebondir sur ce qu’il avait dit, un sourire amusé s’était dessiné au coin des lèvres du grand blond. « Tant mieux, je préfère voir ça ainsi moi aussi. » Oui, heureuse coïncidence, vraiment, que de la croiser ici, loin de Weymouth. Harper avait réclamé une eau gazeuse, confirmant à Viggo ce qu’il pensait déjà, elle avait trop bu et c’était peut être l’alcool qui lui dictait son comportement sans réelle retenue du moment« Sage décision en effet, je crois me souvenir que tu ne supportes pas bien les alcools forts… Je peux donc en déduire que le bar de l’hôtel est à ton gout ?» Alors que la blonde s’était laissée tombée dans l’immense sofa du salon, il avait été chercher dans le mini bar l’eau gazeuse qu’elle lui avait demandé avant de lui tendre le verre, tandis que lui s’était resservi une bonne dose d’un excellent whisky tout en écoutant les compliments de la plus jeune des Lovegood sur la qualité de l’hôtel Sundman.  « Je t’en remercie et je suis très heureux de savoir que tu passes un excellent séjour. En effet, les hôtels Sundman n’ont pas volés leur réputation de palaces prestigieux. Nous faisons en sorte que tout soit mis en oeuvre pour satisfaire les moindres exigences de nos clients. » Lorsqu’il s’agissait des hôtels, Viggo avait toujours un discours bien léché. Cependant, ce n’était que la stricte vérité.  Dans les hôtels Sundman tout était mis en oeuvre pour satisfaire les plus exigeants des clients et personne n’en était jamais ressorti déçu, à moins d’être de mauvaise foi. Et puis, sourire amusé sur les lèvres, il avait écouté la façon dont elle avait trouvé sa suite en sirotant une gorgée du liquide ambré qui se trouvait dans son verre.« Et bien… Tu n’as jamais envisagé une carrière de détective privée ? On dirait que quand tu cherches quelque chose, il est impossible que ça t’échappe. » Quoi qu’il en soit, Viggo ne pouvait pas dire qu’il était contrarié par cette visite surprise, bien au contraire en fait, il était plus que satisfait d’avoir découvert la blondinette derrière sa porte quelques minutes plus tôt. Et puis, d’un bond, elle s’était relevée pour revenir plus près de lui. Il n’avait pas reculé lorsqu’elle s’était approché et il l’avait laissé faire, il l’avait laissé venir poser ses lèvres sur les siennes. Il aurait pu prolonger ce baiser, approfondir un peu ce contact furtif qu’elle lui donnait mais il ne l’avait pas fait, il avait accepté le contact et était resté passif malgré la chaleur qu’il sentait monter en lui. La main d’Harper sur son torse, son petit air mutin alors qu’elle reprenait la parole, tout ça était en train de réveiller le prédateur toujours à l’affut qui habitait en lui. Harper avait bu, certainement trop et c’était surement l’alcool qui la poussait à agir ainsi et si Viggo avait une règle d’or c’était bien celle ci : ne pas se mettre dans de sales histoires avec des filles trop alcoolisées qui pourraient ensuite lui reprocher d’avoir abuser d’elles. Harper ne faisait, évidement, pas exception à cette règle. « Evidement. Je suis muet comme une pierre tombale, même sous la torture. » Quelle que soit la situation, quelle que soit sa partenaire, Viggo n’était pas du genre à aller crier ce qu’il faisait sur tous les toits alors évidement, Harper pouvait être en confiance là dessus, quoi qu’il puisse bien se passer dans cette suite, il n’en dirait rien à personne. « En effet, j’ai vu tes stories, je savais que tu logeais ici… C’est un heureux hasard que des rendez vous d’affaire à Paris se soit greffé dans mon emploi du temps…Désolé de te décevoir. Mais… n’aurais tu pas choisi de séjourner dans mon hôtel pour avoir une chance de me croiser ? » Viggo avait de la réparti et, si lui, n’était pas venu à Paris spécialement parce qu’il savait qu’Harper s’y trouvait, bien qu’il ne pouvait pas nier qu’il était très satisfait de se trouver ici en même temps qu’elle, il pouvait mettre une pièce sur l’intention d’Harper au moment de choisir de loger dans son palace parisien. Et puis il avait baissé les yeux vers les mains de la jeune femme pour constater ce qu’elle était en train de faire. Harper jouait à un jeu dangereux ce soir parce qu’il était un dangereux prédateur qu’il ne fallait pas trop tenter à moins d’être sûre de ce qu’elle voulait. Il lui avait saisi une main quelques secondes pour la stopper dans son mouvement. « Harper ? Tu es sûre de ce que tu fais ? » Une manière de s’assurer qu’elle était en pleine possession de ses moyens malgré l’alcool ingurgitée qui semblait lui monter fortement à la tête car il ne reconnaissait pas la petite Harper timide à laquelle il était habitué. Ce côté femme fatale était loin de lui déplaire mais il était hors de question de lui imposer quelque chose qu’elle ne voulait pas réellement. Il avait eu sa dose de scandale pour les prochaines années et il n’était pas le genre d’homme à profiter d’une femme sans défense. Mais il avait envie de ce qu’elle était en train d’instiguer entre eux et elle avait déjà réveiller son désir dont il pouvait sentir la douce chaleur commencer à le consumer doucement. Si elle voulait reculer, elle devait le faire maintenant. Puis, abandonnant ses convictions, il lui avait lâché le poignet, la laissant continuer ce qu’elle avait entrepris si c’était réellement ce qu’elle voulait.

parisian lights. // @Viggo Sundman ※※※ L'amour n'a pas de logique. En venant poser ton regard sur le milliardaire, tu ne peux ignorer les battements assourdissants de ton cœur. Au fond de toi, tu sais que Viggo n'est pas un homme pour toi. Déjà, quatorze années vous séparent. Ça encore, tu n'en as que faire. L'amour n'a ni barrière d'âge, ni barrière de rang social. La réputation de l'homme ne joue pas en sa faveur. Et pourtant, tu ne parviens pas à le retirer de ton esprit. Depuis ce fameux soir, celui où vous vous êtes croisés dans les rues sombres et désertes de Weymouth, celui où tu photographiais tout et n'importe quoi. Depuis ce soir-là, tu as beaucoup de mal à rester de marbre face à lui. Rares sont les fois où tu as ressentis de telles sensations. Viggo arrive à te faire ressentir des sensations que tu pensais impossible de ressentir un jour. Comme y parvient-il ? C'est une excellente question. L'homme ne te laisse pas indifférente c'est certain. Alors lorsque tu l'as vu traverser le hall pour atteindre les chambres, tu n'as pas pu t'empêcher de le suivre, abandonnant au passage tes copines. C'est le cœur tambourinant fortement dans ta cage thoracique que tu t'es mise à suivre le milliardaire. Discrètement, bien évidemment. Mais si ça se trouve, il t'as déjà repéré en train de faire ton petit manège. Depuis des années, tu as toujours été plus ou moins attiré par des hommes plus âgés que toi. Mais, bien souvent, il s'agissait des camarades de ton frère. Cette fois, il s'agit d'un homme qui pourrait presque être ton père. Ta tête te hurle de t'éloigner le plus rapidement possible de lui mais ton cœur, lui, n'est pas de cet avis. Les deux parties de ton corps ne sont pas du tout d'accord. Que faire ? Tu l'ignores. Alors, pour trancher, tu décides de te laisser aller. De laisser les choses se passer et tu verras bien. Pas de prises de tête cette fois. Tu lâches totalement prise quitte à venir te brûler les ailes. « c'est la première fois que je me rends dans ce genre d'endroit et je dois dire que je n'en suis pas du tout déçue. Un grand bravo à celui ou celle qui s'est chargé de la décoration. Je suppose que c'est toi qui a eu le dernier mot sur la carte des cocktails et vins ?! » Tu dis, ne doutant absolument pas des choix du milliardaire dans ce domaine. Lorsque tu as reçue la facture concernant ton séjour à l'hôtel Sundman, tu as légèrement fait la grimace. On a qu'une vie. Pourquoi ne pas se faire plaisir ? En tout cas, ton séjour parisien se déroule à merveille. « Compte moi pour laisser une excellente note et un avis favorable concernant l'hôtel ! » De plus, la vue depuis ta chambre est à couper le souffle. Tu n'aurais jamais pu rêver mieux. Tu sens tes joues se mettent à rougir lorsqu'il vient te complimenter sur ta capacité à suivre les gens. « ah ça.. lorsque j'ai une idée en tête, il est presque impossible de me la faire oublier. » Tu ne te trouves qu'à quelques pas seulement de l'homme. Ton cœur bat de plus en plus vite et de plus en plus fort. Ton souffle se fait de plus en plus court. Viggo se laisse totalement faire lorsque tes lèvres se plaquent sur les siennes. Que s'est-il passé dans ta tête à cet instant ? L'alcool ? Pas seulement. L'envie d'être encore plus proche et de passer le restant de la nuit à ses côtés y est pour beaucoup. Avec lui, tu n'as pas peur. Tu te sens même en sécurité, comme si rien, ni personne ne pouvait te toucher et te faire du mal. Tu souris lorsqu'il avoue être muet même sous la torture. « Tant mieux alors ! » Sur ce point, tu lui fais confiance à quatre-vingt-quinze pour cent, ce qui, on est bien d'accord est déjà énorme venant de ta part. Tu pourrais le crier haut et fort que tu t'es retrouvé dans la chambre d'hôtel. Tu l'as même embrassée. Jamais tu ne feras cela. Déjà par respect envers lui et puis parce que tu n'es pas ainsi. Tes joues rougissent de plus en plus. « en effet, tu n'as peut-être pas tort.. mais.. c'est aussi parce que j'avais envie de tester le confort de tes hôtels. Je pense que j'y reviendrais dans différents endroits. » Maintenant que tu as pris goût à voyager, tu n'es pas prête de t'arrêter. Ça a un petit goût de drogue. Un peu comme ta dépendance à te trouver toujours plus près de Viggo. Puis, toujours en agissant sans réfléchir, tu viens commencer à déboutonner un à un, en douceur, les boutons de la chemise de l'homme. Ainsi, quelques secondes plus tard, tu viens poser ton regard sur le torse du milliardaire. Tes joues ne se défont pas de leur couleur rouge écarlate. Les battements de ton cœur résonnent jusqu'à ton cerveau. Tes lèvres se rapprochent de l'oreille de l'homme. Tu viens lui murmurer. « Absolument certaine. J'ai jamais été aussi sûre de moi. » tu poses délicatement tes mains sur son torse et laisses glisser la chemise de l'homme à terre. Tu ne peux t'empêcher de le regarder droit dans les yeux. Immobile, tes mains remontent vers sa chevelure et viennent se perdre à l'intérieur. D'un habile jeu de jambes, tu viens retirer tes escarpins et ressent un énorme soulagement. tu viens de perdre cinq centimètres au minimum et doit, ainsi, te hisser sur la pointe des pieds pour continuer de plonger ton regard dans le sien. Rares sont les fois où tu portes des talons. Les baskets remplissent une bonne partie de ton dressing. Tu as envie que Viggo se comporte en homme viril et te fasse oublier qui tu es le temps d'une soirée. Tu sais qu'il sera à la hauteur, tu n'en as jamais douté.

Quand ce voyage parisien était venu se greffer, presque du jour pour le lendemain, dans son emploi du temps, évidement, Viggo avait immédiatement pensé à Harper. Il n’ignorait pas que la jeune Lovegood se trouvait dans la ville lumière en ce moment. Elle lui avait parlé de ce voyage lorsqu’elle était venue choisir sa nouvelle voiture à la concession quelques semaines plus tôt, et puis, sur Instagram, il avait eu tout le loisir d’observer les détails de son voyage qu’elle partageait jour après jour. Il avait vu, évidement, au détour de ses stories, qu’elle profitait de la vie parisienne avec ses amies, qu’elle visitait et savourait les délicieux mets que la gastronomie française avait à offrir, il avait remarqué que les aventures qu’elle partageait avec ses abonnés semblaient plaire à ses derniers, toujours plus nombreux à la suivre et à interagir avec elle sous ses posts. Et surtout, il avait reconnu, sans aucune difficulté l’endroit où elle logeait. Il n’avait pas eu besoin qu’elle mentionne le lieu en localisant ses publications. Dans sa tête, l’idée s’était faite de suite. Ce voyage à Paris l’amènerait sans doute à croiser la jolie blonde qu’il avait laissé dans le silence depuis plusieurs jours, se contentant simplement de liker quelque uns de ses posts sur les réseaux sociaux. L’idée n’était pas pour lui déplaire mais, loin d’avoir envie de forcer le destin, il n’avait envoyé aucun message à la jeune femme pour lui indiquer sa venue ainsi, s’il la croisait se serait uniquement dû au hasard. Et le hasard avait bien fait les choses, en tout cas à ses yeux, puisqu’il n’avait pas fallu très longtemps pour qu’il croise Harper alors qu’il quittait le bar de l’hôtel où elle allait entrer, tout en beauté, au milieu de son groupe de copines. Et puis, cette brève entrevue n’avait pas semblé suffit à la demoiselle et il avait fini par la retrouver derrière la porte de sa suite au beau milieu de la soirée, agréable surprise qu’elle lui faisait là. Cependant, en entrant dans la chambre, elle ne savait certainement pas où elle mettait les pieds, sinon, elle aurait sans doute fuie sans demander son reste. Elle se tenait, là, face à lui, confuse après lui avoir donné une gifle qu’il était bien conscient de mériter. Pas déstabilisé pour autant, l’homme ne pouvait s’empêcher de laisser son regard courir sur elle. Comme il le lui avait dit en la croisant un peu plus tôt, elle était très en beauté ce soir et la robe qu’elle portait lui allait à merveille alors, il n’allait pas se priver de la détailler maintenant qu’elle se trouvait ainsi face à lui. Harper, malgré l’alcool qui coulait dans ses veines, parvenait encore à avoir une conversation cohérente et elle n’était pas avare de compliments concernant l’hôtel et le séjour qu’elle y passait.  « Nous travaillons avec les meilleurs décorateurs d’intérieur au monde, ravi de savoir que ça te plait. Pour la carte du bar, effectivement, j’y suis pour quelque chose, tu commences à me connaître on dirait. » En réalité, il était pour quelque chose dans chaque détail qui faisait des hôtels Sundman ce qu’ils étaient puisque chaque décision, chaque détail, était validé par le conseil d’administration dont il faisait évidement partie intégrante avec les autres membres de sa famille. Il avait sourit plus franchement aux propos de la jeune femme avant de reprendre avec malice. « J’ai pu voir sur Instagram que tu faisais déjà pas mal de publicité à l’hôtel auprès de tes followers, je devrais peut être penser à t’en remercier. » Oui, il avait vu ses stories dans lesquelles elle présentait la chambre dans laquelle elle logeait, dans lesquelles elle racontait aussi à quel point elle était satisfaite de son séjour dans le palace parisien. Bon nombre de ses abonnés ne pourraient certainement jamais se payer ne serait ce qu’une nuit dans cet établissement mais faire rêver contribuait aussi beaucoup à la réputation et à l’image des hôtels Sundman, à Paris mais aussi à travers le monde entier. En tout cas, avec ses propos, il n’y avait aucun doute, il avait regardé avec attention tout ce qu’elle avait pu poster malgré son silence radio des dernières semaines. Après qu’elle soit venue se rapprocher de lui dangereusement et coller ses lèvres sur les siennes dans un geste furtif face auquel il ne s’était pas défilé, Viggo avait rebondit, amusé, sur ce qu’elle venait de dire. « Ah oui ? On ne croirait pas que tu es si têtue quand on te vois comme ça. » Derrière son allure de petite fille sage, Harper cachait apparement bien son jeu. Il n’aurait jamais pu croire qu’elle était têtue, obstinée, en le voyant ainsi tout comme il n’aurait jamais imaginé qu’elle vienne le rejoindre dans sa chambre et qu’elle s’enferme avec lui dans la suite et encore moins que ce soit elle qui initie un contact physique entre eux. Peut être que l’alcool était en partie responsable de son comportement mais le milliardaire appréciait cette surprise qui lui était très agréable. Même si elle tempérait un peu sa réponse, la jolie blonde reconnaissait qu’elle avait souhaité loger à l’hôtel Sundman dans l’espoir de pouvoir le croiser. Viggo la fixait avec intensité, sourire à la fois amusé et carnassier sur les lèvres. La voir là, face à lui, à la fois femme fatale mais en même temps légèrement confuse à chaque geste qu’elle faisait pour se rapprocher de lui, faisait, bien évidement, naitre tout un tas d’idées plus ou moins louables dans son esprit. Il pouvait sentir, dans l’atmosphère de plus en plus électrique qui régnait entre eux, qu’elle avait envie de se rapprocher de lui et Viggo, lui, ne pouvait pas nier qu’il partageait ce désir avec elle et qu’il avait même envie de bien plus ce soir. D’un ton calme et posé qui pouvait contrasté avec les regards qu’il posait sur elle et l’attitude qu’elle adoptait face à lui, il avait répondu à ses derniers mots. « J’espère que tu as pensé a souscrire à notre programme de fidélité. Ça permettra de mieux adapter tes prochains séjours à tes attentes… En tout cas, sois certaine que je serais toujours ravie de savoir que les hôtels Sundman te reçoivent, où que ce soit dans le monde. » Peut être que l’hôtel parisien ne serait donc pas le seul où Viggo aurait l’occasion de rencontrer Harper, au détour d’un couloir. C’était une perspective qui ne lui déplaisait pas. Harper, si différente des femmes auxquelles il était habitué, avec un petit quelque chose qui promettait à Viggo qu’il n’allait pas se lasser trop vite de ce petit jeu de séduction qui s’était installé entre eux dès la première rencontre. Sans dire un mot, sans précipitation inutile, la jeune femme avait commencé à déboutonner la chemise du suédois. Jamais il n’aurait imaginé la timide et innocente petite blonde capable d’agir ainsi. Même si ça n’était pas pour lui déplaire, bien au contraire, il avait préféré s’assurer qu’elle était sûre de ce qu’elle était en train de faire ce qu’elle avait confirmé. Elle ne pouvait pas ignorer où ce qu’elle était en train de faire risquait de la mener, elle n’était pas naïve à ce point là. Peut être que c’était l’alcool qui parlait mais Viggo, trop tenté par la perspective qu’elle lui offrait pour la nuit, ne pouvait pas la repousser alors qu’elle lui avait assurée être sûre d’elle. Si sûre d’elle d’ailleurs, qu’elle n’avait pas tardé à le débarrasser totalement de sa chemise après avoir défait un à un les boutons de cette dernière sans que le suédois n’oppose plus de résistance que cela. « Dans ce cas, si tu es vraiment sûre de toi… » Elle ne pourrait désormais plus reculer. Viggo avait sentit un frisson lui parcourir l’échine au contact des mains de la jeune femme sur son torse et puis il était devenu moins passif, cédant à la tentation qu’elle avait fait naitre en commençant à jouer avec lui. Sans brutalité, il était venu poser une main sur le côté du visage de la blonde, la faisant ainsi remonter son visage vers le siens et puis il était venu remettre leurs lèvres en contact quelques secondes avant de l’embrasser, lui donnant un baiser fougueux, sa langue partant sans attendre à la recherche de sa partenaire de danse. Et puis, se laissant porter par le désir qui le consommait de l’intérieur, impatient de gouter à ce qu’Harper pourrait lui donner, il avait laissé ses mains descendre le long du corps désirable de sa partenaire de ce soir, caressant ses courbes avec une certaine avidité mais sans trop s’attarder pour le moment puis, après avoir caressé avec envie, la courbe de ses fesses par dessus le tissus de sa robe, il était venu la soulever pour l’asseoir sur le meuble le plus proche, la grande table de la salle, là où il était en train de travailler quelques instants plus tôt, avant qu’elle ne fasse irruption dans sa suite. Ainsi, Harper était un peu plus à sa hauteur et, la proximité de leurs corps le satisfaisait un peu plus. Après avoir plongé sans regard dans celui de la jeune femme, il l’avait à nouveau embrassé, jouant aussi avec ses lèvres, puis descendant légèrement dans son cou pendant que ses mains s’affairaient sur le corps de la jeune femme, l’une caressant subtilement l’une des cuisses nue de la demoiselle et l’autre, jouant avec insolence le long du décolleté de cette dernière.

parisian lights. // @Viggo Sundman ※※※ BOUM !! BOUM !! BOUM !! le cœur qui tambourine vraiment très fort dans ta cage thoracique. Tout ton être te hurle de t'en aller, de prendre tes jambes à ton cou et de retourner dans ta chambre d'hôtel. Seul ton cœur semble vouloir que tu restes ici, avec lui. Tu ne comprends pas ce qu'il se passe. Jamais encore tu ne t'ai comporté ainsi avec un homme. On dirait une adolescente complètement amoureuse et agissant de manière idiote face à son crush. Tu as beau te répéter un bon millier de fois de ne pas t'approcher de Viggo, ton cœur ne parvient pas à lui résister. Il doit le savoir, rien que par ton comportement. Depuis que tu as pénétré dans sa chambre, tu es incapable de bouger ou de baisser les yeux. Tu l'observes, gravant chaque trait de son visage dans ta mémoire. Tu aimerais le toucher, te caler dans ses bras et qu'il vienne te serrer contre lui. Est-ce que tout ceci est un rêve ? Si s'en est un, tu ne veux jamais te réveiller. La réputation de Viggo ne joue pas en sa faveur, c'est pour cette raison que tu dois réussir à te détacher de lui et à le fuir. Plus facile à dire qu'à faire. Il a déjà une très grosse emprise sur toi. Et toi, naïve que tu es, tu imagines qu'il s'agit là d'un prince charmant. Celui dont tu rêves depuis des années. Celui dont les livres de contes de fées rabâchent les oreilles des petites filles, de génération en génération. Il faut bien avouer que si tu as souhaité prendre une chambre à l'hôtel Sundman c'était aussi pour espérer le voir. Et tu as eu raison d'y croire. Te voici dans la chambre du grand blond aux yeux bleus, milliardaire et propriétaire des lieux. « tu as très bien choisi tes partenaires pour la décoration. C'est tout ce que j'aime. Pas trop moderne. Un parfait mélange d'ancien et de moderne. Si je faisais partie d'une liste de critiques, je mettrais la note de huit et demi sur dix. » Après tout, la perfection n'existe pas. Il y a toujours possibilité de mieux faire. « ça je le savais. Je crois que j'ai bien cerné tes goûts. » C'est certain que lorsqu'il est question de vin ou boisson alcoolisée, Viggo s'y connais un peu mieux que toi. Beaucoup plus même. Tu n'es qu'une novice même si tu comptes bien t'améliorer dans ce domaine d'ici la fin de l'année deux mille vingt-deux. Bien sûr, pas question de devenir alcoolique. « oh ne me remercie pas ! Il faut bien s'entraider dans la vie ! » Maintenant que tu as goûté aux voyages, tu commences à en devenir accro. Tu ne comptes pas t'arrêter en si bon chemin. Paris est ta première destination. Tu es sous le charme de tout ce que tu vois chaque jour en visitant la ville. « laisse moi te tirer mon chapeau. J'pensais pas avoir assez de chances pour obtenir une chambre donnant sur la tour Eiffel. Pour mon tout premier voyage, je suis plus que comblée. » Tu dis, un immense sourire sur les lèvres et les yeux remplis de milliers d'étoiles. Avoir vu le matin, le soir et chaque minute que tu passes dans la chambre, sur le monument le plus connu et apprécié de la capitale française, tu ne pouvais rêver mieux. L'ambiance, à l'intérieur de la chambre, devient soudainement très électrique. Tu souris face à ces mots. Tes pas te rapprochent de lui. Tu ne te trouves, désormais, qu'à quelques centimètres de lui. Tu arrives presque à toucher son nez avec le tien. Son parfum t’enivre complètement, te faisant perdre littéralement pied. Tu as toujours plus de facilité à te lier aux garçons plus âgés que toi. Cette fois, quatorze ans d'écart, tu as fait fort. Tu viens soudainement déboutonner un à un la chemise de Viggo. Ainsi, ton regard ne tarde pas à observer le torse du milliardaire. Le moins que tu puisses dire c'est que c'est loin de te déplaire. Oui, tu es sûre de toi. Ça fait des semaines, voire des mois, que tu rêves de te retrouver seule, en compagnie de Viggo. Tu le sens frissonner lorsque tes mains parcourent son torse. Sourire en coin des lèvres, tu le laisses devenir un peu plus entreprenant. Au lit, tu n'as pas beaucoup d'expérience. Ça doit faire un peu plus de six mois que tu ne t'ai pas retrouvé dans un lit avec un garçon. Le stress commence à te gagner. Toutefois, la curiosité est plus grande. Il te tarde de voir ce dont le grand Viggo Sundman est capable. Sa réputation en dit déjà énormément mais, tu es curieuse de le voir en action. Tu le laisses t'embrasser, prolongeant le plus longtemps possible le baiser. Tes yeux se ferment un instant, appréciant le moment. Tu n'es pas peu fière de toi. Ce soir, tu arbores une très jolie robe noire, très près du corps. Et puis, sous la robe, tu portes ce qui est certainement tes plus beaux sous-vêtements. C'est comme si, sans savoir ce qui allait se passer, tu l'avais deviner. Assise sur la table de la salle, tu viens enrouler tes jambes autour de la taille de l'homme. Ainsi, il ne pourra plus t'échapper. Il est trop tard. Tu ne peux plus reculer. Tu as envie d'aller plus loin, de commettre ce délit. Tu prolonges chaque baiser qu'il vient t'offrir. Ces caresses te font frissonner. Tu lances un très léger gémissement, tout en venant entrer lentement tes ongles dans ses épaules. Il te tarde de ne faire qu'un avec lui. Tu ignores pour quelle raison mais Viggo te fait littéralement perdre la tête. « Continue.. » Réussies-tu à balbutier tandis que l'homme se fait un malin plaisir de te torturer à sa manière.

Harper était prise au piège. Au sens propre, comme au sens figuré. Depuis plusieurs semaines déjà, il s’était fait une place dans l’esprit de la jeune femme. Il le savait, il n’avait aucun doute la dessus. Il connaissait les femmes et il connaissait leur comportement quand elles éprouvaient un intérêt tout particulier pour lui. Il y avait des signes qui ne trompaient pas et ils n’avaient pas échappés au prédateur aguerrit qui ne se privait pas d’en jouer. Et ce soir, elle était piégée, dans sa chambre, attirée vers lui comme un aimant. Ça n’était pas pour déplaire au suédois qui ne disait jamais non aux avances d’une femme, surtout dans de telles circonstances. D’autant que dans le cas d’Harper, il avait en sorte pour que cela arrive. Il avait tout mis en oeuvre pour la faire tomber sous son charme, ce qui n’avait pas été extrêmement difficile d’ailleurs, et que ce soit elle qui vienne se jeter dans la gueule du loup, qui fasse le premier pas vers un réel rapprochement physique entre eux. Elle était piégée, sous son emprise et totalement à sa merci. Mais, Viggo n’allait pas faire de mal à la pauvre petit Harper, innocente et naïve, qui ne savait sans doute pas où elle était en train de mettre les pieds. Du mois il ne lui ferait pas de mal ce soir, bien au contraire. Pour la suite, il ne pouvait rien promettre car si elle en attendait trop de lui, si elle lui demandait plus qu’une nuit de plaisir de temps à autre, elle serait forcément déçue. Viggo n’était pas le genre d’homme à se contenter d’une seule femme dans son lit, insatiable et aventurier, il avait besoin de divertissement et jouer avec le coeur des demoiselles en faisait partie. Après les compliments sur la décoration, elle avait entrepris de noter l’hôtel et le moins que l’on puisse dire c’était qu’après les éloges qu’elle venait de faire, il était surpris de la note finale, quand bien même celle ci ne revêtait pas une importance capitale pour les hôtels Sundman. Viggo était un maniaque de perfection et il ne tolérait rien qui ne l’approche pas au plus prêt alors, il avait immédiatement réagit à la notation de la blonde. « Huit et demi ? C’est tout ? Que devrions nous faire pour mériter une dix, ou ne serait ce qu’un petit neuf et demi à vos yeux Mademoiselle Lovegood ? »
Il l’observait d’un regard intense et profond, ses yeux se posant parfois dans ceux de la jeune femme, sourire taquin et enjoué sur les lèvres avant de rapidement retourner parcourir, sans aucune gène, sa silhouette parfaitement mise en valeur dans sa petite robe noir. « Il faut dire que tu as pu avoir une bonne leçon pour notre première rencontre… mais il y a encore beaucoup de choses que tu ignores à mon propos. » Etait ce une invitation faites à Harper d’apprendre à le connaître plus ? Un défi qu’il lui lançait ? Ou simplement une provocation de plus, parfaitement conscient qu’il ne laisserait jamais personne le connaître trop bien. C’était dangereux pour les affaires. Laissez autrui pénétrer un peu trop votre intimité était leur donner le moyen de vous anéantir et ça, Viggo le savait, c’était pour cela qu’il laissait toujours planer le mystère sur qui il était vraiment et personne, à part peut être sa propre famille, ne pouvait se targuer de la connaître vraiment. Même ses rares amis ne détenaient pas toute la vérité le concernant et c’était très bien ainsi. Cependant, si Harper voulait en savoir plus sur lui, peut être qu’il lui laisserait la possibilité de le découvrir un peu plus mais toujours dans la maîtrise des informations qu’il dévoilerait, c’était évident. Harper était vraiment ravie de son voyage à Paris et notamment du choix de l’hôtel pour ce séjour. Il fallait bien avouer que les hôtels Sundman n’avait pas voler leur réputation. Les critiques étaient souvent unanimement positives les concernant. En tout cas, quand Viggo prenait une décision pour l’un des palaces de la ligne familiale, c’était toujours en fonction de ce que lui aurait aimer avoir comme service lorsqu’il se rendait à tel ou tel endroit du globe. Sourire amusé et charmeur sur les lèvres, il avait repris la parole suite aux mots de la demoiselle.« Nous essayons toujours de faire de notre mieux pour satisfaire nos clients. » Pour cette fois, il était vrai que la blondinette avait eu de la chance concernant l’emplacement de sa chambre, elle n’avait pas eu à passer par Viggo pour obtenir la vue sur la Tour Eiffel. A l’avenir, peut être qu’il pourrait lui faire profiter de quelques avantages supplémentaires si elle le sollicitait au moment de sa réservation. Connaître le maître des lieux présentait un certain intérêt mais Viggo ne réservait ses privilèges qu’à quelques rares personnes et Harper devrait mériter sa place dans ce cercle fermé. Et puis, après quelques minutes de discussion cordiale et polie, Harper avait soudainement montré un autre visage, confirmant au milliardaire qu’elle était bien tombée dans le piège parce qu’il était certain que la petite princesse n’était pas le genre de fille à se montrer si entreprenante avec la gent masculine d’ordinaire. Il n’allait certainement pas se priver d’une telle occasion même s’il avait jugé utile de lui demander si elle était sûre de ce qu’elle était en train de faire avant de la laisser poursuivre ce qu’elle avait entrepris. Alors qu’elle avait terminé de déboutonner sa chemise, la regard qu’elle posait sur lui ne lui avait pas échappé, elle ne semblait pas du tout déçue de ce qu’elle découvrait sous le tissus mais elle n’avait encore rien vu. Les douces mains de la jeune femme directement sur sa peau produisaient leur effet et désormais, la demoiselle ne pouvait plus marche arrière. Elle avait réveillée le prédateur et il espérait qu’elle en était bien consciente. Ne se posant plus de questions inutiles, laissant son instinct de mâle prendre le dessus sur sa raison qui avait pour habitude de lui faire repousser les avances des jeunes femmes alcoolisées, il était devenu plus entreprenant, posant enfin les mains sur elle. Il s’était laissé aller à l’embrasser, bien plus fougueusement que la dernière fois à la concession automobile. Il en avait envie, depuis quelques temps déjà, pare que ça n’était pas dans ses habitudes de rester de marbres face aux appels du pieds d’une jeune femme. Avec Harper il avait voulu jouer à un jeu différent, il avait voulu prendre son temps pour être sûr de la faire tomber dans ses filets. Il avait réussi, c’était certain alors maintenant il pouvait céder à la tentation qu’il sentait grandir en lui quand Harper était à proximité. Elle était si différente de ses compagnes habituelles qu’il en était presque impatient de découvrir ce qu’elle cachait derrière son visage angélique. Rapidement, il l’avait soulevée pour l’asseoir sur le bord de la table, permettant ainsi plus de proximité entre leurs corps ce que la jeune femme avait visiblement bien compris et dont elle semblait avoir envie elle aussi puisqu’elle n’avait pas demandé son reste pour entourer sa taille avec ses longues jambes. Quittant brièvement les lèvres de la blonde pour laisser ses lèvres se perdre dans son cou, embrassant, mordillant parfois sa peau sucrée qu’il appréciait de découvrir. Elle avait laissé échapper un gémissement qui trahissait ce qu’elle ressentait et qui n’était pas sans satisfaire le blond et puis elle lui avait demandé de continuer d’une voix suppliante. Elle pouvait être rassurée, il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Il était revenu de manière furtive, poser ses lèvres sur celles de la jeune femme, jouant un peu avant avant de lui murmurer quelques mots à l’oreille. « Soit rassurée, je ne compte pas m’arrêter maintenant. » Il avait joué quelques secondes avec le lobe de son oreille tandis que sa main qui jouait dans le décolleté de la blonde était passé dans son dos pour détacher la fermeture de sa robe. Elle était très belle et lui avait à ravir mais Viggo avait maintenant envie de voir ce qui se cachait en dessous. Une fois la fermeture de la robe descendue jusque dans le bas de son dos, il avait fait tombé les bretelles de cette dernière pour permettre d’abord à Harper de se libérer du haut de sa robe. La lingerie qu’il découvrait en dessous lui plaisait, Harper avait visiblement du gout et aimait la lingerie fine ce qui n’était pas pour déplaire à Viggo, bien au contraire, lui qui en était un grand amateur. Toujours plus fougueux, entreprenant, il avait à nouveau embrassé sa proie l’une de ses mains n’ayant pas attendue plus longtemps pour venir caresser subtilement, du bout des doigts pour le moment, le galbe de sa poitrine, appréciant les détails en dentelle de ses dessous, pour la provoquer sans relâche. Son autre main elle, s’était glissée sous sa robe, caressant avec avidité sa cuisse, devenant de plus en plus pressente sur la face interne de celle-ci. Le suédois maitrisait parfaitement la situation, viril et directif, il ne laissait aucune chance à sa partenaire qui ne tarderait pas à perdre totalement pied. Il savait ce qu’il avait à faire et il le faisait très bien.

parisian lights. // @Viggo Sundman ※※※ Tu ne réfléchis pas. Tu veux juste te perdre dans le baiser que Viggo te donne. Autour de vous, le brouhaha ambiant semble être très loin désormais. Ton esprit s'est permis d'effacer, momentanément, toutes pensées. Tu oublies tout, jusqu'à ton propre nom et ta présence ici, dans cette chambre. N'importe quelle femme au monde rêverait d'être à ta place, de se trouver enfermer avec Viggo, tandis que ce dernier vient l'embrasser comme jamais aucun homme ne l'a fait. Tu n'as pas eu beaucoup de relations dans le passé. Seulement deux et, à chaque fois, l'homme en question t'as brisé le cœur. Au fond de toi, tu sais que Viggo va te également te briser le cœur. Tu le sais bien. C'est pour cela que ta tête te hurle depuis cinq bonnes minutes de t'éloigner de lui, de prendre tes distances et de l'effacer à tout jamais de ton esprit. Plus facile à dire qu'à faire. Tu ne sais pas comment l'homme s'y ai pris mais tu ne peux plus t'éloigner de lui. Il exerce sur toi une sorte d'emprise. C'était un piège et toi, aussi naïve que possible, tu sais qu'il est trop tard pour essayer de t'échapper. Ton cœur ne cesse de battre de plus en plus fort. Collé contre l'homme, tu ressens une bien étrange sensation de bien-être. Près de lui, tu te sens en sécurité. Tout te pousse à tenter de t'éloigner de lui. Et pourtant, tu en est bien incapable. Viggo, c'est l'image de l'homme de tes rêves. Grand, beau, musclé. Milliardaire en plus de ça. Bien que ce détail ne te fasse pas réellement craquer. Il aurait été pauvre ou un homme vivant modestement, tu aurais très bien pu craquer pour lui. De l'argent, t'en as autant que tu veux depuis ta naissance. Tu ne sais pas ce que c'est que de manquer de quelque chose. Même lorsque tu as pris ton appartement, ton père a cru bon de payer le premier mois de loyer. C'était, comme il l'a dit à l'époque, « son rôle de père ». tu t'es simplement contenté de hocher la tête en souriant. Ton père a toujours eu une drôle de manière de te montrer l'amour qu'il avait pour toi. Un psy dirait que c'est pour cela que tu ne t'attaches qu'à des hommes plus âgés que ta personne. Pas du tout. Tu te connais bien mieux qu'eux et tu sais que tu préfères largement un homme plus âgé et plus responsable. Ceux de ton âge ne pensent qu'à s'amuser, à butiner à droite et à gauche, sans jamais se poser. Ou pas tout de suite du moins. « Hum.. je ne sais pas. Que le propriétaire des lieux m'apporte le petit-déjeuner au lit le matin par exemple. » Tu viens passer ta main sur le torse de l'homme. Et là, un frisson vient à te parcourir l'échine toute entière. Tu es d'humeur joueuse soudainement. Ça ne t'arrive quasiment jamais. Viggo serait-il en train de te changer ? Déjà ? « oh ça, je m'en doute bien. T'es pas le genre d'hommes à te confier à une parfaite inconnue. Ou à laisser les autres lire en toi comme dans un livre ouvert. » Ce qu'il ne sait pas Viggo c'est que personne ne te connais réellement. Tu as des secrets envers tes proches, et tu les gardes soigneusement caché. Être transparente à cent pour cent envers qui que ce soit n'est pas bon du tout. Tu lui laisses le champ libre pour te détruire, te briser s'il en a l'idée. « t'es loin de tout savoir sur moi tu sais. » Bien que Viggo en sache déjà pas mal à ton sujet. Tu souris face aux dernières paroles du milliardaire. En effet, quel propriétaire d'hôtel accepterais de laisser une inconnue entrer dans sa chambre au beau milieu de la nuit ? Viggo et toi n'êtes plus vraiment des inconnus. Mais vous n'êtes pas non plus intimes. Ou, du moins, pas encore. Cette nuit promet de changer la donne. Lorsqu'un garçon te plaît, tu n'hésites pas à te montrer plus entreprenante avec lui. Tu souris et commences à venir déboutonner, puis à retirer totalement la chemise de l'homme. Tu observes cette dernière venir s'écraser sur le sol, puis ton regard se pose sur le torse musclé du milliardaire. Ce dernier ne sera pas déçu de constater que tu as sortis tes plus beaux sous-vêtements. Pas nécessairement pour lui. Tu aimes les jolis vêtements, les jolies choses. Tu es toujours, ou presque, vêtue élégamment. Depuis le baiser échangé à la concession, tu rêves de te retrouver dans ses bras et de pouvoir poursuivre cet échange intime avec lui. Tes lèvres, ta nuque. Viggo ne perd pas de temps. Tu perds littéralement la tête en sa présence, et encore plus ce soir. Tes amies ne se doutent pas de ce que t'es en train de faire et avec qui tu te trouves. Ne sachant pas mentir, tu vas devoir redoubler de vigilance pour leur cacher ce secret dès le lendemain. Désormais, une certaine intimité s'est installé entre Viggo et toi. Difficile de faire comme si ça n'existait pas. Du moins, pour toi. Tu sens tes joues rosirent légèrement lorsque l'homme découvre ton soutien-gorge, cachant encore un peu ta poitrine. « ça te plaît ? » Tu demandes dans un souffle. « premier achat parisien. Victoria Secret ! » Tu dis en venant coller ta poitrine au torse de l'homme. Viggo a dû avoir un nombre incalculable de partenaire, il sait donc comment faire pour faire perdre pied, totalement, à Harper. Le bout de tissu de ta robe te tient beaucoup trop chaud. La main de l'homme contre ta poitrine et l'autre contre ta cuisse, tu viens rapidement faire tomber ta robe sur le sol. Tes jambes reprennent leur place initiale, autour de la taille du milliardaire. Tes bras passent le long de sa colonne vertébrale, réduisant encore d'avantage la distance entre vous. Tu n'es plus maître de la situation. Tu acceptes de le laisser mener la danse, de le laisser prendre les commandes. « Je te fais confiance.. » Tu viens dire dans un murmure avant de reprendre les gémissements de plaisir.

Quelques minutes plus tôt, l’esprit totalement tourné vers son travail, Viggo avait oublié cela désormais. Il y reviendrait plus tard, tard dans la nuit ou tôt demain matin, de toute façon il savait ce qu’il avait à dire, nul besoin de s’y pencher trop longtemps. Il le faisait plus par acquis de conscience que par réel besoin. Sûr de sa force et de ses arguments, il savait qu’il s’en sortirait de main de maître le lendemain face à d’éventuels nouveaux partenaires de travail alors il pouvait bien se laisser distraire pendant des heures par la jolie blonde qui avait pénétré dans sa chambre, les idées visiblement confuses à son sujet. Elle était entrée dans la pièce en lui collant une gifle, et maintenant, elle semblait chercher la proximité, l’intimité même peut être. Bien loin d’être perturbé, Viggo comptait bien profiter de cette opportunité de rapprochement qu’Harper initiait entre eux ce soir. Après tout, c’était le but recherché lorsqu’il l’avait abordé dans une ruelle baignée d’obscurité de Weymouth, lorsqu’il avait fait d’elle une proie, la cible de son nouveau petit jeu malsain. Alors qu’il l’embrassait, il sentait la jeune femme se coller un peu plus contre lui et se perdre dans ce baiser avec envie. Elle savait ce qui l’attendait pour ce soir, elle n’était pas naïve au point de ne pas se douter de ce qui arriverait après avoir provoqué le grand prédateur, il la soupçonnait même d’avoir eu cette idée derrière la tête à partir du moment où elle avait pris la décision de venir frapper à sa porte. La jolie blonde avait un visage d’ange, tout d’une petite fille sage, mais elle n’était peut être pas si innocente qu’elle en avait l’air et cette pensée faisait sourire Viggo, impatient de découvrir par lui même ce qu’il en était. Ce qu’elle ne savait pas en revanche c’était qu’en se jetant ainsi dans ses bras, en se précipitant dans son lit ce soir, elle signait, en quelque sorte, un pacte avec le diable. Elle était loin de se douter de ce qui l’attendait si, par malheur, elle venait à s’attacher un peu trop à lui, l’insaisissable. Elle avait répondu avec une certaine malice à la question de l’homme ce qui avait décroché un sourire au prédateur.  « Hum… c’est une option à envisager alors … mais si elle a trop de succès il va falloir envisager le clonage. » Sans parler d’emmener le petit déjeuner aux clientes de l’hôtel, Harper pouvait déjà se sentir privilégiée de pouvoir voir, de l’intérieur, la plus grande suite du palace. Ça n’était pas donné à tout le monde. Elle s’était laissé allé à passer une main sur son torse, contact loin d’être désagréable pour Viggo qui était prêt à laisser quelques minutes à sa proie du soir pour le découvrir un peu. Ensuite il s’occuperait d’elle comme elle le méritait et il était certain qu’elle ne serait pas déçue d’être venue. Comme toujours, il ne doutait absolument pas de ses compétences, quel que soit le domaine concerné. Effectivement, Harper avait raison. Viggo était loin d’être le genre d’homme à sa confier facilement, à parler de lui et à révéler ses secrets à une personne qu’il ne connaissait pas très bien. Comme la majorité des gens en fait. Mais lui, il ne parlait pas beaucoup aux gens qu’ils connaissaient pourtant bien. Solitaire, nombreuses étaient les choses qu’il préférait garder pour lui. Dans les affaires, c’était plus sûr, il se méfiait de tout et de tout le monde et ainsi, même s’il pouvait se monter jovial parfois, même si les femmes qui passaient sous ses draps étaient nombreuses, il ne laissait jamais personne pénétré ses nombreuses zones d’ombre. Il préférait, toujours, faire planer le mystère, non seulement cela était une sécurité pour lui et pour son empire mais il fallait bien reconnaître que cela lui donnait un charme indéniable qui ne faisait qu’accentuer son succès auprès des demoiselles. Harper s’était empressé d’ajouter que lui non plus ne la connaissait pas si bien que cela. Il n’avait jamais prétendu le contraire et, le fait qu’elle ressente le besoin de le préciser lui avait accroché un sourire amusé au coin des lèvres. Il était venu se pencher vers elle pour murmurer quelques mots à son oreille avant de se redresser un sourire plus franc sur le visage. « Il faut toujours garder un part de mystère, c’est important. » Et pour tout dire, ce qu’il lisait sans aucune difficulté dans l’attitude d’Harper ce soir lui suffisait amplement. Il n’avait ni le besoin, ni l’envie, à cet instant d’en savoir plus que ce qu’il comprenait déjà de part son attitude et les regards qu’elle ne cessait de lui lancer depuis plusieurs minutes. Bien vite, la demoiselle se montrant bien plus entreprenante qu’il ne l’en aurait cru capable, il s’était retrouvé déposséder de sa chemise. Il n’avait pas rechigné et, après s’être simplement assuré qu’Harper était certaine de ce qu’elle faisait malgré l’alcool qui semblait coulé dans ses veines, il s’était laissé faire, la laissant découvrir les atouts physique qu’il avait à offrir, au delà de sa seule d’ange. En agissant ainsi, en venant le provoquer dans son antre, elle avait lancé le départ d’un jeu qu’elle ne maitriserait peut être bientôt plus. Viggo connaissait les femmes et si chacune était différente, il savait toujours comment s’y prendre pour les amener à des sensations que bien souvent elles ne soupçonnaient même pas. Une fois débarrassé de sa chemise, il n’avait pas trainé, soulevant Harper pour l’installer sur la table de la pièce principale de la suite pour pouvoir disposer d’elle de manière plus aisée. Plus il pouvait la sentir frissonner sous ses caresses et ses baisers, plus il avait envie de lui faire perdre pieds, de la torturer en douceur jusqu’à ce qu’elle tout son corps le supplie de venir la combler. Il avait bien vu les joues de la jeune femme s’empourprer légèrement alors qu’après avoir descendu la fermeture de sa robe pour la débarrasser sur haut de cette dernière, il avait dévoilé la fine lingerie qui couvrait sa poitrine. Harper était loin d’être comme les partenaires qu’il avait l’habitude de fréquenter exil devrait certainement se montrer un peu plus délicat avec elle mais cela était tout à fait dans ses cordes. Alors qu’il scrutait avec envie ce corps qui se dévoilait petit à petit sous ses yeux, caressant d’un revers de main subtil le décolleté de cette dernière, s’arrêtant à la frontière de sa lingerie dont il ne se privait pas d’observer les charmants détails, elle avait pris la parole dans un murmure. « Très joli. Tu sais, je suis un grand amateur de lingerie fine… » Un très grand amateur même. Il n’y avait, à ses yeux, pas grand chose de plus satisfaisant visuellement qu’un corps féminin agrémenté d’une lingerie fine et bien choisie. Harper semblait aimer les textiles élégants et sensuels pour ses dessous ce qui était, pour le grand fauve, un très bon point. Alors qu’il répondait en la fixant droit dans les yeux d’un regard intense, brulant, elle était venue se coller un peu plus à lui, écrasant sa poitrine contre son torse musclé, cambrant un peu plus son dos. La main qui, quelques secondes plus tôt jouait le long de sa poitrine était remontée dans le cou de la jeune femme, l’autre était venue se fixer dans la cambrure de son dos, caressant sa peau douce et envoutante. Il lui avait donné un nouveau baiser, fougueux et sensuels avant qu’elle ne compte le contact entre eux pour achever de se débarrasser de cette robe que le suédois avait commencé à lui enlever. Elle était désormais en sous vêtement tout ses yeux et il avait tout le loisir d’observer l’harmonie de l’ensemble qu’elle portait ce soir et qui la mettait bien en valeur, augmentant encore un peu le désir qui habitait le prédateur. Elle avait ensuite repris sa place initiale, visiblement déjà en manque de cette proximité entre eux. L’enlaçant cette fois de ses bras, elle cherchait de tout évidence plus de contact et Viggo n’était absolument pas contre. Il ne s’était pas fait prier pour reprendre ses caresses sensuelles et aguicheuses sur le corps désormais presque nu de sa partenaire. Dans un murmure qui trahissait le désir qui la brulait de l’intérieur, elle avait confessé qu’elle lui faisait confiance. Viggo n’avait pas répondu à ses mots, les actes allant bien plus que les paroles dans ce genre de situation mais elle ne regretterait pas de lui faire confiance. Si elle voulait passer une nuit inoubliable, si elle voulait, pendant quelques heures, oublier le monde autour d’elle, alors elle était bien tombée, elle ne serait pas déçue. L’une de ses mains était retournée se perdre dans la poitrine de la demoiselle, en effleurant le galbe avec insolence et sensualité et puis, d’une main plus ferme, il s’était saisi de l’un de ses seins, jouant avec durant quelques secondes avant de reprendre un contact plus doux tandis que ses lèvres s’affairaient dans le coup de la demoiselle, ayant repris baisers et légères morsures selon l’envie qu’il ressentait en lui, descendant dangereusement en direction de cette poitrine qu’il avait envie de gouter. Son autre main, elle jouait le long de l’une des cuisses de la blonde, caressant l’extérieur puis l’intérieur de cette dernière du bout des doigts, remontant par moment vers son intimité, s’arrêtant à la frontière de sa lingerie. Harper gémissait, doucement, presque timidement pour le moment mais cela traduisait ce qui se passait en elle et chacun des bruits de plaisir, de désir, qu’elle laissait échapper faisait monter l’envie d’elle qui habitait le grand blond, son entrejambe devenant de plus en plus dur pour en témoigner.

parisian lights. // @Viggo Sundman ※※※ Un jeu dangereux. Prisonnière dans l'antre du diable, incapable de t'enfuir. Ton cœur et ta tête sont en parfait désaccord. Aucune d'entre elles ne veut capituler. Tu n'as qu'une vie et tu comptes bien la vivre à cent pour cent, sans jamais éprouver le moindre regret. Si jamais cette nuit doit être la dernière que tu passeras en compagnie de Viggo alors tant pis, tu comptes la vivre comme si c'était la dernière nuit de ta vie et t'en souvenir encore pendant des années. Désormais assise sur la table où l'homme devait travailler avant que tu ne fasses irruption dans sa suite, tu plonges tes yeux bleus dans les siens. Ton esprit se bloque. Tes pensées se taisent et cessent de voguer ici et là. Tu te concentres sur l'instant présent, sur ta respiration qui se fait de plus en plus forte. « moi qui pensait en avoir l'exclusivité.. » Tu dis sur un ton légèrement déçue. Puis, un large sourire illumine ton visage. Ce jeu, tu ne l'as joué avec aucun autre homme auparavant. Le cœur qui bat la chamade. Les yeux plongés dans ceux du grand blond milliardaire. À cet instant, il n'existe nul autre endroit où tu as envie d'être. Ton corps se colle sans attendre, et sans se faire prier, à celui de Viggo. Tes jambes se referment autour du corps de l'homme, elles le retiennent désormais prisonnier. Un sourire taquin sur le visage, tu es ravie d'avoir cette emprise sur lui bien que tu saches par avance que c'est Viggo qui aura le dernier mot. Tu n'as pas suffisamment de tempérament assez fort pour lui tenir tête et le faire flancher en premier. Jamais de ta vie tu n'aurais pensé pouvoir vivre un moment comme celui-ci. Viggo semble être un homme inaccessible et pourtant, te voici prisonnière de sa suite. N'importe quelle femme se trouvant à l'hôtel rêverait d'être à ta place. Malheureusement pour elle, c'est toi la proie. C'est toi qui se retrouve prisonnière de ses griffes. Ton cerveau te hurle « danger ». Mais toi, complètement hypnotisé par cet homme, tu le laisses prendre possession de toi. De ton corps, de ton âme. C'est le cœur battant la chamade que tu le sens tout près de toi. Son souffle dans ta nuque, des centaines de frissons te parcourent l'échine. « je te rassure, rares sont ceux qui me connaissent par cœur. Même pour moi, je reste un mystère parfois... » Tu dis, tout en conservant ton regard dans le sien. Ta main continue de parcourir tendrement le torse musclé de l'homme. La chemise de Viggo vient d'être retirée et jetée à terre. Tu viens observer avec minutie le torse du milliardaire et grave précautionneusement chaque détail dans ton esprit. Plus tard, lorsque tu regagneras ta chambre, tu viendras tenter de le reproduire sur ton carnet de croquis. Carnet gardé soigneusement au fond de ta valise. Tes dessins restent privés, rares sont les personnes qui ont le droit de pouvoir en avoir accès. En général, avec les garçons, tu as tendance à conserver des barrières solides tout autour de ton cœur. Mais, néanmoins, face à Viggo, tu les baisses sans attendre. Tu le laisses lire en toi comme s'il parcourait un livre. Ta robe ne tarde pas à se détacher à son tour. Heureusement pour toi, tu as voulu absolument essayer ses nouveaux sous-vêtements achetés dès ton arrivée à Paris. Des sous-vêtements Victoria Secret. Noirs, en dentelle. Une lingerie magnifiquement raffinée, comme tu les aimes. Et ce n'est pas Viggo qui dira le contraire. L'homme ne cesse de l'observer, de la toucher. Tu frissonnes, ici et là. Tu patientes mais pour combien de temps encore ?! « ah oui ? C'est bon à savoir. J'ai toujours doré les sous-vêtements raffinés. Peut-être qu'un jour, je te ferais un défilé de ma collection. » On peut clairement parler de collection lorsque l'on peut voir l'état de ton dressing. L'étagère contenant ta lingerie est incroyablement bien remplie, très en fouillis d'ailleurs. Quand on aime, on ne compte pas ! Tu sens le regard intense du milliardaire te transpercer. Tes joues se mettent à rougir, un rouge intense. Il est désormais trop tard pour te reculer. Tu es prise au piège, impatiente de franchir cette limite avec lui. Ton corps tout entier brûle de désir. Tu as envie qu'il vienne en toi, qu'il vienne te consommer sans craindre de te dérober de toute ton énergie. Tu ne le sais pas encore mais en lui mentionnant que tu as totalement confiance en lui, tu te mets encore plus en danger. S'ouvrir à quelqu'un, c'est prendre le risque qu'il vienne te détruire, te briser le cœur. Dans le vie, il y a des événements. Parfois, on ne peut pas les éviter, on fait simplement avec comme on peut. Personne ne rentre dans notre vie par hasard. Si Viggo est rentré dans ta vie, c'est sans aucun doute pour une excellente raison. Celle de te faire grandir, certainement. Tu le laisses, sans peur, passer tes mains sur tes seins. Tu le laisses faire et lâches quelques gémissements de plaisir. Tandis que ce dernier s'acharne sur ton cou, tu viens glisser une main dans son pantalon et commence à caresser sa verge à travers son caleçon. Les baisers descendent vers ta poitrine, tu le laisses toujours faire sans peur. Tu sens sa main remonter de ta cuisse à ton intimité. Ta main vient de rentrer à l'intérieur de son caleçon. Tu souris, tes joues rougissent en le sentant devenir de plus en plus dur. Tu fais de légers mouvements de vas et viens en continuant de gémir timidement. Ce n'est qu'une question de minutes, tu le sais. Bientôt, tu seras totalement à sa merci. Bien que tu le sois déjà à quatre-vingt pour cent.

Harper ne pouvait plus fuir et Viggo était persuadé que ce n’était, de toute façon pas ce qu’elle voulait, bien trop satisfaite de se savoir prisonnière de cette suite et totalement à sa merci. Si elle était venue dans l’espoir d’avoir une discussion avec lui sur la façon dont il s’était comporté la dernière fois à la concession, elle repartirait certainement d’ici déçue. Comme d’autres avant elle, parce que Viggo, la discussion ça n’était pas ce qu’il préférait et, quand il avait le choix, il préférait s’y soustraire. En revanche, si elle était venue avec l’idée de profiter d’une nuit torride en sa compagnie, elle trouverait certainement toute satisfaction ce soir. Viggo avait pour habitude de ne jamais décevoir ses partenaires de jeu et Harper ne tarderait sans doute pas à le découvrir, d’autant plus que c’était elle qui, finalement et contre toute attente avait initier ce rapprochement entre eux, démarré ce petit jeu et allumer un feu qu’elle ne maitriserait bientôt plus du tout. Il ne fallait pas trop chercher le chasseur, à moins d’être sûre de ce que l’on faisait. Harper, semblait sûre d’elle ce soir, au coeur de la nuit parisienne. Alors que l’échange de regard était intense, la réflexion un brin déçue de Harper avait accroché un sourire amusé sur le coin des lèvres du milliardaire. Il était resté silencieux quelques secondes avant de reprendre la parole pour lui répondre, tout en lui caressant la joue d’un revers de main presque tendre. « Ça pourrait se négocier… mais les exclusivités, ça se paye… » Sous ses airs innocent, derrière ce visage angélique, il n’aurait jamais imaginé que la blondinette puisse se révéler si joueuse, taquine même ce qui était loin de déplaire au grand blond, bien au contraire. Quoi qu’il en soit, elle pouvait profiter de cette soirée, cette nuit où il lui était de toute évidence exclusivement dédié. Harper demandait du contact physique et elle n’hésitait pas à l’imposer d’elle même. Viggo ne comptait pas se dérober de toute façon mais c’était amusant de la sentir le contraindre presque à rester près de lui, refermant ses jambes autour de sa taille maintenant qu’elle était assise sur la bord de la table de la salle. La différence de gabarit était elle qu’elle ne pouvait pas vraiment lui imposer quoi que ce soit s’il n’était pas d’accord alors cette situation amusait beaucoup le suédois qui se laissait faire sans broncher une seconde. Mystérieux, pour sûr que Viggo l’était et il prenait toujours garde à conserver cette part de mystère. Cela faisait de lui l’honneur charismatique qu’il était, qui plaisait aux femmes et, dans les affaires ne rien dévoiler restait une sécurité qui n’avait pas d’équivalent. Harper insistait sur son côté mystérieux. Viggo n’en avait jamais douté, quand bien même elle parlait beaucoup et relativement facilement, comme en témoignait leur première rencontre où elle lui en avait déjà appris énormément sur elle, sans qu’il n’ai à poser trop de question; il se doutait bien qu’elle aussi et comme tout le monde, avait des sujets dont elle préférait ne pas parler. « Tu me donnes très envie de percer tout ces mystères…. » La voix suave, il lui avait murmuré ses quelques mots à l’oreille avant de se redresser pour plonger à nouveau son regard dans celui de la jeune demoiselle. Etait ce pour accroitre encore un peu l’excitation de cette dernière ou un réel aveu de son envie de la connaître d’avantage ? Il ne le dirait jamais et elle comprendrait ce qu’elle voudrait à travers ses paroles. Maître du jeu, il jouait une partition qu’il connaissait par coeur mais Harper avait un petit quelque chose qui le faisait brûler d’un feu plus ardent qu’à l’ordinaire. Il avait cette envie charnelle avec elle, évidement mais, et comme depuis la première fois qu’il avait posé les yeux sur elle, il y avait autre chose. Une envie de jouer un jeu différent qu’elle avait éveillé chez lui sans même s’en douter une seconde. Il n’était pas question de sentiments. Jamais avec Viggo. Mais il ne pouvait pas nier qu’il y avait quelque chose d’autre, quelque chose de plus grisant qu’avec ses autres conquêtes. Harper était si différente d’elles, si innocentes et délicates. Et, malheureusement pour elle, elle était tombé les deux pieds dans le piège et ce soir elle se jetait dans le gueule du loup sans montrer le moindre signe de résistance et de méfiance. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, c’était Harper qui avait commencé à le déshabiller, il l’avait laissé faire après avoir vérifié qu’elle savait ce qu’elle faisait. La main douce et délicate de la blonde sur ses abdominaux sculptés l’avait fait légèrement frissonner. Il n’y avait rien au monde qu’il préférait à ce genre de jeu, sensuel et en même temps terriblement animal. Puisqu’elle avait commencé, il n’avait pas tardé à faire de même, la débarrassant doucement mais sûrement de sa robe sans qu’elle n’oppose la moindre résistance malgré ses joues qui rougissaient légèrement alors qu’il avait posé, sans aucune gène, son regard sur ce corps qu’elle lui dévoilait petit à petit. Comme pour son style vestimentaire, Harper avait du gout concernant le choix de sa lingerie et le suédois n’était aucunement déçu de ce qu’elle dévoilait. Un ensemble sobre mais terriblement efficace, sexy juste ce qu’il fallait. Harper n’ignorait pas le regard approbateur qui la parcourait. « Dans ce cas, nous avons au moins un point commun… Fais attention parce que ce n’est pas le genre de proposition que j’oublie. » Il ne savait pas encore ce qui allait se passer après la nuit qui s’annonçait aux côtés de la blonde. A moins qu’elle ne veuille plus le voir par la suite, lui, avait déjà prévu de la revoir. Ce n’était pas dans ses habitudes, il avait pour habitude de changer de partenaire chaque nuit et il n’allait pas changer son mode de fonctionnement. Mais, le jeu qu’il jouait avec elle impliquait qu’il la revoie encore par la suite même après avoir obtenu ce qu’il cherchait. Tant qu’il ressentirait cette délicieuse sensation aux côtés de la blonde, il ne renoncerait pas à quelques moments passées à ses côtés. Bien plus jeune que lui, si innocente, elle lui apportait une fraicheur qu’il ne retrouvait pas chez toute ses partenaires. Intelligente et cultivée, avec elle il pouvait aussi avoir une discussion ce qui rendait le jeu bien plus intéressant, plus distrayant dans ce monde où il avait la fâcheuse tendance à s’ennuyer puisqu’il n’avait plus rien à désirer, lui qui pouvait acheter n’importe quoi. Pour l’heure, il faisait doucement monter la température et il laissait ses mains découvrir le corps de sa nouvelle partenaire avec avidité. Lorsqu’il la caressait il la sentait régulièrement frissonner, il l’entendait parfois gémir lorsqu’il venait poser ses lèvres dans son cou, dans sa nuque et il savait ce qui était en train de se passer en elle, il savait qu’elle ne reculerait plus alors il continuait à jouer, de plus en plus impertinent, de plus en plus provocateur et intrusif.

 

parisian lights. // @Viggo Sundman ※※※ Vous y êtes, enfin. Prêts à franchir une ligne invisible, à franchir une étape. Tu te retrouves prisonnière de ses bras, de ses baisers. C'est bien connu, Viggo est un homme à femme. Il a, sans aucun doute, bien plus d'expérience que toi dans ce domaine. À côté de lui, tu n'es qu'une novice. Tu acceptes bien volontiers de prendre des cours en sa compagnie. De devenir sa proie pour une nuit. Ou plus, c'est lui qui décidera. Ce soir, tu te retrouves à sa merci. Tu t'offres complètement et entièrement à lui. Tu lui appartiens. Juste pour cette nuit ou pour toute la vie. Dieu seul sait ce qu'il se passera dès la nuit passée. Le cœur battant la chamade. Le corps frissonnant ici et là, sans cesse, à chacune des caresses du milliardaire. N'importe quelle femme résident, ou travaillant, dans l'hôtel serait jalouse si elle savait que c'était toi qui avait la chance de passer la nuit avec un homme tel que Viggo. Depuis ton adolescence, tu as toujours été attiré par les hommes plus âgés que toi. Autrefois, il s'agissait des camarades de classe de ton frère aîné. Aujourd'hui, tu passes un grand au-dessus. Ton dévolu s'est posé sur Viggo. Un homme d'une quarantaine d'années et qui n'en a certainement rien à faire de toi. Mais toi, aveuglée par les sentiments que tu éprouves pour lui, tu n'arrives pas à t'éloigner de lui. Pourtant, au fond de toi, tu le sais. Viggo va te briser le cœur, il va te faire souffrir. Tu t'en fiches. À ses côtés, tu te sens bien. Tu es heureuse de passer cette soirée en sa compagnie et tu prie fortement pour que cette nuit avec lui ne soit pas la dernière. Il est clair que cette nuit parisienne restera gravée dans ton esprit de très longues années encore. « pas de problème. Je suis prête à payer ! » En argent ou en nature, qu'importe. Ce soir, une nouvelle Harper a vu le jour. Tu ne savais pas qu'elle existait avant cette nuit. Une Harper sûre d'elle, un genre de femme fatale. Plongeant ton regard dans celui de Viggo, tu en profites pour venir retirer sa chemise et laisse tomber sur le sol de la chambre. Tes joues se mettent à rosir lorsque tu viens observer son torse et la courbe de ses muscles parfaitement dessiné. Tes mains se posent instinctivement sur les muscles saillants de l'homme. Ton corps se rapprochent sans se faire prier de celui du milliardaire. Plus le temps passe et plus, l'un comme l'autre, vous n'êtes plus trop habillés. Viggo peut ainsi observer avec soin la lingerie que tu as enfilé ce matin après ta douche quotidienne. De ravissants sous-vêtements Victoria Secret. Tout premier achat parisien. « je te les montrerais avec plaisir ! » Tu viens lui murmurer à l'oreille tandis que tes mains se perdent dans sa chevelure blonde. Tu aimes jouer ce petit jeu avec lui. Mais tu sais que tu gagneras pas. Tu le laisseras être le dominant ce soir. Tu es totalement à lui pour la nuit. Ça y est, les choses sérieuses s'enchaînent et s'accélèrent. Il ne te reste que tes sous-vêtements sur lui. Tu viens passer ta main à travers son pantalon. Un sourire s'affiche sur ton visage en sentant la bosse à travers son caleçon. C'est toi qui lui un tel effet ? En tout cas, toi, tu es vraiment très excitée et pressé de le sentir en toi. Les gestes sont sûrs et précis. Ta main se glisse, désormais, dans le caleçon de l'homme et commence à faire des allers et retours sur sa verge déjà bien dur. Collé contre lui, tu viens tout de même lâché quelques soupirs de plaisir en sentant ses lèvres contre ta nuque. Rapidement, tu sens l'agrafe de ton soutien-gorge défaite. Tu viens aider l'homme à le retirer. Désormais seins nus face à lui, tu ne rougis plus. Les mouvements contre sa verge s'accélèrent et s'intensifient d'avantage. Les mains puis les lèvres du milliardaire contre ta poitrine, puis des caresses sur ta cuisse. Tu te mords la lèvre inférieure et ne peut t'empêcher de gémir de plaisir, balançant la tête en arrière lorsqu'il vient effleurer puis caresser ton intimité. Instinctivement, tu viens écarter un peu plus grand les cuisses. Tu n'es qu'à un cheveu de craquer et de le supplier de te prendre là, sur la table de sa suite. Puis, pris soudainement d'une pulsion, tu viens te relever et le pousser contre le sofa. Ta main toujours contre sa verge, tu ne cesses pas de le caresser plus vivement encore. « ce qui se passe à Paris reste à Paris non ?! » Tu murmures à son oreille. Lui prenant la main, tu l'entraînes jusqu'au lit immense et le pousse dessus en premier. Tu viens te glisser sur lui. Tes lèvres se posent ici et là, sur son torse, embrassant ses muscles un à un. Ta main reprend sa place dans son caleçon que tu viens lui retirer rapidement. Tes lèvres se rapprochent de son oreille. « je suis à toi ! » tu viens lui murmurer comme s'il ne l'avait pas encore compris. Et pour lui signifier que tu es prête à le sentir en toi. La nuit va être longue et épuisante mais ça, tu t'en fiches. Tu es heureuse de passer cette nuit près de lui.

La différence d’âge qui le séparait de la jeune Harper n’était pas un problème. Il avait eu quarante ans il y a quelques mois de cela quand la demoiselle, d’après ce que sa bio Instagram pouvait bien dire n’avait même pas encore atteint la trentaine. Viggo devait bien avouer qu’il préférait les femmes bien plus jeunes que lui et c’était d’ailleurs extrêmement rare qu’il fréquente de manière relativement intime des femmes approchant de son âge. Du moment qu’elles étaient majeures, Viggo n’avait aucun problème avec ça. Ce qu’il aimait chez les demoiselles bien plus jeunes que lui c’était cette fraicheur, l’innocence aussi qu’il restait encore à la majorité d’entre elles et qui avait tendance à disparaitre une fois la trentaine dépassée. Quoi qu’il en soit, Harper ne semblait pas dérangée le moins du monde par cette différence de plus de dix ans entre eux. Bien au contraire d’ailleurs à en juger par la façon dont elle ne cessait de le dévorer des yeux et pas l’avidité avec laquelle elle commençait à laisser aller ses mains sur son corps. Viggo avait des choses à lui apprendre c’était une certitude mais peut être que la petite blonde au visage angélique allait le surprendre. D’ailleurs, elle le faisait déjà en se montrant la plus entreprenante d’entre eux. Mais elle réveillait doucement le fauve et il y avait fort à parier que bientôt elle n’aurait plus de contrôle sur la suite des évènements. Harper n’attendait certainement pas la même chose que lui de cette nuit, elle plaçait peut être des espoirs en lui. Mais ça, Viggo n’en avait que faire. Il avait joué, dès la première fois où il était entré en contact avec elle et il avait gagné, il arrivait à ce qu’il cherchait depuis le début, même sans en avoir l’air. Qu’elle s’offre à lui. Et, le moins que l’on puisse dire c’était qu’elle le faisait, sur un plateau d’argent. Après ce soir, il n’aurait peut être pas terminé de jouer avec elle. Après tout, c’était pour sortir de sa routine monotone qu’il avait voulu jouer ce jeu avec elle. Harper, si différente des femmes qu’il côtoyait à l’habitude. Une beauté naturelle, bien moins superficielle que ce qu’il côtoyait habituellement, intelligente, intéressée et passionnée par tout un tas de domaine. S’il avait été à la recherche d’une femme pour l’accompagner dans son quotidien, elle aurait peut être été une candidate de choix mais ça n’était le cas. Le célibataire endurci ne voulait que jouer, encore et toujours plus et même si avec Harper il jouait différemment, la finalité n’en était pas moins différente. Il voulait jouer, s’amuser, sans aucune prise de tête et profiter de ce que la vie pouvait lui offrir. Alors même s’il n’était pas question de sentiment dans la tête du milliardaire suédois, il n’excluait pas de la revoir après cette nuit, bien au contraire d’ailleurs mais il laisserais planer le mystère comme il savait si bien le faire. Sourire malicieux sur les lèvres du blond alors qu’elle avait répondu à ses propos avec un air mutin.  « Ah oui ? Peux importe le prix ? » Peut être qu’il ne serait même pas question d’argent finalement. Viggo en avait déjà à ne plus savoir quoi en faire. Il pourrait réfléchir à cette proposition en temps et en heure quand Harper prévoirait un nouveau séjour dans un hôtel Sundman, où que ce soit sur la planète. La voir si malicieuse, jouer elle aussi avec lui, était loin de laisser Viggo indifférent, bien au contraire car il savait ce que cela pouvait augurer pour la suite de cette soirée. Petit à petit et d’abord à l’initiative de la jeune femme, leurs vêtements disparaissaient et Viggo aimait ce qu’il découvrait sous le tissus recouvrant jusqu’à lors la demoiselle. Plus les secondes passaient plus Harper semblait gagner en assurance, écouter son instinct et ses caresses devenaient de plus en plus sensuelles sur le corps du milliardaire qui lui, appréciait la lingerie qui se dévoilait sous ses yeux ce qui ne manquait pas de satisfaire sa partenaire qui lui faisait une proposition qu’il ne pouvait pas refuser. « Je suis déjà très impatient à cette idée…» Il la reverrai après ce soir, il venait de lui en donner un indice. Pour ce genre de proposition Harper pourrait bien l’appeler quand elle voudrait, s’il était à proximité, il trouverait du temps pour aller lui rendre une petite visite.

 

Harper était elle bien consciente de ce qu’elle était en train de faire ? Il n’en avait aucune idée et, si à un moment, il s’était posé la question, cette dernière avait quitté son esprit depuis longtemps. Il n’ignorait pas qu’elle avait bu et qu’elle avait, apparemment, fait honneur au bar de l’hôtel, elle le lui avait dit à peine entrée dans la chambre mais elle tenait sur ses pieds et ses propos étaient plutôt cohérent alors il n’allait pas remettre plus en doute ce qu’elle venait de dire. Il avait une règle d’or : ne pas avoir de relation intime avec une fille alcoolisée. Il était hors de question de se retrouver au coeur d’un tel scandale qui nuirait gravement à son image et à l’image de tout ce qui portait son nom, à commencer par les hôtels Sundman, le bijou créé par son paternel et dont il prenait le plus grand soin. Harper était plutôt timide, douce et réservée d’ordinaire alors peut être que c’était l’alcool qui la poussait à agir de la sorte, à se montrer si entreprenante. Peut être qu’elle le regretterait demain. Ou peut être pas. Et c’était cette option que le suédois avait retenu. Il lui avait posé la question, elle lui avait assuré qu’elle était sûre d’elle, elle avait allumé la mèche, il était désormais bien trop tard pour faire machine arrière. Le fauve était bel et bien réveillé et il ne comptait pas laisser sa proie s’en sortir indemne. Et il était prêt à parier que la dite proie, la douce petite Harper, ne tenterait même pas de fuir, elle qui semblait déjà incapable de le quitter des yeux une seconde, comme hypnotisée. Il n’aurait jamais cru Harper capable de tant d’assurance dans de telles circonstances. Et pourtant. Elle le surprenait, il devait bien l’avouer. Déjà c’était elle qui avait initié ce rapprochement soudain, épargnant ainsi à Viggo de faire un premier pas qui aurait pu le mettre dans l’embarras en cas de refus de sa proie à la dernière seconde. Et puis, au fil des secondes qui défilaient, au fil des baisers brûlants qu’il déposait sur sa peau, la demoiselle semblait gagner en assurance.


 

Cette nuit n’engageait à rien, ça n’était pas le début de quelque chose, pas plus qu’une fin d’ailleurs. Pour Viggo, tout était clair, limpide dans son esprit. Ça n’était qu’une nuit comme il en avait connu et en connaitrait encore tant d’autres, en charmante compagnie. Harper avait quelque chose de plus que ses compagnes habituelles. Elle avait de l’esprit, elle était intelligente et dotée de conversation ce qui avait permis à Viggo de patienter un peu avant d’en arriver là. Ce soir, tout cela ne servirait à rien. Les mots étaient superflus. Harper n’était peut être pas réellement consciente de ce qu’elle était en train de faire. Peut être qu’elle s’attendait à ce que cet ébat qui s’annonçait soit le début d’une histoire. Si c’était le cas, elle serait déçue. Mais Viggo ne doutait pas qu’elle connaissait parfaitement sa réputation. Les bruits couraient très vite, colportés par celles qui étaient passés dans son lit, par les médias aussi qui ne se lassaient pas de relater ses frasques de milliardaires trop gâté par la vie. Viggo laissait parler autour de lui, sans jamais répondre, sans jamais contredire. Ceux qui le connaissaient vraiment savaient. Les autres, il se fichait pas mal de ce qu’ils pensaient de lui. Tout ce qui se disait n’était pas vrai mais certaines choses l’étaient et ce que les femmes racontaient à son sujet en faisait partie. Ainsi, il était persuadé que Harper, même si elle était loin d’avoir le profil à passer son temps à feuilleter les magasines people, savait ce qu’il en était le concernant et surtout à quoi s’en tenir même après un rapprochement physique comme celui qui était en train d’avoir lieu.
Si elle était venue le trouver là, dans sa suite, débarquant sans même prendre la peine de prévenir, au beau milieu de la soirée, c’était certainement que la demoiselle, malgré son visage angélique, avait une idée derrière la tête et que ça n’était pas seulement d’avoir une explication avec lui par rapport à ce qui s’était passé à la concession. D’ailleurs, il n’y avait même pas eu d’explication, elle l’avait sifflé en entrant dans la pièce puis avait commencé, sans qu’il n’ai à faire quoi que ce soit, à le déshabiller. Il n’en fallait pas plus à Viggo pour oublier ses principes, notamment celui selon lequel il refusait d’avoir des relations sexuelles avec des jeunes femmes alcoolisées. Après tout Harper n’était pas alcoolisée au point de ne plus tenir sur ses jambes et, même si le liquide ingéré semblait la déshiniber un peu, elle était encore, selon Viggo, capable de savoir ce qu’elle faisait et de se contrôler. Ce soir, il formait, dans l’intimité de la suite, un couple bien atypique. Viggo, habitué aux conquêtes d’une nuit et à fréquenter des bimbos et autre mannequins sans trop de cervelles et Harper, la douce Harper, innocente, si pure que personne n’aurait pu imaginer une seconde qu’il soit possible qu’elle se retrouve dans le lit de l’homme à la réputation la plus sulfureuse du continent. Personne ne pourrait soupçonner qu’il se passe quoi que ce soit entre eux et c’était bien ce qui attirait encore plus Viggo vers la jolie princesse à la chevelure blonde. Au fil des secondes, Harper semblait prendre en assurance, peut être rassurée, portée par l’expérience du milliardaire dont les gestes étaient sures et sans aucune trace d’hésitation. Il savait ce qu’il faisait et il savait exactement ce qu’il allait faire de Harper ce soir, elle n’avait pas à s’inquiéter, à cet instant il ne voulait que son bien. Le regard de la jeune femme sur lui ne trompait pas, elle appréciait ce qu’elle découvrait sous ses vêtements et cela faisait sourire Viggo qui ne doutait jamais de ses charmes et de ses atouts.



 

parisian lights. // @Viggo Sundman ※※※ Tout vous oppose. Et pourtant, depuis votre première rencontre dans les rues désertes de Weymouth, tu te trouves attirés par Viggo Sundman. Tu as entendu énormément de choses sur lui. Son rapport avec les femmes, sa difficulté à se poser et à être fidèle. Malgré tout, tu n'arrives pas à le sortir de ta tête et à l'oublier. Viggo a cette emprise sur ton esprit et sur ta personne. Le croiser à l'hôtel Sundman à Paris a été un coup de chance. Ce soir, tu te retrouves prisonnière de ces bras musclés. Une relation sexuelle, t'en as pas eu depuis des lustres. Toutefois, tu n'as pas perdue la main et compte bien prouver au milliardaire blond de quoi tu es capable. Les préliminaires commencent donc. Vos habits se retirent les uns après les autres et finissent par atterrir par terre, sur le sol de la suite de l'homme. Petit à petit, tu découvres le corps de Viggo. Il est beau. Si beau. Digne des plus oeuvres d'art du Louvre. Il les dépasse même. Ses muscles saillants, sa force lorsqu'il te rapproche contre lui. Ses lèvres contre les tiennes. Tout te font craquer. Soudainement, ton instinct prend le dessus et tu décides à devenir de plus en plus entreprenante. Ta main se glisse, tout d'abord, dans son caleçon et se met à caresser sa verge. Au fil des minutes qui s'écoulent, la verge du milliardaire se durcit d'avantage. Milliardaire ou non, un homme reste un homme. C'est toi qui le mène jusqu'au lit. Tu le pousses en premier et te glisse sur lui. Tes mains ne le lâchent pas, continuant de le couvrir de caresses. Viggo en fait de même avec toi. Tu frémis, frissonnes. Quelques gémissements sortent d'entre tes lèvres de temps à autre. Le plaisir monte de plus en plus en toi. Tu as bien du mal à te contrôler. C'est lorsqu'il vient, enfin, te pénétrer, tout en douceur, que tu te sens extrêmement chanceuse et comblée. Un long soupir de plaisir s'échappe de tes lèvres. Tu vas et viens sur lui, suivant les coups de son bassin sans rechigner. Et puis, soudainement, te voici en dessous. Le dos contre le matelas. Ton regard se perd dans celui du blond. Tes ongles se plantent de plus en plus dans la peau de son dos. Tes jambes se resserrent autour de sa taille. Tu oublies tout. D'où tu te trouves, qui tu es. Tu ne penses plus qu'à une seule chose : lui. Depuis plusieurs mois déjà, tu rêves de vivre cet instant. Et enfin, ça y est. Viggo est à toi, du moins pour cette nuit. Tu le regardes, l'observes. Tes gémissements remplissent toute la suite. Ils se mêlent à ceux du milliardaire. Tu n'as pas envie que cet instant s'arrête si rapidement. Tu n'as pas envie de le quitter. Tu sais qu'il va encore faire le mort durant des semaines avant que vous ne vous retrouviez une fois de plus par hasard. L'homme devient de plus en plus brutal avec toi. Mais tu aimes cela. Ses coups de reins plus fort qu'au début. L'orgasme est proche. Tu le sens. Tes jambes le retiennent prisonnier, ta tête bascule vers l'arrière. Tes ongles se plantent plus fort encore dans le dos de l'homme. Et voilà, enfin. C'est dans un dernier râle de plaisir que l'orgasme s'empare complètement de toi. Tu lâches totalement prise et laisses tes sensations prendre le dessus. Cette sensation de voler, littéralement. Cette sensation de bien-être. Tes jambes relâchent totalement la pression exercé un peu plus tôt. Un long soupir de soulagement s'échappe d'entre tes lèvres. Le souffle court, tu ne sais plus où tu es, ni comment tu t'appelles. Ton regard se plonge sur l'homme, se trouvant juste au-dessus de toi. "Merci.." C'est tout ce que tu arrives à balbutier, désespérant de reprendre ton souffle. Tu n'as pas envie de quitter cette endroit, de le quitter lui. La fatigue s'empare de toi. Tes muscles endoloris ne te font même pas souffrir. Tu pourrais le regarder encore et encore, sans jamais t'en lasser. Tu te penches vers lui, lui dérobant un baiser. Puis, ta tête se retrouve sur l'oreiller. Tes yeux commence à se fermer. Ta main caresse la sienne. Blottie contre lui, tu viens fermer les yeux pour de bon cette fois et sombrer dans un profond sommeil. Ton corps a encore un peu de mal à se remettre de la performance du blond mais, toutefois, tu t'endors avec ce sentiment de bonheur. Tu es heureuse d'avoir passé ce moment d'intimité avec lui. T'espères, néanmoins, qu'il y en aura d'autres à Weymouth. Une chose est certaine ce soir : Paris restera gravé en toi, de toutes les manières possibles.